Un jeu de course qui se dinstingue des autres par sa gestion du temps sur le plateau : on peut se trouver géographiquement au même endroit qu'un adversaire mais pas au même moment...
Un jeu accessible à un large public, permettant de réunir jusqu'à 6 joueurs, proposant des choix intéressants (entre le choix de la carte et l'action qui y est associée à chaque tour), des opportunités permettant de voyager à moindre coût selon certaines conditions : In 80 Tagen um die Welt accrochera un très grand nombre de joueur pour sûr !
Certes, ce n'est pas ultra-profond non plus, mais le jeu colle très bien au thème et permettra de se détendre agréablement. Ici, le sens du mot course prend tout sons sens et le suspens sera très souvent tenu jusqu'à la fin ultime de la partie.
Oui oui, c'est un jeu sympa, et tout le monde y trouve son compte : le débutant qui a pour unique objectif de boucler son tour du monde en "peu importe le nombre de" jours, l'intermédiaire qui tente d'affiner sa technique et le maître qui jongle sans arrêt entre victoire écrasante et élimination...
Un bon jeu intermédiaire donc!
Nombre de parties jouées: entre 10 et 20
J'aime beaucoup jouer en famille à ce jeu. A la fois simple et beau, un bon moment de détente à chaque partie.
Les principaux reproches qu'on peut lui faire sont son manque d'interaction entre joueurs et sa trop grand part laissée au facteur chance...mais laissons là ces critiques certes vraies mais finalement sans grande importance quand on voit le plaisir que l'on a lors de nos parties entre amis ou en famille.
J'ai jamais été fan des Aventuriers du Rail, et j'ai toujours regretté de ne pas avoir un jeu de ce type à présenter à certaines personnes.
Et bien, ça y est, je l'ai trouvé.
Règles simples, mais qui laissent placent à un vaste choix, à de l'intéractivité, quelques coups vaches, et puis la course. Les parties peuvent ne pas se ressembler. Une tête brulée va-t-elle foncer sans s'arrêter, ou bien les jouers vont-ils essayer d'économiser leurs déplacements ?
La course est palpitante, le plateau très beau, l'ambiance est là. Bref, plein de rêves dans une petite boîte.
Un aventurier du rail avec du suspens, des choix cornéliens, de l'ambiance autour de la table, ça vous dit ? Courrez l'acheter. Pas pour gros joueurs intégristes, mais pour les autres no doubt !
D’accord c’est imprononçable comme nom et vous vous ridiculiserez à tous les coups si, comme moi, vous n’avez aucune idée de la façon dont on traduit « 80 » dans la langue de Goethe.
Passé ce petit obstacle, le jeu est plutôt séduisant.
Le matériel est de bonne qualité, les illustrations somptueuses.
Les règles simples (dommage quand même d’avoir besoin d’une traduction des cartes évènements en permanence sous la main).
Les choix multiples.
Le point fort de In 80 Tag… du tour du monde en 80 jours, c’est que chacun peut jouer à son rythme. Les fonceurs peuvent foncer et les lambins ... bein lambiner. On peut mettre des battons dans les roues de ces petits camarades ou jouer tout seul dans son coin. Tout cela se fait dans une atmosphère bon enfant.
Le hasard est présent mais pas déterminant.
Un peu de stratégie, un peu de tactique, un peu d’opportunisme.
En fait In 80 T… Le tour du monde en 80 jours est avant tout un jeu familial. Une bête de concours. Beau. Politiquement correct. Un thème connu est reconnu (et plutôt bien respecté qui plus est). Des règles simples mais pas simplettes. Accessible à tous. Un jeu taillé pour le SDJ (oups raté).
Alors quoi ?
Il manque au jeu ce petit grain de folie qui a fait du livre de Jules Vernes ce que ne sera jamais le jeu : un immense succès international.
… et puis il manque aussi une bonne traduction bien de chez nous !
Edit : Septembre 2007. Hourra ! La VF est enfin sortie !!!
Nombre de partie: Une, et ça ira.
Que dire!
on voit trop vite qui va gagner.
Piocher une carte et avoir un petit pouvoir pour ne pas s'endormir...
C'est ennuyeux et monotone.
En plus on peu finir un quart d'heure avant les autres et on doit attendre l'arrivée des autres.
Un quart d'heure, quatre vingt jours, une éternité...
On est cependant bien dans l'esprit du roman et c'est là le seul côté positif de cette mascarade.
A éviter poliment.
En voilà un petit jeu bien sympathique...
Les règles sont assez intuitives, malgré peut-être un nombre de points particuliers assez important au regard du format "familial" du jeu... enfin le tout s'assimile assez rapidement et après le premier tour de jeu, tout le monde a tout compris.
Le matériel est très joli et de bonne facture, bien qu'il n'y en ait pas beaucoup (ce jeu doit être un record dans la catégorie quantité de matériel / taille de la boîte)
La part de hasard est nettement trop importante pour les amateurs de jeux de stratégie, mais néanmoins il y a quelques choix à faire, qui procurent la satisfaction qui va bien en cas de victoire. A ce titre, le principe du privilège correspondant à la carte choisie est une trouvaille très ingénieuse.
Bref, une partie est rapide, le jeu n'est pas répétitif et convient à tous les publics, et en plus c'est un des rares jeux de plateau à être agréable à 6 (il est chouette de 4 à 6 selon moi). J'aurais bien aimé qu'il soit SdJ à la place de Niagara !
**J'aime :**- thème
- mécanisme
- simplicité des règles
- design
**J'aime moins :**- langue allemande
Très bon jeu grand public pour jouer en famille ou entre amis.
Bon rapport qualité/prix.
In 80 Tagen um die Welt est un jeu de course qui reprend le thème du célèbre roman de Jules Verne. La mécanique du jeu est pas mal trouvée: les joueurs choisissent à leur tour une carte "voyage" qui est le nerf de la course parmi celles disponibles. Mais chaque carte vient avec une petite capacité spéciale, et donc le choix ne se porte pas simplement sur la meilleure carte mais sur le couple carte/capacité. Cela permet de cogiter un petit peu.
En plus des cartes spéciales évènements viennent semer la zizanie en simulant les aléas d'une telle course.
Bon le truc qui défrisera les (gros, vrais, sérieux ) joueurs c'est que l'auteur à développé des petites astuces pour sans cesse rééquilibrer la position des joueurs : détective pour ralentir le premier, jeton bonus pour le dernier...
Finalement les joueurs forment un peloton assez serré et l'impossibilité de distancer ses adversaires est un peu frustrante, d'un autre coté il y a du suspens: qui va gagner?
Pour ma part j'ai toujours du plaisir à faire une partie de In 80 Tagen um die Welt, je suis bien conscient que ce n'est pas un grand jeu mais je passe un bon moment avec mes proches, c'est là l'essentiel.
*Nombre de parties : 5 (à 2, 3, 4 et 5 joueurs)*
Ce que j'aime dans ce jeu :
- La double échelle : géographique et temporelle
- les bonus pour les premiers et derniers joueurs arrivés sur un lieu
- la simultanéité du choix de l'action et du choix de la carte de déplacement
- la hasard "raisonné"
Ce que je n'aime pas :
- la brièveté des parties a regard du temps de mise en place
En voilà une bonne idée et encore l'un de ses rares jeux où le titre colle à la mécanique ! 80 jours pour faire votre tour du monde. Un objectif a ne pas dépasser contre lequel tous les joueurs vont se battre. Et le temps qui passe tout le monde s'est bien que c'est inéluctable.
Oui mais voilà, au delà de cette idée j'ai trouvé que ce jeu manquait terrible d'un coup de boost qui ferait qu'on ai autre chose à faire que de piocher des cartes de transport.
L'action mongolfier me semble aussi un poil trop forte dans le jeu.
Hé oui, il n'existe toujours qu'en Allemand, ce qui explique sa percée discrète dans nos contrées francophones. Pourtant, avec les règles de jeu et les 15 cartes événement traduite en français et trouvables sur le net, on aurait tort de se priver de cet excellent jeu.
L'excellent idée est la double course: il faut à la fois ne pas tarder à rejoindre Londre, mais encore le faire en un minimum de jours.
Le rythme est très dynamique, et évoque immanquablement une ambiance proche de celle des Aventuriers du Rail.
Un excellent Kosmos, pour lequel on aspire une traduction officielle (et une boite moins austère?) pour qu'il puisse enfin percer par chez nous.
Bon jeu pour se délasser: pas de réflexion intense, une course où il faut essayer d'optimiser ses déplacements sans perdre trop de temps par rapport à celui qui fait la course en tête... Le matériel est plutôt beau. Un bon jeu en résumé!
A la base, je me suis dis qu'un nominé au "Spiel des Jahres 2005" devait nécessairement avoir quelques choses dans le ventre. Mais à la lecture des règles, une certaines inquiétude s'est emparée de mon être."In 80 Tagen um die Welt" est en effet un jeu de parcours assez simple et j'ai vraiment eu peur d'avoir affaire à un jeu de l'oie amélioré. La foi aidant, je me suis lancé dans ma première partie...
Force est de constater qu'après la première partie nous avons voulu en faire une seconde tout de suite. Ce jeu a un mécanisme très intéressant, à la fois simple au niveau des règles et complexe dans le cadre de l'interaction entre les joueurs. Le matériel est agréable et met "légèrement" dans l'ambiance. Je dis légèrement, car nous avons bien ici un jeu allemand dans toute sa splendeur, c'est à dire basé quasiment exclusivement sur le mécanisme. Il est aussi à noter que sauf erreur grossière, la victoire nécessite un bon brin de chance.
Celui ci trouve néanmoins une place dans une ludothèque, de par la durée assez courte de ses parties, et la simplicité des règles.
J'aurais bien mis 3.5 comme note au final, mais comme il n'y a pas de demie sur Tric Trac, ça fera 3 au final car "In 80 Tagen um die Welt" n’est quand même pas si novateur que ça…
---- Passage de la note a 4 (05/03/2006)
Force est de constater que ce jeu sort regulierement et bien plus que je le croyais. Sans etre transcendant, ce jeu est volontier sorti a 6 joueurs pour des parties de une heure environ.
C'est donc une bonne surprise au long cours...
"Je suis Phileas Fogg et en 80 jours je dois faire le tour du monde. Aventurier, gentleman, joueur, un tel pari ne me fais pas du tout peur..." Et nous ? Eh bien on va essayer de faire encore mieux ! On va devoir faire le tour du monde en suivant grosso-modo le trajet du héros de Jules Verne, mais il va falloir essayer de boucler le tout le plus rapidement possible, et surtout en moins de 80 jours ! (attention, il s'agit bien de 80 jours en durée de trajet: pas question de rattraper les fuseaux horaires pour gagner un jour de plus à l'arrivée !)
Le jeu se déroule par un mécanisme très simple d'échange de cartes qui n'est pas sans rappeler les aventuriers du rail... L'acquisition de ces cartes permettant d'accéder à une action particulière selon la position de la carte est intéressante, et laisse parfois de jolis petits dilemmes à résoudre.
Le matériel est principalement constitué de pions en carton bien épais et très colorés, comme il est maintenant d'usage dans les jeux allemands actuels.
"Le tour du monde en 80 jours" est donc un beau jeu simple d'accès, et dont une partie se case facilement dans une soirée (une petite heure à 6). Cependant, sa simplicité laisse la porte ouverte à son principal défaut : la carte, bien que très jolie, n'est constituée que de neuf étapes, 10 avec Londres, soit 10 trajets à faire toujours dans le même ordre. Et comme elle n'est pas modulable (de Londres à Paris, il faut toujours un bateau et un train, ensuite un train, ensuite un bateau...), je crains que la rejouabilité ne se trouve assez vite compromise...
En conclusion, il s'agit là d'un bon jeu familial pour ne pas se casser la tête.
...et même moins car c'est un jeu assez "light", en dépit de l'imposant matériel dont Kosmos fait sa marque de fabrique.
Le jeu est une franche déception car il est porté au pinacle par beaucoup d'amateurs (ou est-ce le lobbying efficace de Kosmos à 7 jours du SdJ 2005 où le jeu est finaliste ?).
C'est un jeu de parcours à l'ancienne, avec une grosse dose de chance due au tirage des cartes. Vous avez 2 cartes Transport identiques ? N'hésitez pas, il faut y aller, comme le paiement exact à Alhambra; les cartes Evénement sont elles aussi assez déséquilibrées, assez pour faire basculer une partie puisque tout se joue généralement à 1 ou 2 points près.
Enfin le dé, qui joue un rôle non négligeable lors des déplacements en ballon...
Ce jeu me fait un peu penser à Atlantic Star (attendre suffisamment les bonnes cartes mais avec une contrainte de temps ou de possibilités qui met la pression) en moins réussi.
A noter que le jeu ne tourne correctement qu'à 4 joueurs (à 2 c'est un jeu de l'oie, à 3 l'interaction n'est pas suffisante et à 5 ou 6 c'est interminable...).
Reste que c'est un jeu tout à fait honorable pour les jeunes joueurs (ha, si j'avais eu ce genre de jeu il y a 25 ans, à la place de Destins ou du Jeu du Président...!) et espérons qu'il leur donne l'envie de se plonger dans les magnifiques romans de M. VERNE (ça sert à plein de choses les jeux de plateau !!).
Compréhensible et explicable en pas beaucoup plus de 80 secondes. Ce jeu réunira autour de la table petits et grands, comme on dit, et tout le monde y trouvera son compte. Fluide, rapide, même à 6: on n'a pas le temps de se languir. On est même toujours un peu sous tension; mais pas de frayeur: mémé ne fera pas une rupture n'anévrisme pour autant.
Ne pas y jouer à moins de 4. 5 ou 6 joueurs semblent idéal pour pouvoir utiliser toutes les options des cartes à l'étalage et que la tension soit optimum.
À mon humble avis, les Aventuriers du Rail ont fait un peu d'ombre à ce jeu qui mériterait d'être plus connu !
Celui qui fait le tour du monde en le moins de jour possible, remporte la partie.
À votre tour, vous serez amener à choisir judicieusement le meilleur compromis entre l'action que vous souhaitez faire à ce tour et la carte, pas toujours bonne, qui y est liée. Pas mal de hasard, du au tirage des cartes, mais c'est un hasard visiblement pondéré par l'équilibre des scores sur la totalité de la partie.
L'inspecteur vous fera être détesté, les cartes actions vous donneront des avantages qui pourront faire la différence et arriver premier ou dernier à un destination peut mettre tout le monde dans l'embarras !
Il plaira à des novices, comme à des joueurs expérimentés et peut être l'outil parfait pour inviter une personne au monde des jeux de société contemporains.
À quand la traduction ?