Utopia est un faux gros jeux. C'est-à-dire que c'est une grosse boite, vraiment, avec plein de matériel dedans : un très beau plateau, plein de pions de toutes les couleurs bien illustrés et surtout des tas de beaux batiments en plastique de cinq civilisations antiques. Là, on se dit, ça va être massif, or non. Chaque joueur est un ministre du roi d'Utopia, chargé d'accueillier des princes(-ses) aztèques, romains, égyptiens, perses et chinois, et de les faire construire de beaux batiments dignes de leur civilisation. Ces batiments vous rapportent du prestige, selon les gouts actuels du Roi. Tous cela est géré en deux phases, une avec des pions et une avec des cartes, permettant de faire apparaître, déplacer et transformer en batiments les princes étrangers. Les mécanismes sont simples et fonctionnent bien avec un certain nombre de petites astuces bienvenues. Ca se joue vraiment avec des gens pas passionnés de gros jeux même si ça dure en général plus longtemps que l'heure annoncée sur la boite. C'est donc un bon gabarit de jeu pour se faire plaisir avec quelque chose de beau, d'un peu consistant mais sans être repoussant pour les non-passionnés de jeu.
Matagot comme très souvent sort de bonnes boîte avec du matos dedans. La encore c'est le cas. Le jeu se passe bien mais il faut une 2ème partie, pour comprendre les subtilités et améliorer ses chances de ne pas perdre bêtement car les règles sont un peu lourdes au premier abord.
Autant le dire, j'ai beaucoup d'estime et de sympathie pour Matagot et ses ouvriers, mais Utopia ne me convient qu'assez peu parmi la pléthore de mes jeux... Le thème est illisible et le système très mécanique, assez incontrôlable, ne nous transporte guère. Pourquoi pas, mais pourquoi au fait ?
... le matos et si jolie que sa mérite un 4/5 bon sinon c'est un peu confus et on maitrise pas grand chose autant dire que l'on sait pas du tout quand le jeu va terminer, mais bon sa reste plaisant et je le ressortirais à l'occasion pour les soirées "jeux à matos plein partout".
On est dans du jeu bien familial genre Jamaica mais en carément mieux pour ma part.
Ce n’est que maintenant que je poste mon avis sur Utopia tant ce jeu était sujet à controverse et que je voulais prendre mon temps pour me faire ma propre opinion.
A l’époque, la lecture des règles m’avait vraiment alléché : possibilité de marquer des points à court terme ou à moyen terme, de profiter des actions des autres joueurs et surtout cette variation de l’ordre du tour si importante et permettant notamment au dernier joueur de modifier l’échelle des valeurs des palais.
Mais voilà, les avis étaient particulièrement sévères et mes premières parties on line m’avaient laissés les mêmes sentiments de frustration que la plupart: beaucoup de hasard, on ne gère pas grand-chose, si on est largué pas moyen de revenir au score. De plus, le matériel magnifique (même sur la toile) ne facilite pas toujours la visibilité. Voilà, le chapitre était clos, je pouvais émettre un avis négatif comme beaucoup.
Mais voilà, je me suis retenu car quelque chose me chipotait. Autant je me permet d’émettre un avis négatif sur un jeu après une partie si je ne l’apprécie pas et que je gagne quand même facilement autant je ne me permets pas de le faire après une cuisante défaite (comme malheureusement le font la plupart des mauvais perdants : il est plus facile d’incriminer le jeu pour justifier sa défaite que sa non –maîtrise dudit jeu). Et justement toutes mes parties on line se sont terminées par de lourdes défaites. Ce qui m’a découragé mais, quelque part dans mon esprit, je me suis dis que justement j’étais passé à côté du jeu.
Dernièrement je me replonge donc dans les règles et réattaque la bête et là, surprise, même si je ne gagne toujours pas, mes parties sont acharnées et je découvre mille et une subtilités dans les choix d’action. C’est un jeu d’opportuniste certes, mais c’est du grand art tant les choix sont nombreux à son tour de jeu ce qui n’est pas toujours le cas pour les jeux d’opportunisme où la meilleure action est souvent évidente. De plus l’interaction pouvant être énorme dans ses choix, j’imagine en vrai les pourparlers qui pourront être tenus pour influencer les décisions des uns et des autres.
En relisant certains avis, je note pas mal d’âneries dans les critiques des règles et du jeu, les auteurs ont dû en voir de toutes les couleurs. C’est même piquant de constater à quelles points les critiques négatives se contredisent : l’un va dire qu’une fois largué, on ne sait pas revenir au score, l’autre au contraire qu’il y a du kingmaking qui permet trop facilement de bloquer le joueur en tête). Cherchez l’erreur…
Enorme, c'est le mot qui defini ce jeu, comment ne pas l'aimait et ceux qui disent qu'il y a beaucoup de defauts sachez qu'on peut les gommer; et franchement il y en n'as presque pas..
Utopia est beau, graphiquement ça claque, ça donne envie. Il y a beaucoup de matos sur le plateau, ça peut devenir brouillon mais on a le droit de se laisser émerveiller par le travail du graphiste.
C'est un jeu de majorité, les règles sont multiples et équilibre les joueurs, le suspens durera jusqu'à la fin. Les multiples stratégies, les parties rapides confèrent une bonne durée de vie.
Niveau matériel, rien à redire : c'est beau, très beau même, et efficace.
Le jeu en lui-même marche bien, même si j'ai à chaque fois le sentiment que faire des merveilles, c'est pas bon (mais j'y peux rien, j'en fait). La possibilité de changer les valeurs respectives des divers bâtiments est extrêmement intéressants. Pas le jeu qui sort tout le temps, mais j'aime bien y rejouer de temps en temps.
Je ne surprendrai personne en disant que la profusion de matériels (biens moulés) et la beauté du plateau en font un jeu très attirant.
Tout d'abord, des pions de personnages de 5 civilisations différentes sont tirés au sort et posés proche de leur territoire de destination. Ces personnages servent par la suite à construire des bâtiments.
C'est donc un jeu de placement où la construction de bâtiment de civilisations vous permet de marquer des points. La diversification des constructions (même si elle n'est pas toujours facile) est souhaitable pour maintenir un certains niveaux de points par tour.
Des merveilles peuvent également être bâties sur une ile (il y en a 4). A plutôt réaliser en milieu ou fin de partie.
Le mécanisme de pose est simple. Les emplacements nombreux mais certains se dégagent par leurs cotés plus 'stratégiques'.
Ce n'est pas un jeu 'prise de tête' qui doit plutôt pouvoir plaire à la famille ou entre ami.
Pourquoi pas 5, car le manque de contrôle des 1ers joueurs en fin de partie peut leurs couter la victoire.
Les scores sont souvent serrés pour les 1ers et c'est donc le dernier, s'il ne fait pas un bon en points de prestige qui peut quasiment désigner le gagnant!!
Premières parties sympathiques, du matériel assez conséquent, beau plateau et graphisme mais trop de plastique léger à mon gout.
Après jeu vite oublié, donc pas acheté. A rejouer comme cela, une fois de temps en temps mais je n'accroche pas.
En tous les cas beaucoup plus jouable et plaisant que Kronos.
Plusieurs parties à 2, 3 et 4 joueurs.
En lisant les avis sur ce jeu, plutôt négatifs, on avait pas eu envie de l'acheter. Et paf, on nous l'offre. On s'empresse donc de l'essayer et quelle bonne surprise nous attendait là !
Un bon jeu familial, aux règles simples mais efficaces. Contrairement aux autres avis, on ne trouve pas que les règles font déjà vues, elles sont mêmes plutôt originales. Le fait de ne pas contrôler un peuple ou un quartier mais de devoir répartir les princes en faisant attention aux autres joueurs, est sympa. Finalement, il y a pas mal d'interaction avec les autres joueurs.
Le matériel est de très bonne qualité : du pur édition du Matagot avec un plateau immense et des cartes de très belles qualités. Il y a pléthore de matériel mais cela ne dessert pas le jeu, il n'y a même pas de mise en place longue et fastidieuse à faire.
Gros bonus : le jeu tourne très bien même à 2 joueurs.
Seul point noir : avec de nouveaux joueurs, les stratégies à développer ne sont pas toujours évidentes, surtout dû aux merveilles, et de gros déséquilibres peuvent apparaître en cours de partie.
Le dernier joueur peut décider qui fait le plus de points mais ici c'est clairement visible dans les règles et ça fait le charme du jeu : à vous de le prendre en compte dans votre stratégie.
La durée de vie reste maintenant à voir ..
C'est vrai qu'on a en pour son argent. Un nombre important de bâtiments est à notre disposition, dommage que tous aient la même couleur. Cela ne facilite pas la reconnaissance d'un temple babylonien d'un égyptien au premier coup d'œil (ça aurait été sympa des pyramides...).
le jeu est assez simple à appréhender et ce joue facilement. Seule difficulté à prendre en compte "C'est à qui de jouer ?". En effet on ne joue pas classiquement dans le sens horaire mais en fonction de sa place sur la piste des scores.
J'ai lu que ce jeu était un king maker. Je ne partage pas cet avis. En effet il est souvent plus pratique d'être second que premier (des pénalités limite l'avantage procuré par la première place). De plus le joker permet parfois à un joueur dépassé de revenir un peu dans la partie.
Indeniablement ce jeu tourne bien mais il y a un je ne sais quoi qui le laisse froid.
Je n'ai pas été totalement convaincu et l'envie de rejouer n'est pas présente. A essayer donc avant d'acheter.
Je le vois plus comme un jeu familial qui permetrait d'initier à des jeux plus complexes. (je vais même oser une comparaison: ça me fait un peu penser à un tigre et euphrate, en beaucoup plus familial evidement).
Bref, un jeu bien fait mais auquel il manque un je ne sais quoi.
Utopia est un jeu magnifique quant à son matériel: rien que pour cela, il mérite d'être testé au moins une fois! Je l'ai testé trois fois et c'est sans doute un jeu que je n'acheterai pas sans toutefois refuser d'y jouer si quelqu'un me le propose.
Le jeu n'est pas mauvais en lui-même, il dispose même de certains mécanismes assez originaux. Mais il souffre de déséquilibres: trop de hasard (2 pioches par tour), des merveilles inutiles (ou trop peu utiles) et un gros déséquilibre pour le dernier joueur (à 3 ou 4).
Un jeu plaisant, mais clairement, "peu mieux faie".
Qu'elle déception !
Au premier coup d'oeil, ça sent le bon et surtout le très joli jeu. Beaucoup de variété dans le matos (bonne idée de varié les monuments).
Mais voilà, question jouabilité, c'est pas ça du tout !
On ne sait vraiment jamais qui commence le prochain tour. Cette règle n'est pas claire du tout !
Et puis, le principe de l'invité surprise est franchement nul, puisque la surprise en fait est pour celui qui ne prend pas l'invité car il lui reste du choix !!!
Et puis, au fur et à mesure que l'on avance dans les tours, le plateau devient de moins en moins lisible, ça en devient presque le bordel !!!
C'est dommage car le marketing du package fonctionne plutôt bien, mais j'suis vraiment content de ne pas l'avoir acheté, ouf !!!
Un jeu de placement et pose de plus, un!
Utopia est un jeu de poids moyen bénéficiant d'un matériel en 3D luxueux, doté d'illustrations du plus bel effet (surtout les cartes). De ce méli-mélo de détails esthétiques découle néanmoins un défaut évident: le manque de lisibilité du jeu. Lorsque les jetons ne sont pas cachés derrière une construction 3D posée, ils sont camouflés parmis les couleurs trop ressembantes entre plateaux et jetons. L'illustrateur, certes talentueux, n'a pas dû jouer à Utopia. C'est à tel point que le meilleur conseil que j'ai à vous donner pour gagner est le suivant: soyez mal placé vers la fin du jeu, puis levez-vous , vous verrez mieux que les autres et gagnerez d'un point (situation vécue)!
Le jeu en lui-même est un jeu de placement intelligent, combinant des mécanismes de gestion de main de carte à court terme et de placement/déplacement de pions. Un jeu tactique pas très novateur, même si on n'a pas grand chose à reprocher hormis qu'on s'ennuie en attendant son tour: c'est équilibré et ca tourne bien. Mais pas de quoi crier au génie non plus, et rien qui me pousse à persévérer dans sa pratique, d'autant plus que quelques uns de mes partenaires de jeu n'ont pas été convaincus.
En résumé, pour moi, l'esthétique exhubérante du matériel, qui m'a fait acheter le jeu, me pousse donc à la revendre, déçu de sa jouabilité et de son manque d'originalité (sentiment subjectif), même si j'y ai passé de parcimonieux bons moments.
*Nbre de parties jouées: 1*
Même si leur précédent jeu est très loin d'être parfait, j'abordais cette nouvelle création d'Arnaud Urbon et de Ludovic Vialla avec un *a priori* positif. En effet, j'apprécie le travail de ces deux auteurs français pour leur démarche consistant à tenir ensemble des mécanismes intelligents qui n'ont pas peur d'un peu de hasard et un thème original et présent. *Utopia* ne rompt pas avec ce principe. Il est même assez proche de *Khronos* dans l'esprit. Il l'est beaucoup moins pour ce qui est de sa valeur ludique.
*Utopia* souffre avant toute chose d'un problème d'édition. La boîte de jeu renferme un matériel pléthorique : nombreux jetons et cartes, figurines et bâtiments en plastique. Le soin apporté donne l'impression qu'*Utopia* est un jeu riche et ample, qui va mobiliser tout notre intellect et notre imagination pendant deux ou trois heures. Quelle déception ! Une partie dure environ une heure et les possibilités ludiques sont réduites. Il y a une véritable dichotomie entre le jeu et son matos. Pour le dire vite, *Utopia*, c'est une carrosserie de voiture de course avec un moteur de mobylette. Le décalage est tel que les figurines et les bâtiments font faux et tape-à-l'oeil. En d'autres termes, le matériel de jeu est si grandiloquent qu'il en est ridicule et laid. *Utopia* aurait gagné à être plus sobre.
Ce problème serait accessoire si le jeu était passionnant. Mais il ne l'est malheureusement pas. *Khronos* avait pour lui une profondeur tactique et stratégique appréciable, relevée par un zeste de hasard. Les mécanismes d'*Utopia*, plutôt plats et conventionnels, peinent à générer de la complexité. On pose des pions, tirés totalement aléatoirement, sur des quartiers, puis, au moyen de cartes partiellement tirées aléatoirement, on déplace ces pions et on les regroupe pour construire des bâtiments ou des merveilles. C'est pauvre et répétitif. Intégrant une part de hasard non négligeable, qu'on subit intégralement, le jeu est même relativement opportuniste. On se contente la plupart du temps de saisir les bonnes occasions, quand elles se présentent.
A cette faiblesse importante se rajoute un autre problème, déjà présent dans *Khronos*. Arnaud Urbon et Ludovic Vialla ont beaucoup de mal à faire le lien entre leur thème et leurs mécanismes. Autant dans *Khronos* que dans *Utopia*, le background du jeu est travaillé et présent notamment à travers le matériel et les illustrations. Les deux Français font un effort louable pour éviter les poncifs thématiques du jeu de société. On les en remercie. Mais le thème d'*Utopia* se retrouve difficilement dans les mécanismes, artificiels.
deçu...voila c'est le terme.
Le matos est magnifique, le theme d'une ile utopique avec les plus grandes civilisations de l'histoire m'a emballe... en plus le jeu est rapide, les parties courtes et vu que les points de victoires s'accumulent d'un tour sur l'autre on a l'impression de bâtir à long terme. (un batiment construit rapporte à la fin de chaque tour de jeu)
seulement voila, il n'y a pas 50 façons de jouer, j'ai l'impression de toujours faire la même chose et surtout c'est pratiquement toujours le dernier joueurs de l'ultime tour(le dernier au classement donc) qui choisi le vainqueur en modifiant l'echelle des points de victoire apportes par les differentes civilisation... frustrant donc vu que les joueurs de tetes ne peuvent rien y changer ayant finit leur tour depuis belle lurette...
je rejouerais à utopia de temps en temps mais sans plus...