Un si beau jeu...
Bien trop calculatoire et sans réel fun.
Pas de sensation de montée en puissance non plus.
Certes, c'est très calculatoire et apprendre à bien lire le jeu qu'on va devoir jouer une fois la mise en place terminée est sympa. Mais bon, on en est presque à se faire une réussite en simultané.
Ca tourne, c'est beau, c'est bien, mais il manque à mes yeux ce petit truc en plus qui donne envie d'y revenir vraiment.
Dommage.
Je n'ai eu à y jouer qu'à deux. Et je m'y suis ennnuyé, ennuyé, ...
Une trop grande liéarité, un manque permanent d'argent en raison d'une configuration de départ peu propice à la création d'un cash flow suffisant, aboutissent à une heure de jeu bien tristounette.
Je n'y rejouerai pas.
Pour moi, Norenberc est le "JEU" d'Essen 2010, au cours duquel il y a eu des bons jeux mais pas, à part peut-être 7 wonders de jeux qui casse la barraque!
Bref, Norenberc s'est déjà un matériel super beau, avec de superbes pions en bois, les marchandises sont vraiment top (brioches, choppes à bière, bottes,...). Les plateaux des guildes sont également très soignés. Les graphismes des artisans et des citadins sont très réussis.
Les règles sont un peu denses mais restent simples. Le livret est également très agréable à lire, de nombreux exemples illustrent les différentes phases de jeu. Que du bonheur!
Le jeu est excellent! Il semble assez simple au début car dans chaque guilde on peut vendre, acheter, ou utiliser un personnage (citadin ou artisant). Mais, à chaque partie on découvre un peu plus la richesse de ce jeu, où chaque action doit être savament réfléchie. Il est intéressant de vendre les marchandises au prix le plus fort, mais en se débarrassant des marchandises on peut louper le gain du blason et d'une carte artisan de valeur forte. Quand on veut prendre un citadin, il faut mieux le prendre au début d'une manche pour être sûr de l'avoir, mais si on prend le risque d'attendre on pourra gagner des thalers (argent!). On est tout le temps dans le doute et la prise de risque.
Vient s'ajouter à ça le pouvoir des citadins qui peuvent pas mal influencer la partie. On peut également réaliser de belles "combos" avec l'utilisation des citadins...
Bref, le jeu est extrêment riche et comme on n'utilise pas forcément les mêmes citadins d'une partie à l'autre et que les maîtres de guildes ont des valeurs différentes, les parties sont toutes différentes, donc, une grande durée de vie.
Le jeu tourne bien dans toutes les configurations, à 2, à 3,...
Le seul petit défaut est peut-être la durée de partie à 4 ou 5 joueurs qui peut atteindre 2h30 à 3h00 surtout avec des "gros" joueurs qui aiment réflechir, réflechir,..., avant de jouer la moindre action!
Les jeux de majorité ne sont généralement pas ma came.
Mais Norenberc, à part son titre à s'arracher la langue au lasso, est pour moi l'un des jeux les plus séduisants dans ce domaine. La qualité du matériel (du bon gros meeple), les plateaux des guildes, le système d'achat et de vente, et la profusion des tuiles clients et artisans... cette profusion est peut-être paradoxalement le seul petit défaut du jeu.
Pour le reste, c'est fluide, malin, agréable, pas trop prise de tête, et d'une durée très honnête de 90 minutes maximum, même si on joue à la configuration maximale.
Je n'ai encore jamais réussi à gagner, mais à chaque fois, le plaisir était là, et c'est bien ça l'essentiel.
Un jeu qui gagnerait encore à être connu.
J'adore Hansa Teutonica et j'avais lu beaucoup de bien de Norenberc ici-même... et je n'ai pas été déçu.
La mise en place un peu longuette m'a fait douter, mais une fois la partie commencée on retrouve des sensations proches d'Hansa Teutonica : des règles simples, épurées et une interaction forte avec pourrissage à tous les étages. Impossible ici de jouer dans son coin, il faut vraiment tout surveiller du coin de l'œil et tenter d'anticiper les coups adverses sous peine de mauvaise surprise ou de déconvenue. Par rapport à Hansa Teutonica, il faut également gérer son argent, denrée précieuse qui peut s'évaporer très vite si on gère mal ses ventes et ses achats de marchandises.
Un excellent jeu, donc, qui me confirme qu'Andreas Steding est un auteur selon mes goûts. :)
Il est des jeux que se révèle après plusieurs parties.
Norenberc est de ceux là.
Après une première partie d'apprentissage et de découverte des principes, on a envie de mettre en pratique.
Donc on y retourne.
Et puis on découvre que l'on aurait pu/dû jouer autrement à ce moment précis.
Donc on y re retourne. Et encore et encore :)
C'est le cas avec de nombreux jeux, mais particulièrement celui ci car c'est un jeu de majorité mais pas que.
Il y a de multiple façon de pourrir la vie des autres joueurs, et programmer des actions pour obtenir beaucoup d'argent, de blason, d'artisan. Mettre en pénurie des marchandises et donc empêcher la prise de blason. Mais pas que.
Il y a tellement de manière contrôlable de gêner les autres tout en avançant et développant ses propres majorité que c'en est jouissif.
Les invités des maisons marchandes... du pur génie.
Des personnages qui permettent de modifier son jeu comme celui des autres joueurs. A joueur au bon moment. Attention a ne pas joueur tout, trop vite aussi car cela permettrait un gain d'argent rapide à d'autres.
Non vraiment, un jeu équilibré, beau, bon et renouvelable.
Je suis vraiment enthousiaste a l'idée de découvrir et encore découvrir ce jeu. Je ne vois pas de manière de s'en lasser tellement c'est interactif, constructif, et plein de bonnes idées.
Le jeu tourne parfaitement de 3 à 5 joueurs et c'est appréciable.
J'adore !
Norenberc ne paye pas de mine avec son matériel à l'aspect un peu désuet (pour ne pas dire un peu moche) et ses pièces de bois qui ne ressemblent à rien. Et pourtant voilà un très très bon jeu de gestion et de commerce qui nécessite de planifier sérieusement sa stratégie (le coût d'achat/revente des marchandises évolue de tour en tour mais il est connu à l'avance pour toute la partie), ses ressources (pour savoir s'imposer au meilleur moment) et son rythme de jeu (faire toutes ses actions d'un seul coup ou les délayer dans le temps). Une excellente surprise - à côté de laquelle je serais certainement passé - n'eût été la ludothèque idéale de Bruno Faidutti.
Norenberc est jeu de majorité et de pose d'ouvriers, dans lesquels les joueurs se battent pour avoir les faveurs des différentes guildes.
Le choix est assez simple : acheter , vendre , embaucher un invité.
Il n'y a pas de vraie stratégie dans ce jeu, ais de l'opportunisme : il faut en effet sans cesse surveiller les autres joueurs, soit pour les empêcher d'accumuler trop de bonus, mais aussi pour préserver les siens. Il faut également équilibrer le ratio marchandises/argent, car ce sont les 2 moteurs du jeu.
Au final, un jeu intéressant, mais qui souffre de quelques défauts:
Les illustrations sont moyennes (j'ai pas trop accroché aux dessins des artisans)
Les couleurs se ressemblent beaucoup : rouge et orange ; marron et noir ; rose pâle et blanc ... Ne jouez pas dans une pièce mal éclairée !!!!
Si vous laissez un joueur s'envoler en tête, il ne pourra plus être rattrapé (effet king making)
Durée de la partie un peu longue.
Thème un peu plaqué
Peu de tuiles donnant des pions d'action supplémentaires.
Jeu assez impressionnant et original, de par son système de jeu antinomique: les joueurs sont poussés à acheter les marchandises les meilleures marché et vendre les plus chères afin d'avoir une puissance financière suffisante, mais dans un même temps, acheter les marchandises les plus chères permet de bien se faire voir des Guildes et fournit les points de victoire.
Cruel dilemme extrêmement calculatoire, et ce d'autant plus que toutes les informations sur l'évolution des prix pour l'ensemble de la partie sont sur la table dès le début du jeu. On a donc réellement l'impression dès notre premier tour, qu'il faut avoir un plan à (très) long terme...c'est LE casse tête.
Il est toutefois possible de rendre Norenberc un peu moins sec et redécouvrir ses mécanismes les plus fun (car il y en a) en sortant les sabliers et en limitant drastiquement le temps de réflexion des joueurs. Frustrant? peut-être. Plus amusant? sûrement.
Le jeu annonçait du lourd. Le jeu vendait "du rêve"...
Malheureusement on s'est retrouvé devant un jeu ultra classique sans réel apport face à une concurrence très forte.
Le jeu n'est pas mauvais, il est plutôt bon. Équilibré, calculatoire, très peu d'interaction...Le jeu pêche par un classicisme flagrant.
Un jeu de majorité à l'allemande comme tant d'autre... J'ai du mal après coup de comprendre pourquoi un tel engouement autour de ce jeu...
C'est un jeu de marchand.
On achète et on vend les marchandises au cours indiqué. Mais le jeu est beau, on a envie d'y jouer. Et vraiment tendu. Après une quinzaine de partie, je ne m'en lasse pas.
Ce qui est très agréable, c'est l'interaction permanente qu'il y a entre les joueurs. Il faut bien regarder le jeu des autres pour jouer habilement. C'est un peu la limite du jeu car à 5 joueurs, il faut un peu regarder partout.
Pour le reste, les parties sont vraiment prenantes. J'adore.
Norenberc est un jeu de gestion à "l'Allemande", ce qui veut dire que tout se calcule en permanence. Ici, l'objectif est de cumuler le plus de points de victoire. Rien d'original jusque là, sauf que tout l'intérêt du jeu se situe justement dans les multiples manières de scorer : cumuler des artisans différents, cumuler certains seulement, engranger des thalers (monnaie de l'époque), recruter des visiteurs aux pouvoirs multiples, collectionner les blasons des guildes... ce qui fait que ce jeu est, malgré une mécanique plutôt simple, un vrai brise-neurones, tant les angles d'attaque sont variés. Il n'est donc pas pour les joueurs occasionnels, mais plutôt pour gestionnaires et optimisateurs avertis !
Voici un très bon jeu de gestion à l'Allemande!
Le système d'achat revente est très bien rendu. On peut faire quelques coup bas et voir ça propre strategie tombé à l'eau pour un tour et se rattraper au tour suivant.
Pourquoi pas 5? Bah c'est un jeu ou certaine personne peuvent partir frustré et la 1er partie est toujours laborieuse.
Bon, je n'ai rien contre le jeu à l'allemande : mes jeux préférés ont été commis par des Knizia, des Friese, des Seyfarth, des Feld. Mais comment une école ludique, qui avait montré qu'une certaine abstraction et une épure pouvait mieux servir un thème qu'une classique simulation, a-t-elle pu accoucher de jeux comme Norenberc ?
Ici, les mécanismes ne se contentent pas d'être abstraits, ils violent littéralement le thème à maintes reprises : de la soi-disante spéculation sur des prix connus à l'avance, de l'influence acquise en achetant, perdue en vendant des denrées (?)… Même si l'auteur parvient à s'extirper de la mode détestable des jeux à dix phases de vingt actions parmi trente possibles, c'est surtout la demi-douzaine de manières de marquer des points qui vient mettre en évidence le manque d'élégance des mécanismes.
Si on ajoute à ça une réflexion purement opportuniste, des tours répétitifs sans impression de développement, une information quasi-complète qui incite aux longues réflexions stériles, une iconographie incompréhensible, des plateaux austères au possible, une interaction rare mais inutilement frustrante quand elle survient, et on peut se demander quels meubles la phase de développement du jeu a-t-elle sauvés…
Plus grave encore, Norenberc me semble représenter une triste évolution des jeux allemands, où la course à la sortie semble condamner des auteurs talentueux à une fuite en avant, où on se dépêche d'assembler trois mécanismes sans souci de cohérence ou de signification, et où on applique des recettes éprouvées de tests et équilibrages pour parvenir à des « choses » parait-il ludiques, certes équilibrées, qui « fonctionnent », mais sans âme.
2 parties 2 joueurs
je dois remercier norenberc d'au moins une chose : m'avoir convaincu que définitivement les jeux allemands ou assimilés ne sont vraiment pas pour moi!
D'abord les bonnes choses de ce Norenberc : matos très mignons, pour une fois on n'a pas droit à des graphismes sérieux et dépressifs avec en couverture un marchand aussi heureux d'être là qu'un mannequin sur un podium. La mécanique, je dois reconnaître que le principe d'achat-vente n'est pas désagréable et plutôt retords avec ce dilemme de chercher une majorité de ressources là où elles sont les plus chères. Le principe de choix simultanée apporte un poil de fraicheur, disons autant qu'un glaçon dans un désert.
Après, ça se gâte avec le reproche habituel à ce genre de jeu et un paradoxe ici: avec un thème (artisan et commerce) se prêtant à des trucs franchement réaliste, ils arrivent à faire un truc abstrait reléguant le coeur du thème, l'argent voir les marchandise, en truc second rôle derrière de sempiternel calcul de majorité et autres bonus divers. Le jeu ne raconte pas d'histoire, pas de surprise, il n'est que le prétexte à faire tourner un n ième moteur de PV décliné en 5 phase, 3 sous phase dont 2 optionnelles, 4 seulement au premiers tours et autres lourdeurs. Mémoriser bien les 50 manières de score, à vos neurones, prêt , faites chauffer.
Jeu de commerce car le principe est d'acheter lorsque les prix sont bas et de vendre lorsqu'ils montent avec la possibilité d'anticiper sur les 3 tours suivants.
Jeu de majorité car celui qui a le plus de ressources d'un type gagne une récompense.
Jeu d'opportunisme car il est important d'acheter en premier les artisans qui se renouvellent à chaque tour.
Pas mal mais sans plus.
Très bon jeu de majorité, calculatoire donc pour ceux qui aiment planifier. Très bonne discutions autour de la table. Matériels d’excellentes qualités. Bref un très bon moment.
Tout comme hansa teutonica, je n'en vois pas trop l'interêt. Bien sur cela reste un avis personnel, mais quand meme:
- c'est ultra moche
- c'est que du calcul
- ou est le plaisir de jeu?
Je ne suis pas anti kubenbois, j'aime bien les jeux avec un peu de calcul, mais la y a rien a part une mécanique huilée. Pas de thème, pas de fun, et en plus c'est moche.
Au premier abord, nous sommes légèrement perdu dans cette grande ville de Norenberc! Mais le brouillard se dissipe au fur et à mesure que la partie avance, on commence à comprendre l'interêt des invités, des artisans, pourquoi faut il vendre et acheter, pourquoi il faut se dire "bon je délaisse cette guilde, car j'ai déjà son blason et je lui vends des marchandises pour me refaire... etc
En bref! De nombreux mécanismes qui nous perdent un peu, mais la profondeur stratégique du jeu ne tardera pas à vous sauter aux yeux !
Je ne met que 4/5 mais je renoterai après plusieurs parties.