Un petit jeu de pose de tuiles et de bluff, qui commence à dater et qui pourtant tient encore la route. Chaque joueur dispose d'une couleur secrète et va essayer de scorer un maximum de points en protégeant ses bâtiments et en écrasant ceux des autres à l'aide de tuiles de différentes tailles. A chaque fois que des toilettes doivent être écrasés, on procède à un vote pour savoir si on écrase ou pas, mais attention, les cartes votes sont utilisables une seule fois et ont chacune une spécificité.
Le jeu peut souffrir d'un effet de kingmaking, mais il reste très fluide et rapide, facilement sortable même pour des joueurs débutants.
J'ai essayé 2 ou 3 fois de rejouer à ce jeu qui m'avait tellement plu il y a 15 ans lorsque je découvrais les jeux à l'allemande chez Oya.
Et bien les 2 ou 3 fois j'ai été totalement déçu: je ne retrouve pas l'intérêt et le sel que j'y avais trouvé. Sans doute que la mécanique de jeux de pose de tuiles a été grandement améliorée dans de nombreux jeux depuis.
Difficile d'en écrire long, même le matériel est moche.
Il faut savoir dire qu'on est passé à autre chose depuis, à éviter je pense à moins d'être un collectionneur ou un antiquaire.
Quelques années avant de sortir son buldozer ludique "colons de catane" , Klaus se payait le spiel de l'année avec ce petit jeu laid qui lorgne du côté d'un pré-carcassone.
Ici il faut mettre bout à bout des tuiles pour construire des routes ou creuser des rivières. Le but est de préserver les bâtiments de sa couleur, placés sur le plateau et d'écraser ceux des adversaires.
Mais ATTENTION aux toilettes ! Oui c 'est le 2 ème pitch du jeu : pas touche les wc. ????? Là il y a vote, et si on perd le vote, on ne peut pas placer sa tuile.
jeu rapide de pose et de bluff, un peu plus malin qu'on ne croit (on peut s'arranger pour transformer les chemins en impasse), B&D, hormis la pauvreté de son design, peut figurer dans une ludothèque au rayon "pour ne pas se creuser la tête avec un soupçon de stratégie". Si vous le trouvez pas cher bien sûr.
J’ai été agréablement surpris, on s ‘est bien amusé à essayer de deviner qui est qui. Petit jeu de positionnement, de bluff, système de vote marrant. Jeu qui n’a pas perdu une ride. Même le matos est encore correct pour un jeu de 20 ans.
Un jeu sans prétention de Klaus Teuber, dans une ville complètement loufoque. Un jeu à objectif caché où il ne faut pas trop se prendre au sérieux, et pour lequel on passe un bon moment. Un classique de par chez moi.
Tombé dessus dans une brocante, je n'ai pas résisté plus de 3 secondes. Et heureusement car c'est un petit jeu bien sympathique somme toute.
Certes, le matériel date un peu. Le carton est assez mince et les cantonniers ne sont pas des plus jolis. Mais il ne faut pas oublier que le jeu a déjà 20 ans ! Et les standards ont bien changé pendant ce laps de temps ! Au delà de ça, le jeu s'explique vite, se comprends facilement et se joue rapidement (3/4 d'heure tout au plus).
"Et d'un point de vue ludique ?" me direz-vous. Il y a du bluff, de la tactique et de la diplomatie. Pas mal de d'interaction aussi car mieux vaut prêter attention à ce que font (ou peuvent faire) les autres pour ne pas finir bloqué !
En tous les cas, moi, je l'aime bien et je le sors quand sans crainte quand l'occasion se présente :)
Un jeu de placement et de bluff assez sympa bien que bordélique avec des règles trop mal traduites: fait chier(pour une fois que mes grossieretés sont de bon aloi!)
Donc pas le must du vieux Klaus ,qui reste et restera , à moins d'un nouveau coup de génie : les colons... (tiens donc ?)
Une mécanique intéressante malgré la part de bluff que je trouve très difficile à maitriser.
Les votes sont rigolos sans plus.
Le point noir pour moi c'est le thème et le matériel, que je ne trouve même pas légèrement drôle, j'aurai préféré que ce soit abstrait.
Sinon c'est sympathique mais assez difficile de se défendre quand on vous attaque.
On en est réduit à pourrir la vie de tout le monde sans réel objectif de victoire et c'est un peu dommage.
Jeu de placement après avoir misé pour la priorité au moyen de cartes de personnage.
On apprécie le côté "pas sérieux" et la carte "JEIN" une espèce de "Noui mais peut-être".
*Nombre de parties : 1 (à 2 joueurs)*
Le principe de jeu est original de par le vote à chaque destruction de toilettes publiques et les cartes jaaaa et neeein. A mon goût, un autre thème aurait mériteré d'être trouvé...
voila un jeu qui même après un coût de vieux niveau matériel reste bon avec des mécanismes qui n'ont rien à envier aux jeux actuels...
En effet on va construire murailles, chemins...en écrasant les bâtiments supposés adverse (ce qui peut être jouissif pour certain).....sauf qu'avant de les écraser il faut faire un vote pour voir si oui ou non il sera écrasé.
Un jeu donc simple mais amusant de pose de tuile, connections et de bluff!
Le première épreuve consiste à sortir le jeu de l'armoire sans céder à une tentation pressante de l'y remettre immédiatement. Il est parfois bon de céder à la tentation, surtout si son temps est précieux. Pourtant le jeu a au moins deux arguments à faire valoir : *Drunter und Drüber* est un jeu de Klaus Teuber – certains apprécieront – et c'est le « Spiel des Jahres » 1991 – d'autres et/ou peut-être les mêmes apprécieront également. On arrête là pour les louanges – comment ça il n'y en a aucune ?
Si l'on devait résumer *Drunter und Drüber* en quelques mots, ces mots seraient « grand n'importe-quoi à la limite du foutage de gueule ». Le jeu réussit quand même la gageure de combiner une esthétique d'une laideur effrayante avec un thème d'une ineptie rarement égalée. Franchement, Klaus Teuber ne s'est pas foulé. Rares sont les jeux qui gagneraient à être abstraits, *Drunter und Drüber* est l'un d'eux.
Alors, on pourra au moins reconnaître que le design est en adéquation avec l'univers niais, mais rien de plus et certainement pas que le jeu est fun. Car s'il y a effectivement des rires autour de la table lors d'une partie de *Drunter und Drüber*, ce n'est pas que le jeu soit amusant ou drôle : on ne rit pas en jeu mais du jeu. Nuance de taille...
Et pour parler des mécanismes, ils sont froids, artificiels et ils ne fonctionnent tout simplement pas. *Drunter und Drüber* est en fait un jeu de bluff où le bluff est nocif, puisqu'il conduit à la destruction de ses propres bâtiments et/ou à la protection des bâtiments d'un adversaire – je ne parle pas des bâtiments neutres qui passent très vite à la trappe. La seule façon de lui accorder un peu de valeur est en fait de considérer que c'est un jeu tactique de pose de tuile. Et même dans ce registre, il est très loin d'exceller.
Une seule partie à mon actif... est ce que ce sera la seule? probablement!
Bah ouais j'ai pas accroché du tout.. en lisant certaisn avis, je suis contant de voir que bcp sont de mon avis et suis surpris de voir que certains adorent: quelque chose m'a peut être échappé, certains parlent de tactique: m'ouais...admettons, mais çà reste TRES limité...
Selon moi, le plus mauvais spiel des jahre ( même s'il m'en manque encore 6...)
Les + :
Règles simples et originales
Parties rapides, conviviales et qui se renouvèlent à chaque fois (tuiles)
Jeu de connexion avec une part de bluff
Les - :
Le thème, le design des cartes
Pas évident de se défendre lorsque l’on joue à 4
Donc :
Jeu agréable et à sortir en début de soirée pour l’ambiance
Hum on peut dire que le thème est des plus original avec ses chiottes sur le plateau: y a pas à dire mais parfois les allemands sont champions!
J'ai cru qu'un Spiel des Jahres était forcément bien: celui est sympa mais vraiment vraiment limité et d'une laideur sans nom. Le bluff finit vite en du grand n'importe quoi...
Je dis carrément NEIN!!!
Dans l'étrange ville de "Schilda", tous les bâtiments peuvent être détruits, il faut d'ailleurs découvrir ceux de ses adversaires, mais attention car pour écraser les toilettes publiques: un vote est nécessaire! Une idée délirante, un jeu de bluff fantastique. Indémodable SDJ de l'année 1991. Bravo Klaus!