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Tous les avis pour : 51st State : Master Set (2017)
la version vraiment définitive ?
AU commencement, en 2010, il y eut 51 ème etat, un jeu de cartes qui ressemble à celui de sa réédition. Le jeu malgré une mécanique intéressante avait déçu par son déséquilibre et son côté autiste " je construis dans mon coin". Avec New Era l'auteur corrigeait le tir Plus tard, inspiré de 51 on eu droit a Settlers, un peu la même chose sur le principe en mode "agricole" et marrant, avec des barbares trop puissants et des textes illisibles. Settlers revint donc en mode épuré et en reprenant les corrections de New Era sous forme de 51 ème Etat 2. (si j ai bien tout compris) le jeu reste assez "dans son coin" malgré la possibilité de détruire des cartes adverses. On y pioche des cartes auxquelles on peut donner plusieurs directions : les poser pour produire à chaque tour, ou faire une action, les stocker pour devenir des ressources perpétuelles ou les piller pour prendre immédiatement le butin. Il faut une bonne gestion des ses ressources (elles sont perdues à chaque fin de tour), une vision des combos possibles et de la direction à prendre, malgré un certain aléatoire (vous misez sur "la brique" et la bonne carte qui boosterait toutes vos briques ne vient jamais), une certaine adaptabilité au draft de départ. Beaucoup de choses à prendre en compte pour tenter de construire son petit moteur qui génèrera tout ce dont vous avez besoin pour engranger ce qu'il vous faut pour récupérer des points de victoire (uh!) Le matériel est plaisant avec ses meeples en forme de guns ou de bidons d essence et toute ces cartes bien illustrées. Un jeu d autiste, plaisant, à creuser avant de parvenir à une maîtrise de la partie. Par contre, c 'est clairement un jeu à deux. Au delà c est le chaos.

morlockbob

03/03/2022

7,6
Lost in Translation: Chaussure, l'Incendiaire (sic.)
Voilà ce qui arrive quand on entre "Trzewiczek, the Arsonist" dans le premier traducteur venu: on fait une découverte lexicale stupéfiante qui entre-ouvre des perspectives sémantiques proprement ahurissantes. Trzewiczek est la portion patronymique de Ignacy Trzewiczek, l'auteur du jeu débridé qui nous occupe, un bon pote de Michal "Neuroshima" Oracz dont il décline l'univers - la bande des polonais de chez Portal quoi. Or, figurez-vous qu'en bon françois, Trzewiczek veut dire "chaussure". (et Oracz veut dire "Laboureur" au passage) Et Ignace Chaussure voyez-vous, est un sacré arsonist. Arsonist? C'est le mot sur lequel je buttais au départ: je lis l'anglais sans trop d'anicroches, mais je ne connaissais vraiment pas ce vocable-là. Il se traduit par "Incendiaire". Ignace Chaussure, l'incendiaire. N'importe qui irait immédiatement voir un film intitulé comme ça. De fait, c'est le titre d'une chronique lue sur le forum idoine de BGG, et cette chronique me semble être - avec ce qu'il faut maintenant de recul - des plus perspicaces. Alors du coup, plutôt que d'allonger un avis brassant poncifs et répétitions inutiles, je me propose de traduire tout bêtement cet article enflammé; enfin, traduire; plutôt reformuler l'idée générale, en lui greffant quelques considérations puissamment édifiantes. Vous allez voir: "[ Chaussure, l'incendiaire. Dans les articles traitant de la conception de jeux de société, une règle de bon sens très couramment citée veut que les actions qu'un joueur peut entreprendre ne devraient jamais avoir un rapport coût/bénéfice trop avantageux, sans quoi tout contrôle serait perdu sur le déroulement du jeu qui finirait logiquement par exploser. C'est le régime de la pénurie. C'est l'économie de la contrainte. Dans la plupart des jeux de gestion, vous vous débattez avec trop peu d'actions pour dépensez vos maigres économies et construire un "moteur" rentable qui ronronnera tout au long de la partie. Avec son 51ème État, Ignace Chaussure objecte qu'il y a trop de choses intéressantes à faire dans un univers post-pop-apocalyptique pour perdre son temps avec ces conneries de rentiers pantouflards. Non. En purgeant des règles de l'ancienne édition quelques points intermédiaires restrictifs pour en faire une version spectaculairement plus fluide (et lisible), il semble qu'Ignace Chaussure a sciemment contrevenu à quelques règles basiques du game design le plus élémentaire. Alors que la grande majorité des concepteurs de jeux de gestion & stratégie donnent à leurs joueurs un ensemble d'outils interdépendants pour construire laborieusement leurs machines à marquer des points de victoire, Chaussure, lui, donne à chaque joueur une grosse boîte d'allumettes, une brassée de mèches, une paire de gros ciseaux et un chargement de barils de poudre à canon. Le premier joueur qui les fait exploser a gagné. Ignace Chaussure est un incendiaire. Sur ce, expliquer les mécanismes de base de 51st State n'est pas bien compliqué: - Toutes les cartes sont des lieux qui ont une distance comprise entre 1 et 3, et peuvent être utilisées de trois manières différentes: Construire/Marchander/Piller. - Pour entreprendre ces actions, vous devez convertir les ressources qui leurs sont associées (Engrenages/Pétrole/Flingues) en un nombre de marqueurs "Contact" Gris/Bleus/Rouges égal à la distance indiquée sur la carte. - Quoi que vous fassiez avec ces pions de Contact, cela vous rapporte immédiatement des ressources que vous pouvez réinvestir dans la foulée. - Ajoutons à cela la possibilité de développer un lieu en lui substituant un autre lieu de même type (avec des Briques cette fois-ci), et vous pouvez enchaîner direct sur la partie de chauffe. Simpliste et, nous allons le voir, scandaleusement permissif. Vos premières parties de 51st State risquent en effet de picoter votre cortex préfrontal infralambic: La première carte piochée semble trop bonne, bizarrement trop puissante, une sorte d'atout décisif de fin de partie qui vous fait gagner deux points de victoire d'entrée de jeu. Avec la deuxième c'est pareil, mais elle augmente aussi votre gain de ressources au prochain tour. La troisième est peut être plus indirecte, mais elle vous permettra de piller quelque chose d'utile chez un autre joueur tout en vous assurant quelques points de victoire supplémentaires, et puis elle devrait pouvoir se combiner avec la première... Attendez! n'oubliez pas que vous pouvez aussi utiliser la main d’œuvre que votre état génère au début de chaque tour pour obtenir une nouvelle carte et son lot de nouvelles options bien dodues... Un déluge de choix pour une marge de manœuvre jusqu'au-boutiste: Tant que vous avez de quoi agir, vous agissez, jusqu'à épuisement total de vos ressources tombées du ciel, qui de toute façon disparaissent à la fin du tour. C'est donc sa consommation qu'on optimise, on fait la chasse au gâchis - on construit, on fait des affaires, on organise des raids, et dans tous les cas on en tire un bénéfice immédiat qui ouvre sur d'autres actions potentielles. Une vraie piscine à balles. Alors, prenez tout de même un petit temps d'inventaire avant de passer votre tour: Vous oubliez sûrement un dernier truc retors qu'il est encore possible de faire en convertissant cette petite ressource solitaire qui vous résiste obstinément. Au second tour, la bleuzaille devient fébrile et rouspète: - "Ce jeu est fumé: je peux faire dix fois cette action et exploser le score!" Insensé! Il n'y a pas de fumée sans feu, et une belle explosion, ça se mérite - de toute façon c'est exactement comme ça que ça doit se passer: L'incendiaire veut vous voir mettre le feu au jeu et votre amoncellement de petites satisfactions apporte l'oxygène dont le brasier à besoin. Plaisir d'offrir, joie de recevoir. - "Chaque fois que je joue avec cette faction/stratégie, je suis assuré de gagner." Que nenni, ça ne va pas se passer comme ça. L'incendiaire veut voir qui va casser le jeu en premier, qui va le faire avec le plus d'efficacité en gagnant la course au vingt-cinquième point de victoire. Et vous ne pouvez pas être efficace en jouant de manière totalement planifiée et donc prévisible. De toute façon, vous aurez trop vite trop de possibilités pour faire des plans sur une seule comète: vous allez être saturé d'opportunités et de choix (cet avis aurait d'ailleurs pu s'intituler "Lost in Transactions"). - "Je viens de construire un putain de combo imbattable." Réservez vos grossièretés pour le tour suivant, lorsque quelqu'un viendra raser l'un des bâtiments vertébraux de ce combo imbattable, ou quand vous piocherez deux/trois cartes qui vous serviront un combo de la mort qui vous fera vite oublier ce combo imbattable. Dans 51st State, le tour d'avant, c'est déjà la partie d'hier. - "Si vous vous acharnez à détruire tout ce que je possède, je suis foutu et la partie est jouée d'avance." Maiiis Non. Si un cuistre s'acharne à raser vos petits bâtiments, ils vous donne juste l'occasion de bâtir quelque chose de plus grand et de plus classe sur les ruines laissées derrière lui. La chose la moins inutile à faire, c'est de vous y préparer lorsque vous voyez des flingues s'accumuler chez votre adversaire: fourbissez alors vos briques et vos cartes! La partie sera disputée jusqu'au bout, n'ayez aucun doute là-dessus. - "On joue chacun dans son coin, c'est nul." Mais ne soyez donc pas si définif à la fin! C'est pas complètement faux okay, mais pour apprécier 51st State à sa juste valeur il faut jouer à fond le thème punky-post-apocalyptique, alors faisons les comptes: 1). Vous avez des armes en veux-tu en voilà (surtout si vous utilisez l'extension New Era) 2). Votre adversaire aligne fiévreusement pléthore de ressources indéfendables (surtout si vous utilisez l'extension Winter) 3). Détruire est au moins aussi important que bâtir (surtout si vous ajoutez l'extension Scavengers) 4). Il n'y a plus de société pour imposer une loi ou une morale et c'est pourquoi vous arborez une crête goudronnée et un grand A tatoué sur le scrotum. TOTAL: Mais qu'est-ce que vous attendez pour aller piller et raser tout ça? Une école vient de pousser là, juste en face, avec des vrais enfants à l'intérieur? Parfait! Faites-en vos esclaves lors du prochain raid que vous mènerez chez votre insouciant voisin progressiste. Quoi de plus gratifiant? Vous préférez jouer à la cool, construire pépère un grand et beau tableau de production dans votre coin? Mais personne ne se soucie de ce que vous voulez. Les raids pour la survie, pour le sport, et pour le style s'intensifient dans l'indifférence générale. Vous n'avez pas le temps de freiner, il faut accélérer, c'est une course et tous les coups sont permis! Une partie se torche en quelques tours de piste longs, denses et tumultueux. Quatre, peut être cinq tout au plus. La planification ne résiste donc pas longtemps aux vicissitudes de ce petit monde toujours sur la brèche, imprévisible, pressé et agressif. Les options se démultiplient comme des flammes sur un bâtiment en feu et il s'agit d'y balancer la plus grande quantité d'huile possible. À la fin, quand le jeu finit par exploser sitôt le vingt-cinquième point de victoire soufflé par le joueur le plus nerveux, il ne reste plus grand chose du régime de pénurie et de l'économie de la contrainte, consumés en même temps que votre cortex dans un grand feu de joie, allumé par Trzewiczek, the arsonist. ]" L'article-souche: <https://boardgamegeek.com/thread/1585945/trzewiczek-arsonist> (obrigado Igor Knop)

Gauche-à-Droite

09/05/2021

9,4
La 51ème merveille ^^
Univers qui ne m'attire pas trop à la base, graphismes sans plus et pourtant.... Règles facilement assimilables, prise en main intuitive, fun, plaisant, forte rejouabilité. Très sympa à 2, 3 ou 4. Chaque partie est différente, les quatre races de départ sont équilibrées, un gros coup de coeur de cette année.

Yggdrasil

17/01/2021

9
Un Settlers en plus fun
Jeu largement sous évalué ! L'ambiance est fun, les règles sont fun ... Au premier abord les règles sont dures à avaler, je conseille vraiment de regarder la vidéo d'explication et la première partie de jeu pour éviter un mal de tête ! Une fois les règles assimilées, la mécanique est fluide, on construit, on razzie, on surveille ce que font les autres ... du fun, et pleins de manière de gagner ... Il faut donc vraiment franchir le pas de la première partie un peu brouillon pour se lancer pleinement et profiter du jeu ! J'adore l'ambiance, les ressources ... pleins de possibilités !

Toto78

20/12/2020

10
C'était pas gagné, mais j'adore.
'Acheté d'occase (et pour une misère ! 20€) à quelqu'un qui ne l'avait même pas ouvert, j'avoue : ce jeu ne m'a déçu QUE par la taille de sa boîte, deux fois et demi trop grande... N'étant pas fan des jeux d'optimisation/gestion de ressources à "l'allemande" ou presque, J'ai cependant aimé la mécanique-prise-de-tête, la clarté des icônes, l'ambiance générée par les belles cartes et la qualité des ressources en bois... Avec le recul, je constate même un bon équilibre entre les diverses tactiques et les diverses factions ; les parties sont tendues, et se concluent sur des scores assez serrés malgré certains rebondissements toujours possibles... Au final, il est plutôt à part pour moi, car je l'aime LUI en n'aimant toujours pas les jeux un peu trop calculatoires-dans-son-coin... Quelle belle prouesse ! - Note : attention, ce n'est pas parce qu'il contient beaucoup de cartes qu'il s'agit d'un jeu de deck-building (je ne sais plus où j'ai lu ça). Rien à voir, autant être au courant ! - Note (2) : je parle bien de la 2ème édition (2016, je crois) dans sa boîte carrée, rouge avec le nom du jeu en blanc...

Jean-François Kevi...

10/09/2020

9
Faut passer les règles pour prendre plaisir à jouer !
Les règles sont atroces à lire, avec le gars qui fait de l'humour à deux balles toutes les trois lignes, quand on veut apprendre à jouer, ça devient très rapidement fastidieux. Surtout qu'en soit, ses règles ne sont pas très compliquées. Bref ! En terme de jeu, c'est plutôt sympa dans sa mécanique et le matériel est de qualité. Cependant, ne vous fiez pas à une partie solo pour imaginer ce que sera un multi. Les deux sont bien distincts. Le solo est vraiment très simple à gérer et le joueur fantôme facile à gruger. Le multi est bien plus complexe, avec de gros revirements que l'on ne voit pas toujours arriver. Par contre en multi, la partie va s'étendre et j'ai peur que l'ennui gagne en fin de compte. Sur une première partie, l'avant dernière manche à bien duré 45 minutes alors la manche finale a été torché en 5 à peine (un peu plus de 2h de jeu en tout, hors explications de règles)... Quelques déséquilibres donc, qui dépendent notamment des cartes qui débarquent ; un jeu peut-être un poil long par rapport à une mécanique relativement simple ; mais dans l'ensemble, c'est un jeu plutôt bon. Avis complet : <https://rmo.blog4ever.com/51st-state-1>

Glakus

03/07/2020

8,8
Pillez, brûlez, rasez! Un état où il fait bon vivre.
La couverture du jeu en dit long, nous allons bien rigoler dans ce monde post-apocalyptique. 4 Factions se battent pour le contrôle du 51ème état, et ça va saigner! Le premier à atteindre 25 points de victoire met fin à la partie puis on compte les points. Razzia, affaires, bâtiments de production et de points de victoire, toutes les cartes s'utilisent de multiples façons et sont faîtes pour tenter de mettre en place un moteur à points de victoire et à ressources. Le jeu est tendu, parfois plein d'iniquité, mais c'est le jeu ma pauv' Lucette. Il faut se débrouiller avec ce que l'on a et les parties étant assez rapide, on peut en faire une autre derrière pour se rattraper. Un très bon jeu de Tableau Builder à la Race for the Galaxy, avec un thème bien rendu et une interaction bien présente.

Durtal

05/08/2019

10
Elmo McElroy serait fier !
Je pose un avis après une dizaine de parties dans une configuration majoritairement à 3 joueurs (2 parties à 2 joueurs et 1 à 4 joueurs). Ce jeu de deckbuilding se déroule dans un univers post-apocalyptique et vous dirigez une des 4 factions qui vont se disputer le contrôle du 51e état. En résumé approximatif, vous devrez tour à tour récupérer des cartes, produire des ressources, dépenser ces ressources pour poser de nouveaux lieux (cartes) de production/capacité/action qui vous permettront de développer votre état et accélérer votre gain de points de victoire. Le jeu se déroule en 5 à 7 tours. J'ai aimé : - Jeu asymétrique (chaque faction dispose de ses propres caractéristiques de production) très bien équilibré - Jeu de carte de type deckbuilding avec phase de draft : c'est personnel mais j'adore :-) - Une superbe mécanique de jeu (malgré sa tendance calculatoire) - Une grande rejouabilitié - L'énorme profondeur du jeu : très grande diversité des cartes et à chaque tour de nombreux choix s'offrent à vous. - Un opportunisme bien dosé - Matériel d'assez bonne qualité : ressources majoritairement en bois - J'aime bien le thème même si je ne le trouve pas suffisamment présent (comparé à Outlive par exemple) - Même si les parties sont longues (minimum 2h), on ne voit pas le temps passer et on veut en relancer une partie ! - Les règles ne sont pas hyper simples à lire mais tellement funky ! (dans la version anglaise) J'ai moins aimé : - Le jeu manque d’interaction entre les joueurs (même s'il y en a un peu) - Jeu réservé à un public très averti : la diversité des cartes et des actions ont tendance à rebuter les néophytes ainsi que la durée de la partie (comptez minimum 2h la partie) et du fait qu'on se trouve dans une mécanique assez calculatoire Ce jeu est clairement dans mon top 3 de 2016 et reste en 2017 un de mes jeux préférés ! La VF semble pointer le bout de son nez pour septembre (merci Edge), et donnera j'espère à ce jeu la notoriété qu'il mérite !

Mike784

03/05/2019

9,8
Bon jeu (joué à deux)
Bon jeu de cartes. Faible interaction, mais on passe tout de même une partie du temps à regarder ce que fait l'autre joueur pour adapter son monde

tt-c1f587872a52e0a...

24/03/2019

8,5
Bon jeu de cartes dans un univers que je ne connaissais pas
J'avoue n'avoir jamais jouer à un jeu dans un univers post apocalyptique avant 51ème état. Finalement l'univers colle parfaitement au jeu qui est très rejouable car il contient 2 extensions dans la 2ème édition. Le jeu parait simple à première vue mais il est en fait assez complexe car il faut bien calculer les différentes combinaisons de cartes pour ne pas faire de ressources inutiles...

Lexor

21/03/2018

8,6
Vraiment bon
Très bon jeu. Attention juste avec la règle. On ne peut activer l'action sur son plateau de jeu qu'une seule fois par ressource et juste une ressource de chaque. Ca rend le jeu très tendu et meilleur que s'il y a cette incompréhension de règle. En solo c'est vraiment super sympa aussi, et dur de battre l'IA avec la règle correctement appliquée. Très bonne rejouabilité avec 2 extensions (cartes) et 4 plateaux individuels différents. Bref, de quoi passer de longues heures de jeux

natetco15

09/09/2017

10
Se développer dans un monde en ruines !
Avis après 6 parties à 2 joueurs (dont 2 avec l'extension New era présente dans le Master Set) En bref j'aime beaucoup et il tient la comparaison avec Race For The Galaxy (qui garde ma préférence pour l'instant). Les + : + Mécanique riche, fluide et surtout très thématique + Débuts de partie pleins de possibilités et montée en puissance bien présente + Rejouabilité qui semble très forte + Plus facile d'accès que Race For The Galaxy pour mon frangin + Asymétrie du plateau individuel, même pioche de cartes + Interaction relativement présente pour un jeu d'optimisation (ce n'est pas frontal non plus hein...) + Jeu beau et agréable à manipuler (petits flingues en bois, bidons, engrenages) Les - : - Moins dynamique que Race For The Galaxy pour moi (c'est peut-être une question d'habitude) - Long à installer pour la premières partie (si on veut trier comme il faut les ressources) - Pas mal de matos à transporter, même une fois sorti de la (trop) grosse boîte J'aime vraiment les différentes façons de jouer les cartes, de scorer,... Tout se tient, offre des sensations variées et moult choix Cornéliens. Du très bon pour moi :D

tt-81479d0c7fb6957...

26/10/2016

9,6
Ou quand incompréhension rime avec déception
Dans 51e Etat, vous évoluez dans un monde post-apocalyptique dans lequel vous incarnez une faction de survivant (Guilde des marchands, Mutants, ...) qui lutte pour la prise de pouvoir du 51e Etat. Etat fondé sur les vestiges des états unis d'Amérique. 51e Etat est donc un jeu d'affrontement où vous devrez bâtir un réseau d'alliance plus rapidement que vos adversaires afin de dominer un nouveau monde en reconstruction. Pour y arriver, vous pourrez piller, commercer ou encore annexer différents lieux atypiques qui vous octroieront capacités et avantages divers et variés. Côté mécanique, le jeu reprend et mixe avec bonheur plusieurs mécaniques connus : Deck building, gestion de ressources ou encore placement d'ouvrier. L’interaction est également très présente et les possibilités de « pourrissage » des joueurs adverses sont légion. C'est du côté du matériel que les choses commencent à se gâter ... Etait-ce possible de faire plus cheap et moins fonctionnel ? Disons le clairement, on est malheureusement très loin des standards actuels. Gros point positif, les illustrations valent le coup d’œil. Mon avis plus général sur le jeu : Quand je pense à 51e Etat, c'est le terme incompréhension qui me vient immédiatement à l'esprit. Incompréhension car c'était mon état lors de mon premier contact avec ce jeu : La lecture des règles. J'ai habituellement une compréhension rapide des règles de jeu. Or pour 51e ETAT, il a fallu que je relise minimum 3 fois chaque chapitre pour arriver à les déchiffrer. Et pourtant, ces règles n'ont rien de compliqués. La principale difficulté réside dans le nombre d'action à sa disposition (une dizaine) mais toutes très simples et très thématiques. Ensuite, incompréhension à la vue du matériel de jeu. Des tokens minuscules, des tokens points imprimés en recto/verso avec des valeurs différentes et fatalement sujets à se retourner non intentionnellement en cours de partie, des illustrations magnifiques non mises en valeur, … Ou comment gâcher un jeu à fort potentiel en essayant de la faire tenir dans une gamme de prix manifestement non adapté. Est-ce que les deux points sus-cités sont responsables de ce qui est pour moi l’ultime incompréhension de ce jeu à savoir son manque de succès (en France tout du moins) ??? Car oui, 51e Etat est selon moi une bombe ludique : - Thème fort - Mécanique s'intégrant dans la thématique (je pense notamment à la notion de distance des lieux à piller/avec qui commercer) - Illustrations magnifiques - Interaction ultra présente Ce succès aurait enfin pu être au rendez-vous en France avec l'édition de l'extension/stand alone "The New Era" qui gommait les quelques défauts de 51e état, mais celui-ci n'a malheureusement pas eu la chance de connaitre une édition française. Le succès récent de la version « édulcorée » de ce jeu (Settlers) rend heureusement en partie justice à la mécanique de ce jeu auprès d’un public certes sans doute plus familiale. Si vous êtes amateur de jeu de gestion à forte interaction, ce jeu est fait pour vous et je ne peux que vous invitez à le tester un jour (surtout la version « New Era ») pour que vous vous rendiez compte vous aussi de la terrible injustice subit par ce jeu. Je me propose même de le faire découvrir à tous joueurs de la région nantaise qui m’en ferait la demande ;)

tt-3333caebda69c0f...

03/11/2015

7,7
Gestion de renaissance post-apocalyptique
Les + : * Un thème sympathique. * Les 4 factions différentes. * Une progression exponentielle. * Des bâtiments extrêmement variés. * Les choix à faire (pillage, commerce ou annexion) pour chaque carte. Les - : * Les règles pas toujours très claires. * Le hasard de la pioche qui peut parfois faire très mal. * La piste de score sur l'envers de la boîte, pas très pratique.

jquelin

14/11/2014

7,7
Une bonne surprise
Ce jeu est vraiment une bonne surprise. J'adore le thème post-apo et le gameplay est très bien pensé et très agréable. Mais il manque cette interaction avec les autres joueurs (vraiment très très limitée). Je l'utilise seul, uniquement pour former des nouveaux joueurs ( niveau moyen), sinon je le mélange avec the new era pour profiter des leaders et des interactions. Le jeu a surpris beaucoup de mes amis gamers comme étant un jeu à part. Les gros gamers ont préférés 51 état avec the new era. C'est un jeu qui sort très régulièrement depuis que je l'ai acquis. A conseiller vivement avec The new era...

thonywood

23/06/2014

7
Non merci
Quel dommage. Le thème est vraiment accrocheur, les illus très jolies, mais le jeu... Très déséquilibré en fonction des stratégies, on sent qu'il manque quelque chose et que le jeu n'est pas abouti et incomplet... Je ne parle pas des règles qui ont de toute évidence été écrites avec les pieds. Heureusement tout ça est depuis réparé avec la sortie de son grand frère The New Era ! L'auteur avoue lui même que New Era est exactement le jeu qu'il aurait aimé faire du premier coup sans passer par la case 51ème état et ses nombreux défauts. Laissez tomber celui-ci, ruez-vous sur New Era !

tt-15eeb1e1500e9d0...

30/05/2013

2
J'en veux encore ...
Après de nombreuses parties, je pose enfin mon avis sur cet excellent jeux. Au premier abord, les règles peuvent rebuter : elles sont complexes et indigestes. Je passerai aussi outre la qualité du matériel (jetons pas assez nombreux, qualité pas forcément top …) Mais une fois le cap de la énième lecture, avec des avis divergents et convergents d’autres joueurs, on prend plaisir à y jouer, et c’est peu dire. Et on en redemande. J’adore ce jeu. Une fois maîtrisé, la mécanique en devient fluide, et la recherche de combos pour coiffer son adversaire au poteau est de plus en plus délicate. Nous faisons même des parties à 40 ou 50 points pour allonger sa durée de vie. A tester maintenant avec l’extension (New Era) mais je dois me coltiner les nouvelles règles ^^. (pas encore lu).

tt-0d6b6382a9b2abe...

03/09/2012

10
L'un de mes jeux préférés
Et hop, 51ème Etat rentre directement dans mon top ten, pour sa richesse, sa rejouabilité, le plaisir de comboter avec les cartes, une interactivité non négligeable quoi qu'on dise. Je ne comprend pas les critiques très mitigées qui ont été faites lors de sa sortie. Effectivement le matériel est en quantité un peu réduite mais l'éditeur a rattrapé le coup par la suite. Les illustrations sont jolies et les videorégles qui circulent sur le net permettent de régler la difficulté liée aux règles pas toujours parlantes au premier abord. Un grand coup de coeur pour ma part.

tt-85680cbc7f1f7c2...

09/04/2012

10
pitoyable
De bonnes idées mais au final des cartes très puissantes où l'on marque des points sans vraiment jouer. On réalise 5 fois la même action (héros) c'est super comme jeu, quand les conditions sont réalisées pour les points je fais 5 fois la même chose (durée de l'action 5 secondes ) et j’attends que les autres jouent, quel ennui.

cmsy

04/03/2012

2
Pas si loin du 5/5...
Pour ma part, seules deux choses font défaut à 51eme état. Il est difficile à appréhender pour un jeu de cette durée (entre le livret de règles qui est une horreur et toutes les icônes sur les cartes) et souffre d'un vrai manque d’interactions entre les joueurs. Et c'est dommage car c'est bien tout ce que je lui reproche ! Le reste tient parfaitement la route et on devient très vite accro; à partir du moment où l'on n'attend pas un mois avant d'y rejouer une seconde fois, bien entendu. Personnellement, je le préfère à Race. Le thème sûrement...

tt-dad6c79e624eb15...

01/03/2012

8