On retrouve les caractéristiques d'un **jeu de "cubes en bois" à l'allemande**, mais en version simplifié : C'est agréable, on peut jouer sans se prendre la tête ou bien réfléchir aux conséquences de nos actions.
Du coup, cela en fait un jeu idéal pour initier les néophytes à ce genre de jeu.
Ce nouvel opus s'inscrit visuellement dans la droite ligne de ses deux grands frères Cuba et La Havanne.
On est donc en terrain connu avec les illustrations de personnages (à l'identique pour certaines...), les pesos et les PV, les mêmes ressources et chaînages.
Au niveau des mécanismes, c'est vu en deux minutes : un déplacement du pion commun donnant droit à une combinaison de deux actions. Tous les tours de plateau ou presque, source principale de PV, un chargement de navire "à la Puerto Rico".
On est donc clairement dans un jeu accessible dans la même gamme que La Havanne, voire en dessous.
Au niveau des sensations de jeu, passés les deux premiers tours de plateau de découverte des différents bâtiments et des entourloupes liées aux actions négatives, blocages et autres suppressions de demande dans le bateau en partance, on a assez vite l'impression de tourner en rond autant au sens propre qu'au sens figuré.
Comme certains bâtiments sont moins intéressants que d'autres, selon le placement aléatoire en groupe, les groupes n'ont pas tous la même attractivité. Faute de débouchés, les ressources s'accumulent derrière les paravents, et les récoltes se font à vide.
On se retrouve donc assez rapidement à faire des actions un peu par défaut, sans véritable choix, fil conducteur ni maîtrise.
Les chargements sont quasi impossibles à prévoir, et le bâtiment consistant à en augmenter la valeur est largement boudé faute de savoir qui va en profiter.
Le pire étant que d'un tour de plateau sur l'autre, les joueurs ont tendance à rejouer les mêmes (seules) combinaisons valables et qu'on retombe assez vite dans les mêmes ornières en "récupérant" régulièrement le même placement (pour lequel on ne savait déjà pas quoi faire au tour d'avant).
Au final, un jeu qui aurait pu être correct, mais qui selon les configurations peut facilement tomber à plat. La faute à un manque de maîtrise et surtout de choix intéressant à son tour.
Pour avoir jouer à cuba, je suis un peu déçu. C'est vrai que la mécanique change un peu mais au final, c'est un peu pareil en plus light. A choisir entre les deux, je prends Cuba. Par contre pour les non initiés, c'est un jeu qui peut être très utile pour pouvoir passer ensuite à son grand frère. Par contre au niveau matériel et graphisme c'est du tout bon, comme Cuba, puisque ça reprend un peu les mêmes graphismes !
En résumer, si vous avez des joueurs novice Santigo de Cuba est très bien pour commencer, mais sinon, Cuba est bien meilleur.
C'est un jeu familial, avec des pictogrammes qui vont bien et donc on joue sans avoir recours à la règle toutes les 5 minutes.
C'est un jeu qui peut servir d'introduction à des jeux un peu plus pointu par la suite.
Toutefois, 7 tours c'est peut-être long mais il faut bien ça pour bien se départager et éviter les égalités.
Le tout est assez agréable à regarder, bien qu'une partie est répétitive sur la durée que le placement des batiments et des cubains changeant à chaque partie permet un léger renouvellement.
Auréolé de son prédécesseur "La Havane", ce jeu m'a énormément déçu.
Le matériel est à la hauteur, le fait que les tuiles soient réparties au hasard était prometteur.
Oui mais, il est impossible de prévoir quoi que ce soit, on passe son temps à annuler les dés pour empêcher les autres de charger, et les autres font pareil. Du coup, on n'avance pas, ou alors, il faut faire des petits points, oublier le cargo. Et nous sommes plusieurs à être restés coincés un long moment avec des cubes de même couleur sans pouvoir rien en faire.
Très, très déçu donc... j'irais plutôt à La Havane !
Vraiment bof, rien ne sert de prévoir, chacun à tour de rôle annule un dé pour pourrir les autres joueur.
Les bateaux partent pratiquement à vide et le but finalement est de faire du petit point.
Le ton est donné dans ce jeux ou il va falloire optimiser ses coups et faire très attention aux adversaires.
C'est simple et fluide dans la mécanique et l'emplacement aléatoire en début de partie offre beaucoup de possibilités.
Par contre ceux qui n'aiment pas qu'on leurs mettent des battons dans les roues passez votre chemin.
Après Cuba et La Havane, nous nous retrouvons sur l'île aux cigares dans la ville de Santiago. A bord d'un taxi, nous allons arpenter la rue commerçante d'échoppe en échoppe, afin de récupérer diverses ressources. Cela nous permettra aussi d'envoyer un courtier dans différents bâtiments de la ville pour honorer au mieux les commandes de marchandises attendues par le navire à quai. Dès que toutes les marchandises auront été chargées, le bateau quittera le port laissant la place à un autre. La vente des marchandises rapportera des points de victoire et le jeu s'arrêtera au départ du septième bateau. Ce nouvel opus de la collection "Cuba" ne désorientera pas les connaisseurs des deux jeux précédents : même illustrateur et même qualité de matériel. Le système des dés représentant les quantités de ressources attendues par le cargo est original et, associé à la pose aléatoire des tuiles, concourt au renouvellement des parties. Les mécanismes placement / activation du pouvoir des tuiles sont classiques et les icônes explicatifs des actions sont très facilement assimilables. Après un premier circuit de taxi qui permet de se familiariser avec les tuiles et la mécanique, le jeu se montre assez simple et les tours s'enchaînent de façon très fluide. Assez tactique à deux, le jeu s'avérera plus aléatoire à quatre, où il sera plus difficile de paramétrer ses actions. On préférera alors attendre son tour afin de saisir l'opportunité qui se présentera à cet instant.
Pour conclure, Santiago de Cuba est un très bon jeu de placement, assez léger, dont la simplicité pourra satisfaire à la fois les joueurs occasionnels et confirmés. A l'inverse, pour les amateurs du genre, les parties pourront paraître fades, possédant moins d'originalité et d'intérêt que celles d'un jeu comme La Havane par exemple. Quoi qu il en soit, grâce à une mécanique parfaitement huilée, le jeu ne dénote pas parmi ses grands frères et mérite largement de figurer dans toute bonne ludothèque familiale.
Avis mitigé autour de la table ! Personnellement, j'ai bien apprécié le jeu ! Beau matos, un peu de calculatoire, bcp d'intéractions et avec l'avantage de pouvoir précipiter les choses
Seul petit bémol, nous avons tous eu l'impression qu'au final, les ventes au cargo restaient anecdotiques
Vote réel : entre 3 et 4, suivant les joueurs présents !
Voici un petit jeu tactique qui reprend le système de la roue de Mac Gerdts (navegador, antique etc...)!
c'est très plaisant à jouer même si à plus de 2 joueurs il n'est pas du tout évident à contrôler !!
les parties se renouvellent car les personnages et les bâtiments sont disposés aléatoirement !!
Une réussite !!!
Voili voilou, un jeu bien charmant où il faut placer ses marples pour faire des actions qui vont nous faire récolter des points de victoires, des ressources ou de l'argent.... ah oui j'oubliais il y a une petite variante, le bateau qui récolte des ressources pour vous faire gagner des points est justement limité en ressource et plus les joueurs feront le tour sans faire partir le bateau, plus ils récolteront des points..... !
Un jeu très beau, très coloré mais à ma première partie, j'ai déjà l'impression d'y avoir joué 100 fois (cf Puerto Rico, etc...)
Beau, toujours sympa à jouer, mais lassant...
J'admets que l'avis que je vais émettre ici n'est peut-être pas objectif. J'ai découvert Santiago de Cuba il y a très peu de temps, et pourtant j'ai déjà accumulé un nombre considérable de parties et j'adore. Alors vous voudrez bien me pardonnez si je m'emporte un peu, mais ce jeu est vraiment excellent.
Rien de révolutionnaire dans la mécanique du jeu, mais les combinaisons proposées entre les personnages et les bâtiments (combinaisons qui varient à chaque partie) fonctionnent très bien.
Certains diront qu'on tourne un peu en rond, et que c'est dommage que le taxi saute magiquement par dessus l'eau pour recommencer une nouvelle boucle, mais faisons fi de ces détails.
J'ai fait découvrir ce jeu à des joueurs occasionnels et ils ont beaucoup apprécié. Les joueurs expérimentés de leur côté savent reconnaître une bonne mécanique et les interactions et autre "coups de pute" possibles.
Certaines parties tournent au pugilat, tout le monde essaie de pourrir les autres. Dans d'autres parties c'en est presque coopératif, tout le monde voulant essayer de charger le bateau mais acceptant l'idée que les autres joueurs ont aussi le droit de marquer des points de victoire.
Un petit conseil: même si l'argent ne sert à rien au décompte final, n'en manquez jamais, car cela pourrait causer votre perte.
Signalons encore que si on n'a pas d'amis à disposition, la possibilité existe de jouer online (certes sur un site allemand).
Un achat que je ne regrette vraiment pas.
Santiago est un jeu très sympathique, mais qui l'est moins au niveau du jeu des joueurs. En effet dans la catégorie jeu de fourbes et d'opportunistes, Santiago s'en sort bien. Et c'est tant mieux.
Envoyer des marchandises au bateau devient un vrai chemin de croix tant la concurrence est rude. Il va donc falloir rivaliser d'ingéniosité pour récolter les précieux points de victoires. Quitte parfois à sacrifier à perte des ressources pour que personne d'autre ne puise en céder.
Règle attractives et simples, Santiago est un bon petit jeu rapide et plaisant.
A la première partie, je me suis un peu ennuyé, je pensais que ça tournait en rond (c'est un peu le cas) et qu'on subissait le jeu. Mais dés la deuxième, on se rend compte que tous les choix sont décisifs, et que plus que se préparer des bons coups, on empêche les autres joueurs d'en faire. Je préfère à Cuba, c'est plus direct, moins alambiqués.
Je rejoins totalement l'avis de limp sur ce jeu : un joli matériel, des règles claires, on comprend rapidement et tout le monde a une chance de gagner...
Le jeu n'est donc sans doute pas assez exigeant pour moi, je le trouve plaisant et si on m'en propose une partie je dirai oui, mais j'aurais aimé des choix plus cornéliens en cours de partie...
Petit conseil aussi, veillez à ne pas tomber à 0 pesos en cours de partie, vous pourriez entrer dans un cercle vicieux durant plusieurs tours avant de pouvoir en sortir...
Santiago de Cuba s'inscrit dans la suite thématique de Cuba et la Havane.
Le même charme et la même chaleur se dégagent du matériel et des graphismes de ce jeu.
Le jeu prend alors un visage différent selon le nombre de joueurs.
A deux joueurs, le jeu est très tactique. On réfléchit sur deux ou trois tours afin d'optimiser ses actions mais tout autant pour bloquer l'autre.
En effet, Santiago est un jeu où l'on va optimiser ses actions mais aussi faire déjouer ses adversaires.
A 4 joueurs, c'est bien plus opportunisme. On réalise alors le meilleur coup selon le contexte du tour du jeu. C'est d'ailleurs ce qui est plaisant , c'est que l'on a 2/3 choix sur la première action et 2/3 choix sur la troisième action.
Cela rend alors le jeu fluide et diminue le sentiment de répétitivité qui pourrait parfois montrer le bout de son nez.
A 3 joueurs, ce sont des sensations entre les 2 configurations décrites ci-dessus.
Alors Santiago se révèle être un jeu de format léger/moyen plaisant et plein de charme qui saura satisfaire les joueurs s'ils savent où ils vont être débarqués.
Pas vraiment désagréable mais au final assez peu prenant. Pas vraiment accroché après 3 parties, et mon entourage encore moins. Trop froid pour ce niveau de légèreté.
Les + :
* Un renouveau à chaque partie
* Des actions communes qui influent directement sur le jeu des autres
* Petit format et petit prix
Les - :
* Matériel un peu petit (ressources) et fragile (les paravents)
* A force, on tourne en rond (c'est le cas de le dire) : Prendre telle ressource et utiliser tel bâtiment avec le personnage ...
Le principe est sympathique, les premiers tours très agréables, mais rapidement, on tourne un peu en rond, les actions sont assez évidentes et le fun n'est pas au rendez vous. Je me suis carrément ennuyé les 2/3 de la partie. Dommage. Allez, j vais fumer quelques cigares pour oublier cette déception