Une nouvelle fois, je dois bien avouer que je reste ébahi devant la qualité de l'oeuvre de Knizia. Toujours un peu frustré de sa production actuelle, je revisite avec grand plaisir certains de ses jeux qui ont, osons le dire, marqué le monde ludique... Stephenson, dont on a peut-être un peu moins parlé qu'un Amun re ou autre Ra, peut etre de part son éditeur moins prestigieux, n'en reste pas moins aussi exceptionnel. Sobre, facile de mise en place, peu d'actions pour une fluidité sans faille avec tours rapides et interaction permanente via des enchères, tout est pensé. Beaucoup de façon de marquer des points avec une impossibilité d'être partour à la fois, ce qui génère une petite sensation de frustration mais plutot positive, le jeu n'est pas facile à maitriser... Ca rajoute d'autant plus de plaisir! Le systeme des fusions est superbe, permettant des retournement de situations vraiment exceptionnels, mais petit bémol peut etre, peut facilement etre peut-etre trop rapidement mettre l'un ou l'autre joueur moins vigileant hors course... Ce système à du coup cette capacité à générer une tension permanente dans le jeu, avec une réflexion clairement indispensable pour optimaliser chaque coup! Typiquement un jeu pour joueur, avec un thème pas incroyablement présent, mais qui reste crédible, une ambiance froide (en meme temps, c'est pas un jeu d'ambiance!), bref, du condensé de PUR bonheur pour amateur averti.
merlin
Du Knizia tout craché !
Des méchanismes subtils avec des indirections : les lignes n'appartiennent pas vraiment aux joueurs, on contribue à la création de tout le réseau, un peu de jeu de majorité via les pions, un peu concurrence, tout cela encapsulé dans des règles un peu complexes mais peu nombreuses. L'interaction est plutot forte et, chose rare, le thème n'est pas atrificiel.
Plus stratégique que tactique, à jouer pour se reposer après un mal de crâne venant d'un Age of Steam.
Encore un jeu de ce bon vieux Reiner qui casse des briques. On y retrouve une inventivité dans la mécanique, une imagination logique étonnante, qui révèle le coup de patte du maître.
Cette fois-ci en plus, le thème est serré de près je trouve. Ce jeu d'oportuniste correspond bien aux débuts du capitalisme triomphant, et la concurence entre les compagnies, l'intérêt limité de la production industrielle par rapport au transport qui la valorise est tout à fait réaliste.
Une fois qu'on est rentré dans le jeu, ce qui prend quand même quelques tours, c'est un plaisir de ballader ces petites locomotives qui ne vont d'ailleurs pas bien vite. On n'est pas au temps du TGV.
Décidément, il en a dans la chaudière, ce Reiner.
Voici un gros jeu de train avec plein de petites règles, un anti Aventuriers du rail en quelque sorte. En effet, la prise en main est lourde, le plateau peu lisible et les actions multiples. L’ensemble est bien équilibré, mais trop long car trop ouvert. Chaque joueur réfléchit intensément et silencieusement, comme souvent chez Knizia, et la partie s’arrête brutalement, généralement sur une fusion qui désigne alors le gagnant. Ce n’est pas mal fait, c’est même bien fait, mais tout est trop long : la mise en place, la phase d’apprentissage, la partie, et enfin le temps que ce jeu va rester sur l’étagère avant que nous ayons envie d’en refaire un essai. Et alors, retour à la case départ : mise en place, apprentissage, etc. Knizia devrait jouer à ses jeux après les avoir créés, et pas seulement avant, ils seraient tout aussi réussis mécaniquement, mais sûrement un peu plus funs.
Je comprends que Stephenson's Rocket puisse plaire à pas mal de monde, amateurs de jeux de réflexion un peu complexes avec beaucoup d'interactions, jamais assez d'actions pour faire ce qu'on veut, mais je viens de faire ma 2ème partie avec exactement les mêmes impressions que la 1ère : ça ne me dit rien...
Il y a des jeux avec des règles plus complexes, qui se mémorisent bien, mais j'ai beaucoup de mal avec celui-là. Je me perds toujours entre les différents types de villes et donc les différentes façons de marquer des points. J'ai l'impression de ne rien maîtriser dans ce grand plateau tout terne où tout se ressemble...
Alors la prochaine fois qu'une occasion se présentera d'y jouer, je crois que je préfèrerai jouer à autre chose. Il y a tellement d'autres jeux, pas forcément meilleurs dans l'absolu, mais qui me plaisent plus, en tout cas...
Décidement,à part "Les aventuriers du rail", j'aime beaucoup les jeux de trains. Après Freight Train, 1856, age of steam et santa Fe, voila un nouveua jeu ferroviaire avec une nouvelle mécanique qui me plait.
Même si le thème (comme d'habitude chez Knizia) n'est pas respecté (on construit des gares sans savoir si elles seront sur le réseau ou non...), on s'y croit et on prend un vrai grand plaisir.
Assez proche de Acquire pour les aspect de fusion, actionnariat, Stephenson's rocket est vraiment fantastique par tout ce qu'il développe : placement, enchère, blocage, fusion, multiplicité des décomptes...
A ne pas manquer, mas quand sera-t-il réédité???
Stephenson's rocket est l'un des membres de la grande famille des jeux de trains. Sa force est d'être assez complexe et riche tout en gardant une durée moyenne de jeu plutôt courte.
La carte de bonne qualité représente l'Angleterre victorienne où les joueurs devront prendre peu à peu le controle des différentes lignes ferroviaires en
cours de développement, tout en bénéficiant des avantages procurés par l'établissement de liaison entre differents types de ville.
Le matériel est plutot plaisant à l'exception de certains jetons beaucoup trop petits et des billets de banque qui eux sont laids, trop grands et, peu pratiques.
Le jeu en lui même est plutôt malin : il faut équiliber constamment entre le besoin de faire avancer les lignes, de profiter des gains immédiats, de fusionner à bon escient... Bref sans doute une merveille d'équilibre et un bonheur pour ceux qui aiment réfléchir et optimiser.
Alors pourquoi seulement un pouic au faciès si peu convaincu ?. Et bien simplement parce que je ne suis pas sur d'avoir réussi à jamais y jouer correctement. En effet, les mécanismes du jeu sont un peu déroutants de prime abord et il vous faudra une ou deux parties pour les maîtriser. Qui plus est, ces
mécanismes finalement simples risquent de dérouter les nouveaux joueurs voir de les dégouter purement et simplement. Pour en profiter il faut donc faire cet investissement de quelques parties assez rapprochées.
Techniquement, je n'ai jamais pu aligner beaucoup de parties de suite et certains joueurs ont developpé une certaine aversion pour ce jeu lors de cette
phase de prise en main. D'autres voudraient bien y rejouer mais vont toujours en privilégier un autre en cas de choix....
Bref, ce jeu constitue une frustration pour moi : il me semble que le jeu est bon dans ses mécanismes mais il m'a été impossible de le vérifier... Le problème
ne vient donc peut-etre pas du jeu mais de moi (même si je ne peux même pas en être sûr).
Quelle déception... J'en attendais tant. C'est peut-être pour ça.
Stephensons est d'une froideur absolue. Je n'ai rien contre les jeux abstraits déguisés (Euphrat, Magna Grecia et Java par exemple sont parmis mes jeux préférés) mais par contre, je n'aime pas m'ennuyer. Et là, je m'ennuie ferme: début de partie très lent et un peu systématique type "marcage à la culotte" (il a deux actions d'une compagnie, j'en prends une; idem pour les produits), possibilités énormes pour des choix et des conséquences sur le terrain finalement peu décisives à ce stade du jeu.
Alors bien sûr, il n'y a pas de hasard. Mais ce n'est pas pour moi forcément un gage de qualité (j'aime le hasard contrôlable et Euphrat, Magna Grecia et Java, j'y reviens, en sont pour moi de très bons exemples).
Alors bien sûr, vers le milieu de partie quand quelques lignes se sont développées et que les fusions commencent, cela devient passionant.
Mais je trouve qu'une heure en moyenne pour installer un jeu, c'est beaucoup de temps!
Je lui ai donné sa chance de nombreuses fois. J'essaierai d'y rejouer (la patine du temps, qui sait?) mais il faudra me forcer...
Moi qui trouvais Durch die Wuste froid (autre jeu sans hasard de Knizia)! Je préfère encore le soleil glacial d'un pseudo Sahara aux couleurs psychédéliques que la grisaille continuelle, la bruine et la brume Britannique de Stephensons Rocket...
Même s'il y a du beau monde dans la catégorie des jeux de train, Stephenson's Rocket est mon préféré. Sans doute pour sa mécanique simple mais extrêmement riche, l'absence de hasard et sa richesse tactique.
Etonnant, non? On s'y croirait... Non!.... Passons....
Un bon remu méninges ce "Stephenson's Rocket"!
Après quelques parties à trois, j'ai adoré... Chaque coup peut avoir des implications surprenante sur le final... Et le gagnant n'est pas toujours celui qu'on croit tellement la comptabilité des points est variée.
L'approche des règles pourrait en rebutter quelques uns, mais au final, les mécanismes sont fluides et simples... Un très bon ... comment déjà?....
Knizia! Vous avez dit Knizia? Comme C'est Knizia...
Bizarre...
Bon, c'est un Knizia, mais pas irréprochable au niveau de la mécanique... d'abord, les pions ville ne servent pas à grand chose; trop peu rentables par rapport au jeu des gares.
Ensuite, les fusions sont parfois peu prévisibles; en parlant de fusions chaotiques, ce jeu rapelle Acquire , le hasard en moins.
Le matériel est de qualité, sobre et pratique mais... je m'y ennuie un peu, ou plutôt mon enthousiasme ne décolle jamais.
Voilà, comme quoi on peut ne pas adorer tous les Knizia même ceux qui font apparement l'unanimité; j'y rejouerai, c'est sûr... en fait, j'éprouve le même sentiment que pour Giganten; la lecture de la règle et la découverte du matériel font espérer quelque chose de sublime, et on a juste un honnête jeu.
Nombre de parties jouées : 3
-2 actions possibles à chaque tours
-De nombreuses facons de marquer des points de victoires
-Des mécanismes fin et subtil
-Un soupcon d'enchère
Pas de doute! C'est un Knizia!
Le seul reproche que je pourrais lui faire, c'est que les facons de gagner ne sont pas évidentes à voir à la 1er partie, et cela peut donc rebuter certains devant la trés grande liberté de choix et de mouvement que l'on a en début de parti.
Mais sinon c'est vraiment un jeu auxquel je joue avec grand plaisir!
Plein de bonne trouvaille : le système de véto, la fusion des compagnie, etc... allié à une grande liberté d'action, bref un vrai régal!
Attention, malgré les grosses ressemblances visuelles avec Age Of Steam (jeu indispensable), c'est un jeu vraiment différent qui n'est absolument pas redondant avec celui-ci.
Pour un jeu de train, si j'ai plus de 2h devant moi, je fais un age of steam, si j'ai qu'un heure, je fais un stephenson's rocket.
Et non, je ne jouerais pas aux aventuriers du rails ;-)
Un des tout meilleurs Knizia! Dommage qu'il ne soit plus connut...
Ce jeu est jouable avec n importe qui , même s'il existe quelques mécanismes ui font de la gestion des actions un parametre essentiel.
Pour ma part j ai trouvé ce jeu excellent , et vraiment tres faciel a comprendre , malgré un plateau de jeu trés "froid" , le jeu est amusant , et la réflexion importante , de plus il est assez difficile de comprendre comment les autres joueurs vont développer d autres lignes. Un tres bon jeu
Même si ce n'est pas celui que j'affectionne le plus parmi les nombreuses créations de Knizia, il faut reconnaître que SR est vraiment de solide. Je ne suis pas très à l'aise dans ce style de jeu multi paramètres, multi critères pour marquer des points et gagner, mais bon, pour ceux qui aiment ce creuser les méninges, y'a de quoi. A bon entendeur...
Mais j'adore les jeux de train!
Avec Age of Steam de Martin Wallace voici un autre de mes grands classiques du jeu de train.
Pour ceux qui connaissent Knizia (ça en fait beaucoup)on retrouve quelques mécaniques habituelles chez knizia.
On peut par exemple le comparer à Durch die Wüste sauf qu'au lieu de faire des caravanes de chameau on fabrique des lignes de chemin de fer.(on ajoute un droit de véto).
Un jeu à la knizia, ce qui est un gage de qualité.
Beaucoup de stratégies différentes à adopter. Un système de véto par mises de cartes relativement sympathique et inhabituelle chez Knizia.
Bref pour moi une belle synthèse(en mieux encore) en plus d'être un super jeu de train.
Les allergiques aux trains vont "s'éclater" !!
Après m’avoir ébloui avec Euphrat und Tigris, Reiner Knizia remet ça avec Stephenson’s Rocket. Certes, il n’égale pas E&T, mais il n’en est pas loin.
Stephenson’s Rocket est un jeu avec beaucoup d’interaction entre les joueurs et un thème bien présent, ce dont Knizia ne nous a pas habitué. De plus, il est totalement dénué de hasard, ce qui n’est pas fait pour me déplaire.
Au début, on est dérouté par les différents moyens de gagner de l’argent et il est difficile de savoir exactement quoi faire et quand le faire. Ce jeu nécessite donc quelques parties avant de bien pouvoir l’apprécier, étant tout de même assez complexe.
Ce que j’aime à SR, c’est que chacun ne possède pas sa compagnie ferroviaire qu’il doit développer et rendre plus forte que les autres. Non, elles appartiennent à tout le monde et il est toujours possible d’acquérir des actions dans la compagnie que vos camarades de jeu ont agrandie. Cela permet toujours d’aller taquiner ses adversaires. Tout cela est encore accentué par la règle du veto, qui permet de vous exprimer si vous n’êtes pas d’accord sur la direction prise par une locomotive dont vous possédez des actions. Avec ces règles, on est sûr que les autres ne vous laisseront pas jouer seul dans votre coin.
Bref, pour moi, il s’agit d’un tout grand jeu. De plus, il vous permettra d’apprendre la géographie de l’Angleterre tout en jouant. Cependant, on pourra reprocher à ce jeu d’être peut-être trop court. Comptez une heure par partie. Moi, après 1 h., j’en redemande et je veux continuer d’étendre les lignes de chemins de fer !
On a beau s'y attendre, les premières parties laissent dubitatives, surtout à propos de ces fameux décomptes.
Il ne faut surtout pas se décourager, et tenter de les assimiler, pour qu'ils deviennent naturels. D'autant que tout est finalement trés cohérent. A ce niveau, ça tient du prodige.
Puis, quand on a tout compris (et tout accepté) à propos des mécanismes, on se rend compte de l'ampleur des possibilités, et qu'il nous faudra bien des parties avant de maîtriser le cours du jeu, et de savoir précisemment ce qu'il est effectivement préférable de jouer.
J'aime vraiment beaucoup.
Si les mécanismes de base de jeu sont simple, les conséquences de chaque action doivent être murement réfléchies.
Les occasions et possibilités de gagner de l'argent sont particulièrement nombreuses et demandent à chaque instant de la partie une bonne vision d'ensemble afin d'orienter ses choix au mieux en fonction de sa stratégie et des actions de ses adversaires.
La prise en main peut donc sembler délicate particulièrement aux joueurs les moins expériementés, mais après tours de jeu on commence à percevoir toutes les possibilités tactiques qu'offre ce jeu.
Du Knizia tout craché en somme !
Avis aux lecteurs.
Attention, ceci est une première impression "à chaud" suite à une première partie du jeu repris en rubrique pour laquelle je termine brillamment 4ième :o).
Bon, disons-le tout net, ce jeu est incroyable. il fourmille de tous ces petits détails, de toutes ces petites astuces qui font que les jeux de ce Monsieur Knizia ne ressemblent à aucun autre (sauf aux siens) et qu'on les aime. On y retrouve du placement, des enchères, des choix cornéliens, des alliances, des décomptes à plusieurs niveaux, des tours relativement rapides, et l'impression même si on perd d'avoir fait quelque chose, ...donc pas de frustration en ce qui me concerne.
Mes camarades de table m'avaient pourtant fait une petite frayeur avant de commencer en mettant l'accent sur son côté "Acquire" (jeu assurément très bien mais qui ne déclenche pas chez moi un enthousiasme fou) et bien, en ce qui me concerne, entre les 2, y'a pas photo !! c'est sans contest, avantage Stephenson.
Un conseil cependant, si vous êtes comme moi un peu long à la détente, faîtes une croix sur la victoire pour votre 1ère partie.