J'accroche pas à ce jeu. J'ai bien essayé plusieurs fois me disant que les premières parties sont difficiles mais à chaque fois c'était prise de tête, la séparation des paquets est une très bonne idée mais quand vient mon tour de faire cette séparation je sens une grosse migraine arriver. Pourtant le matériel est sympa mais non trop prise de tête à mon goût.
San Marco est un jeu de majorité à la "El Grande". C'est dire si sa référence est bonne...
Vraiment un très bon jeu avec la subtilité des ponts en plus qui permet de surprendre ses adversaires.
De plus, la toute grande innovation tient dans la distribution des cartes. Un peu comme quand on était petit et qu'on devait se partager un morceau de gâteau en 2: source de disputes éternelle. On décidait alors qu'un des 2 coupait le gâteau et l'autre choisissait le morceau. Ici aussi, un joueur fait 2 tas de cartes et un autre choisit. C'est très subtil car on peut arriver à un bon partage en devinant bien les cartes qui intéresseront l'autre joueur.
Ceci n'empêche pas la chance du tirage des cartes. Il arrive souvent qu'aucune carte vraiment intéressante ne soit tirée et qu'ensuite pour les 2 joueurs suivant, 3 bonnes cartes soient tirées...
Cela reste un jeu excellent!
En fait je suis partagé entre un 3 et un 4 alors je lui met 3,5.
Le plateau ainsi que le matos sont de bonne facture.
La mécanique est sympa et change de ce que l'on trouve en ce moment. Le principe de faire la donne (ou de la recevoir) pour les autres joueurs est vraiment bien trouvé.
Le jeu est bien rythmé, pas d'impression de répétition.
On est sans arrêt à réfléchir comment maximiser ses placements pour être majoritaire dans tel ou tel quartier, bref jusque là, ça me plaît.
Mais voilà, l'aléatoire de la donne des cartes a assombri quelque peu mon avis sur le jeu, car du coup, on ne parle plus de stratégie, c'est plus du one shoot.
Il suffit que le donneur est fait une pioche pourrie et vous voilà 10 points derrière.
Mais l'originalité du thème et de la mécanique font que j'y rejouerais bien volontiers.
Un très bon jeu de majorité avec un principe très sympa de constitution d'offres (l'adversaire choisira en premier les offres que vous aurez composées).
C'est simple, les joueurs occasionnels y adhèrent vite et le matériel est soigné.
Indispensable à toute bonne ludothèque.
Un super jeu. Par le graphisme, on peut dire que c'est un très beau jeu, les couleurs flashantes et les motifs de déco donnent au jeu une vision à la fois très abstraite mais aussi très réaliste. Je ne l'ai testé qu'à 3 joueurs et ce qui m'a bien marqué, c'est la mécanique du jeu à la fois perverses et sournoise. Le bon choix des cartes est la règlme et l'on fnit souvent comme l'arroseur arrosé, ce qui donne au jeu du piment, du suspens et de la surprise. Le hasard peut être contenu à ses dépens, contrairement à ce que d'autres personnes disent. Oui, les dés sont là mais n'influent pas forcément sur le jeu, seuls les choix des cartes ont leur importance (bien que les cartes soient trop petites. ) Bref, un des jeux de palcement que je préfère et il me tarde de le teste à 4...
Cet excellent jeu de majorité est édité par Ravensburger et propose donc un magnifique matériel.
L'originalité de la phase au cours de laquelle il s'agit de composer différentes combinaisons de cartes apporte une nouveauté très intéressante. Des choix parfois vraiment cornéliens.
Ce jeu est excellent
Pour créer *San Marco*, Alan R. Moon et Aaron Weissblum se sont largement inspirés du *El Grande* de Kramer. Des territoires qu'il faut contrôler en y plaçant une majorité de pions et des cartes d'action qui permettent justement de placer ou de retirer des pions. Le principe est archi-connu. Un petit manque d'originalité ?
Heureusement, le jeu repose sur un mécanisme pas inintéressant. A chaque tour, les joueurs se répartissent les rôles de donneur et de sélectionneur. Un donneur tire au hasard un certain nombre de cartes. Puis, il les répartit en deux tas et les propose à un sélectionneur qui doit en choisir un et redonner l'autre au donneur. Ces tas constituent les mains des joueurs pour le tour et définissent les actions qu'ils vont pouvoir exécuter. Tout l'enjeu est donc de parfaitement équilibrer les mains. Chaque carte n'ayant pas la même valeur pour tous les joueurs, l'exercice est loin d'être évident et peut même être assez stimulant.
Cependant, ce mécanisme est loin d'être parfait. A quatre joueurs, le jeu souffre notamment d'un défaut rédhibitoire : il y a deux donneurs et les deux tirages de carte sont rarement équilibrés, de sorte qu'un binôme est souvent avantagé par rapport à l'autre. Mais plus généralement, ce sont les temps d'attente qui gâchent le plaisir de jeu. La répartition et la sélection des cartes, qui sont le cœur du jeu – on est donc en droit de leur consacrer beaucoup de temps, surtout si on prend en compte la difficulté de l'opération –, sont des temps morts pour les joueurs passifs. Le jeu des cartes qui suit est plus automatique, l'essentiel des décisions ayant été pris avant.
Au-delà de ça, il faut tout de même souligner la présence assez appuyée du hasard, ce qui complique sérieusement les choses. Outre le tirage aléatoire des cartes, l'une des actions majeures, « Exil », se résout par un jet de dé, ce qui peut être suivant le résultat dévastateur ou négligeable. Les majorités sont souvent instables. Et si l'on ajoute à cela la très grande mobilité du Doge, le pion qui permet les décomptes, il en résulte un jeu au déroulement difficilement prévisible. *San Marco* est donc essentiellement tactique. Il s'agira avant tout de tirer le meilleur parti des cartes proposées.
Un jeu de majorité qui fait pas mal penser, dans un premier temps, à El grande, mais qui se démarque vite de par son mécanisme original de la répartition des cartes...
Très sympa, et un matériel très joli !
Je n'ai joué à ce jeu qu'à 3 joueurs et je suis conquis. Je perds tout le temps mais c'est pas grave car le jeu est prenant dans son processus. C'est un jeu de majorité où il faut avoir le plus de pions dans un quartier ou au moins être second pour marquer des points. On gère les moments de décompte avec le doge ce qui est une très bonne idée. Enfin, toute la finesse du jeu repose sur le partage des cartes en tas par un joueur : les autres choisissent un des tas, le dernier restant étant pour le joueur qui a fait le partage. Ce système est très original, et combiné à un très bon système de majorité (avec des cartes pour emmerder un peu les autres comme l'exile), nous donne un plaisir tout au long de la partie.
**Conclusion : ce jeu est fin avec une combinaison intelligente de plusieurs systèmes tout en étant simple au niveau des règles et accessible à tout type de joueur. De plus le jeu est très beau et bien interactif. J'adore tout simplement.**
Le jeu est fort inspiré de l'ancêtre El grande. Pour moi là où el grande a besoin de beaucoup de joueurs, san marco semble mieux à 3 joueurs qu'à 4.
Les points communs se trouve dans :
- la mécanique principale de majorité avec tant de points pour le premier, tant pour le second...
- le savoureux mélange de majorité et de cartes.
**Points forts du jeu :**
- la phase du donneur, avec la création des tas de cartes que l'on choisit.
- des tours relativement variés grâce à des tas de cartes que le donneur ne va pas forcément équilibrer.
- des retournements de situation sur le plateau dues aux cartes exils, puissantes, sur un coup de dé certes, mais qui est donc à inclure dasn un tas de carte avec un nombre de carte pénalité assez fort.
- durée du jeu
**Points faibles du jeu :**
le rythme du jeu peut être cassé si le donneur et les sélectionneurs réfléchissent trop longtemps. Le jeu est suffisamment contrôlable pour que les calculs mathématiques se fassent dans tous les sens.
Un jeu de placement/majorité.
Un soupçon de hasard.
un mécanisme de répartition des cartes bien prenant.
C'est un jeu d'opportunisme plus tac-tic que stratégique.
C'est rapide et l'on s'interesse au jeu des autres lors de leur tour.
Bref un jeu prenant , rapide , la mise en application des règles est simple.
Une envie de recommencer aussitôt pour tenter de battre le record sur la piste des prestiges ou se venger d'une série d'exils déstabilisants.
Très bon jeu et risque de faire partie de mon Top 10.
Bon c'est l'heure de l'apéri-cube.
D'abord l'aspect: des graphismes aguicheurs, des ponts sympathiques, des petits cubes de bois faciles à manipuler (car il y en aura beaucoup à manipuler) et des cartes un peu petites.
Ensuite, le gros atout: un système de répartition de cartes très bien pensé avec des rôles qui ont chacun leur force et faiblesse: le donneur crée les piles et subira ce que lui laissera le sélectionneur.
Aussi génial à jouer à 2, 3 et 4 joueurs, je le classe dans la même famille que Euphrat&Tigris, avec un soupcon d'hasard en plus au travaers de la terrible carte d'exil.
Le titre reflète plus une expérience qu'une appréciation du jeu. Je m'explique.
Le jeu en lui-même est beau; la mécanique est intéressante en particulier, comme vous l'aurez compris si vous avez lu tous les commentaires, l'idée du donneur et du receveur. Je pense même que le jeu peut être fun avec des exils ravageurs. Je pennse sincèrement que le jeu pourrait aller à quatre sans problème.
Maintenant, je n'ai joué à San Marco qu'une seule fois. On dira que ce n'est pas assez pour évaluer un jeu. Je suis bien d'accord mais je pense que ça me sera difficile d'y rejouer. Parce que un des joueurs du club n'aime pas ce genre de jeu; il est plutôt Caylus-maniaque. Là il y a un peu trop de "hasard" pour lui (pour ce que ça veut dire). Bon ce soir là, il avait décidé de jouer à Goa. Du coup il a ruiné complètement l'ambiance et tout le monde a eu envie de finir rapidement et personne n'a vraiment profité du jeu.
Voici un jeu qui se joue et se rejoue avec toujours autant d'appétit. Avec Carolus Magnus, c'est pour moi, l'un des jeux de placement les plus passionnants...
Magnifique! Dans ce jeu tout est splendide, à part l'illustration de la boîte, mais là n'est pas l'essentiel, hin ;-)
Le plateau baroque, les petits ponts, le Doge... Encore un jeu de majorité, certes, mais le délice de concocter ses petites combinaisons en espérant que l'adversaire ne choisisse pas celle qu'on voudrait garder que pour soi, ah quel bonheur! Les placements, les décomptes intermédiaires, tout est question de (bons) choix, tout est visible et sans ambiguité.
Clairement aussi bon qu'un capuccino sur une terrasse à San Marco
Vive le Doge et vive le Roi (Victor Emmanuel, dernier roi d'Italie)
(quelques parties)
Je n'ai pas encore compris pourquoi ce petit jeu de majorités trop chaotique et ennuyeux est parait-il si bien. Je ne lui vois pas beaucoup d'extraordinaires qualités (à part peut-être un mécanisme assez original qu'on retrouve dans la carte de Magic "fait ou fiction": l'adversaire sépare vos 5 cartes visibles en 2 paquets dont vous ne pouvez en choisir qu'un).
Malgré son aspect un peu austère (pour un fan des jeux de Days of Wonder, un jeu Ravensburger a souvent l'air aussi fun qu'une porte de prison), San Marco est un jeu sympathique et facile à prendre en main.
En ouvrant la boite, j'ai tout de suite eu l'impression d'avoir à faire à un jeu pour gros joueurs, un genre de Diplomatie en plus léger. Heureusement, il n'en est rien et San Marco se révèle même être un jeu familial. Bon, ce n'est jamais la franche rigolade mais on s'y amuse vraiment et c'est le principal. Le système marche très bien et, si l'aspect majorité (si cher à mon coeur) est une mécanique classique et bien huilée, le coup des cartes est vraiment tactique et bien pensé. C'est souvent une véritable torture de savoir comment former ces satanés groupes !
Bref, San Marco est un jeu qui pêche un peu par son côté austère mais qui mérite d'être essayé pour découvrir son potentiel. Peut-être qu'avec un thème plus léger il aurait mérité un 5/5...