Comment se fait-il qu’un si bon j2s soit aussi peu connu du grand public ?
Convient aux amateurs de dames ou d echecs aussi bien qu’aux amateurs de jeux abstraits
Une règle de jeu simple pour un jeu subtile où les coups de théâtres sont légion.
Sans parler de la qualité des matériaux, en particulier celle des jetons.
J'adore...
Je ne suis pas un grand fan des jeux abstraits mais celui-ci correspond exactement à ce que j'attendais de ce type de jeu : simple, élégant, stressant et sacrément rapide si l'on n'y prend pas garde. Il y a moyen de se faire ratatiner la tronche par un joueur plus futé ou qui maîtrise mieux la mécanique. Le jeu est assez simple mais semble cacher pas mal de subtilités. Une chose est sûr, il faut pratiquer pour sentir les coups pendables que l'on peut faire.
Tzaar est le jeu du projet auquel j'ai le plus rapidement accroché.
Au début de la partie, les possibilités sont nombreuses et sans grande incidence, mais petit à petit les possibilités de déplacement se réduisent, les pièces restantes lorsqu'elles sont les dernières de leur type doivent être protégée à tout prix et les choix de placement prennent une importance accrue, car selon, vous serez vulnérables à une pile de pièces plus haute ou serez capable de fuir jusqu'à être inaccessible à votre "prédateur".
Les possibilités au début étant tellement nombreuses, chaque fin de partie est amenée dans une configuration différente, et pose un casse tête différent à résoudre pour forcer les coups de son adversaire et le coincer à la fin. Pour autant ce jeu peut être joué efficacement en le jouant assez intuitivement. Il est donc profond sans nécessiter d'attendre trop longtemps son tour mais se joue assez vite dans l'ensemble, ce qui est pour moi une qualité.
Son seul défaut est que celui qui joue les noirs a la possibilité de s'empiler en 1er et est donc avantagé, et même si ce genre de défaut se retrouve souvent dans les jeux abstrait, il est ici suffisamment gênant pour être mentionné. Ou plutôt cette asymétrie, du fait de jouer en premier ou pas conditionnera votre façon de jouer, agressive ou défensive. Le défaut demeure car jouer défensif est bien plus compliqué.
Ce jeu offre un très bon compromis entre son intérêt, sa profondeur et une grande accessibilité.
Dans la série du projet Gipf, Tzaar est presque aussi bon que ses confrères. Il faut bien évidemment aimer ce type de jeux (si les échecs sont pour vous une torture passez votre chemin !). Un petit plus par rapport à Dvonn, Gipf, Zertz et Punct : les règles sont simplissimes (les plus simples parmi tous ces jeux) et permettent de jouer avec des enfants très jeunes.
Les parties sont vives et dynamiques, et même en mauvaise posture on peut encore tenter d'arracher la victoire par la tactique de la terre brûlée. Bref, une tension et un plaisir toujours renouvelés. Le meilleur de la série à mon goût.
Jeu riche, multiples possibilités, fluide et dynamique. Petit à petit, il faut développer les compétences nécessaires pour le jouer. Un peu comme aux échecs. une erreur est souvent fatale.
Je suis fan de Dvonn. Lorsque l'envie me prend de jouer à un jeu abstrait, c'est presque toujours Dvonn que je sors (j'ai également eu ma période Diaballik). Cet état de fait m'a longtemps privé de l'immense bonheur de pratiquer l'un des autres chefs d'oeuvre de Burm, à savoir Tzaar.
Tzaar est une merveille. Comme à Dvonn, le début de partie doit se sentir, il y a tellement de degrés de libertés que l'onnjoue à l'instinct. Au bout d'une dizaine de coup, les choses se précisent. Les menaces se font plus visibles. Les défenses se mettent en place. Attaque et contre attaque. Un dynamise étonnant anime ce jeu. C'est du grand art, et on oublie l'absence de thème pour se plonger entièrement dans une mécanique pure.
Juste derrière mon jeu préféré, Dvonn, pour moi le jeu parfait, Tzaar pointe le bout de son pion. Je ne regrette qu'une chose, sur mon édition prérelease d'Essen: les 3 types de pions blancs sont insuffisamment différenciables.
*Nbre de parties jouées: 5 à 10*
Simple d'accès, mais offrant de nombreuses possibilités, fun et addictif, que demande le peuple?
Jouez-y, c'est un ordre (euh, un oukase, en l'occurrence)
Etre édité comme Le 6° opus Bis du projet Gipf suscite forcément beaucoup d'attente et d'exigeance.
Malgré le changement d'éditeur, Tzaar revendique sa filiation matérielle. Plateau en forme d'hexagone cf Yinsh, Gipf, Punkt, Zertz. Ici, les anneaux gipfiens sont agrémentés de dorures distinctives qui distinguent les Thôts des Thutts et des Thitts. Bref pas de quoi dépayser un ProGipf :)
A la lecture de la règle, l'appartenance du jeu au projet Gipf apparait limpide et l'on comprend aisément que Tzaar a toute autorité à surseoir Tamsk dont le temps était compté dans ce projet.
La filiation est évidente : double mécanisme de victoire, compromis entre le mécanisme de domination (en construisant la plus grande pile) ou de potentiel de mouvement qu'on pourrait définir comme une stratégie d'attaque ou de défense. Combinaisons, intuition, plaisir du jeu, expérience bonifiante : tout est là.
Cependant Tzaar a mon humble avis n'égale pas les quatre premiers opus.
Sur ces Maîtres jeux, chaque coup dénote une intention et un coup moyen face à un adversaire performant sera compromettant.
A Tzaar, si aucun des deux adversaires ne met la pression, juger de l'utilité d'un coup plutôt que d'un autre avant le milieu de partie me paraît assez aléatoire. Sur le plateau, s'embrasent quelques foyers mobiles qui vont animer localement le plateau de jeu alors que l'analyse des positions sur Dvonn, Zertz, Gipf ou Yinsh implique l'ensemble du plateau et augure des coups suivants.
Pour moi, Tzaar ressemble clairement aux premiers opus du Projet Gipf mais n'en a pas la divine étincelle. cela reste un très bon jeu abstrait avec lequel on peut enchaîner les parties agréablement.
le projet Gipf par préférence :
1 - Gipf (pas fun mais extraordinaire)
2 - Dvonn (très fun et jubilatoire)
3 - Zertz (peu testé mais potentiel énorme ; technique et peu intuitif)
4 - Yinsh (excellent ; le plus abordable par tous)
5 - Tzaar (un bon gout de reviens-y)
6 - Punkt (moyennement convaincu)
je ne suis pas amateur de jeu abstrait et pourtant les mécanismes de ce jeu m'ont séduit dès la première partie. Les règles sont simples, le matériel de qualité.
Les premiers coups se font rapidement sans grande réflexion pour laisser place par la suite à des déplacements tactiques et réfléchis. On doit faire attention à ne pas éliminer une des 3 familles de pion et gérer ses empilements. Les tactiques de défense et d'attaque sont parfaitement équilibrés.
Un jeu court et riche comme je les aime.
Tout a été dit sur le Projet Gipf qui est probablement parmi ce qui restera le plus durablement de notre époque ludique, je pense. Qu'on aime ou non les jeux abstraits, l'essentiel de ce type de jeux est contenu dans celui-ci. Il y a de l'authentique génie là-dedans. Respects, Mr Baum.
Ce nouvel épisode des aventures Gipf a su rassembler le meilleur des autres jeux de la série tout en ayant sa propre identité.
Il prend parfaitement la place d'un Tamsk qui était en décalage avec les autres jeux du projet Gipf.
Comme toujours avec Kris Burm, l'auteur sait attirer un public peu enjoué à l'idée de jouer à un jeu abstrait; public dont je fais parti.
Tzaar est fluide, simple, rapide et se découvrira à mesure de sa pratique.
Le dernier jeu de K.B. ne m'avait pas enthousiasmé
lors de son achat
les pions ne sont quand même pas très jolis
et puis en jouant rapidement j'avais trop cela "trop simple"
crétinoïde j'étais !!
(j'étais un peu revenu à mon préféré Dvonn ainsi qu'à Zertz)
depuis peu (grâce entre autres au jeu en ligne sur boiteajeux)
force est de reconnaitre que ce jeu est fabuleux
sans doute un chef d'oeuvre dans ce type de jeu
la simplicité des règles et la profondeur des coups possibles
+ 2 manières différentes de gagner un peu "contradictoires" : attaque ou défense
font de ce jeu une perle rare
même ceux qui n'aiment pas trop en général les jeux à 2 "blanc/noir"
adorent celui-ci
on peut y jouer rapidement et faire plusieurs parties en un temps record, j'aime ce type de jeux (prendre un sablier), on peut y jouer aussi de manière plus posée, moins intuitive, plus réfléchie et prendre son temps
en fin de partie, le jeu devient très tactique : bien voir les diagonales, les prises possibles etc , on a l'impression qu'il y a une "seconde couche"
un régal !
un jeu exceptionnel
J'ai depuis longtemps fait une croix sur les jeux abstrait. J'adore ce type de jeu mais je n'arrive pas a trouver de joueur autour de moi.
Pourtant j'ai tout de même eu l'occasion de tester TZAAR et c'est vraiment une réussite. Genre on a enchainé 3-4 partie.
Faut vraiment que je trouve des joueurs!
"On en fait une 16ème?" Tel est ce que j'ai entendu dans les soirées-jeux nantaises. Les couples jouent trois heures d'affilé!
Perso: je suis pas fan de jeu abstrait à deux et pourtant, celui-la, j'accroche à 200%
J'en ai oublié les autres de la série... Pour dire!
Parmi les tout meilleurs du projet Gipf. Un petit air de Dvonn a priori. Tout aussi excellent. Mais très différent à pratiquer, et donc, en voici un de plus indispensable à ajouter à votre collection des jeux abstraits du projet GIPF.
Je suis assez difficile sur les jeux abstraits: j'en aime relativement peu et principalement ceux dont le plaisir est immédiat dès la première partie (et donc pas trop rigoureux), mais dont les subtilités se dévoilent au fur et à mesure.
Et Tzaar prend une place de choix dans le projet Gipf: il distille dans une règle simple plusieurs principes mêlés des autres jeux du projet (notamment Dvonn).
Les premières parties tombent un peu à plat: on commet une erreur grossière et la partie est finie. Mais une fois les principes de défense des pièces acquis (grâce à l'empilement et la topologie) et les possibilités un minimum anticipées, les partie sont tendus et la victoire est souvent sur le fil.
Bravo pour ce nouvel opus qui clôt une série non moins remarquable!
Très facile à assimiler ce jeu demande toutefois une attention soutenue en raison des multiples possibilités de victoire (ou de défaite). Ne négligez pas les simples pions ou ils pourraient très vite disparaitre.