Du même auteur qu'Innovation, clairement des jeux ou il faut persévérer...si vous ne jouez qu'une partie et passez à autre chose...vous risquez (de passer à coté de très bons jeux... ;-) d'être déçu...
Chaque carte peut être utilisée comme bâtiment à construire, comme ressource, comme personnage, difficile à appréhender, il faudra aussi vérifier ce que fait votre adversaire afin de ne pas lui fournir la ressource, ou l'action qui lui manquait...
un peu de frustration sur les premiers parties est à prévoir...
Nombre de partie 'en vrai' : environ 5 (selon divers configuration 2 / 3 / 4 / 5 joueurs)
Nombre de partie en ligne : 0
Ma note en témoigne, je ne suis pas fan de la Gloire de Rome, à un point où y jouer, sans être pénible, devient régulièrement assez blasant.
Pourtant, les mécaniques proposés paraissent sur le papier alléchantes :
- une main de cartes 'multi-usage' servant à la fois de bâtiment à construire OU de matériau OU de lanceur d'action
- des effets de bâtiments diversifiés qui peuvent comboter entre eux
- une montée en puissance avec l'accumulation de sa clientèle
- un équilibre à trouver entre la recrutement pour des actions plus efficaces, la construction pour les effets et l'augmentation des jauges d'influence, et la mise en place des cartes dans son coffre fort pour faire des points
Le jeu me laisse cependant cette impression d'être trop touffu et lourd pour un résultat certes fonctionnel, mais clairement pas à la hauteur de cet investissement.
Les différents rôles pour lancer les actions et la mécanique de suivi par les autres joueurs s'appréhende assez facilement, et on comprend vite la logique globale (ceux qui récupère des ressources, ceux qui construisent, ceux qui recrutent et ceux qui vont faire des points). L'apprentissage des règles n'est donc pas un problème en soi, même si je déconseillerais de découvrir le jeu en direct avec uniquement des débutants qui n'auraient pas potassé en amont.
La gloire de rome fait partie de ces jeux avec une pile énorme de cartes présentent en peu d'exemplaire, et avec un aussi gros paquet, sur les premières parties, fatalement une découverte des différents effets va être nécessaire. Et la première difficulté se retrouve là : à la différence de d'autres titres comme Deus ou Race for the Galaxy (qui dispose d'une pléthore de cartes unique mais dont les effets peuvent se regrouper en grande famille, avec souvent des iconographies ou des effets communs qui favorisent la mémorisation), ici les pouvoir des bâtiments vont être très éclectiques.
Bien sûr, vous allez passer votre partie à piocher une grosse quantité de cartes (chose pas négative en soi pour ce type de jeu), et le corollaire c'est qu'entre vos cartes en mains et les différentes constructions adverses, il est assez difficile en débutant d'assimiler les cartes.
Construire un bâtiment demandera plusieurs actions, mais vous en aurez quand même 3 ou 4 minimum par partie, et chacun vous offrira des pouvoirs allant de utiles à très puissant, qui dépassent les simples 'bonus' et peuvent parfois complètement impacter votre façon de jouer, et ne peuvent donc pas être ignorés.
Lorsque 4 ou 5 joueurs sont réunis autour de la table, ça devient presque bordélique de réussir à suivre qui a quoi devant lui entre la clientèle qui s'étoffe, les bâtiments uniques de chacun et le remplissage des chambres fortes.
A un nombre plus restrient de joueurs, le suivi est plus simple, mais bien évidemment on sera alors plus attentif, et on essayera d'encore mieux contrôler ses actions pour ne pas offrir d'ouverture aux adversaires qui jouent juste après nous, notamment sur la récupération de certains clients qui peuvent 'booster' les démarrages.
Les premières parties seront l'occasion de belles déconvenues, où vous ferez la part belle aux recrutements et aux constructions, grisés justement par les effets. Mais la fin de jeu viendra alors surprendre certains joueurs et les laissera avec leur chambre forte tristement vide, car il n'avait pas anticipé la conversion en point de cet axe indispensable.
En résumé, un fonctionnement intéressant, qui pourrait être sympathique mais qui en pratique souffre beaucoup trop d'un effet noyade dans les cartes même après plusieurs parties (qui certes pour ma part on a chaque fois été faites à plusieurs mois d'intervalle) et de posture attentif d'anti-ouverture. Des effets avec de gros impacts sur les bâtiments, qui génèrent à mon sens trop de lourdeur sur un jeu qui mériterait d'être plus fluide et moins dense pour être apprécié.
Le démarrage me semble toujours prometteur, mais j'atteins TOUJOURS un seuil de saturation dans la partie où je me dis que le jeu en fait trop pour ce qu'il propose réellement...
Au niveau des illustrations style BD, pas de reproche particulier à formuler, mais pas d'emballement non plus pour ma part. Les cartes reste claires, bien que comme mentionné la difficulté viendra des pouvoirs individuels de chacune à retenir.
Un jeu avec très certainement du potentiel, malheureusement impossible de garder sa concentration et son intérêt jusqu'à la fin de la partie pour en profiter !
Et dans le cas où vous y arriverez (ce qui n'est pas mon cas donc je parle au conditionnel), il se pourrait qu'une fois les subtilités du jeu acquises, il devienne encore plus plan-plan en encourageant un jeu plus passif et contrôle...
Si comme moi vous recherchez des jeux au mécanisme bien huilé, pas trop compliqué à prendre en main, où les stratégies possibles sont claires et simples à mettre en place alors ce jeu, bien qu'il puisse être à première vue très aguichant n'est pas pour autant un bon choix.
Tout d'abord, le jeu qui pêche par son manque de clarté aurait pu se rattraper en faisant du materiel quelque chose d'immersif qui accroche le joueur. Hors là, c'est tout le contraire: les dessins sont très moches, il faut aimer le style "cartoon" et la présentation des cartes et du plateau est à la fois peu pratique, et brouillonne. On se retrouve avec des tas de cartes qui se balladent tout autour du plateau.
Le gros défaut de ce jeu vient de son système. Il faut constater qu'il est certes extrêmement bien étudié et que l'auteur à cherché à en faire un jeu complexe et riche de possibilités. Hors, le souci majeur est qu'il est trop confus, qu'il faut plusieurs parties avant de saisir la logique des tours de jeu au point que ça devienne un vrai casse tête. Bref, le plaisir de jeu est vite remplacé par une sorte de plaisir de calcul des stratégies (ce défaut, je le constate dans beaucoup de jeux pensés pour être stratégiques, complexes, étudiés et en fin de compte maitrisés, mais au détriment d'une mécanique souple et ludique). L'autre parti-pris intéressant mais qui ne sert pas le jeu c'est la possibilité de jouer chaque carte de quatre façons différentes. Intéressant, mais là encore, ça complique inutilement la lisibilité du jeu et on ne saisit pas trop la logique de cette trouvaille dans le mécanisme. Un fonctionnement plus classique avec des cartes différentes selon leur utilisation (ressources, bâtiments, rôles...) aurait été plus efficace...
Très vite, on ne sait plus pourquoi on joue à ce jeu et quelle motivation nous avons à jouer les différents rôles et construire des bâtiments tellement tout est confus.
Enfin, les stratégies possibles sont liées au hasard des cartes et on ne voit pas trop de possibilités de construire des stratégies au long cours (comme il est possible de le faire dans un seven wonders par exemple, très accessible dans le genre). Enfin, certaines cartes dérèglent complètement l'équilibre du jeu et peuvent vous faire perdre ou gagner d'un moment à l'autre. Cela a pour effet final de tuer complètement le jeu qui au départ se construit sur une base difficile de progression lente et d'apprentissage des règles. On aurait plutôt vu pour ce genre de jeu un équilibrage qui évite ce genre de fin de partie car celles ci demandent un peu de temps de préparation et de mise en place. Comme certains ont pu le remarquer, il est toujours frustrant de terminer une partie sur un coup dur alors que nous avions à peine commencé à élaborer une stratégie...
Donc si comme moi vous cherchez du plaisir ludique avant toute chose qui se définit par un mécanisme de jeu clair, intuitif et équilibré alors je ne peux que vous déconseiller grandement ce jeu qui est selon moi un jeu raté. (malgré ces indéniables bonnes intentions et tentatives).
Peut être qu'en modifiant un peu les règles et surtout le plateau et ses cartes afin de lui rendre un vrai univers il pourrait devenir un bon jeu. Rome, l'antiquité... ça évoque autre chose que des dessins cartoons quand même; il y a matière à fournir autre chose sur le plan matériel! Pour moi, c'est un jeu inachevé.
La Gloire de Rome est un jeu de développement très prenant et vraiment captivant doté d'une grande profondeur tactique/stratégique et d'une rejouabilité qui semble presque infinie.
Servi par une mécanique simple, ultra clean et efficace, à base de choix de rôles qui permettent de réaliser les différentes actions du jeu, soutenue par une édition française de qualité, aussi bien en terme de matériel que de traitement graphique et ergonomique, merci Filosofia, ce jeu m'a vraiment bluffé.
Le but est de reconstruire Rome après le grand incendie en parvenant à devenir le plus riche et le plus influent à l'issu de cette reconstruction. Il y a une multitude de bâtiments à construire dans le jeu, chacun d'eux vous procurant un avantage particulier dans la partie. Cette grande diversité permet de très nombreuses "combos" et cerise sur le gateau, ce qui est beaucoup plus rare, une très grande interactivité entre les joueurs. En effet, les pouvoirs des bâtiments sont souvent très puissants, combinés entre eux, ça peut devenir juste dévastateur, du jamais vu dans ce genre de jeu, le potentiel est énorme, ça donne vraiment envie d'enchainer les parties.
Pour finir, La Gloire de Rome est également très bon à deux joueurs, c'est même très bien de le découvrir dans cette configuration. Quand on commence à cerner un peu les nombreuses possibilités qu'il offre, les parties sont riches et tendues tout en restant relativement rapides.
Si vous aimez ce genre de jeux, celui là est un must absolu, à la fois assez classique mais très original dans son fonctionnement, ne passez surtout pas à coté, il a tout d'un grand !
Edit 19 Sept. 2011:
Après "quelques" autres parties... :oPPP
Bon, je vous confirme que ce jeu est une vraie tuerie, c'est juste énÔrme et surtout inépuisable ! Ca fait vraiment du bien d'en pÔgner un comme ça !
PS:
Je ne note que les jeux que j'aime et auxquels je joue.
J'attendais de ce jeu un jeu à la fois rapide et riche, qui se renouvelle beaucoup. A première vue, j'ai eu ce que j'attendais, mais je suis par contre un peu déçu par le côté assez aride et exigeant du jeu qui fait que - à priori - celui qui rate son début va passer une partie pourrie à courir désespérément après son adversaire (j'y joue essentiellement à 2)Et comme le jeu est riche et stratégiquement complexe, ça arrive quand même assez régulièrement de rater son début...
Au final, on n'a pas su dépasser cet aspect, et ce jeu n'est quasi jamais joué.
Difficile de se faire un avis objectif sur ce (gros) jeux après seulement trois parties.
La mécanique de jeux vraiment particulière. Il vaut mieux être entre joueurs n'ayant pas peur des règles. Même si au final ce n'est pas bien compliqué.
Le truc marrant quand on joue, c'est qu'on a VRAIMENT l'impression que l'on va gagner à chaque fois qu'on termine une construction tellement elle est puissante. Mais comme c'est le cas de tous les joueurs ça s'équilibre. Enfin oui et non. Il y a en général (sur les parties que j'ai faites), un temps ou tout le monde est un peu égal. Et soudainement, ca s'emballe pour un joueur (combo de carte). Là, soit on accroche le train, soit on fini la partie en spectateur.
Je lui reprocherais peut être qu'il est difficile de comprendre/vérifier ce que font les autres joueurs tellement les batiments/combo de carte font perdre en lisibilité. Ce défaut se gommera sans doute quand je connaîtrais toutes les cartes par coeur...
J'aime beaucoup les illustrations des cartes et du matériel. Si la boite est de taille raisonnable, il faut par contre prévoir une grande table pour y jouer. Vous aurez été prévenus !
Etant donné qu'il y a déjà douze mille avis sur ce jeu, je ne m'étendrai pas, me contentant de faire part de mon sentiment au plus juste.
D'abord, le jeu est laid comme on savait les faire dans les années 80. Les illustrations ne m'évoquent rien, les cartes sont tout juste passables. Quant au petit plateau individuel, s'il est fonctionnel (à condition de ne pas trop chercher à glisser ses cartes dessous), il est carrément hideux. Bordel, même le UNO est plus sexy !
Ce qui est bien dommage car le jeu en lui même n'est pas déplaisant. ça tourne bien, la prise en main est rapide, même s'il est finalement un peu difficile à expliquer (le mieux reste de faire un ou deux tours "pour voir"), et l'interaction entre joueurs est très présente puisque chaque action peut déclencher des actions de la part des adversaires.
Malgré tout, je n'ai pas envie d'y revenir plus que ça. Si toutefois je me retrouve coincé, pour je-ne-sais quelle raison, au fin fond du cantal avec deux pèlerins avec une boites de La Gloire de Rome, je ne dis pas que je ne retenterai pas ma chance. C'est quand même mieux que de se faire chier comme des rats morts. C'est beau toutes ces ruines antiques. On laisse filer son imagination entre les colonnades, on imagine la vie de l'époque, les courses de chars, les latrines, les vomitoriums, mais c'est rien que des ruines !...
Les + :
Mécanique du jeu intéressante
S’emporte partout
Quelle variété des cartes et donc, bonne rejouabilité
Interaction
Les - :
Quelle variété de cartes mais la force du jeu est aussi sa faiblesse, il faut faire plusieurs parties pour se familiariser avec les cartes et les combos possibles. Un débutant n’a aucune chance devant un joueur expérimenté
Certains bâtiments vraiment trop puissants, certaines combos aussi
Interaction malgré tout limitée : Il n’y a rien à faire contre un joueur qui a commencé la construction d'un bâtiment puissant
Part de hasard (pioche) trop importante
C’est un peu le foutoir sur la table
Donc :
On compare facilement Gloire de Rome à San Juan ou Race for the Galaxy. Mais une carte n’est utilisable que pour son matériau (donc que sur les bâtiments nécessitant ce type de matériau), son rôle ou son bâtiment. Avec deux cartes identiques (mais encore faut-il les avoir), elles remplacent un autre rôle. On est loin d’une carte monnaie comme dans les deux autres jeux précités. En conclusion, j’apprécie le système de jeu mais je le trouve trop aléatoire et frustrant lorsque l’on ne dispose pas des bonnes cartes au bon moment. Désolée pour la note de 6/10 mais j'ai toujours la poisse avec les jeux de pioche
très bon, mécaniquement réussi et intéressant, les parties s’enchaînent mais ne se ressemble pas
tout le truc du jeu c'est de repérer des combinaisons efficace avant les autres sachant qu'il existe énormément de chose a voir.
il y a des moyens d’embêter les autres mais rien de bien méchant, ça se renouvelle bien
bémol les règles ne sont pas claires je trouve, un jeu qu'il faut se faire expliquer !
j'en suis a une quarantaine de parties et j'en redemande ! vraiment très bon
fait un peu penser a du race for the galaxy
Jouer à Glory to Rome, c'est s'exposer à un danger : celui de recevoir l'équivalent d'une porte-vitrée en pleine poire.
Les premières parties, disons les 3 premières, ressemblent finalement à un grand foutoir. Grisé par l'aspect construction du jeu, on se laisse aller. On construit comme on parle, et dieu sait qu'on parle souvent pour ne rien dire. A GtR, les premières parties, on construit, souvent pour ne rien faire. Aucune cohérence dans notre propos, notre plateau ressemble à un amas de bâtiments semblable aux restes d'un petit déjeuner. Y en a partout. On est des cochons, on en a mis dans tous les coins.
Puis les stratégies s'affinent. On cerne les possibilités, les combos possibles, les bâtiments qui se marient aux autres, les constructions qui s'acoquinent des autres. Le mariage devient heureux. Et, surtout, on s'échine à ne rien laisser traîner dans le pool.
Le pool, c'est le lit conjugal. Tout est permis, même les choses les plus salaces, mais il y a un moment pour tout, on sait se tenir. Mieux, on doit se tenir. Sous peine de faire le bonheur de l'autre. On veut bien lui en donner, du bonheur, à l'autre. Surtout dans le lit conjugal.
Mais, au final, faut pas qu'il jouisse trop vite. Et puis, égoïstes que nous sommes tous, la jouissance nous intéresse. Surtout si c'est la nôtre, et celle-ci passe par la victoire, faut pas déconner, jouer c'est bien, gagner c'est bien mieux.
GtR, c'est une bombe. Une meuf dans la rue qui nous met dans tous nos états. Une des plus belles découvertes de l'homme après Angelina Jolie. GtR, d'ailleurs, c'est Angelina Jolie qui vous attend en déshabillé transparent, allongée sur un tapis en peau de bête. Un miracle. Et, convenons-en, il semble bien plus facile de se procurer GtR que de pécho la Jolie.
Ceci est mon premier avis sur une fiche TT. Autant qu'il soit écrit sur la base d'un jeu sublime. C'est fait.
GtR, c'est une gifle infligée avec une précision de tennisman. Ca fait pas mal. C'est juste que ça claque.
PS : avis laissé en fonction de mes nombreuses parties sur la version Cambridge qui, à l'exception du graphisme, ne change en rien par rapport à cette édition Filo.
Une pure et merveilleuse machine interactive d'abus combinatoires et de plaisir immersif inépuisable qui en vaut la courbe d'apprentissage vertigineuse. À cet effet, il est impératif de jouer plus d'une partie pour en apprécier la finesse et la diversité des stratégies.
Ce jeu est juste génial pour moi. J'y ai jouer de nombreuses partie, la majorité avec le même groupe de joueur, une partie fini par durée 30 minutes avec l'habitude. Contrairement à ce qu'on pourrai croire, le hasard est totalement maîtrisable et la connaissance parfaite des cartes pas forcément nécessaire pour sortir des combos. Et cette caractéristique fait que j'ai eu aucune partie identiques (à part peut être un rush entrepôt/concile plébéien, mais maintenant on le vois venir et on peux le contré ça :) )
Avec votre main de départ vous avez très souvent la possibilité de généré un bon combo,ou au moins de lancer les bases d'une stratégie. Il faut surtout faire attention à savoir profiter de son tour pour avoir un contrôle sur l'action à réalisé et savoir suivre les autres mais pas trop pour profiter aussi de leurs actions. De plus les cartes sont présentes en 3 ou 6 exemplaire dans le paquet, ce qui évite un phénomène race for the galaxy " me faut tel carte et je gagne, bon bah j'fait que de piocher les mecs". Ici pas besoin de tout connaitre pour gagner, chercher spécifiquement une carte n'amène jamais rien de bon.
Je considère l'extension comme nécessaire (car les fin de partie via la pioche sont vraiment atroce et incontrôlable, problème qui disparais pas mal avec l'extention), et jouer avec la règle 2 cartes identiques = sénateur.
Le seul problème, c'est que comme la courbe de progression est réelle, mais plutôt douce, la première partie on est un peu perdu car on as du mal avec les timings de pioche, mais dés la deuxième ça va un peu mieux. Du coup jouer avec un nouveau joueur est très dur quand on a une bonne expérience, et je ne sais pas encore comment mettre un handicap pour changer cela (peut être augmenter de 1 ou 2 le nombre de cartes en mains du nouveau)
Voilà voilà
Le jeu est un peu trop long, et certaines cartes sont déséquilibrées. Notamment mes égouts, dont l'acquisition est synonyme de victoire dans les parties à deux !
Vouloir faire énormément avec si peu ca donne du n'importe quoi. Reste à ce jour la pire expérience de jeu. Dommage il y avait quelque chose d'attirant là dedans mais au final : tout ça pour ça !
Hélas oui, ce jeu à tout pour plaire pour des joueurs fan de cartes, de combos, de gestion et de stratégies. Mais voilà au final il y a quand même un bonne partie de hasard entre les choix adverses et la pioche et c'est bien dommage. Des combos à la pelle, mais finalement on ne peut pas forcément les anticiper ou les programmer, j'ai plus eu l'impression d'être guidé par le jeu que de dirigé mon jeu. Et pour moi, ce sentiment est pratiquement rédhibitoire.
Quant au thème, il plait, il plait pas, moi il ne m'emballe pas.
Dans ce genre de jeu où l'on construit son territoire avec des cartes qui combotent je préfère encore le cultissime Race for the Galaxy (bon ok j'adore le space opera donc le thème peut jouer aussi :P )
Les points positifs :
+ jeu de développement, de cartes à combinaisons et de gestion (de main, de ressources, etc.)
+ un nombre impressionnant de bâtiments possibles
+ les multiples possibilités d’utilisation des cartes qui font qu’aucune carte n’est finalement vraiment mauvaise
+ interaction par le biais du pool central à disposition de tous les joueurs, ce qui demande de contrôler sa défausse
+ possibilité de gagner par victoire absolue (pas de décompte final)
+ grande rejouabilité pour ceux qui le souhaitent
Les points négatifs :
- une grande courbe d’apprentissage est souvent un point positif, mais là il faut vraiment connaître les cartes et la mécanique avant de tenir la route
- de mon point de vue, ce jeu fonctionne de façon trop exponentielle (certains bâtiments sont trop puissants, certaines combos encore plus…)
- pour ce qui peut paraître n’être qu’un jeu de cartes, il faut beaucoup de place sur la table (il y en a partout, et aussi tout autour des plateaux individuels)
- on a beau pouvoir utiliser 2 cartes identiques pour utiliser un rôle de son choix, la pioche influe malgré tout souvent sur le cours du jeu
Verdict sans (r)appel :
Glory to Rome est un bon jeu de cartes, de développement, de gestion et combinaisons si on prend le temps de bie découvrir ce jeu. Il faut de nombreuses parties avant de comprendre les tenants et aboutissants des actions entreprises, avant de connaître la multitude de bâtiments possibles, et le rythme d’une partie efficace. Si on y joue en dilettante ou seulement occasionnellement, on risque d’avoir un sentiment de déséquilibre, d’explosion des pouvoirs, et de finalement être frustré par ce jeu. J’ai été un peu gêné par le fait qu’on doit pouvoir reconnaitre les bâtiments (construits et en construction) ainsi que leurs pouvoirs chez les adversaires, mais les textes sont nombreux et leur police petite. C’est pourtant le seul moyen de ne pas amplifier l’effet win to win déjà assez difficile à contrer. Les défauts évoqués ne sont en rien dramatiques, mais leur accumulation (de mon point de vue) font que Glory to Rome n’est « qu’un bon jeu », alors que son potentiel lui aurait permis d’atteindre au plan du ressenti ludique une encore meilleure qualité finale. Dommage.
PtitJu a bien résumé ma sensation et Docky a bien analysé le jeu.
J'ai la poisse avec ce jeu tout comme avec Citadelle d'ailleurs, donc il va rejoindre Citadelle dans les oubliettes !!
@v@
Sauf que j'ai trouvé cela inutilement et lourdement compliqué.
J'ai pas détesté, loin s'en faut, mais j'ai compris la moitié du jeu sur ma première partie et lorsque j'ai voulu en refaire une seconde il a fallu tout recommencer depuis le début... pour me rendre compte à la fin d'être passé à côté de la moitié du jeu. Bref j'ai bien aimé certains mécanismes, j'ai eu envie d'aimer, mais au final je passe à côté du jeu. Je sais que le jeu est bon, mais amis l'aiment bien mais cela passe pas du tout me concernant et je lui pardonne pas d'être aussi tarabiscoté.
Salut,
J'ai que 3 parties à mon actif, et pas du tout convaincue...
Les mécanismes et combos sont complexes à appréhender pour un débutant je trouve, puis c'est un peu "chacun dans son coin" à faire ses batiments, son ptit marché etc... Peu d'échanges entre les joueurs. En fait, cela me fait penser à "7 wonders" niveau ambiance de jeu :(
Bref, je le conseille pas pour des gens qui veulent passé un bon moment entre amis.
Pour les autres, ceux qui ne recherchent que la gloire (la victoire, tout seul dans leur coin), allez y ;)
Acquis après une partie, je ne l'ai pas encore ressorti mais ça viendra!
Il peut sembler touffu mais la mécanique est fluide, ce sont juste les combos qui demandent à être bien entreprises.