Magnifique jeu de gestion très plaisant. Manque juste un peu plus de tension dans les choix qu'on veut faire et entre les joueurs. Sinon, jeu formidable.
J’ai finalement testé ce jeu très populaire qu’est Orléans, présenté au salon d’Essen en Octobre 2014, et qui caracole depuis parmi les 30 premiers jeux du classement BGG.
Ce jeu se destine à des joueurs experts (mais je dirais plus « familiaux + »), à partir de 12 ans (voire 10), pour des parties de 2 à 4 joueurs, sur 18 manches, qui durent un peu plus de 90 mn à 4 , car les manches s’enchainent rapidement.
Au début d’une partie, un 1er joueur est désigné, chacun démarre avec 1 plateau personnel représentant son village, 5 francs, 4 partisans de départ (fermier, artisan, commerçant et batelier). A ceux-là s’ajouteront ensuite les chevaliers, les érudits et les moines, que l’on pourra récupérer en jouant une action recrutement sur son plateau personnel (partie centrale sur fond vert). Chacun des axes métiers va vous permettre d’améliorer votre condition dans le jeu, pour gagner des ressources, de l’argent, des actions supplémentaires en construisant des extensions de son village. Au départ de chacun des axes, vous placerez d’ailleurs un cube qui marquera votre progression au cours de la partie.
La mécanique centrale d’Orléans est intégralement concentrée sur les meeples. C’est un jeu de bag building (= constitution de sa main de meeples en les piochant dans un sac), de programmation (censée être simultanée) et de placement. Toutes les ressources, et l’argent acquis, sont en fait des PV, convertibles au taux indiqué sur le plateau à la fin de la partie.
Il n’y a pas moyen de s’approprier l’action 1er joueur, le 1er joueur change en sens horaire à chaque manche. Et justement, en fonction de votre place dans l’ordre de tour, il faudra calculer ce qu’il sera opportun de programmer afin de ne pas vous faire couper l’herbe sous le pied, pour la partie recrutement, cela ne pose en général pas de problème sauf peut-être pour construire une extension de village spécifique; en revanche, pour la partie « exploration » (actions en haut sur fond jaune sur le plateau perso), cela est crucial car la concurrence est rude : le 1er qui passe sur une route rafle la ressource présente sur cette route ET dès qu’un des joueurs place une guilde dans une ville, cet emplacement est exclusif : les autres ne pourront pas construire (sauf à Orléans qui accepte plusieurs guildes). Quand on sait qu’un des événements rapporte son nombre de guildes en pièces, ça vaut le coup de jouer l’exploration, et assez vite. La dernière partie du plateau personnel (sur fond marron, au centre) correspond au conseil de ville. La 1ere action est une action faible qui permet d’augmenter son multiplicateur sans enrôler un érudit, amis en mobilisant un partisan de moins. Le seconde est bien plus intéressante car elle permet de se débarrasser des couleurs de meeples qui vous empoisonnent au fur et à mesure que la partie avance, car, oui, il y a tout de même un ordre dans le quel développer les choses pour ne pas passer complètement à côté de sa partie. Au début du jeu, on va chercher à recruter plus de monde et pouvoir en tirer un maximum de son sac pour activer le plus d’actions possible tôt dans la partie, de fait, les actions « Village » et « Château » qui influencent ces paramètres sont saines et logiques, mais après ??? Vous allez vous retrouver avec des meeples à foison, et pas forcément les bons.
Et c’est la toute la subtilité d’Orléans : se débarrasser de ses meeples en surnombre, au bon moment, afin d’orienter qualitativement son bag building pour les tours à venir, en fonction de ceux qui sont nécessaires pour activer les actions qui nous intéressent.
Les tours et les manches vont se succéder jusqu’au dernier événement (événements qui ne surviendront pas dans le même ordre d’une partie à l’autre, à l’exception du 1er qui est toujours « pèlerinage »). On décomptera alors la « fortune » de chacun de chacun des joueurs, convertira les denrées en argent, qui sont les points de victoire, et enfin s’ajoutera le (nombre de guildes posées + citoyens récupérés sur les axes de progression) x le multiplicateur atteint sur la piste d’érudition (en gris en bas du plateau principal) and that’s it.
Orléans rappelle par bien des aspects Troyes (par le hasard, les métiers, les événements) sans toutefois avoir la carrure de son aîné : le hasard peut être restreint en se débarrassant de certaines couleurs de meeples, mais pas moyen de changer un mauvais tirage ; les événements sont anecdotiques là où ils peuvent être fort marquants dans Troyes). Ce n’est hélas pas un jeu de gestions de ressources car contrairement à un Caylus ou même à un Concordia où elles peuvent être utilisées notamment pour recevoir des cartes, les ressources sont comptabilisées telles que, pas transformables en ressources secondaires ou investissables dans la construction, ni même échangeables d’ailleurs. Orléans n’est donc pas un jeu de gestion de ressources, mais bel et bien d’accumulation de ressources, et cela change tout à l’intérêt qu’on peut lui porter. On est plus proche de l’Age de Pierre, jeu bon en soi, mais pas EXPERT. En revanche, Orléans constituera une très bonne passerelle vers les jeux référencés comme tel, d’autant que la couleur marronnasse s’y trouve déjà, mais pour les core gamers, honnêtement, cela manque un peu de challenge. 8.2 /10
Un bon gros jeu a l'allemande avec des cube en bois des ressources des points de victoires , pas pour me déplaire et pourtant .
La mécanique du bag building ok c'est innovant mais tout le reste c'est du déjà vu , le pire c'est la charte graphique des année 90 alors que le jeu est de 2015 .
Autre point négatif , gros manque d'interaction , sauf éventuellement sur le plateau central .
Bref on est en 2015....ça manque d’évolution.
Je tenais à écrire un avis pour ce jeu car il a divisé mon groupe de joueurs.
Au niveau du matériel, on a des jetons en carton d'assez mauvaise qualité. Ils semblent s'user vite et ne supporteront pas beaucoup de parties. Comme c'est un "bagbuilding", on brasse beaucoup. Au niveau des illustrations, c'est moche voire très moche. On dirait un jeu du 20e siècle....
Sur le fond, le jeu semble sympathique de prime abord mais il se révèle très hasardeux. Vous piochez des jetons et puis vous faites ce que vous pouvez. Si votre adversaire a plus de chance, il va vous écraser. Il n'y a aucun moyen de tempérer la chance comme dans d'autres jeux (Troyes, Bora Bora etc). L'effet "win to win" est très fort. Sur certains tours, on peut se retrouver à faire une action alors que vos adversaires en font 5. Comme la pénurie est organisée, on peut vite se retrouver sans aucun choix après quelques tours. De plus, le jeu est très looooong (18 tours) et ça passe très lentement quand vous n'avez qu'une action. Au niveau des bâtiments, ils sont totalement déséquilibrés. Certains sont surpuissants. Il serait peut être intéressant de proposer une variante où il n'y aurait que 3-4 bâtiments disponibles par tour...
Vous l'avez compris, j'ai vraiment détesté ma partie. Comme mes camarades se sont amusés, je ne lui mets pas 0. Ils ont pu faire plein de chouettes actions. Mais qu'auraient-ils pensé s'ils s'étaient retrouvés dans ma situation?
Je crois que ce jeu s'adresse à des joueurs que la chance ne dérange pas et qui n'ont pas peur de la longueur. Les règles sont assez faciles à assimiler. Je me demande si la configuration idéale n'est pas à 2 joueurs. Comme le jeu est long et que l'interaction est très faible (sauf pour la pénurie), ça me paraît un choix judicieux.
Un dernier conseil : essayez avant d'acheter!
Edit (après plusieurs parties) : Je sais qu'il est possible de changer d'avis, alors je laisse toujours plusieurs chances. Ici mon constat est sans appel, on est en face du jeu le plus déséquilibré auquel j'ai eu l'occasion de jouer. Il n'y en réalité que 2 possibilités pour gagner : prendre un bâtiment déséquilibré et/ou jouer les rouages. Celui qui a le plus de rouages gagne dans 99% des cas. Si ton le monde se rue dessus, le plus chanceux l'emporte. Je dois avoir testé plus d'une centaine de jeux. De tous les jeux costauds (en principe bien travaillés), celui-ci est le plus déséquilibré que j'ai vu. J'ai fini par donner ma boîte de jeux. Je ne comprends absolument les excellentes critiques pour ce jeu...
Malgres son look spéciale, on rentre vite dans la partie...
Je ne me m'en lasse pas après plus d'une 10aine de partie !
et la grosse boite d'extension apporte plein de nouvelles façon de jouer !
Orléans fait partie de ces jeux dont le niveau de complexité me semble parfait (entre Agricola et Takenoko). Il est à la fois intéressant pour les joueurs avancés car il offre une belle profondeur stratégique mais n’est pas trop effrayant pour les joueurs qui n’aiment pas trop se casser la tête. Le jeu est facile à comprendre et les règles sont simples. Chaque joueur dispose d’un plateau de jeu comportant un éventail d’actions possibles et d’un groupe d’ouvriers qu’il peut utiliser pour faire les actions. Ces ouvriers (fermiers, marchands, chevaliers etc.) sont pigés dans un sac à chaque tour et sont répartis afin d’accomplir les actions dans la ville ou ailleurs. Accomplir une action apporte des avantages sur différentes pistes de développement et de nouveaux ouvriers. Il faut donc bien choisir ses actions pour optimiser sa partie.
Dès la première partie, ce jeu m’a plu énormément. Premièrement, il se joue rapidement car tous les joueurs décident de leurs actions en même temps (donc pas besoin d’attendre que ça revienne à son tour). Ensuite, les choix sont simples et la lecture du jeu se fait bien. Les joueurs stratégiques ont amplement de choix pour développer la meilleure stratégie. Pour ceux qui sont moins avancés, les décisions restent relativement simples et ils ont vraiment l’impression de faire des choix significatifs. En fait le jeu n’est pas trop pénalisant et il est possible de faire un bon score même si on n’est pas parfaitement optimisé. Enfin, je trouve les graphismes très beaux, ce qui m’aide certainement à apprécier le jeu.
Orléans est un jeu de gestion bien consistant, dont l'originalité réside dans l'utilisation d'un mécanisme de bag building. En clair : au lieu d'avoir un pool d'ouvriers disponibles à chaque tour (comme dans Agricola par exemple), nos ouvriers sont placés dans un sac opaque, et nous en tirons un certain nombre à chaque tour. Chaque ouvrier a sa spécialité : fermier, artisan, érudit, chevalier, moine, batelier, commerçant, et tous n'offrent pas les mêmes opportunités d'action. Par exemple, pour pouvoir voyager aux alentours d'Orléans, s'armer de chevaliers est un passage obligé. Par contre, pour recruter des moines, les chevaliers sont inutiles.
Au départ, chaque joueur commence la partie avec 1 fermier, 1 artisan, 1 batelier et 1 commerçant. A lui de choisir ensuite sa voie de développement et les nouvelles recrues qui viendront remplir son sac.
Les actions sont diverses : recruter un nouveau personnage (et obtenir immédiatement un avantage : de l'or avec les bateliers, des capacités de pioche plus importantes avec le chevalier , etc... ) ; se déplacer sur la carte (et éventuellement gagner des ressources) ; développer son savoir (crucial car le niveau de savoir est le multiplicateur de Points de Victoire en fin de partie) ; construire des comptoirs commerciaux (source de PVs également); gagner des pièces; produire des ressources etc... etc...
Mais encore une fois, les actions ne sont pas toutes réalisables avec les mêmes personnages !
Par exemple, pour se déplacer le long d'un fleuve, il vous faut un fermier, un batelier et un chevalier. Si c'est le long d'une route, il vous faut un fermier, un chevalier et un artisan (ou un commerçant, petit trou de mémoire sur le coup) ! Donc, vous l'aurez compris, gérer au mieux son sac d'ouvriers est primordial pour suivre la stratégie que l'on s'est fixée.
Heureusement, il est également possible d'épurer son sac en "donnant" des ouvriers aux oeuvres de la ville (et gagner divers bonus).
Après plusieurs parties, je dois avouer être conquis par ce mécanisme et par les diverses opportunités stratégiques offertes. En plus, Orléans étant le berceau de Tric Trac, c'est un jeu que tout TTien se doit d'aimer !!! Euh... enfin, au moins d'essayer quoi !
Ce jeu est une belle découverte pour cette fin d'année 2015. Un jeu à l'allemande.
Les plus:
Tout d'abord je découvre une nouvelle mécanique de jeu le "bag building". En fait à chaque tour vous allez piocher des pions dans votre sac (un pas joueur) qui vont vous permettre d'effectuer des actions. Effectivement il y a une part de chance mais qui peut être maitriser en équilibrant le contenu de son sac. Il y a beaucoup d'actions possible. En début de partie on est très limité en raison du nombre de pions mais au fil des tours (18) on peut effectuer 4 voir 5 actions pas tour. Par moment il faut regarder les actions de ces adversaires pour programmer les siennes. Les événements par tour (positif ou négatif) mettent du piquant au jeu. Après une première partie on se rend compte du potentiel du jeu. Plusieurs stratégies sont possible.
Les moins:
Je regrette les pions en carton. La mis en place est un peu longue car il y a beaucoup de matériel. Il faut compter pas loin de deux heures pour une première partie avec l'explication.
Conclusion:
Malgré ces petits bémols c'est un très bon jeu. Amateur de cube en bois, (Caylus, Deus...) , avec une part de chance (l'age de pierre), ce jeu est fait pour vous.
\*\*\*\*\*\*Ajout\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*
Après plusieurs parties à 3 joueurs je confirme le potentiel du jeu pour mettre en œuvre des stratégies différentes.
**jeu faiblement immersif**
bonne rejouabilité ( mais je pense que les stratégies gagnantes sont peu nombreuses )
tourne bien à 4 ( pas testé à 2 )
jeu trop long
pas d'interaction, chacun à son nez sur son plateau
bonne mécanique de jeu ( on se prend vite au jeu et accessible à beaucoup )
on peut scorer partout mais ( lire plus bas )
matériel correct
L'idée du jeu est plutôt sympa, mais ça devient vite répétitif et les stratégies gagnantes sont assez évidentes ( posez les maisons, jouez la piste multiplicatrice ex: 7 maisons + 3 personnages récupérés et un multiplicateur à 6 en fin de partie et c'est déjà 60 points ! ) si on ne fait pas cela, j'ai l'impression que l'on ne peut pas gagner.
le jeu est long ou manque quelque chose, on ne peut pas vraiment s'intéresser à ce que font les autres joueurs, et la partie pioche ( bag building )apporte un peu de hasard qui nécessite de se creuser les méninges, c'est plutôt sympa sur ce point.
Le jeu est trop long, pour preuve, on peut pratiquement être au max dans quasi toutes les pistes, et ça c'est pas logique, il faudrait que le jeu soit plus serré dans les choix, c'est trop facile pour tous le monde.
ce n'est pas un mauvais jeu, on passe un bon moment, mais pas trop souvent ! il y a d'autres jeux plus puissant
Une partie à quatre joueurs, bon plaisir ludique, partagé par tous autour de la table, ce qui explique la bonne note.
Le bag building est assez sympa à gérer et le facteur chance, même s'il peut coûter la victoire ne nous a pas gêné tant que cela. et n'a pas gâché notre plaisir.
Certains pourront regretter le manque d'interaction; celle-ci est indirecte, comme souvent dans ce type de jeux, mais pas vraiment de moyens de contrecarrer, à l'occasion, les plans des uns ou des autres, la tension étant plutôt autour de "la pioche va-t-elle me permettre de faire un max d'actions?" que "attention cette tuile va être très convoitée, faut que je la prenne avant". Du coup on joue un peu plus dans son coin que sur bien d'autres jeux à l'allemande (Les châteaux de Bourgogne est même plus "interactif", c'est dire)
Des évènement de fin de tour pas trop (assez) méchants.
Il est vrai qu'université, rouages et tuiles améliorations sont essentiels (partie serrée, mais gagnée en finissant sans aucune tuile marchandise par ex.) et que certaines améliorations sont très puissantes par rapport aux autres.
Le thème est plaqué, ok, mais c'est le cas de bien d'autres très bons jeux, ce n'est que rarement rédhibitoire sur le type de public ciblé je pense.
A tester avant d'acquérir; je ne dirai pas non à une partie, et prendrai sans nul doute autant de plaisir, sans pour autant acquérir le jeu pour ma part pour les raisons évoquées ci-dessus.
Après deux parties à deux joueurs, qui n'ont pas excédées l'heure de jeu chacune , on n'en redemandait. Orléans est très agréable à jouer. Je trouve les graphismes et le matériel de très bon goût. Les règles sont simples et vite expliquées, on peut le présenter à un large panel de joueurs.
La mécanique du bag bulding fonctionne très bien et ajoute son lot de surprises et d'adaptation/optimisation. J'aime bien l'action mairie qui permet de faire le ménage dans sa pioche et récolter au passage des tunes et autres bonus.
Pour notre part, nous n'avons pas encore tout exploité, nous avons négligé les tuiles bâtiments qui permettent d'agrandir son domaine.
Les calamités me semblent trop gentilles, je pense modifier leurs effets.
Pour l'instant, il me semble trop juste pour me prononcer sur la durée de vie, la diversité tactique.
Orléans nous a procuré beaucoup de plaisirs ludiques, c'est l'essentiel. Le fait qu'il ne soit pas casse neurones et simple sont pour ma part de gros atouts. Je dois commencer à vieillir car actuellement je me tourne vers ce genre de jeux.
Un jeu tres sympa que j'ai testé suite a la trictrac TV :p je n'ai pas regretté, bien immersif à 3 (pas testé a plus ou moins), des règles bien comprehensibles mais qui permettent plein de strategies différentes a mettre en place lors des parties.
Tout le monde positionne ses pions en meme temps, on peut faire des changements s'adapter au jeu de l'autre ... mais tout n'est pas encore fini puisque selon l'ordre des nos actions tout peut encore changer ...
Bref un jeu qui semble permettre une trèes bonne rejouabilité et de bons moments stratégiques pour faire chauffer le cerveau :)
Passé la laideur de la boîte (je voulais faire du « Troyes » mais j ‘ai pas réussi), on découvre un jeu plein de matériel et de possibilités...
Orleans est un « bagbuilding », à priori le terme qui caractérisera ce genre de « deck building » via un sac pour les années à venir. Orleans est, je me répète, riche de matériel et de façons d’orchestrer sa partie.
On pioche et on place ses meeples sur des lieux qui rapporteront. Il y a un petit côté « augustus » (ne parlons pas de complexité)dans le fait de réunir les bonnes couleurs pour finaliser son objectif/son pouvoir
Si à la première partie vous tentez un peu tout, il est vite clair qu’il vous faudra choisir une ligne directrice et vous concentrer sur 2 / 3 types de personnages et une façon de marquer des points. Ainsi, en piochant vous aurez plus de chance de voir revenir vos couleurs, car contrairement à Hyperborea, vous n’attendez pas que votre sac soit vide (du coup vous n’avez aucune garantie de tout piocher).
Il faudra être attentif à la construction de combos et finalement créer votre petit moteur de PV pour le reste de la partie.
Ce jeu est plaisant, abstrait, avec très peu d’interaction... je lui préfère Hyperborea, peut être à cause du thème et de sa façon de piocher, mais passer à côté serait dommage....
Et il paraît qu' Orléans est une belle ville...
Excellent jeu dont on enchaine les parties avec ma compagne et des amis depuis qu'on en a fait l'acquisition. On veut essayer toutes les ouvertures, les multiples stratégies d'un jeu qui semble très bien équilibré, ce qui témoigne d'un développement particulièrement méticuleux.
Chacun y trouve son compte et la courbe d'apprentissage constitue un vrai plaisir du jeu. J'aime bien le parti pris graphique qui peut en rebuter un grand nombre (surtout que la boîte n'est pas très sexy) mais on le jeu est visuellement très clair.
Je dois me retenir pour ne pas l'upgrade en commandant des meeples sur le site de Matgot (mais 7€ le produit et 8€ de fdp...)
Si vous êtes un amateur de jeux de gestion et/ou de jeux de deck building, allez-y les yeux fermés !!!
- Mécanique de jeu originale
- Tout le monde joue en même temps
- De nombreuses stratégies possibles
- Il faut sans arrêt s'adapter à son tirage de pions et optimiser le remplissage pour le tour suivant
Bref un gros coup de coeur !
Jeu super fluide !
A nous de gérer le hasard que nous avons choisi de nous donner. Soulagement/sourire de satisfaction de voir sortir un moine ou agacement de voir un troisième scholar qui sert à rien... pas grave, la peste l'emportera, ou on le recylcera utilement à l'hôtel de ville !
Comme les Châteaux de Bourgogne, un jeu realtivement facile à prendre en main, une fois passée l'explication des règles, qu'on peut jouer relax ou en essayant d'optimiser. Idéal pour ceux qui veulent se lancer dans le jeu de gestion avec un thème bien rendu !
En phase de découverte, avec ses sacs noirs, Orléans m'a fait penser à Descendance. Et effectivement, dans les sacs noirs, on pioche les acteurs qui seront déterminants pour le tour de jeu à venir. Le principe est sympa, mais le hasard joue pas mal dès lors que l'on commence à avoir une sacs plein de péons.
Les tuiles "commerce" ne présentent pas forcément un intérêt flagrant, à l'exception de 2 ou 3 sur la quantité.
Plusieurs stratégies peuvent être menées pour aller chercher la victoire, mais après plusieurs parties réalisées, c'est en réalité un ensemble de stratégie qu'il faut mener de front, le bonus multiplicateur guilde-perso étant un élément quasi incontournable. Comme une stratégie unique ne suffit pas, du coup on est un peu obligé de se disperser dans diverses actions, qui dépendent de la pioche su sac. C'est le côté sympa du jeu.
Finalement, plutôt un bon jeu avec une assimilation rapide des règles.
Une déception : La fin arrive trop vite ! Bien trop vite !
Orleand est un jeu avec une mécanique sympa et originale : le bag-building.
C'est calculatoire et de nombreuses stratégies semblent possibles.
Le matériel est de très bonne qualité, bien que je trouve le jeu cher.
Les moins : le thème est plaqué, on pourrait se trouver à l'antiquité ou au 18 siècles, ce serait pareil, c'est la mécanique qui prime. Autre point négatif, le manque d’interactivité, on joue un peu tout seul sur son plateau, biensur il faut surveiller le score des autres et voir les stratégies mises en place mais ça ça reste tout de même minime.
Le fait de remettre à chaque fois tous les pions utilisés dans le sac, rend aussi l'approche tactique difficile, mais c'est un jeu avec une bonne courbe de progression.
A essayer avant l'achat sauf pour les fans du genre !
Orleans, dans la lignée des Bag-building (style hyperborea), genre dont je suis assez friand, sa marche bien. Un peut moins d'interaction que Hyperborea, mais un systeme de point de victoire bien pensé.