ce jeu ressemble à leonardo de vinci, l'age de pierre, les piliers de la terre etc... Il n'y a pas de nouveau mécanisme original. Mais c'est très bien présenté (materiel impeccable). Il s'agit de construire des parties du chateau en espérant que cela rapportera à la fin. Par exemple si je place un de mes ouvriers à la forge j'espère qu'au cours de la partie les joueurs auront souvent recours à la forge ce qui me rapportera des points. La partie n'est pas trop longue (1h 1h30) et les différents mécanismes associés amènent à plusieurs façon de gagner. C'est un jeu qui peut se jouer en famille.
A l'Ombre des Murailles souffre d'un handicap : celui d'être paru après Les Piliers de la Terre, Cuba, et L'Age de Pierre. Il est alors apparu comme une déclinaison de plus dans une série de "Caylus-like"/"Caylus-light"... une de trop. C'est d'autant plus dommage que je trouve que c'est la meilleure de ces déclinaisons.
Et encore quand on parle de déclinaison de Caylus, je ne sais pas en fait si A l'Ombre des Murailles peut vraiment être résumé à ceci. Jouer des rôles pour obtenir des ressources que l'on transformera soit en points de victoire soit en argent. Est-ce réellement Caylus ? Présenté ainsi cela ne ferait-il pas également penser à Puerto Rico ? Et puis le choix de ces rôles ne rappelle-t-il pas Citadelles, ou Notre-Dame ?
Côté matériel également, le jeu s'inscrit vraiment dans la descendance de ses prédecesseurs. Riches illustrations par Menzel, pions en bois de formes variées, et cartes également illustrées : il n'y a pas de doute quant à l'appartenance de ce jeu à cette famille.
A l'usage, A l'Ombre des Murailles s'avère être un jeu très plaisant. Il est fluide, assez court pour être facilement casé dans toute soirée ludique, et le stress lors du choix des rôles est très amusant ("zut, il n'a toujours pas joué son tailleur, si je joue mon ouvrier je risque de me faire prendre ma pierre... ou alors je joue mon architecte : ils ont plein de ressources, donc ils vont probablement construire").
Les actions sont simples, et si l'explication n'est pas si évidente et peut paraître confuse, tout devient clair après deux ou trois tours de jeux.
Au final, A l'Ombre des Murailles est un jeu dont j'ai longtemps repoussé le test, mais dès que je l'ai essayé, je l'ai acheté, et je ne l'ai pas regretté depuis.
Donnez-lui donc vous aussi sa chance.
C'est une sorte d'âge de pierre en un peu plus complexe. Doit se bonifier en y rejouant. L'idée du double plateau été/hiver est excellente pour augmenter la durée de vie du jeu.
Mécanique astucieuse, jeu pointu si on le joue souvent, je ne pense pas que 2 ou 3 parties permettent de comprendre la profondeur du jeu. Du coup que j y revient souvent il me parait toujours plus agréable. Le placement ayant une part de course contre la montre pour autant que vos adversaires maitrise le jeu. Le dilèmene d'un jeu ou devinez ce que votre adversaire va choisir comme action (je trouve un peu a la San Juan)tous en donnant de l'importance sur votre progression au niveau des ressources, car dans ce jeu, la part de récolte est souvent déterminante sur le final. de ce fait ce précipitez sans se posez de questions c'est pas l'addage, du plus je le destinerais pas des joueurs dit "tous publics"
La variante dite "hiver" rajoute encore quelques cas de figures à des moments précis de la partie.
Sinon je trouve le matériel à la hauteur de Filosafia et de sa réputation dans son domaine, mais malgré cela je le note 4, car malheureusement, un peu couteux rapport contenu/boite/concurrence
Je n'ai joué qu'à une partie coté "été". D'abord le jeu n'est pas lisible de ce coté entre les tuiles et le plateau. Et surtout je n'ai pas du tout été convaincu par la somme exacte à payer qui alourdi le truc...
Pas un mauvais jeu, mais il y en d'autres dans le style que j'apprécie plus.
Voilà un jeu qui risque d’avoir du mal à trouver son public: trop court et aléatoire pour les amateurs de jeux de gestion/développement, pas assez fun pour les amateurs de jeux à choix simultanés. Et comme il existe déjà d’excellents jeux dans chacun de ces deux créneaux, il risque d’être snobé.
Pourtant, si l’on fait preuve d’ouverture d’esprit, le jeu fourmille de bonnes idées et les nombreuses options stratégiques permettent de ne jamais être bloqué malgré les choix simultanés.
Un exemple : le pouvoir de l’architecte qui prend des PV sur le dos des adversaires paraît disproportionné. Mais rien n’oblige les joueurs à construire si un architecte a été choisi durant ce tour. En gardant leurs ressources et en reportant leur construction sur un tour suivant, çà leur permettra de modifier légèrement leur choix tactique et de construire un bâtiment plus important.
10-12 parties
ALODM est un bon jeu qui rappellera de nombreux mécanismes à certains. En soit, c'est plutôt bien réussi, c'est à la fois rapide et stratégique, assez interactif (vu le genre qui ne l'est pas particulièrement), on ne gagne jamais de la même manière.
Je reprocherai surtout le manque de fun pour un petit jeu (au très gros et très beau matos certes) et le manque de stratégie (où on est drôlement victime du tour et de la durée du jeu : une erreur dans le choix des cartes sur son tour et la partie est svt perdue - surtout avec l'architecte). De fait, le jeu a les défauts de ses qualités : petit mais dans une grosse boîte qui pourra tromper certains gros joueur croyant trouver un nouveau caylus-like ; gros mais on n'y passe pas plus de 40 min à 4.
A tester dans tous les cas.
A+
Sic
Ben oui, et malgré les quelques petites nouveautés qui tentent avec un certain succès d'orner un mécanisme archi-rebattu, il est difficile de trouver la moindre originalité à ce système qu'on a déjà joué 100 fois sur les Piliers, l'Age de Pierre, et autres Cuba, Tribun, AOE III, voire Caylus (là au moins, c'était original ).
J'envoie mes bonshommes faire leur boulot, de préférence avant les autres et plus que les autres (le pognon est roi), de manière à récupérer les ressources nécessaires à une construction collective. Le mécanisme a fait ses preuves, il nous est servi ici en version familiale. Avec du gros, on a fait du petit, le public en demande.
Cela dit, il n'y a pas que l'originalité qui compte dans la vie d'un jeu. La beauté du plateau (très joli et fort lisible), l'équilibre difficile des choix entre l'ouvrier, le maçon et le tailleur, c'est à dire le pognon, les ressources les points de victoire ou un petit peu de tout ça, la gestion des personnages sachant qu'il faut perdre un tour (l'architecte) pour les récupérer, le bluff et la tension qui accompagne la pose des personnages à déduire de ceux qui l'ont été avant, tout cela en fait un jeu bien équilibré, assez court (presque trop) et bien fluide, plutôt réussi en somme.
Mais je trouve que pour ce prix-là, il y en a presque trop, de ces jeux-là.
Alors, c'est vrais que ce jeu n'invente rien. Mais il utilise des mécaniques qui fonctionnent bien entre elles. Malheureusement je trouve qu'il manque un tout petit peu d'épaisseur. La possibilité d'utiliser le thème été/hiver renouvelle les parties. Le jeux est beau et agréable à manipuler. Les illustrations sont splendides. Filosofia reste pour moi une référence.
N'y jouer pas avec un fondu de Caylus, il ne comprendrait pas :-)
Encore un jeu de développement. Pas spécialement original, plutôt bien fait au niveau du matos (comme de nombreux jeux de ce style).
Les + :
- Bonne interaction entre les joueurs (possibilité de prendre des ressources chez l'adversaire, tout les joueurs construisent sur le même plateau)
- L'idée des différents personnages à jouer à chaque
Les - :
- Et un jeu de développement moyenâgeux de plus ...
Des objectifs à réaliser peu équilibrés et dont l'intérêt est souvent peu clair avant la fin de partie; peut-être un choix de l'auteur.
Uns système de personnages un peu à la façon de *Citadelles*, avec l'aspect "guessing" qui va avec; pas désagréable, mais n'apporte pas plus de sensations que ça.
D'une façon générale, il reprend des mécanismes vus ailleurs: gestion de ressources, multiples manières de marquer des points, etc. Bien que ces mécanismes soient éprouvés, la magie n'opère pas. Le thème est lui aussi assez abscons; c'en est peut-être la raison.
Le seul avantage que je lui vois, c'est qu'il est assez court. Il peut donc être testé en se laissant la possibilité de faire autre chose derrière. Mais pour moi, après 2 parties, dorénavant, ce sera: "Non merci."
Le lien entre "les pilliers de la terre" et ce jeu se (doit, devrait ?!) se cantonner aux rôles choisis lors de sont tour, mais pas au-delà.
Un beau matériel, un tour de jeu qui va vite; faut il encore ne pas se tromper dans ses calculs pour les coûts de constructions...
La possibilité de jouer à deux est fort appréciable et c'est à deux que je trouve que le jeu prend le plus d'intérêt.
Une mécanique de jeu simple, pour débutant et connaisseur.
On aurait pu croire à un éternel gros jeu de construction et de gestion de ressources, un clone de Caylus en somme.
Mais la surprise fut fort agréable.
Ce jeu se pratique en une heure et demeure particulièrement fluide dans son déroulement.
Des règles, assez touffues, pouvaient faire craindre le pire mais au final, on est surpris par des mécanismes particulièrement bien huilés sans être d'une folle originalité: une bonne synthèse de mécanismes déjà connus (Kreta).
Le travail de Mister Menzel est également à la hauteur de sa réputation: les deux plateaux sont magnifiques et donnent véritablement envie de jouer: une édition remarquable.
Le jeu est très bien, le matériel très beau, le mécanisme du jeu fonctionne bien, ce n'est peut être pas le jeu de l'année, mais pour moi, il a quelque chose d'exceptionnelle.
Ca rapidité.
Si nous jouons à 4 à des jeux comme Funkenschlag, Agricola, Alhambra, ou même Munchkin ou Citadelle, nous ne sommes jamais arrivé à finir une partie en une petite heure.
Et la, incroyable, le jeu a une dynamique fantastique, pour moi c'est son gros point fort. On ne parle pas ici d'un jeu comme Wanted ou les Loup Garou, où les joueurs meurt, et donc, le jeu se termine vite, mais d'un véritable jeu où tout le monde jeu avec du matériel qui se jour rapidement.
Du coup, on y joue beaucoup, simplement parce que la mécanique est bonne, le matériel très agréable et les parties rapides.
Les +
Le matériel, même calibre que Cuba, ou l'age de pierre
La rapidité du jeu, 12 ou 15 tours ça passe vite !
Le coté bluff du jeu, que vont jouer les autres joueurs ?
Le petit coté citadelle !
Les -
Absolument pas innovant, mais ça tourne, bien !
La configuration à 4 qui rend le jeu plus chaotique !
Bon à 2 joueurs mais pas indispensable !
Véritable note 3,5, mais bon je note assez large alors ça sera un 4
J'aime, j'aime, j'aime
Ce jeu à vraiment belle allure et même si dans un premier temps je me suis un peu perdu dans les règles, le début de partie qui est fourni avec (pour une partie à 2 joueurs) permet de très vite entrer dans le vif du sujet. Et au bout du deuxième tour, ça y est tout est compris. Un bon moment en perspective et ne nombreuses partie à venir
A l'ombre des murailles ne brille pas vraiment par son originalité. C'est du classique dans le genre gestion/construction. On sent très fort l'inspiration de ses ainés tels que Caylus ou Les piliers de la Terre.
L'ajout des personnages à la citadelle/Puerto Rico/mission planète rouge donne un petit plus que les autres du même genre n'ont pas. Néanmoins deux trucs me chiffonnent.
Premièrement le pouvoir de l'architecte qui peut être vraiment balèze surtout en fin de partie. Le truc c'est que les points de victoire qu'il rapporte sont donnés par les joueurs. Il y a donc beaucoup de chance et de King making là-dedans.
Deuxièmement, il est pratiquement impossible de savoir qui est en tête étant donné qu'une bonne partie des points ne se calculent qu'en fin de partie. Un joueur un peu calculateur peut donc considérablement ralentir la partie.
Dans l'ensemble, ça reste tout de même une bonne surprise. Le jeu peut tourner relativement vite dans les premiers tours. Dans la deuxième moitié de la partie par contre, les choix deviennent de plus en plus ardus et cruciaux. Il faut à la fois gérer ses ressources, construire pour gagner des points de victoire ou de l'argent, mais également penser à placer ses pions avant que d'autres n'y pensent. C'est plutôt un bon point en fait car c'est là que réside tout le sel du jeu.
J'en referais volontiers une partie mais je ne pense pas l'acheter. Selon, moi Caylus reste toujours indétrônable. pour donner une idée, toujours selon moi, A l'ombre des murailles est à mi chemin entre le-dit Caylus et les pilliers de la Terre.
A bon entendeur...
Quand j'ai vu le plateau avant la sortie du jeu, je me suis dit : "ouhhhaaa, c'est beauuu !"
Il faut dire que je suis sensible à l'aspect graphique d'un jeu et là, pour le coup, c'est vraiment chouette !
Le côté été est somptueux et le côté hiver n'a rien à lui envier.
Les mécanismes ne sont pas spécialement novateurs mais ça tourne.
Mon souci, c'est que les diverses parties que j'ai faites ne m'ont pas emballé plus que ça.
Trop d'aléatoire à mon goût, pas assez d'ouverture dans les choix que l'on peut faire à chaque tour.
Certains l'ont comparé aux Piliers de la Terre, je préfère largement ce dernier.
Tout le monde connaît le circuit de Magny-Cours. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un circuit de course automobile ou les architectes ont repris toutes les courbes, chicanes et virages d’autres circuits existants. Le résultat final donne un circuit très moyen voir faible aux yeux des pilotes. A l’Ombre des Murailles c’est pareil, on reprend touts les ingrédients de très bon jeux comme Caylus, Puerto Rico, Cuba et cela donne un jeux très moyen voir mauvais.
Le seul atout de ce jeu est une certaine l'interactivité entre les rôles, c’est d’ailleurs pour cela que je ne lui met pas le 1/5.
En ce qui concerne, l’édition de luxe disponible uniquement au salon d’Essen, les concepteurs ne se sont pas foulés ; en effet il s’agit d’une boite de thé Lipton (même format, même fermoir,..) à laquelle on a remplacé le Lipton par A l’Ombre des Murailles.