Encore un mécano abstrait, risible de platitude artistique...
Certains auteurs allemands - qui ont leurs groupies - me semblent franchement clownesques dans leur incapacité à dépasser le cliché de la froideur fonctionnaliste qui leur colle à la peau.
Okay, le principe des dés permettant de programmer ses actions/cubes avec une sorte de roue à six coups de distance est ingénieux, mais pas de quoi se relever la nuit non plus car si tu ne prends pas des valeurs hautes, tu vas te retrouver à sec vite-fait et tu ne pourras strictement plus rien faire. C'est quasi-scripté (la seule variabilité vient des "combo" de cartes) et archi-punitif. Les mécanismes de rattrapage et la dramaturgie des retournements de situation ? Connaît pas. Donc si tu veux avoir le droit de jouer tu te retrouves à appliquer le programme linéaire du jeu comme un robot.
Très peu pour moi !
Saint Stefan Feld est plus un ingénieur qu'un artiste. Très bien. Il en faut. Mais sa sainteté ne s'offusquera pas qu'on rappelle ici à tout un chacun qu'un grand jeu c'est un TOUT, surtout à l'ère de la modernité ludique qui prétend faire accéder le jeu au statut d'objet culturel. Ceux qui s'obstinent à n'en pas tenir compte seront voués à être perçus comme des ringards.
Sorry Stefan, mais le décalage s'accroit pour toi...
(je précise que j'ai aussi joué à des jeux plus récents du gars : "Les Châteaux de Bourgogne", version plateau ET jeu de carte, et "Amerigo". "Macao" est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase... alors c'est lui qui prend. J'ajoute que je ne suis pas allergique aux jeux "cubes en bois" à partir du moment où ils savent créer une interdépendance véritablement "créative" entre les joueurs et ne sacrifient pas l'imaginaire sur l'autel de leur efficacité mécanique => voir ma liste de jeux préférés dans ce genre...)
Macao est un très bon jeu aux règles finalement simples.
Oui, mais le jeu ne l'est pas pour autant, lui. Des compromis, il y en a. De la gestion, il y en a. Des points perdus si certaines conditions ne sont pas remplies, mécanisme chers à; l'auteur, il y en a.Oui, mais, du hasard également, du manque de choix parfois ou d' "automatisme", un peu... et ça ne permet pas au jeu de se glisser parmi les meilleurs jeux de l'auteur (mon trio gagnant : Bourgogne, Notre Dame, Carpe Diem) : je le place en 14° place, pour tout dire (j'ai joué à tous).
La durée de vie du jeu devrait être assez conséquente, du fait des nombreuses cartes proposées et du peu d'entre elles à sortir durant la partie, sans compter qu'on s'adaptera aux ressources qu'on possède (même si on les choisi plus ou moins) pour faire son choix de cartes, qui ne sera jamais le même d'une partie à l'autre.
Macao méritait en effet une Vf à sa sortie, mais en 2020 (ou j'ajoute cette précision), je ne pense plus qu'il trouverait grand public, mais le nombre de jeu à sortir étant conséquent, il est passé à; la trappe.
Me concernant, j'y rejouerais avec grand plaisir, mais ne comptant pas l'acheter du fait de ne pas avoir ressenti un coup de coeur, je ne souffre pas trop de ne pas le voir en VF (même si des VF moins sympas sortent régulièrement...).
Les + :
Règles simples
Matériel de qualité
L’utilisation originale des dés (avec la rose des vents)
Quelle richesse et quel équilibre (anticipation, gestion de l’ordre du tour, gestion de ses ressources, interaction entre les joueurs, ...)
Parties renouvelées à chaque fois avec 96 de cartes possibles par rapport aux 36 cartes jouées
Les - :
Le thème plutôt moyen
Texte en allemand sur les cartes (alors que des illustrations auraient très bien fait l’affaire).
Donc :
J’adore. Et une chose est sûre, le principe de la rose des vents avec les dés va revenir dans les années qui viennent. C’est une mine de nouvelles possibilités de jeux
Le nombre 13 porterait-il vraiment malheur ? La question me fait sourire, mais l'exemple du Macao de Stefan Feld, jeu qui porte le n°13 dans la collection des grandes boites Alea, aurait de quoi me faire douter...
Pour commencer, Macao est sorti presque en catimini entre deux jeux à succès du même éditeur (et du même auteur), à savoir Im Jahre des Drachen et Die Burgen von Burgund. Le premier fut traduit par Filosofia sous le titre « L'année du Dragon » et le second, que l'on nomme aussi « Les Châteaux de Bourgogne », fut vendu avec une règle VF. Ils présentaient l'avantage de ne pas avoir d’éléments à texte dans le matériel (cartes ou tuiles), donc les règles traduites suffisaient. Mais avec Macao, c'est bien différent puisqu'il contient 120 cartes avec du texte.
Ne comprenant pas bien, hélas, Goethe dans sa langue favorite, j'ai eu la chance de mettre la main, presque par hasard, sur un exemplaire Rio Grande Games qui aurait ravi Shakespeare et ce, deux ou trois ans après la sortie du jeu.
Je pense toutefois que Macao a d'emblée été un peu desservi par ses cartes. Certes, on a vu rapidement des traductions arrivées, mais imprimer puis étiqueter est le fait de quelques-uns et pour ma part, je trouve cela un peu pénible. Ensuite, jouant dans un club de joueurs plutôt aguerris, j'ai eu durant des années du mal à l'imposer quand je l'apportais (pour des raisons qui m'échappent) et c'est plus tard, avec des joueurs qui découvraient les jeux feldiens, que je suis parvenu plus régulièrement à l'installer sur une table.
Avec Macao, Stefan Feld entamait chez Alea sa période « Utilisation originale de dés », après une première approche avec Roma édité chez Queen games en 2005. Or certains joueurs se sont peut-être surtout souvenus de Um Rhum und Ehre (Alea n° 10), dans lequel l'auteur s'était bien amusé en proposant moult jets de dés relativement classiques afin de simuler les faits d'armes de pirates venus s'éclater en ville... or ce jeu fut jugé un peu trop hasardeux. Donc il y a eu peut-être une certaine méfiance à l'arrivée de cette boite bleutée avec pour illustration un fier navigateur du XVIIième siècle et son voilier en arrière plan.
Et pourtant, quand on découvre le jeu, on réalise vite que les dés et cette rose des vents donnent un système original, bien pensé, subtil et ludique. Par contre, c'est vraiment dur d'y jouer efficacement, seuls ceux qui auront su le mieux anticiper leurs prochains tours pourront espérer l'emporter. Vous trouviez difficile de programmer vos futures actions dans l'Année du dragon pour tenir compte des événements ? Et bien c'est encore pire dans Macao. Il se peut même que vous perdiez carrément un tour et c'est punitif en plus, car c'est l'une des sources de points négatifs. Les nombreuses cartes donnent également au jeu une richesse intéressante en raison de leur variété et il y a des combos efficaces à trouver.
Bon, la thématique ? Et bien, c'est un Feld. J'ai toujours pas compris ce que représentaient les cubes, dits "pierres d'actions" (?) qui servent à effectuer les actions. Également, il est assez étrange de pouvoir continuer à charger votre navire alors qu'il est déjà en mer… Avec un effort d'imagination, on va dire qu'il représente plusieurs navires qui partent sur les routes commerciales. Par contre, je trouve le jeu relativement agréable à l’œil (pour un Alea s'entend), et une fois les principaux points de règles assimilés, on entre vite dans la partie.
C'est vraiment tendu, croyez-moi ; On souffre tout au long des douze tours. L'interaction est indirecte, mais parfois ça « pique très fort » comme on dit : quand vous verrez vous filer sous le nez une carte, une tuile marchandise ou un emplacement dans un port, vous comprendrez. L'ordre du tour est important et il faut se battre aussi pour jouer en bonne place. Il est important de noter que dans Macao , il n' y a que trois sources principales et quelques cartes pour marquer des points de victoire. Vous pouvez en perdre aussi si vous avez la mauvaise idée accumuler les « Punish marker » (pas besoin de traduire je suppose).
Macao est sorti en 2009 et n'a pas été réédité depuis. C'est dommage, car je pense qu'il pourrait séduire encore bien des feldiens et plus largement ceux qui apprécient la gestion d'actions par les dés, système à la mode depuis un moment. Seulement voilà, encore faudrait-il avoir une boite sous la main et la plus grande faiblesse de Macao aujourd'hui, c'est sa rareté. Mais qui sait, un jour peut-être...
rien à redire, encore un Feld réussi ; on regrettera l'absence de version française, il l'aurait mérité...
c'est simple, malin, opportuniste
fluide... très réussi !
cependant une bonne connaissance des cartes et des combos possibles s'impose...
mais 2-3 parties résoudront ce léger handicap
En prés de 10 ans et pour un jeu qui nécessite deux heures, c'est le seul jeu ou après une 1ère partie, l'on a immédiatement refait une seconde. Les règles sont simplissimes. Le jeu est inusable. Il fait mouche avec tous les joueurs même les joueurs occasionnels. Bien sur il nécessite d’être francisé, mais il y a tous ce qu'il vous faut sur Ludism. Il est dans mon top et pour longtemps.
Quelques années après, je confirme : Il est toujours la et M. Feld a fait d'autres excellent jeux mais Macao est pour moi le meilleur. La mécanique est fluide malgré toutes les alternatives qui s'offrent à vous.
Après 2 parties, je le trouve vraiment bien ce Macao.
Bon, ai-je assez d'objectivité tant j'aime les jeux de Feld ? Je vais essayer :)
Déjà, non édité en français, il est préférable (si vous jouez avec des anglophobes) de s'imprimer la VF dispo sur BGG, avec une iconographie très pratique des cartes (forcément, la première partie vous aurez besoin de l'aide de jeu).
Coté jeu, les règles sont plutôt simples, et les possibilités d'action sont nombreuses (comme souvent cet auteur). Tout le principe réside dans le choix de ses cartes (possibilités de combo, comme dans Bruges) et de ses dés (comme dans les Châteaux de Bourgogne), et dans l'anticipation de ses actions.
J'ai lu plus bas que certains avaient tendance à jouer toujours les gros chiffres, mais si en début de tour la rose des vents tombe sur un emplacement vide de cubes, c'est -3 pts à la fin.
Le choix cornélien est donc là : prendre 2 petites valeurs de dés pour les jouer rapidement mais à faible effets, ou prendre 2 grosses valeurs pour les jouer plus tard mais avec plus d'impact ? Et bien, tout simplement en prendre 1 de chaque et le faire au moment le plus opportun selon les cartes dont on dispose et selon les emplacements vides à venir dans notre rose des vents (est-ce si difficile à deviner ? :p)
Coté interactivité, on peut se gêner un peu partout sur le plateau, comme dans les Châteaux de Bourgogne. Mais pas d'échange, de commerce, de draft...
Coté durée de jeu, on l'impression que 12 tours ça va vite passer, mais plus on avance, plus on a de cartes, et plus on passe de temps à les activer (avec choix de l'ordre d 'activation). Le jeu traine peut-être un petit trop en longueur à ce niveau là, mais on ne s'ennuie pas !
Coté design, je le trouve plutôt joli, mais bon, les gouts et les couleurs...
En résumé, un très bon jeu, selon moi l'un des meilleurs de Feld, qui aura pour longtemps une bonne place dans ma ludo :)
"Macao" est une perle ludique réalisé par l'un des maîtres du jeu à l'allemande. Il en possède toutes les caractéristiques : mécanique léchée mais thème artificiel.
Ici, l'originalité repose surtout sur le système de "roue d'actions", magnifiquement pensé : récupérant des cubes de ressources dépendant d'un lancer de dé commun au début de chaque tour, les joueurs ont un arbitrage complexe et subtil à effectuer entre quantité de ressources et bon timing.
Par ailleurs, le système du "premier arrivé premier servi", s'il n'est pas original, est ici efficace et rudement bien équilibré.
Une durée de partie un peu longue (compter 2h au moins) pour ce genre de jeu aujourd'hui.
Au final, étant donné le degré d'abstraction et le thème plaqué, à réserver aux kubenbistes germanophiles :)
Quelle bonne surprise ce Macao ! Je n'étais pas très emballé au premier abord. Un compagnon de jeux a fait l'effort de franciser les nombreuses cartes et nous l'a fait essayer. Bénis sois-t'il ! Le dilemme permanent dans le choix d'une action peu puissante mais jouable là maintenant ou un multi-coup d'enfer mais qu'il faudra attendre pour peu qu'on vous laisse des opportunités intéressantes. Le fonctionnement de la roue qui donne le ton, nous informe de nos coups à venir et ceux des adversaires.
Programmation, opportunisme, du cube, que du bon.
Ne faites que des jeux comme ça monsieur Stefan Feld !
Vivement la prochaine partie.
Un jeu qui me laisse un peu dubitatif, je m'explique.
Niveau règles, elles sont simples, expliquées en 10 minutes maxi pour un jeu poids moyen niveau chateaux de Bourgogne, pour une durée moindre.
L'apparenté avec son homologue sus-cité ne s'arrête pas là. On a des dés, des effets à utiliser pour définir une orientation "stratégique", une course au premier joueur.
Le soucis est qu'il souffre de la comparaison avec "Les châteaux...". Le hasard est plus déterminant (on ne peut pas influer sur le tirage des dés), les cartes à effets sont parfois plus une contrainte qu'autre chose (on prend celle qu'on peut jouer, difficile de véritablement tomber juste), et surtout surtout pour moi le truc qui me gâche un peu la fête, pour un jeu dont l'idée de la rose des vents est tout de même sublime reconnaissons le, si tout se goupille bien pour un joueur c'est banco (une bonne combo), ou si tout se passe moins bien (les cartes, les dés un peu lointains ou trop petits), l'écart peut être énorme et ne pas se combler.
En gros, prévoir de gros écarts de points en fin de partie, sans que l'on ne puisse y changer grand chose. Vous en serez victime ou bénéficiaire sans en tirer trop de honte ou de gloire...autant être prévenu.
ça reste un jeu de Feld, avec une mécanique archi bien fichue, et plaisant à jouer.
Monsieur Feld fait une nouvelle fois étalage de son talent à nous proposer des jeux géniaux mécaniquement parlants, mais habillés d'une parodie de thème des plus risibles (marchands... livrer des marchandises... points de prestige.. blabla).
Le moteur d'action "rose des vents" est donc des plus intéressants à jouer, pour ceux qui ne seront pas rebutés par son abstraction totale.
Les cartes sont finalement le cœur du jeu : elles sont à la fois une contrainte qui met la pression, avec l'obligation d'en construire une par tour en moyenne, et à la fois une source d'avantages voire de points directs.
On est donc balancé en permanence entre l'envie de prendre des cartes puissantes mais difficiles à poser, ou des cartes moins avantageuses mais dont on est sûr qu'elles seront posables rapidement sans trainer comme un boulet toute la partie.
La partie "pick-up & delivery" pose elle aussi un bon dilemme de voyageur de commerce interactif pour à la fois arriver avant les autres et optimiser son parcours : classique mais toujours efficace.
Dernière observation : le jeu n'est pas trop dénaturé à deux, ce qui est bon à prendre.
Indispensable aux amateurs du genre : il serait dommage de passer à côté de cette pépite.
Définitivement du grand art, il vaut largement le coup de franciser les 120 cartes (opération des plus fastidieuse il est vrai)
Jeux fort sympathique. Une seule partie jouée à 2 avec les cartes francisées et imagées avec des icônes (le top pour ce genre de jeu que n'a pas la VO). La partie a durée 1H30
Les règles sont d'une simplicité incroyables. Aucun point de règle particulier à retenir ou d'exception.
Le tout est d'une fluidité...
IL faut anticiper 3 à 4 tours d'avance mais ça reste simple sans être casse-tête.
Pour les amateurs de jeux à l'allemande, n'hésitez pas une seule seconde...
malgré un theme, collé..voir tres collé
les cubes represente quoi ?
ce jeu est tout simplement génial.
Une seule partie pour l'instant et une cuissante defaite (si vous joué avec des joueurs qui connaissent..impossible de gagner)
De m'opportunisme, des choix multiples, differente façon d'aborder les tous de jeu, pas de tactique ultime... simple , limpide, ça roule tout seul
Une vrai réussite ce Macao
Excellent jeu de gestion avec beaucoup de prévision à long terme. Très bon matériels. Bon renouvellement des parties. Explication et règle très fluides.
A voilà un jeu avec des dés, ou on gomme le hasard !
Et ça j'aime (au même titre que Troyes, ou encore des Chateaux de Bourgogne du même auteurs. J'ai me aussi le Péage, la bourse aux Points de Victoire (de Prestige pardon !) On aura tout vu. Jeu à découvrir comme son auteur d'ailleurs. Ne vous en privez pas. Et tourne trés bien à 2
Macao est le quatrième jeu d'une série de cinq de Stefan Feld, à être édité en grosse boite Alea, qui a acquis une énorme notoriété en 10 ans pour le sérieux de ses choix éditoriaux. On est quand même en droit de se dire que ça commence à faire beaucoup, et ce d'autant plus que les créations de Herr Feld ont tendance à jouer dans le classicisme le plus absolu du jeu à l'allemande : des cubes en veux tu en voilà, un thème et des illustrations (à dominante… beige) galvaudés, calculés pour gêner le moins de monde possible, un calibrage complication/complexité/durée pile dans les canons du genre. En plus, Alea fait comme trop souvent dans le minimum syndical au niveau matériel : un plateau un peu trop petit, des tuiles trop fines avec des marques de colle et de dépunchage, des cartes petit format, un thermoformage générique, et des cubes. Et quand même, cet intriguant set de dés colorés…
Tout un tas de repoussoirs qui m'avaient incité à attendre les premiers retours plutôt que d'acheter les boites les yeux fermés (en plus d'une VO allemande injouable en l'état, le texte sur les cartes étant trop important). C'est finalement grâce au Noël de TT qu'une version anglaise du jeu a finalement rejoint ma ludothèque, pour mon plus grand plaisir. Car après une demi-douzaine de parties, force est de reconnaitre que Stefan Feld est fort, très fort. Il tire le meilleur du jeu à l'allemande, et parvient à faire vivre totalement le thème malgré une mécanique inattendue et particulièrement originale (ces fameux dés et cubes !), tout en surfant sur la vague des jeux de cartes à la RFTG : celles-ci sont au cœur du jeu, sans en être l'unique composant. Tout ce qu'il faut pour faire de Macao sans doute LE jeu à l'allemande de l'année 2010 (qui commence, comme chacun le sait, à Essen 2009) ;)
C'est un très bon jeu, un très bon Stefan Feld.... mais: on ne m'enlèvera pas de l'idée que les dés peuvent avoir une importance un peu trop capitale. Il y a tellement de combinaisons de cartes possibles que ça devient ingérable et qu'une stratégie est impossible à prévoir. Il faut accepter de se laisser porter par le vent (l'impression reste grisante). A part les génies au cerveau hypertrophié, il n'est pas possible de se rappeler des cartes que possèdent ses adversaires, et quand ils les activent, ç a part dans tous les sens et bien malin celui qui arrive à suivre, surtout dans les derniers tours qui pourtan tsont cruciaux. Il est donc extrêmement difficile de savoir qui est le plus proche de la victoire au cours du jeu. il vaut donc mieux se contenter de se concentrer sur son petit coin, et ce n'est qu'à la fin qu'on découvre qui est le vainqueur, un peu comme une surprise finale.