Affrontements sans merci dans les rues de Goldfever, tel est le sujet offert pas *Dynamit Joe*.
Le plus du jeu est sans aucun doute les graphismes avec un plateau de jeu efficace et agréable. On pourrait citer dans les réussites la simplicité des règles, qui permet à tout un chacun de s'initier aux joies du Far West.
Les bémols viennent essentielement des mécaniques empruntées du wargame et de certains jeux de figurines (activation par pioche dans une tasse, etc.). Franchement, la part de hasard est grande et il est difficile d'appliquer une stratégie, c'est plutôt une somme de petits trucs qui peuvent faire la différence.
Comme les figurines jouent tour à tour, on sent bien qu'à beaucoup de joueurs le rythme n'y est pas. Si tout le monde prend du plaisir à être spectateur des actions des autres alors l'ambiance sera au rendez-vous, sinon préférez jouer à 2-3 joueurs maximum.
Enfin, pour finir sur un autre point noir, la plupart des scénarios coupent en 2 camps les protagonistes qui doivent s'exterminer, donc si vous jouez à nombreux, il y a forcément des joueurs éliminés avant que la partie ne se finisse.
En résumé, un bon petit jeu sans prétention pour jouer à deux-trois.
*Nota Bene : La tête de pouic illustrant cet avis représente le plaisir pris à jouer à ce jeu et n'est, par conséquent, en aucun cas une note ni un support de comparaison avec d'autres jeux. Merci d'en tenir compte.*
Nous avons essayé Dynamit Joe durant l'un de nos vendredi soir jeux, et je peux donc dire qu'il s'agit plus d'un jeu de figurines (genre escarmouche) que d'un jeu de plateau comme on l'entend par ailleurs. Quoique d'autres autour de la table l'ont comparé à un doom like en vrai ! Ne connaissant pas bien ce dernier, je ne pourrais me prononcer.
En fait chaque joueur va incarner un cow boy dans un des dix scénarios proposés à travers une figurine en carton que l'on place sur le plateau représentant une ville du far west.
On joue en équipe et l'ensemble peut se révéler assez long mais il faut tout de même avouer qu'on éprouve une certaine excitation lors des parties (l'ambiance est de la partie).
De plus, les résolutions de tirs sont plutôt aléatoire. Trois paquets de cartes (facile, moyen, difficile) détermineront le succés du tir. La difficulté du tir indiquera quel paquet est utilisé.
Deux points sont néanmoins positifs : le jeu est moins chers que ceux vendus dans le même boitage habituellement et les graphismes sont soignés (Nicolas Malfin dessine une série BD qui se nomme Golden City chez Delcourt).
Le tout est donc assez fun mais ne plaira qu'à des joueurs capables de passer outre le système assez 'moulesque'.
Oystercult