J'avoue, je n'ai fait qu'une partie, mais - et c'est suffisamment rare pour que le signale - je n'ai même pas envie d'en faire une deuxième ! Déjà, et là tout le monde est d'accord sur ce point : le jeu est moche ! Le plateau ne ressemble à rien et ne cherche même pas à dissimuler le côté abstrait du jeu. On a beau chercher on ne se croit pas en Grèce du tout; on ne se croit nul part en fait.
Autre problème : Avoir choisi des couleurs aussi proches (le jaune et l'orange) alors qu'il aurait été simple de prendre du vert ou du bleu.
Voyons maintenant le jeu proprement dit : Je n'ai pas accroché du tout. Le principe me paraît inutilement complexe et ne me fait pas vibrer du tout. Je m'ennuie, je trouve l'ensemble mou et plat. Heureusement les parties sont courtes, c'est finalement le seul point fort de ce jeu...
Magna grecia est un excellent jeu de connexion.La mécanique du jeu est un bijou et confirme la réputation des auteurs en ce domaine.Le jeu est abstrait, mais là aussi,connaissant les auteurs,ce n'est pas une surprise.L'abstrait a ses détracteurs mais je trouve que le genre a des avantages.L'un d'eux est de souvent présenter un plan de jeux simple dont la lecture n'est pas polluée de superflu.Il se prête donc plutôt bien aux jeux complexes et Magna grecia l'est.Les règles sont accessibles mais leur application judicieuse nécessite de la réflexion.Pour ma part donc,l'abstrait du jeu me satisfait.Pourtant sur l'aspect visuel,il est dommage de noter que le choix des couleurs des tuiles nuit un peu à la lisibilité du plateau.Sans être laid,le jeu n'est pas un ravissement pour les yeux.Je qualifierais le plateau d'un poli "austère" et les pions de fonctionnel.Dommage que le contenu ne soit pas aussi beau que la très belle illustration de la boite.A quand une réédition?
Alors là , oui! je dis oui et c'est un oui franc et puissant et pourtant dieu sait que c'était pas gagner!
Acheter d'occaz pour une bouchée de pain (mais quel est le c.. qui vend un jeu pareil enfin tant mieux pour nous) il ne nous bottait vraiment pas! "Dieu que le graphisme est vieillot, et rustre avec ça, sur un thème pareil il aurait quand même pu faire un effort", etc...
Voilà autant de remarques entendues et je l'avoue prononcées
Mais si tout cela est vrais il ne méite quand même rien moins que 5/5.
En effet, les règles sont simples à comprendre, la mécanique est très bien huilée, le payement des action en sacrifiant des points de victoire est très astucieuse, la manière d'organiser les tours aussi et il y a bien des manière de gagner. Qui plus est il est interactif et la part de hasard est très marginale... A recommander de tout urgence mais s'il bous plait peut on penser à le rééditer avec un graphiste de plus 6 ans et qui aime et respecte les couleurs!
Un regal même si la couleur jaune est trop présante a mon goût. Construire des tres grande villes des mégalopoles antique de plus en plus grande et poser ces pions a temp car tout a sa place dans ce superbe jeu.
Rien à faire j'ai essayé plusieurs fois: je n'accroche ni au graphisme, ni au thème, ni à rien en fait! Tout cela pour dire que pour les jeux de société il y a vraiment des goûts et des couleurs et aussi pour dire que même si tout le monde a aimé un jeu, il ne vous plaira pas automatiquement. Essayez le avant d'acheter à moins que vous ne soyez un collectionneur...comme moi (qui l'ai acheté les yeux fermés)
Bon... J'm'en va vous parler de mon jeu préféré ! Faut vous dire qu'il a fallu le temps pour qu'il le devienne... Ben oui ! Ca ne s'est pas fait tout seul. Même qu'au début, j'ai franchement pas accroché ! Ma première partie était à deux nous a laissé (ma cop's et moi) très dubitatif. Du coup, j'ai laissé un post sur TT demandant si c'était normal, cher docteur !
Et là, l'ami Palferso (grand Magna Grecien devant l'éternel) m'a remonté les bretelles en me certifiant que ce jeu était une perle mais qu'il faut savoir l'apprivoiser. Me prodigant divers conseils, je redonnai donc sa chance au jeu.
Et au fur et à mesure de mes parties, je devins accro ! Il me plût dans toutes les configurations. Mais j'ai une petite préférence pour les parties à deux. Le jeu, tout simple en réalité, devint de plus en plus stratégique et profond.
Ce jeu, c'est LA perle que j'attendais... Et depuis lors, je ne jure plus que par les jeux de Colovini.
Et parmi les jeux du monsieur, c'est Magna Grecia qui me fait le plus vibrer !
*Extrait choisi :
-"Vous avez des dés ? Il m'en faudrait une vingtaine. Ainsi qu'un feutre noir indélébile..."
-"Vous, Vous avez acheté Magna Grecia... Non ?*
Tout est dit. Une collaboration entre Colovini et Schacht, de toute beauté. Ma premiere partie m'avait fait préssentir la grandeur du jeux, mais il m'a fallu un deuxième coup pour réaliser. Ce jeux se joue très bien autant à 2,3 ou 4 joueurs. Le thème me semble pas si mal plaqué. Bon, on a déja parlé du matériel, du mauvais choix des couleurs, tout ca, passons. On a parlé également de l'interêt d'utiliser des dés comme marqueurs, je l'ai chaque fois fait, ca vaut le coup. Maintenant, le jeux possède pour moi une mécanique sans faille, tout est réfléchi, les parties sont tendues à souhait, avec une petite, si petite part de hasard pour le tour du joueur, qui ajoute ce zeste de stress... C'est difficile à expliquer, mais j'adore! Pourtant, au final, ca reste un jeux ou le but est de relier des villes!
Une pure réussite!
Un super jeu de placement très fin, très riche et intelligent comme tout . Le principe de la carte de tours est assez génial et original. Pour le reste, le jeu est injouable par un daltonien, à moins de suivre le conseil judicieux d'Haffner et de surligner le bord des routes en noir. Le coup des dés indicateurs de connection est moins nécessaire dès lors qu'on en a jamais tant que ça. Vivement la prochaine partie...
**Excellent jeu**.
- Le mécanisme des cartes qui fait que chaque tour un joueur différent commence;
- Le fait qu'à chaque tour le nombre des possiblités de poses des routes et des cités varie;
- Et enfin, la dépense de PV pour s'étendre (t'as intérêts à bien les gérer)
, font de ce jeu une vrai merveille.
De plus, vous pouvez aussi voir la carte du tour prochain ce qui permet une tactique encore plus élaborée.
Les seuls défauts sont le graphisme et le thème mais je crois qu'on en a déjà assez parlé (Raisons pour lesquelles, je n'ai pas mis 5/5)
Magna Grecia fait pour moi partie des jeux trop plébicités. On m\'en a dit tellement de bien que je ne pouvais qu\'être déçu.
C\'est vrai que les mécanismes sont très bien pensés:
- Equilibre des places de premier joueur
- Profiter des constructions adverses
- Très calculateur
- Sans hasard
Mais je sais pas, le jeu m\'a laissé un petit gout de trop peu:
- Trop peu d\'intéraction
- Trop peu de couleur
- Trop peu de fun
- Trop peu de thème
j'achete le jeu car le theme me plait et suite aux avis enthousiaste
par contre les défauts de couleur et mes nombreux jeux de tuile me font hesiter à le sortir
Je teste et la grosse surprise ...
la regle n'est pas si simple mais tres intuitif, le matériel agréable (bon j'evite d'utiliser le joueur jaune), mais surtout le jeu est d'une fluidité incroyable, un vrai bonheur de construire sont petit reseau ...
Un grand jeu, qui pousse à la reflexion sans etre prise de tete et de durée idéal.
A acheter sans hésiter
Magna Grecia est un jeu exceptionnel.
La visibilité tout d'abord, amplement décriée dans les avis antérieurs. De ce côté, pas de problèmes: j'ai l'édition américaine et le plateau est vert. On n'y voit donc pas que du jaune!
Le jeu à présent. L'éventail de possibilités à chaque tour est dantesque: routes... villes... routes et villes... où... depuis quel lieu... vers où... quel bénéfice à court, moyen et long terme... construire un marché chez l'adversaire... pour quel profit immédiat... pour quel profit éventuel... quand vendre... où vendre... à qui cela va-t-il profiter... faut-il sacrifier une action pour recharger sa main... avec quelles conséquences... tenter de s'attirer les faveurs des oracles... à quel prix... et c'est comme ça à chaque tour!
Mais essayons d'être plus précis. Les coûts sont lourds: chaque tuile ville placée coûte 1 point de victoire et les lucratifs marchés coûtent cher quand il s'agit de les installer chez l'adversaire. Mais tout est imbriqué bien sûr. Ainsi, l'intérêt de développer des villes par exemple, malgré le coût qu'il implique, est triple: plus compétitif pour orienter les oracles vers soi, prix des marchés plus élevé pour l'adversaire, économie de tuiles routes qui peuvent manquer en fin de partie. Autre exemple, les marchés qui ne sont pas qu'une source de profit mais également un facteur dissuasif au développement d'une ville adverse potentiellement dangereuse. Et je passe sur la vente des marchés au moment opportun, sur la fusion des villes (deux évènements étroitement liés) et sur l'effet un peu pervers sur les oracles et la valeur des marchés qu'implique l'accroissement soudain d'une agglomération. Et je ne parle même pas des subtilités, de l'importance et des conséquences de la pose de la moindre tuile largement soulignées dans les avis précédents.
Mo-nu-men-tal...
Jusqu'ici, pas une once de hasard, que des décisions lourdes d'implications. Tout cela fait presque peur... Puis vient l'idée parfois décriée de l'ordre alterné des tours de jeu. Et là, à mon sens, le jeu touche au génie.
Des plaques m'indiquent l'ordre du tour entre les joueurs et ce que chacun pourra y effectuer. Les actions seront donc les mêmes pour tous mais varieront d'un tour à l'autre (je ne pourrai placer ou récupérer le même nombre de tuiles routes et/ou villes) et l'ordre dans lequel chaque tour se jouera ne sera pas forcément le même d'un tour sur l'autre (je peux jouer premier à un tour et dernier au tour d'après). Ajoutons que l'on connait systématiquement la configuration du tour suivant ce qui permet toujours de prévoir sur deux tours. Il faut donc anticiper ses actions, savoir profiter tactiquement au moment opportun d'un avantage éventuel donné par la configuration (jouer deux fois de suite par exemple) et, au contraire, être prêt à affronter un moment difficile quand la configuration s'avère moins favorable (ne pas jouer durant quelques tours).
Disons-le tout net, Magna Grecia serait d'une froideur absolue sans ces cartes action qui apportent la petite touche d'imprévu qui pimente le jeu sans lui oter aucun contrôle et qui lèvent une nouvelle série d'interrogations que l'on tente de transformer en certitudes: Que vais-je faire ce tour-ci pour rentabiliser ma position dans le tour et optimiser les possibilités d'action offertes par la carte? Que vais-je faire ce tour-ci sachant qu'au prochain tour, je jouerai en telle position et que je n'aurai pas les mêmes possibilités d'action? Que vais-je faire ce tour-ci et connaissant la carte action du prochain tour, pour me préparer au mieux à une ultérieure éventuelle mauvaise configuration qui pourrait me mettre en difficulté?
Co-lo-sal...
Les Dieux de l'Olympe doivent bien rigoler!
Merci à Schacht et Colovini pour ce petit moment d'éternité ludique qui, au-delà de sa complexité intrinsèque, propose des règles et une mécanique somme toute simples, logiques et fluides.
Grand, grand jeu....
*Pour plus de précisions sur les cartes action, voir:
<//www.trictrac.net/forum/post/80add40f8fa0dc45d5971e28a5b39149e977#post-80add40f8fa0dc45d5971e28a5b39149e977>*
Excellent !!! Je trouve ce jeu excellent !!! J'ai attendu de m'acheter la trentaine de petits dés avant d'y jouer et bien m'en a pris !!! Ils sont indispensable pour la lecture du jeu ! Et quand on lit bien le jeu, ben on s'éclate: vas-y que j'te pique ton oracle, vas-y qu'il vient mettre son marché dans ma cité... Les tactiques sont nombreuses et se valent.
Bon, les grincheux diront que le thème est inutile, qu'il n'y a pas d'ambiance ! Ok ! C'est vrai ! Mais si on veut du thème et de l'ambiance, on va chercher ailleurs. Si on veut de la bonne réflexion, c'est du tout bon !!!
C'est un comble pour un jeu méditéranéen. Ses mécanismes sont agréables mais on ne s'y amuse pas follement. A sortir à l'occasion.
[edit]
Bon, je suis revenu ajouter un pouic à ma cote; c'est vrai que le jeu est très froid, mais il est aussi très malin.
De plus, la règle est très vite expliquée, et j'aime les jeux dont la complexité réside ailleurs que dans une règle alambiquée.
Magna Grecia n'est sans doute pas un jeu que vous sortirez très souvent de son armoire, mais ce n'est pas non plus un jeu dont vous regretterez l'achat; c'est un jeu qui monopolisera beaucoup votre réflexion, à jouer en début de soirée seulement.
Bon, cela a déjà été relevé, mais j’ai quand même beaucoup de peine à comprendre le choix des (de la) couleur(s) pour ce jeu.
C’est dommage car mis à part ce défaut, le jeu est vraiment très bon. C’est clair qu’il faut aimer réfléchir en silence pour y jouer. Mais si cela ne vous dérange pas, alors ce jeu devrait vous plaire. Lors de la première partie, on est un peu perdu, pas toujours facile d’assimiler toutes les subtilités du jeu. Mais ce cap franchit on prend vraiment du plaisir à développer son réseau routier ainsi que ses villes. Le jeu est fluide et intelligent.
Tout est bien pensé à l’exception du tour de jeu qui s’effectue au moyen de plaquette d’actions qui sont tirés au sort. Je ne sais pas ce que les auteurs cherchaient à faire avec le tour des joueurs. En tous cas ils n’ont pas été très bien inspirés sur ce coup-ci, puisque cela amène plus de chaos qu’autre chose. Se retrouver deux fois de suite parmi les derniers joueurs, peut avoir des conséquences désastreuses suivant le moment de la partie.
En outre, le jeu est vraiment bon marché, mais il faudra ajouté le coût d’une trentaine de dés (utilisés comme marqueurs) indispensables à mon avis pour pouvoir profiter pleinement du jeu.
La première réaction lorsque l'on ouvre la jolie boîte de Magna Grecia est de se dire : mince ils n'ont mis qu'une couleur, il y doit y avoir une erreur. En y regardant de plus près, on constate qu'il y a bel et bien 4 couleurs : marron, rouge, orange et jaune. Etant daltonien, j'ai hésité à acheter le jeu, et finalement ces couleurs assez proches ne m'empêchent pas de jouer et me gênent moins que ce que j'aurais cru. Je conseille quand même de suivre les conseils de Francois Haffner :
tracer des traits au feutre sur les bords des routes et d'utiliser des dés pour indiqué le nombre de connexion de chaque ville/village. Cela améliore grandement la lisibilité et rend le jeu moins prise de tête.
Une réédition est en cours avec une plateau verdatre afin de palier à ce petit problème de couleur.
Côté règles, même si celle-ci ne sont pas vraiment compliquées, elles sont particulièrement difficiel à ingurgiter lors de la 1ere partie car très peu intuitive. Il faut notamment bien insister sur la manière de marquer des points car il n'est par rare qu'un joueur s'apercoive qu'il a mal compris une fois la partie terminée...
Côté tactique, c'est chaud, surtout à 4 joueurs :
On connait l'ordre du tour présent ainsi que le suivant. Ceci est determiné de façon aléatoire par le tirage des tuiles. On peut se retrouver à ne pas jouer pendant 6 tours de joueurs, ou au contraire jouer 2 fois de suite. C'est très important à maîtriser car pour pouvoir faire un gros coup, il faut parfois attendre cette opportunité.
Il faut aussi surveiller les possibilités des autres joueurs si on ne veut pas qu'un joueur par exemple fusionne 2 villes qui en fait une tellement importante qu'elle contrôle beaucoup d'Oracle. C'est quasiment partie gagnée lorsque cela arrive.
C'est facile à dire, mais vu le nombre de possibilité, la planification, la gestion difficile des ses tuiles et de ses points de victoires (nécessaire pour construire des villes et mettre des marchands), maîtriser son jeu ainsi que celui des adversaires tient de la gageure.
Côté stratégique, là aussi ça assure :
il faut savoir choisir les meilleurs emplacements pour ses villes : près des oracles, avec de l'espace de façon à pouvoir grossir pour avoir un maximum de connexions, pas trop près du bord à cause du manque d'espace, à côté d'une de ses propres villes pour pouvoir les fusionner. Mais contruire des villes et les faire grandir coûtent de précieux points de victoires, il faut donc jouer habilement ses marchands de façon à spéculer sur un village qui promet. Le nombre de routes étant très limité, il faut savoir économiser en mettant faisant beaucoup de petites routes plutôt que quelques grandes routes qui rapporteront moins de points.
A 3 joueurs le jeu ne s'éclate pas sur l'intégralité du plateau alors pensez-y lors de votre 1ere partie de façon à éviter de se retrouver un peu seul...
Je suis d'ailleurs étonné que le plateau soit le même à 2, 3 ou 4 joueurs. Un plateau de différentes tailles tel que celui de Durch Die Wuste aurait été appréciable.
En résumé un grand jeu stratégique et un peu prise de tête, qui aurait mérité ses 5 étoiles avec un matériel plus pratique.
Si le jaune ne vous rebute pas, c'est une valeur sûre que ce Magna Grecia. Je n'en ai fait qu'une seule partie mais j'ai été emballé, ne serait-ce que par le système de choix des actions. J'ai hâte d'y rejouer.
Un très grand jeu de stratégie, de développement et de placement, totalement desservi par des couleur qui le rende illisible et un manque cruel de marqueur de valeur des villes. Ceci mis à part, c'est un bijou de possibilités. Enorme!!!
Si vous ne prêtez pas attention, vous risquez bien de ne pas remarquer Magna Grecia. (Et puis si vous l'avez, vous n'y verrez pas grand chose de toutes manières)
C'est que les membres du jury du SDJ ont cette fâcheuse tendance à préferer les jeux ternes (Oh ça non, je n'en nommerai pAlh-la-la) aux jeux riches et colorés.
Quelle merveille ce Schacht-Colovini ! Voyez donc:
À Magna Grecia, vous construisez des routes jaunes sur un plateau formé d'alvéoles (jaunes) pour y développer des villes jaunes et y placer vos marchés jaunes !
Ça vous semble monochrome ? Mais P-A-S du tout !
C'est que tous les jeux d'anticipation, Magna Grecia est le plus abouti: vers ou tendra cette routes jaune ? Laquelle de ces villes jaunes deviendra-t-elle un mégapole ? À quel joueur jaune cet oracle sourira-t-il ? Lequel de ces marchés jaune va-t-il attirer les foules ? Génialissime ! Vous croyez que vous pourrez jouer les oracles, mais je vous assure que vous en verrez de toutes les couleurs !
Un grand hourra pour cette brillante réussite, pour ce jeu splendide et haut-en-couleur !
Merci Colo-vini (Et une mention toute spéciale pour l'artiste)
Tous ceux qui me connaissent un peu savent combien je suis amateur du premier disciple d'Alex Randolph : Leo Colovini.
Dans la famille des "je pose des tuiles et je marque des points", Magna Grecia fait preuve d'une intelligence terrifiante qui le propulse dans le zénith des jeux de reflexion de ces dernières années.
On y retrouve une grande épuration que certains qualifieront de sécheresse. Mais les options disponibles sont nombreuses, les calculateurs calculent et les intuitifs peuvent aussi tirer leur épingle du jeu.
Magna demande pas mal d'attention, chaque décision est importante même s'il est rare qu'elle soit irrémédiable.
Et puisque nous parlons d'attention; le travail sur la direction artistique est tout simplement minable.
Du coup la lisibilité en prend une grande claque et s'en est une honte ma brave dame de voir un si bel objet si mal traité.
Bien sûr, ça n'empêche pas de jouer, mais avec mon daltonisme léger, je suis obligé de dépenser beaucoup d'énergie à lire le plateau et toutes ses jolies nuances du jaune à l'ocre.
Cela apporte sûrement une ambiance rigolotte, mais seuls mes compagnons de jeu en profitent :(
Bref ! Vivement une prochaine réédition !