Fische Fluppen Frikadellen a l'originalité de pouvoir être joué jusqu'à 15 joueurs sur 3 tables avec 3 boîtes de jeu. C'est alors le délire : il y a des tables ou ça n'avance pas (ce qui est désavantageux), des tables ou 3 joueurs foncent, les joueurs passent d'une table à l'autre, bref si vous aimez les jeux calmes et posés, évitez de jouer à plus de 5.
Le matériel est sympatique.
Un jeu où jouer vite rapporte !
Ce jeu est une merveille de représentation du marché et de ses évolutions, chaque partie est différente grâce au 36 kiosques placé à des endroits différents de surcroît !
C'est une course et il faut repérer les meilleurs chemins à prendre, et bien suivre les évolutions de prix et ne pas se faire avoir en vendant au bon moment et faire un profit...
Bref c'est excellent et très prenant, attention à ne pas prendre trop de retard sur les autres car c'est assez dure à rattraper
Je n'ai découvert ce « vieux » Friedmann Friese de 2002 que récemment (en 2013), mais il n'a fait que conforter tout le bien que je pense de son auteur. En fait, plus j'y pense, plus je suis persuadé que Friedmann Friese est l'un des rares auteurs à créer des jeux avec une véritable démarche artistique : tout en restant dans le cadre sempiternel du jeu à l'allemande, ses créations sont toujours d'une originalité folle, jamais vue ailleurs, avec une véritable « patte ». J'exagère à peine en écrivant que Friese est sans doute le Salvador Dalí du jeu de société, autant par ses créations que par l'image qu'il s'est construite (ses fameuses fixations sur la couleur verte et la lettre F).
Sur une mécanique de pick & delivery et d'offre/demande d'apparence très classique, Friese balance tous ses gimmicks comme rarement : des F partout (les noms de chacun des 32 personnages, ainsi que des cinq denrées du jeu − en allemand − commencent par F), une boite verte reconnaissable entre mille grâce aux dessins foutraques à ligne claire de son acolyte de toujours Maura Kalusky, un thème improbable que seule la lettre F semble lier avec deux autres jeux (avec Finstere Flure et Fürchterliche Feinde, ils forment « officiellement » la trilogie de la Fée Fabula…)
La mécanique est très solide : aucun hasard ou presque, des règles simples, une mise en place différente à chaque partie, juste ce qu'il faut d'interaction, une grande fluidité si les joueurs respectent le rythme du jeu. En fait, toute la magie est là : le thème et les illustrations contribuent à distiller une ambiance détendue, qui incitent les joueurs à ne pas trop se prendre au sérieux et profiter simplement du jeu sans (trop) se laisser tenter par l'AP toujours possible avec ce genre de mécanismes.
Et puis, il y a cette fameuse possibilité, unique, de relier plusieurs versions du jeu pour jouer de 6 à 15 joueurs. S'il semble qu'il s'agit là du principal objectif du jeu, il est intéressant de constater que ça ne rend pas le jeu à deux ou trois joueurs moins intéressant (juste moins interactif, peut-être).
Si vous avez la chance de jouer à 15 joueurs , soit 3 jeux sur 3 tables c'est une occasion à ne pas manquer, fun assuré.
A noté que le jeu joue quand même pas mal sur la chance, mais pas que, la réactivité des joueurs participe aussi.
La particularité de Friedemann Friese est de toujours nous sortir des jeux assez étranges. Fische Fluppen Frikadellen ne déroge pas à la règle. Le jeu est sans nul doute dans le top cinq des créations de l’auteur, nous offrant une belle interaction et des mécanismes à la fois simples et léchés.
Si vous aimez l’univers décaler de l’auteur, ce jeu est très certainement fait pour vous.
*F.F.F.*, pour les intimes, aurait a priori pu être un jeu de commerce et de parcours comme beaucoup d'autres. Un jeu d'achat et de livraison, ou "pick & delivery" comme disent les jeunes d'aujourd'hui, où l'on boursicote pour acheter des ressources pô cher et pour les revendre à bon prix. Le système de fluctuation des cours est d'ailleurs plutôt bien pensé, et restitue sur le plateau une sorte d'econo-système dynamique et cohérent, agréablement perturbé par les effets collatéraux des transactions (production, variation de cours, déplacement de personnages...). Avec toutefois un thème farfelu et assez tarabiscoté, qui consiste à parcourir des kiosques aux symboles cabalistiques dans un jardin sinistre, en radeau ou en saute-mouton, en troquant des dauphins, des cigarettes et autres poireaux auprès de boutiquiers patibulaires, tout ça pour récolter des totems et délivrer une fée des griffes d'un psychopathe désobligeant, le tout dans un univers vert, trash et décalé. Tout un programme !
Oui mais voilà, *F.F.F.* n'est vraiment pas un jeu comme tous les autres, pour peu qu'on puisse y jouer avec trois boîtes différentes, quinze copains surmotivés, trois grandes tablées, et suffisamment de place pour accueillir le tout. Pas si simple, pour sûr, mais ce n'est que dans ce cas que le jeu révèle toute son originalité et qu'il prend une autre dimension. On passe alors d'un jeu de transactions assez complaisant à une course aux bonnes affaires totalement frénétique, où l'on joue plus vite qu'on ne réfléchit, et où la tension est d'autant plus forte que le jeu peut s'arrêter n'importe quand sur une autre tablée sans crier gare. La valse des joueurs d'une table à l'autre peut alors prendre des accents surréalistes, notamment lorsqu'un joueur se retrouve seul à jouer dans son coin sur une première table, tandis que huit autres s'énervent de ne pas jouer assez vite sur une deuxième, et que la troisième désespère d'avance de devoir venir sur la deuxième ! Bref, des moments ludiques comme on en voit trop rarement.
*F.F.F.* est donc un jeu unique, pourvu qu'on en ait trois différents (!). Dommage que son format hors norme empêche de le voir sortir aussi souvent qu'on le voudrait.
Le jeu en lui-même vaut selon moi un bon 4 bien tassé, surtout à 2-3 joueurs, où il manque un peu d'intensité à mon goût, vu que l'on se met nettement moins les bâtons dans les roues.
Mais le matériel, ses dessins et son concept font que je craque : j'adore cet illustrateur et son style plein d'ironie, sans parler du thème complètement bricolé de F à foison. Je sens que je vais encore ressortir ce jeu très souvent, en raison de cet univers complètement loufoque, son humour et aussi... sa mécanique bien pensée, à mon goût.
On avance sans vraiment avancer, il faut bien calculer ses pas, viser les bons stands, ne pas vendre la peau du fenouil alors que c'est le dauphin qui fait des petits... fétiches. Et à chaque jeu, le paysage, les kiosques, changent, tous avec des tenanciers très sympathiques, tous prêts à vous refiler leur camelote.
Bon, inutile de me répéter, mais quand même : ce jeu me plaît vraiment beaucoup, et peut-être qu'à vous aussi, si vous osez l'approcher ?
Les plus :
C'est un jeu de Friedemann Friese
Graphismes sympa
Plateau de jeu assez changeant (à chaque partie, on change les boutiques)
Principe très amusant basé sur l'achat-vente (avec variation de prix en fonction des stocks)
Les moins :
Ne pas y jouer pas equipe. Chacun ayant une stratégie propre, ça tourne vite en pugilat entre les membres d'une même equipe
Ne pas y jouer avec un penseur fou (qui réfléchi des heures avant de bouger), ça plombe le jeu
Un mecanisme simple, un peu deroutant la premiere fois (j'ai retourne la regle dans tous les sens pour savoir quand on recuperait de l'argent) mais genial.
Des heures d'amusement, en plus, les 12 kisoques a selectionner sur 36 garantissent une non lassabilite du jeu.
...Facile à jouer bien que tout le matériel au départ puisse faire penser à un jeu de commerce complexe.
La mécanique est belle, innovante (pour l'aspect réseau).
Plus vous saurez anticiper plus vous augmentrez vos chance de gagner (un peu comme sur tous les jeux du géant vert), ce qui a tendance à être un repoussoir pour certains. Les avis autour de moi étaient très partager et quelques bof ont été soupiré aprés avoir joué.
Un jeu a essayer avant d'en faire l'acquisition sauf pour les fans de friedman qui y trouveront leurs bonheur.
Un excellent jeu de gestion opportuniste.
La version de base se joue à 5, avec 12 boutiques. Mais déjà, il y a 36 boutiques disponibles. Les variations sont déjà grandes, puisqu'on peut jouer avec la série 1-12, la 13-24 ou la série 25-36.
Mais !!! on peut en fait choisir n'importe quelle boutique et prendre la suite !
en procédant de la sorte, l'auteur a calculé un certain équilibre. Du grand art, qui renouvelle sans cesse le plaisir de jouer.
Le jeu consiste donc à se déplacer, et optimiser ses achats, ventes, échanges... Une étude poussée du terrain est nécessaire. Il y a quelques coups sympatiques avec les bacs, les places occupées, et la possibilité de considérer occupé un quai avec un joueur.
Le système de fluctuation des marchés est particulièrement bien pensé.
Et la cerise sur le gâteau : la possibilité de jouer à deux, voire trois boîtes, donc jusqu'à 15, avec navigation d'une table à l'autre ! (vous devez récupérer un fétiche sur chaque table.)
Le premier jeux de plateau en réseau !
Les jeux de Friedeman Friese, c'est toujours délire et calculatoire. Jouissif !
Personnellement, je ne suis pas très sensible à l'esthétique "trash" de Friedemann Friese, mais dans son genre un peu destroy, c'est assez réussi.
J'aime beaucoup le côté "politiquement non correct" du jeu (clopes, alcool, poisson pas frais) que je trouve rafraîchissant par les temps qui courent.
J'ai surtout aimé le mécanisme d'un jeu où l'on cavale de kiosque en kiosque pour vendre ou acheter des bricoles dans un jardin public défraîchi. La tension est au rendez-vous, et le côté gestion des cours carrément prise de tête. Un jeu très intelligent et très drôle au second degré.
pour l'instant seulement quelques partie a 2 joueurs.
mecanisme sympa, graphisme somptueux. Bref on en redemmande. Les interactions entre joueurs sont bien la et on prends plaisir a le sortir !!
merci encore au monsieur au cheveux vert de nou avoir pondu un petit bijoux
topkewl qui y retourne
Je m'attendais à une ambiance de folie autour du plateau... Ce n'est pas le cas. Mais, mon deuil étant fait, je me mis à jouer (à défaut de me poiler) et j'y trouvai mon compte. Le jeu n'a en fait rien de très original. On achète au prix le plus bas, on revend au prix le plus haut. Il y a une espèce de thème, genre conte de fée à la Friedmann mais on n'y croit pas une seconde. Heureusement que les illustrations de son comparse Mauro aide un peu. Mais c'est curieux, le jeu fonctionne très bien et on passe un excellent moment. On a vraiment la pression toute la partie et la gestion des déplacements (à pied ou en bac) est bien pensée. Pour le côté poilade, j'attendrai donc d'y jouer sur 2 ou 3 plateaux différents car, à ce qui paraît, c'est dans cette configuration que le jeu est unique !
*Extrait choisi :
-"Il est **F**ortiche ce **F**riedmann **F**riese !"
-"**F**a, **F**'est **F**ûr !"*
1 seule partie a mon actif, a 4 joueurs.
Premiere remarque, les regles sont quand meme assez longues, et il faut un peu de temps pour s'y mettre (et encore on a joue avec les regles debutants, stands 1-12)
En fin de compte, certains stands etaient positionnes de telle sorte qu'1 ou 2 combos permettaient de gagner assez rapidement. Les 2 joueurs qui ont vendu 2 fois consecutivement en debut de partie ne savaient plus quoi faire de leur thune.
A reessayer donc, parce que je suis pas convaincu pour le moment...
Je dirais pas que j'ai pas aimé, mais j'ai plus eu l'impression de subir le jeu que de m'y amusé.
Alors certe, le principe global est sympa, c'est bien pensé le coup d'achat/vente/echange avec le petit bonus qui pimente la partie. Quand on connais au final c'est pas trés long, si on calcul ces deplacements avant tout le monde.
mais , premier point noir, le placement des tuiles au depart peut rendre une partie plus interessante qu'une autre. des echangeurs proche qui se complete peut , par exemple enlever l'interet de prospecter à droite à gauche ce qu'on a besoin. Donc en gros suivant le placement des tuiles et leur choix , on perd l'interet du jeu.
Donc bon, principe sympa, mais faut tomber sur une bonne partie, ou se mettre d'accord pour echanger les enchainement de kiosque combo.
Difficiçle de dire du mal d'un jeu aussi novateur et pourtant après avoir joué avec 2 boites (donc 2 tables) je ne suis pas forcément convaincu.
Parlons tout d'abord du mécanisme simpliste on va chercher des ressources et on les revend en jouant sur l'offre et la demande ainsi que sur la transformation des ressources d'un type dans un autre. Le reste ressemble un peu à du monopoly sans dé, on suis les petites routes et on avance jusqu'au magasin puis on revient etc...
L'orginalité vient du fait qu'il faut obligatoirement changer de table pour gagner la partie donc zou je prends l bateau et j'arrive sur l'autre plateau je me fais de la place (derrière le joueur en train de jouer à mon arrivée) et je me dépêche. En fait la principale astuce du jeu est qu'il faut savoir choisir sa table de jeu pour 1 surveiller ses petits copains 2 jouer plus vite.
En effet sur une table où il y a 4 joueurs les tours vont plus vite que sur la table où 8 joueurs se bousculent. Résultats ils jouent deux fois moins que vous !!!!
Au final j'ai trouvé l'idée délire mais nous n'avons pas réussi à retrouver la joie des loups garoux par exemple et hormis le principe des multitables le jeu ne casse vraiment pas des briques.
Tout commence par des règles du jeu un peu étrange, un graphisme un peu étrange, et des joueurs novices qui se regardent en se demandant s\'ils ne feraient pas mieux de se mettre à la belote.
Mais petit à petit, l\'intérêt grimpe, on se prend au jeu des trocs, et du joyeux mélange de cours de la bourse et d\'achat d\'oignon de poisson ou de cigarettes (âmes sensibles ou violemment anti-tabac s\'abstenir).
La partie jouée l\'a été sur plusieurs tables, ce qui augmente considérablement l\'intérêt du jeu. Les joueurs passent d\'une table à l\'autre pour gagner des amulettes, et on peut aussi bien de retrouver à deux qu\'à 7 autour de la même table.
Bref : un joyeux bazar qui s\'est révélé bien plus sympa quon ne l\'a cru. Un bon bon moment!!