Pour faire direct : je n'aime pas les jeux qui se veulent tactique mais où le hasard détermine le gagnant. et malheureusement pour Palazzo c'est le sentiment qu'il m'a laissé.
Je passe sur le thème bidon et le matos un peu moche (notamment les cartons de palais : question de goût) et je reviens un peu sur la mécanique. comme tout bon knizia on y trouve son compte... un peu de alhambra, un peu de turmbau zu babel, un peu d'encheres, un peu de chance.... bref on aime ou on aime aps mais c'est relativement bien ficelé...
je reviens enfin sur mon sentiment final : l'ennui... finalement on a aprfois l'impression sur certains tours de ne pas savoir quoi faire voire de ne pas vouloir jouer en attendant de meilleurs tuiles...
Palazzo n'est donc clairement pas le meilleur de knizia et je lui prefere 10 fois un turmbau zu babel dans le meme genre de jeux...
Ma note 2,5/5 donc .... 2 (je suis dur ce matin !!)
On ne refuse pas de tester un Knizia : des jeux comme Euphrat & Tigris, Schotten-Totten, Modern Art comptent parmi les meilleurs de leur catégorie et bien d'autres sont fort savoureux...
Il s'agit d'un jeu d'achat / enchères aux règles simples et aux mécanismes fluides... Seulement voilà, il y a quelques petits hics :
\* le graphisme très sobre dans des teintes grises, ocres et blanches n'est pas des plus joyeux... Il faut reconnaître que trouver le bon équilibre entre austérité et esthétique trop juvénile est difficile... Mais je ne trouve pas que Palazzo soit une franche réussite sur ce plan.
\* le jeu est assez calculatoire : il faut acheter au meilleur prix, compter les niveaux de points de victoire de ses petits camarades (pas forcément facile : vu qu'il faut compter les étages, les couleurs, le nombre de fenêtres et faire quelques additions complémentaires), suivre les dépenses des autres... Mais ce côté calculatoire est compensé par une pioche de tuiles très aléatoire... Je ne doute pas que les joueurs expérimentés connaissent les répartition de tuiles par paquet (I, II et III) mais on peut se retrouver face à des situations très délicates où le paquet que l'on souhaitait acquérir devient inaccessible ou à des tuiles surnuméraires très malvenues. Le jeu est fort dans le sens où toute action entreprise profite aux autres à l'exception de la réorganisation (qui est déjà une forme de pénalité) et de l'achat au centre (seule action qui défavorise les adversaires). Palazzo est définitivement un jeu où il faut maîtriser le hasard et se laisser des portes de sortie pour bien des occasions. Pas forcément évident.
\* Enfin, le thème du jeu ne ressort pas véritablement et le jeu manque de fun... La construction de bâtiments ne génère pas une ambiance terrible autour de la table.
Pour conclure, je dirais que je ne refuserai pas d'en refaire : il y a des leçons à tirer de ses parties précédentes, pour sûr. Mais, je pense que je n'en ferai pas l'acquisition néanmoins du fait de son côté un peu trop aléatoire et trop sec. Ce n'est cependant pas une grande surprise pour moi : le genre des enchères n'étant pas vraiment ma tasse de thé au départ.
Ce jeu d'enchères et placement de tuiles est souvent comparé à Alhambra mais ne lui ressemble que par l'utilisation de monnaies différentes pour les achats. Pour le reste, c'est complètement différent.
Palazzo est un Knizia léger avec des règles simples, pas très innovantes mais qui collent bien au thème.
Palazzo étant très axé sur les enchères peut déplaire à ceux qui n'aiment pas cela.
Contexte : 3 parties jouées à 4
Points positifs :
- règles simples
- le mécanisme d'enchère avec de l'argent dans une seule couleur ou des jokers pour régler les achats
- la fluidité du jeu
- la durée des parties (relativement rapides)
Points négatifs :
- le côté difficilement maitrisable du jeu (part du hasard qui peut, suite à un bon tirage, décider du vainqueur)
- peu de profondeur tactique (c'est voulu je pense par le faible nombre de paramétres à maitriser)
Conclusion : Agréable mais il y a beaucoup plus fin en jeu d'enchères.
Mmmm... Qu'est-ce qu'il y a sauvé ? Les mécanismes sont très peu originaux (Alhambra), la chance est extrêmement prédominante et au bout de quatre parties (pas le même jour), on se regarde toujours en haussant les sourcils : on pioche de la monnaie, on achète ou pose des tuiles, on construit des palais... le tout de manière mécanique et sans aucun, mais alors aucun amusement.
Effectivement, ce jeu ressemble à Alhambra en limitant son hasard rédhibitoire, mais ce hasard reste tout de même bien présent. Ce jeu est donc on ne peut moins captivant.
Le matériel est sobre mais finalement peu lisible (les fenêtres et portes ne sont pas forcément bien distinguables de loin). Dans le même temps, il n'y a pas d'hésitation, je préfère un Dschunke ou Sankt Petersburg, plus amusant, qui offre plus de stratégies différentes, moins de hasard, plus d'interactions, plus... de tout.
Ya bon!
Mécanismes d'enchères astucieux avec les différentes sortes d'argent, calculatoire, un peu froid.
Un thème qui, pourtant, est assez bien rendu notamment dû aux excellentes illustrations dont bénéficie ce jeu.
En tout cas pour un Knizia je trouve tout de même le thème plus présent que dans Euphrat & Tigris.
Bref j'ai toujours fait des parties très intéressantes avec moults stratégies différentes ce qui est la marque indéniable des bons jeux.
... de marbre !
Du carton liquide !!!
Voilà ce qui me vient à l'esprit tant le jeu est fluide !
C'est limpide, rafraichissant, léger mais aussi très tactique et captivant.
La durée de jeu assez courte, tout juste ce qu'il faut pour vous faire palpiter : l'angoisse de la venue des dernières pièces de la fresque font péter l'adrénaline.
Il faut jouer vite mais finement tant la catastrophe vous pend au nez.
Un grand jeu à la porter de tous et qui ravira les bons gros joueurs !
Un jeu au mécanisme simple mais riche. Intéressant, pas très long, et pas très cher, il devrait plaire à pas mal de monde, amateurs d'Alhambra (à qui il s'apparente quelque peu tout en étant plus subtil) ou non.
Reiner Knizia est vraiment prolifique et malgré ça, il arrive toujours à concocter des mécanismes dignes d'intérêt. Ses oeuvres commencent à squatter ma ludothèque!
Seul bémol à mon goût, mais je pinaille: les cartes d'argent auraient pu bénéficier de couleurs plus tranchées et les tuiles étages auraient gagné à être légérement plus grandes, notamment pour que les fenêtres soient plus visibles.
En tous cas, une acquisition fondée...
Palazzo est un jeu intelligent, rien n'est laissé au hasard. Le maître Knizia paufine encore ses mécaniques de jeu, en allant toujours vers quelque chose de plus simple mais suffisamment complexe pour titiller nos neurones. Palazzo est faciel à apprendre, difficile à maîtriser !
Un excellent jeu !