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Boîte du jeu : Spectre : the board game

Spectre : the board game

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settingsAntoine Bauza, Théo Rivière, Corentin Lebrat, Ludovic Maublanc
brush
home_workModiphius
local_shippingAsmodee
Nombre de joueurs :2 - 4
Age :14 ans et +
Durée de partie :60 min
Langues :Français
Fiche mise à jour le22/11/2023 09:55:55
    8

    Images & vidéos

      Les avis

      • boîte du jeu : Spectre : the board gameSpectre : the board game : My name is Blofeld, Ernst Stavro Blofeld !
        Ou bien Rosa Klebb, ou Emilio Largo, ou Raoul Silva, ou Aristotle Kristatos.... Suis-je le seul à aimer ce jeu ? Lorsque je lis la volée de bois vert qu'il reçoit sur la toile, j'en viens parfois à le penser. Même les avis positifs sont consentis du bout des lèvres : "si vous êtes fan de JB007", "si vous êtes capable de passer outre un livret de règles exécrable", "si vous n'êtes pas rebuté par des pions trop fragiles", etc, etc... Bon, moi j'adhère pratiquement sans réserves à ce jeu. D'abord, je suis fan de JB007, alors cela doit bien jouer quelque part. Ensuite, le postulat est franchement sympa : on est de l'autre côté du miroir, on incarne un membre du Spectre qui essaye de grimper dans la hiérarchie interne de l'organisation criminelle pour en devenir le N°1. Enfin, le matos est plus que correct : belle boite noire, plateau de jeu à l'avenant, jeton de poker pour matérialiser 007, pions "ouvriers" en forme de pieuvre du Spectre... Bref, l'immersion est là, et bien là. Le jeu est assez fluide : on place son vilain en chef, on perçoit les bénéfices associés, on place son second (gros bras, acolyte, comme on voudra..), on perçoit les bénéfices associés, on résout les majorités géographiques, on perçoit les bénéfices associés, on enchérit sur la mission en cours (une action de terrorisme, extorsion, contre-espionnage, ...), le meilleur enchérisseur progresse sur la piste du Spectre, on ajuste l'ordre des joueurs, et on passe au tour suivant. Tout ça 7 fois (forcément) et c'est la fin du jeu. Il y a du placement d'ouvrier, un peu de gestion de ressources, des enchères, et des pouvoirs spéciaux qui rajoutent une couche d'asymétrie. Et basta. Alors c'est vrai (mode concessions ON), il y a quelques imprécisions dans les règles, qui peuvent nuire à sa bonne prise en main. Par exemple, le bonus de région, perçu en plaçant un "ouvrier", et le bonus de majorité, également lié à la région, mais différent du bonus de placement, ne sont pas clairement différenciés dans les règles et sur les plateaux joueurs. Autre exemple, la résolution de l'arrivée de JB 007, si elle est bien détaillée, n'est pas vraiment intuitive. Ou encore, l'intérêt de remporter la dernière majorité sur la dernière mission peut être questionnée, puisqu'il y a une dernière chance de jouer, en fin de jeu, toutes les cartes "plan secret" qui restent en main. Il faut donc - effectivement - lever quelques incertitudes en cours de parties (ou idéalement avant), pour s'éviter des prises de tête. Quelques points de règles ont été précisés sur la FAQ de BGG, et il est effectivement dommage (mais finalement très classique) d'avoir besoin de se référer à ce site pour clarifier les points litigieux. En ce qui concerne la fragilité alléguée des pions vilain et gros bras, elle ne me saute pas aux yeux. Sans prendre de précautions particulières, j'ai quand même l'impression qu'il faut le faire exprès pour les briser. Quant à la difficulté à différencier les deux (base ronde pour le chef, carrée pour le second), là encore je la trouve discutable. Perso, j'ai un moyen mnémotechnique basique : la base carrée, c'est pour le gros costaud (Oddjob, Jaws, Grant, Tee Hee...), reconnaissable à sa musculature saillante (donc carrée) et le chef est le cerveau (donc base ronde)... bon, ok, c'est un peu tiré par les cheveux, mais pour moi ça marche ;-). Au final, le reproche auquel je souscris le mieux, c'est le choix des vilains, qui me semble en effet "discutable" : Blofeld s'imposait, Silva est une option intéressante, Largo pourquoi pas.. mais c'est vrai que Klebb et Kristatos sont loin d'être les méchants les plus emblématiques de la franchise. Où sont les Goldfinger, Dr No, Octopussy, Drax, Zorin, Scaramanga..? Je crois comprendre que ce sont des pb de droits qui n'ont pas permis un libre choix, plus représentatif de la saga. C'est dommage mais on s'en remet d'autant mieux que les aptitudes de vilains sont nettement différenciées, et proposent des façons de jouer significativement différentes les unes des autres. Klebb aura intérêt à jouer ses plans secrets hors résolution des missions, Silva aura intérêt à faire capoter les missions collectives. Cette pseudo coopération qui oblige les joueurs à collaborer pour réussir les missions, sous peine de subir tous un préjudice, mais dont un seul tirera le bénéfice réel en cas de réussite, est d'ailleurs l'une des bonnes trouvailles du jeu. Une petite réflexion pour terminer cette critique, soumise aux autres joueurs qui ont pratiqué Spectre : the board game. Du haut de ma toute petite expérience (5 parties), j'ai l'impression que Blofeld et Kristatos sont plus puissants que les autres personnages, ou du moins plus faciles à jouer, avec un taux de victoire supérieur aux autres. Est-ce un ressenti partagé ? Au final, j'aime beaucoup ce Spectre : the board game, que je trouve original et challengeant. Si je savais mettre des demi-points, je lui attribuerai la note de 7,5, mais comme je ne sais pas, et que je veux défendre ce jeu, je lui accorde un 8 de complaisance.

        Seb M.

        20/11/2023

        8
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