Les illustrations magnifiques donnent envie de se pencher sur ce jeu. Ici on construit son palais en posant des tuiles tout en essayant de respecter ses objectifs (visibles et secrets) pour marquer un max de points. Des djinns peuvent nous aider si on les paye. Le jeu est sage, on choisit, on pose. La tension n'est pas maximale. Le jeu est plutôt tendance zen et agréable, familial, tranquille. Moi ça me va.
Règles simples et prise en mains facile. Très beau matériel. Pas mal de hasard (mais pas que) au tirage mais il est de ce fait amusant.
Un jeu qui a sa place dans les ludothèques.
Sultaniya est un jeu magnifique avec ses tuiles et ses dessins. Amusant, pas trop long et beau, je le trouve unique. Le dégoût ( positif ) est au rendez-vous quand vous retournez une tuile que vous ne pouvez pas placer mais votre adversaire si. Je le conseille à tous à partir de 7 ans pour passer des moments en famille ou entre amis. Qui créera le plus joli palais et remportera la partie. À suivre.....
Un des jeux les plus ressortis de ma ludothèque car il allie des règles simplissimes, un thème bien retranscrit et agréable, des graphismes somptueux et un matériel de qualité. La mise en place faite, l'explication des règles se fait en moins de 5 minutes et s'assimile si aisément que même les plus jeunes redemandent rarement des clarifications une fois la partie bien lancée. Le seul bémol que je pourrais lui trouver est qu'il demande jouer sur une table qui ne soit pas trop petite car les constructions de palais nécessitent une certaine place afin de ne pas se bousuler.
Tout le monde l'aura noté, Sultaniya dispose d'un matériel très attractif, grâce aux illustrations de Xavier Colette et à des figurines de Djinn soignées.
C'est donc un premier très bon point pour donner envie de jouer, cependant, en chipotant, tout n'est pas parfait :
* il y a un problème de visibilité. Surveiller le nombre de gardes de ses adversaires, notamment, est très pénible, vu qu'ils sont parfois discrets,
* on aurait bien aimé un rappel visuel des prix et pouvoirs des Djinns, pour éviter de consulter sans cesse la règle lors des premières parties ("*il fait quoi déjà le rouge ?*")
* les plateaux personnels ne sont pas prévus dans le thermoformage, et l'espace vertical restant ne suffit pas à leur empilement, ce qui fait que le couvercle est finalement sur-élevé
La règle est simple, du moins si on se la fait expliquer par quelqu'un ayant essuyé quelques parties. Car elle présente quelques zones d'ombre dans les textes :
* on ne sait pas ce qu'on doit faire si on ne PEUT pas construire quand plus aucune tuile ne correspond,
* la notion de concordance des tuiles n'est pas claire (manque un second exemple à mes yeux),
* l'alignement vertical (colonne) pour les objectifs est également sujet à caution : exactement aligné ou dans la même "demi-tuile" en largeur ?
Passés ces quelques écueils très secondaires en soit, mais qui rendent le premier contact un peu laborieux, voyons le principal, le gameplay et la mécanique.
Le fait est qu'elle ne propose rien de bien passionnant pour les stratèges. On édifie son palais comme on peut, au gré de ce qu'il y a. Il est globalement difficile de prévoir quoi que ce soit. Comme il n'y a que rarement une "bonne" tuile pour soi-même à disposition, les coups défensifs consistant à priver l'adversaire d'une bonne tuile sont un choix de repli à considérer. C'est toujours ça.
Les Djinns sont par ailleurs là pour ouvrir quelques possibilités, et leur utilisation à bon escient est un aspect intéressant à évaluer.
Toutefois, même dépenser 3 saphirs (qu'on a rarement) se fait sans aucune garantie d'obtenir l'élément qui nous manque, sauf à avoir appris par cœur toutes les tuiles, et retenu celles déjà sorties.
L'asymétrie partielle des éléments de scoring et de départ selon les joueurs est plutôt réussie, néanmoins celà peut créer un petit déséquilibre à 3 joueurs, où deux d'entre eux se retrouvent en concurrence sur certaines tuiles, pendant que le troisième larron est un peu plus tranquille.
**Le ramage de Sultaniya n'est donc malheureusement pas à la hauteur de son plumage.
Somme toute assez creux à mes yeux, il aura du mal à satisfaire des joueurs chevronnés. Son côté un peu confus en première partie risque par ailleurs de perdre les néophytes.**
En familial un peu malin, il existe déjà, il me semble, des jeux plus évidents et plus satisfaisants pour tout le monde.
J'apprécie beaucoup les jeux dont la règle est rapide à expliquer et à comprendre, qui se jouent facilement avec des joueurs occasionnels. Les parties sont assez rapides, et c'est vraiment joli et agréable à manipuler. J'adore.
Sultanya est actuellement mon jeu préféré de Mr Chevallier.Ce très bon jeu familiale réunie beaucoup de qualités.Sur l'aspect,il rejoint Takenoko et Abyss,avec comme pour ces deux titres,de très jolies illustrations et du matos de toute beauté.Bombyx s'installe vraiment comme une référence dans ce domaine.Ensuite il est plutôt simple et agréable à jouer.Les tours vont vite et une partie peut se jouer entre 30 et 45 minutes facile.Enfin,je trouve Sultanya parfaitement calibré.Les personnages se valent.Les objectifs sont équilibrés. Et les génies sont bien pensés et ont tous leur utilité.Bref,ça tourne comme une horloge.Cependant,deux points tempèrent mon enthousiasme.De part sa simplicité,je trouve qu'on en fait vite le tour.Je crains que sur le long terme,le plaisir s'émousse un peu.Ensuite,si le jeu est bien rodé,ce n'est pas non plus, une révolution.Sultanya ne comble donc pas un manque dans le domaine du jeu.Il se contentera,et c'est déjà une excellente chose,d'être un très bon jeu.
Sultaniya fait l'objet d'une édition de qualité avec des tuiles épaisses, des graphismes très léchés, de bons gros saphirs en plastique bleu, et des figurines de djinns originales.
Il s'agit d'un jeu de pose de tuiles et de collecte. Les tuiles doivent être posées en concordance (façon Carcassonne), et en élevant les 4 niveaux du palais progressivement. La collecte consiste à avoir le maximum de portes, fenêtres, minarets, dômes, gardes, etc..., en alignement horizontal ou vertical, en nombre absolu, ou en majorité. A son tour, on choisit sa tuile dans l'une des 4 piles de niveau, parmi un choix de 3 tuiles au maximum. Certaines tuiles font gagner des saphirs qui permettent de se payer la capacité spéciale de l'un des 4 djinns.
Le jeu est très accessible, avec une mécanique simple et déjà éprouvée dans plusieurs jeux du même type. Les choix sont rapides, tant la meilleure tuile à acquérir à son tour saute assez vite aux yeux. La part de chance liée au dépilage des tuiles est assez élevée, surtout pour la collecte des éléments de décor à 3 et 6 points, d'un rendement élevé.
L'interaction se limite à la concurrence sur les tuiles correspondant à des objectifs communs à plusieurs joueurs.
Le jeu se joue agréablement en famille, mais ne s'adresse pas à des joueurs chevronnés. Sa principale qualité est sa beauté, dans la veine d'un Takenoko.
Les + :
* Des règles simples et rapides à expliquer,
* Des illustrations et des figurines de Djinns sublimes,
* Peut se jouer à la légère ou un peu plus poussé entre adultes (sans exagération non plus),
Les - :
* Des imprécisions dans la règle : Que se passe-t-il lorsque après avoir révélé des tuiles de palais, le joueur ne prendre AUCUNE tuile car toutes impossibles à placer ? Perdre son tour ? Faire une autre action à la place ? Lorsque ça arrive 2 fois en fin de partie, pour le 4ème étage (le ciel), on peut se poser sérieusement la question ...
* Marquer les objectifs points sur la tuile de joueur, excellent idée pour avoir des objectifs personnels, mais rappeler les points communs auraient été un vrai plus car à force de lire les objectifs personnels, on oublie les points à gagner indiqués dans la règle. "Il peut prendre la porte, je m'en fous, c'est pas dans ses objectifs, ça lui rapporte rien. Ah si +6 points car c'est dans la règle". Donc marquer sur les plateaux les manières de marquer les points est très bien, mais rappeler toutes les autres manières de marquer aurait été non négligeable.
Au final, Sultaniya est un jeu léger, plaisant, sans trop prise de tête, très joli qui peut plaire au grand public. Après, ce n'est pas révolutionnaire non plus.
**Sultaniya** est un jeu plutôt léger où l'on doit construire un palace en récupérant et combinant des tuiles à la manière d'un puzzle. Le but est surtout de s'emparer de celles où figurent les éléments visés par nos objectifs pour pouvoir scorer. Évidemment la plupart de ces objectifs seront communs avec tel ou tel adversaire et il faudra donc jouer des coudes pour sortir son épingle du jeu. Et ce grâce notamment par l'utilisation des pouvoirs des 4 génies disponibles (matérialiser par des figurines magnifiques) moyennant finance.
Mais au final le jeu ne m'a pas emballé plus que ça même s'il reste sympathique avec ses mécaniques qui fonctionnent bien.
À noter qu'il est presque indispensable de regarder toutes les tuiles une première fois avant de jouer pour avoir une idée du nombre d'exemplaires existants pour chaque type d'élément
Ce que j'apprécie vraiment avec Sultaniya, c'est de pouvoir y jouer pratiquement avec n'importe quel type de joueur.
Une mécanique simple et un objectif compréhensible par tout le monde (finir son palais avant les autres en scorant au maximum selon son personnage), ajouté à un matériel d'excellente qualité, en font un parfait jeu d'introduction dans l'univers ludique et plaît aux joueurs occasionnels. On peut facilement y jouer et y prendre du plaisir sans trop se casser la tête.
Dans le même temps, les règles recèlent quelques petites subtilités qui apportent une certaine profondeur permettant d'y jouer entre gamers, notamment le fait de pouvoir ne révéler qu'une seule tuile afin de ne pas donner trop de choix aux adversaires, ou de pouvoir prendre une tuile sur une pile différente de celle dont on a révélé des tuiles (principes de base du jeu solo, d'ailleurs). La variante expert va dans ce sens : plus aucune information cachée, donc davantage de lisibilité des jeux adverses.
Les djinns, en plus de permettre de se sortir de situations parfois compliquées, autorisent aussi pas mal de coups tordus, c'est pourquoi il faut parfois savoir passer son tour pour gagner 2 saphirs :
- jouer le djinn bleu (1 saphir) pour empêcher un joueur de prendre la tuile qui l'intéresse, puis en prendre une qui nous fait scorer (sur une autre pile, tant qu'à faire)
- jouer le djinn rouge (2 saphirs) pour récupérer une tuile qu'un adversaire aura laissé passer, pensant que l'on ne pouvait plus la placer dans notre propre palais par manque de place
- jouer le djinn vert (2 saphirs) pour récupérer une tuile avant les autres
Charles Chevallier ne s'y est d'ailleurs pas trompé en interdisant de récupérer les saphirs présents sur la tuile que l'on construit après l'utilisation d'un djinn.
Le seul point noir vient de la rédaction des règles, en particulier celles des djinns : leurs capacités sont décrites de manière trop succincte et il y manque des exemples (bon, sauf pour le bleu, dont le pouvoir est quand même très simple). Cette partie des règles, qui a nécessité plusieurs parties avant d'être bien comprises et assimilées autour de ma table, aurait vraiment mérité d'être développée, car c'est pour moi un élément essentiel du jeu. La preuve en est, je pense, le nombre de personnes qui se plaignent de se retrouver bloquer : il m'a fallu une bonne demi-douzaine de parties avant de voir que le djinn rouge permet de se débarrasser d'une tuile de son palais.
Enfin, je trouve le jeu à 2 assez limité (peu de tuiles en jeu, pas de réelle concurrence sur les décors qui font scorer) ; à mon sens, Sultaniya ne prend toute son ampleur qu'à 4.
J'aime :
- le sentiment de réellement construire un palais
- la subtilité des règles, en particulier dans les usages possibles des djinns
- la qualité du matériel et des illustrations
Je n'aime pas :
- l'appauvrissement du jeu à moins de 4 joueurs
- le traitement trop rapide des djinns dans les règles
Sultanya est un jeu familial au matériel très attrayant. Le soin apporté aux illustrations, au graphisme et à la qualité des matériaux employés donnent envie de jouer immédiatement.
Les mécanismes peuvent paraître classiques mais restent néanmoins motivants. Le jeu rentre clairement dans la catégorie du familial évolué.
On prend plaisir ainsi à construire son palais en assemblant les différentes tuiles à la manière d'un puzzle tout comme dans Alhambra ou Palazzo. Les règles sont simples à assimiler et les tours s’enchaînent avec une grande fluidité. Les objectifs secrets mettent un peu de piquant et renouvellent utilement les parties ainsi que les tactiques à mettre en œuvre. De la même manière les pouvoirs différents des personnages incarnés par les joueurs orientent les stratégies. Le pouvoir des djinns ne sont pas à négliger pour espérer construire le plus beau palais.
Sultanya réussit à séduire par un côté visuel très attractif et par sa simplicité alliée à des mécanismes efficaces.
Toutefois il ne renouvelle pas le genre et semble assez lisse dés la première partie. Il reste en deçà des titres cités plus haut et qui ont ma préférence.
A alhambra on construit un Alhambra, au petit prince une planète, et un sultaniya un palais ! Tout ça en posant des tuiles.
A alhambra il faut payer ces tuiles et il y a 4 type d'argents. Il y a des conditions sur la pose des tuiles avec les murs.
Au petit prince les tuiles sont gratuites mais le dernier joueur n'a pas de choix.
A sultaniya les tuiles sont gratuites, il y a 4 sortes de tuiles correspondants aux 4 niveaux du palais et des conditions de placement de tuiles. Et on peut acheter les services des djinns, permettant quelques petits bonus dans les actions.
A Alhambra ce qui importe est la majorité sur les couleurs et le nombre de murs. Il y a trois décompte dans le jeu
Au petit prince ce sont les éléments sur les tuiles qui font marquer des points en fonction des objectifs qui arrive petit à petit. Les points sont marqués à la fin uniquement.
A sultaniya ce sont également les éléments sur les tuiles (ainsi que les dessins formés par plusieurs tuiles) qui font marquer des points. 4 objectifs sont visibles de tous et 2 sont secrets. Les points sont marqués a la fin. PLus de façon de marquer qu'au petit prince et de façon plus tactique (si je peux dire ainsi).
Sultaniya a beaucoup de points communs avec les deux autres jeux, mais je trouve qu'il n'y a pas de redondance et qu'a chaque fois, les éléments pris à ces deux anciens jeux sont améliorés. De plus graphiquement il est clairement plus beau. Le petit reproche est qu'il y a tout de même une petite part de chance dans le jeu, mais bon c'est du familial.
Le résultat est quasi parfait, on a jeu très simple à expliquer et à jouer, tout en ayant quand même un peu de matière (il est clairement dans du familial plus) et le jeu est assez rapide. Bien sur certains ne le trouveront pas assez corsé. Mais il m'a fait une très bonne impression et je trouve que c'est une réussite.
Sultaniya est un très beau jeu que je qualifierais d'asymétrique qui vous invitera à construire un palais pour le sultan, en incarnant un des personnages des 1001 nuits. Le matériel est de toute beauté : de gros saphirs, des génies bien réalisés et des tuiles bien illustrées qui donneront au palais un cachet particulier.
**Côté mécanique :** le jeu s'apprivoise très facilement. La règle est simple, bien illustrée. Contrairement à ce que j'ai pu lire, la différence entre "je dois" et "je peux" est bien marquée (les termes étant soulignés à chaque occasion dans la règle). Seul cas litigieux : si je ne trouve pas de tuile intéressante ou plaçable en utilisant le génie jaune à 3 saphirs, est-ce que je récupère mes saphirs ? L'auteur a répondu par l'affirmative.
En terme de jeu, c'est un jeu de placement simple, facile d'accès. Les règles de pose sont évidentes. Il ne faut pas négliger la part de hasard qui fait apparaître les "bonnes tuiles" ou pas, mais celle-ci est temporisée par les saphirs. Attention cependant au 4e étage, où les tuiles sont beaucoup plus puissantes (double tour, porte ou minaret complet, tuiles avec PV directs importants) et donc où a part de hasard sera plus déterminante.
Les stratégies sont plus ou moins orientées par le plateau de départ (les éléments figurant sur le début du palais ne sont pas les mêmes, les objectifs non plus) et par les objectifs secrets. C'est là où réside l'asymétrie.
**Côté sensation de jeu et immersion :** Il y a de l'interaction mais ne pensez pas saboter le palais de votre adversaire pour entraver sa progression. On pourra simplement prendre une tuile pour priver un adversaire d'une tuile qui l'intéresserait, mais sans perdre de vue qu'il faut soi-même marquer des points. Toute tuile mise dans le palais doit y trouver sa place, son intérêt en termes de points de victoire. Jouer l'obstruction n'amène par à grand chose, sauf si, de temps en temps, ce ne sera que la seule action utile.
Là où l'interaction réside, c'est dans les objectifs, puisque chaque plateau joueur indique des objectifs qui sont en partie commun avec certains adversaires. C'est donc bien pensé puisque l'on sera toujours en concurrence avec quelqu'un, et notamment pour l'objectif de majorité avec les gardes. Cependant, le problème peut résider dans les parties à 3 joueurs puisque les objectifs valant le plus de points (minarets et portes) sont communs 2 joueurs par deux joueurs (les objectifs portes et minarets sont présents 2 fois chacun) : un joueur se retrouvera donc sans concurrent pour des objectifs marquant le plus d point, ce qui peut être pénalisant pour les deux autres. A charge pour eux de s'entendre et de ravir les tuiles qui pourraient intéresser le 3e. N'oublions pas qu'il s'agit d'un jeu d'interaction. (cependant, ces tuiles ne comportent aucun autre symbole : un coup à blanc donc pour celui qui les prend pour contrer un adversaire sans en avoir l'objectif. Dommage).
A la fin du jeu, on pourra regarder son palais avec le sentiment du devoir accompli, l'impression d'avoir construit quelque chose, d'avoir participé à quelque chose.
**Bilan** : Sultaniya donc un bon jeu, malin et familial, avec de l'interaction. A jouer surtout en étant un nombre pair, pour éviter une situation propice au déséquilibre.
Ca rappelle un peu le jeu du titre, en version en partie simplifié et plus grand publique. on est en compétition pour se procurer les tuiles qui vont construire son propre palais, avec des objectifs différent d'un joueur à l'autre, un partie secrets.
Le jeu file assez vite entre construction ou construction aidé par les "génies". les tuiles ne sont pas forcement ce qu'on souhaite à un moment donné, donc il faut faire au mieux pour faire un maximum de points.
Bon jeu, qui reste familiale mais avec un intérêt certain, du bon matériel et un hasard réduit. En bonus, de l'interaction entre les joueurs qui se disputent les ressources.
A rejouer au moins une fois !
Je ne vous referai pas la description des mécanismes, beaucoup d'avis la donne, et les vidéos (excellentes vidéo !) le font très bien, mais je vous donnerai mon sentiment.
C'est beau, c'est simple, c'est agréable à jouer. On retrouve un côté "bâtisseurs du moyen-âge" mais en beaucoup mieux (mais alors beaucoup de très loin très loin) car Sultaniya est beaucoup plus immersif, on observe ce que font les autres joueurs, nombres de gardes, portes et minarets, nombre de saphirs pour l'emploi des génies, donc de l'interaction indirecte.
Les objectifs propres à chaque personnages permettent un renouvellement des parties, l'emploi des génies est bien vu, il faut en user sans modération d'ailleurs. le côté découvertes des tuiles et très plaisant, aurai-je la tuile tant convoitée, vais-je en dévoiler plusieurs qui profiteront aux autres?
Bref un jeu où l'on passe un excellent moment, rapide, très beau et où on s'amuse, n'est-ce-pas ce que l'on demande à un jeu ? pour moi, une belle réussite.
Les plus : beau, rapide, immersif
les moins: Les objectifs parfois en décalage avec votre personnage, donc on laisse un peu tomber celui-ci.
Bon, autant commencer par le négatif, Sultaniya n'est pas LA perle ludique du moment, ok, ça c'est fait ! Passé ce (relatif) moment désagréable, je dois dire que c'est un très beau et bon jeu dans sa catégorie.
Je m'explique, si vous cherchez un jeu pour vous creuser les neurones, avec des double négations, des combo-de-la-mort-qui-tue ou des moments de réflexion intense du genre "puisque je sais qu'il sait que je sait qu'il sait que...", passez illico votre chemin !
Par contre, si vous voulez un jeu explicable en 5 minutes, attractif visuellement, rapide à jouer, très accessible à des enfants ou des non-joueurs, je trouve qu'il a tout à fait sa place dans une ludothèque.
Disons qu'il fait une très agréable entrée en matière pour initier à des trucs plus costaud par la suite, ce qui est quand même pas mal :) !
Ha, et en plus, il est beau (l'aurais-je déjà signalé ???) : les tuiles sont magnifiques, les illustrations très sympas et le matériel dans son ensemble colle parfaitement au thème.
Baroudeurs ludiques, passez votre chemin. Rien de neuf sous le soleil. Comme dans Campanile, Palazzo, Asara, vous assemblez des tuiles de tours/palais dont les différents éléments vous permettront de scorer le maximum de points.
Le graphisme est soigné, attrayant mais pas très lisible de prime abord. Il faudra une première partie avant de s'accoutumer aux minces filets d'arabesque qui délivrent les informations de couleurs ainsi qu'aux différents éléments d'architecture.
Plus surprenant est le décompte différent des éléments de palais selon le personnage désigné par la plaquette personnelle. Cela me donne l'impression de vouloir coller des caractéristiques de personnages à un jeu qui ne le nécessitait pas, au détriment de la tension du jeu.
Si les dijinns (dont l'aspect esthétique n'est pas si enchanteur) sont les bienvenus, le djinn qui permet de choisir librement sa tuile dans la pile de son choix est tout de même particulièrement violent et occasionne une stratégie évidente de type "je passe mon tour pour gagner des saphirs et je vais chercher la tuile à 6 points..."
Au niveau des points positifs, il est agréable de construire son palais et on est obligé de revenir à ses fondations régulièrement pour mieux pouvoir ériger les sommets. La possibilité de pouvoir retourner jusque 3 tuiles librement avant de choisir une autre pile est également bien vue. La règle est particulièrement claire, on regrettera l'absence de rappel du pouvoir des djinns sur la plaquette personnelle.
Pour ma part et dans le style j'en resterai à Palazzo bien plus tendu.