Articles
Sur le forum
La Semaine du Pouic #45 : La der des der (faux !) | EvilM. 08/12/2024 | |||||||
Seas of Strife : L'art de pisser | aleph71 07/12/2024 | |||||||
Grosses promos chez Queen Games | Juliano 07/12/2024 | |||||||
"Vous jouez à quoi ?" | Sylis 04/12/2024 | |||||||
Jeux à 2 très courts (10 minutes) | Rodenbach 07/12/2024 | |||||||
Débat Hebdomadaire N°29 : Heat | Baast 08/12/2024 | |||||||
Château Combo : Quels combos pour un bon château? | Janabis 04/12/2024 | |||||||
Les Carnets de Tom’ - (Chroniques, Récits, Élucubrations et Inepties...) | Sebast 05/12/2024 | |||||||
Restoration Games annonce le retour de Battle Masters ,avec un nouveau nom et thème : Battle Monsters! | Jer 07/12/2024 |
Les avis
- Mon fils adore !
Pour un grognard du wargame, Mémoire 44 sera indéniablement simple, très simple, trop simple. Mais ça ne serait pas faire justice à ce jeu qui est une excellente introduction au monde du wargame, tout en restant à la frontière du jeu de société. La production du jeu est parfaite, avec des figurines très qualitatives (malgré un moulage parfois un peu approximatif), très agréables à manipuler, un plateau énorme et coloré et des tuiles qui permettent de mettre en place le champ de bataille de notre choix, dans l'esprit des overlays du wargame. Mon fils adore ce jeu et nous ne manquons jamais une occasion d'y jouer quand le temps le permet. Les extensions renouvellent quand à elles bien le jeu et permettent de varier les plaisirs. On ne jouera pas les Japonais de la même manière que les Allemands ou les Russes, l'abstration très « design for effect » de ce jeu est vraiment bien vue étant donnée la simplicité du jeu. Lymon Flowers
08/12/2024
10 - sur le podium ?
L'auteur de Love Letter est de retour avec un titre 2 joueurs qui emprunte à son hit tout en mélangeant la pure baston façon Challengers (auto battler si vous voulez le terme adéquat). Choisissez vos cartes, empilez les dans l'ordre qui vous plait et retournez la première façon Bataille. On regarde d'abord le pouvoir (ex :la plus faible valeur l'emporte, le forgeron gagne les égalités, ...), puis le symbole (lumière (écrase ombre), eau...) et enfin la force (la valeur). La carte gagnante reste en place et l'adversaire en retourne une nouvelle. Peut-il vaincre ? Manche suivante, on peut se défausser d'une carte et la remplacer. Après la première partie on se dit que la connaissance des cartes adverses est importante. Certes mais l'ordre dans lequel on les place reste hypothétique. On sait que X possède tel personnage mais où l'a t-il placé. On peut mettre une carte en attente au cas où, encore faudra-t-il pouvoir la sortir au bon moment. Les personnages et leur façon de s'activer sont bien foutus mais après quelques parties, et plus d'attention au jeu adverse, le hasard a toujours une place importante. Faussement subtil. morlockbob
07/12/2024
5 - Très bon à part un bug thématique grand comme l'océan
D'abord, disons-le net: Pirates on Fire est un petit jeu astucieux et sympathique. On pose des bateaux sur un plateau modulable, en activant à chaque fois l'action de la case et celle du bateau. Les pouvoirs sont variés, bien trouvés, et très vite assimilés: on pose des mines, on tire aussi loin qu'il n'y a pas de bateau en diagonale ou orthogonal, on répare les bateaux touchés, on gagne de l'or... avec lequel on peut acheter des super bateaux indestructibles. Je ne rentre pas dans le détail des mécaniques, qui sont vraiment, super bien pensées, d'autant que la finalité plutôt étonnante est de poser des rangées de bateaux de même nombre ou en suites croissantes/décroissantes (Knizia, est-tu là?). On est donc dans un jeu de combat de tuiles fixes un peu à la Royauté vs Religion: Révolution, mais en plus fun, moins austère et moins tendu (plus orienté kids, quoi). Mais il y a un hic, un terrible hic thématique. On pose des cartes qui ne bougent plus jusqu'à la fin de la partie (à moins qu'elles ne soient détruites). Et ces cartes, hé bien ce sont des... bateaux! DES-BA-TEAUX !!!!!!!! Hého du bateau, les designers, vous connaissez le principe d'un BATEAU? Hé bien une bateau ça... B O U G E !!! Vous auriez mis des trucs traditionnellement immobiles, je sais pas moi des forts, des tours, des arbres mutants ou même des planètes, j'aurais rien dit... Mais poser des bateaux qui ne bougent plus jamais, franchement, c'est le carton rouge thématique qui pour moi fait passer ce jeu de 8 à 7 en moins de deux, un peu comme si quand on décide que le thème du jeu c'est de manger le plus possible de vomi (encore que...). Bon, j'imagine que l'éditeur a dit: - Bon les gars, la mode c'est les bateaux pirates, vous savez comme johnny depp là... - Mais chef le jeu qu'on a mis au point implique des poses de tuiles fixes combatives! Un peu comme RRR, vous savez... - Je m'en fous! Tout ce qui est pirate se vend deux fois plus alors vous me mettez des bateaux pirates sinon j'allonge pas la maille pour le sortir vot' jeu!!!" grotesk
06/12/2024
7 - Tres bon jeu à 4
Bonne tension entre les joueurs EricJPlus
06/12/2024
9 - Allo la Terre
Un nouveau Dixit, Story Box, Mystérium, un zeste de Traitres mots? Un peu de tout ça, au royaume des rêves. Une image de départ (un capitaine squelette sur son bateau), des guides qui doivent raconter une histoire, placer un mot dans leur récit via les cartes inspiration (ex:obstacle) et surtout faire deviner au rêveur quel sentiment, mot, ils ont essayé de décrire (ex: bisounours). «Le capitaine squelette est gentil, plein d'amour, il s'est tatoué un arc en ciel sur le torse et vogue rejoindre sa fiancée. Hélas, un groupe de navires pirates l'empêche de continuer sa route». Le rêveur a le double des mots sur ses cartes, il devra juste faire le rapprochement entre le récit et ses cartes. Cela permet à un joueur un peu plus timide de participer sans stresser. Si le jeu ne nécessite pas de mémoire ou de trop se creuser la tête, il est primordial d'avoir de l'imagination, du blabla et d'être capable de rebondir sur le récit du voisin qui ne va pas forcément dans votre sens. Quelques chapitres plus tard, il faut maintenant clore le récit et coller à la fin qui vous est imposée «je dois secourir le roi des lapins prisonnier de l'infâme taxidermiste». A part une mise en place un peu longue, le jeu remplit totalement son office de jeu narratif d'ambiance. morlockbob
04/12/2024
7 - Encore une belle horloge de Rudiger Dorn.
Apportant une nette amélioration par rapport à Louis XIV (dont il est une refonte) Mafiozoo se situe exactement à la croisée de l'enchère et de la majorité. Quelque part entre Istanbul, Las Vegas et Medici, il propose finalement de tempérer les défauts des deux genres. L'ensemble reste simple mais donne une agréable sensation de fourmillement sur ce (très grand) plateau. On ne peut pas lui faire les reproches habituels destinés aux jeux d'enchères classiques à la Knizia, car ici la chance et l'aspect psychologique ne tiennent pas le devant de la scène. On ne peut pas non plus lui reprocher l'aspect figé de pur calcul spatial de tous ces vieux jeux de majorité qui n'ont pas le génie l'El Grande. Finalement, Mafiozoo est très frais et original. Concrètement, on offre des bijoux (en mode awalé, coucou Istanbul) à des personnages, puis on attend les résolutions pour gagner des objets permettant ensuite de prendre le contrôle des bâtiments, ainsi que des jetons représentant les 6 quartiers qui scorent en fin de partie de différentes façons. Imaginez donc que les placements de dés de Las Vegas sur les différents casinos ne soient que le début d'une arborescence vers les points de victoire possibles. Tout cela semble banal dit comme ça : comme souvent chez Rudiger Dorn, l’originalité et la qualité résident plus dans l’agencement que dans les idées elles-mêmes: on est vraiment bluffé par cette mécanique d'horloge. Cette très bonne refonte livrée par Super Meeple me semble cependant encore largement perfectible, en particulier au niveau de la taille des jetons de conditions/récompenses des enchères, qu'on place aléatoirement sur les personnages: pourquoi diable sont-ils si petits et si grisâtres, perdus sur cet immense plateau? De grosses plaques visibles de loin auraient étés mieux indiqués, car c'est LE mécanisme central du jeu (la corruption, ses conditions et ses gains possibles). EDIT: Bon, j'ai hésité à baisser la note, mais finalement non, ce n'est pas une bonne raison... Je m'explique: en enrôlant des joueurs assez "grand public", j'ai eu un mal fou à leur faire retenir les règles! Au final, bah je le trouve assez dur ce jeu, et beaucoup plus que ne le laissent penser ces illustrations animalières à la Zootopie. Certes, ce n'est pas un jeu de pose d'ouvriers à la Simone Luciani, Pfister et compagnie, donc il n'y a pas tant de règle que ça mais... n'empêche qu'un public familial lambda aura mal à assimiler toutes ces enchères et placements imbriqués. Je finis par croire que Mafiozoo devrait plutôt être considéré comme un expert léger et non un familial+ à la Catane, car il n'y a pas grand chose d'intuitif et les choix sont complexes. Après, ça dépendra de votre "culture ludique familiale": dans un foyer ultra branché jeux ou bien avec des parents ingénieurs qui font faire des racines carrées à leurs enfants de 10 ans ça passera crême!!! Ou bien peut-être simplement des... allemands??? grotesk
04/12/2024
8 - Un très très bon jeu
Etonnant d'habitude les adaptions de livre en jeu ne marche pas très souvent et là nous avons un superbe et intéressant prenant pour thème la suite des piliers de la terre lui même un très bon jeu. Accessoirement on peut aussi lire les 2 livres de Mr Ken Follet qui sont eux mêmes formidables. musashi886
03/12/2024
9 - long sorry moche
Une situation de départ (en deux lignes) et des cartes avec des mots. Il faudra en choisir un pour avancer, découvrir, obtenir un objet... Ici on doit réunir Carmen et Carlos. Tout ce qu'on sait c'est que Carmen est serveuse. Que fait elle ? Elle sert ou elle rêvasse, elle rentre chez elle ou va se promener ? Notre choix va vous amener à une autre carte, un nouveau dilemme et un nouveau choix. Le cœur du jeu est de développer l'imaginaire ai-je lu et de mener le récit à sa guise. Vous faites les mauvais choix, l'aventure se termine, on recommence. Cela peut être long et ennuyeux. A la découverte du paquet, je voyais cela comme un Eila (et l'éclat de la montagne) de poche, un livre dont vous êtes le héros mini. Cela manque cruellement d'ambiance pour rentrer dedans. Ici tout est brut, aucun indice. Qui est Carmen : une bosseuse, une fille déprimée d'avoir perdu son copain, une rebelle ? On dira que c'est à nous de choisir, d'extrapoler et si ça ne colle pas, de changer. Certes, mais contrairement à Eila ou Back Stories, on est face à un jeu purement mécanique, froid, on retourne des cartes et ça marche, ou pas. Jeu-table, dans tous les sens du terme. Idéal pour le Père Noël Secret sinon je vois pas... morlockbob
03/12/2024
2 - Génial malgré l'apparente banalité
Parfois, il est vraiment difficile de savoir pourquoi on apprécie un jeu ou pas. Prenez la Havane et Citadelles: j'adore le premier, le deuxième me laisse complètement complètement froid, alors qu'il en est visiblement l'influence principale. En effet, dans les deux jeux on mise des personnages faces cachées pour construire petit à petit une ville. Je ne vais pas m'éterniser dans cette comparaison vaine, mais sachez juste que, dans la Havane, la sensation de jouer des personnages pour construire des bâtiments est beaucoup moins abstraite: on a vraiment l'impression d'une version jivaro -très bien réduite- d'un jeu de ressources tel que son grand frère Cuba. Pourtant, c'est incroyablement simple, mais vraiment très bien foutu: on joue simultanément deux cartes d'action face cachée, dont chaque chiffre va composer une fois retournées un nombre qui déterminera ensuite ensuite l'ordre de tour. Chaque joueur résout ensuite les actions dans l'ordre établi, et il peut éventuellement aussi acheter un bâtiment disponible qui peut avoir des exigences variées (combinaisons de matériaux, ouvriers, architecte). Au tour suivant, on recouvre UNE des cartes (donc un des chiffres du nombre) avec une nouvelle carte: on construit ainsi un nouvel orde du tour, une action sera jouée une deuxième fois avec celle nouvellement ajoutée. Gasp quelle leçon de game design! C'est vraiment très "é-lé-gant", ou sinon je ne sais pas ce que ça signifie! Beau comme du Colovini, quand il est en forme! Et puis bien sûr 'est évidemment avec les cartes action qu'on acquiert les ressources nécessaires, mais certaines servent aussi à un peu embêter les autres, car c'est un jeu extrêmement interactif, ce qui est rare dans ces jeux de ressources. Au final je le trouve par exemple supérieur à Istanbul le jeu de dés, qui est certes sympathique mais déploie beaucoup de règles pour finalement pas grand-chose, une impression de chance qui domine la course. Sur une base assez proche (déclencher des actions pour prendre des ressources qui permettent ensuite de débloquer des points de victoire) la Havane s'avère un cran au dessus et s'impose comme une référence du familial+. grotesk
02/12/2024
9