Je ne suis pas à l'origine de cette notation de 5/10 apparue mystérieusement sur mon compte Tric-Trac, en même temps que plusieurs centaines d'autres notations sur plusieurs centaines de jeux, toutes de 5/10 et toutes datées du même jour (16/08/2017). Comble de la malhonnêteté, Tric-Trac ne permet pas de supprimer une notation (ni même de supprimer un compte). Mais je peux au moins modifier une évaluation en associant ce commentaire afin de prévenir les auteurs de ce jeu que je n'ai pas la chance de connaitre leur création et que je regrette que mon compte ait été utilisé pour émettre une note à son sujet.
Alors effectivement, il faut passer son chemin si on est amateur exclusif de mécaniques bien huilées.
C'est vrai que le matos pourrait faire penser à du jeu costaud style figurine, mais dans l'esprit il s'agit bien là d'un pur jeu de parlotte, de négociation, de beaux discours et de coups chafouins. Du coup, comme tous les jeux d'ambiance, l'expérience de jeu va beaucoup dépendre des joueurs autour de la table. Mais si ça joue le jeu, c'est vraiment un grand bonheur. J'en ai même appris beaucoup sur mes amis (comment des réputés "gentils" peuvent le temps d'un jeu se transformer en ordures sans nom...)
Je perds tout le temps à ce jeu mais j'adore et j'en redemande.
Ce jeu m'a vraiment déplu donc essayé le avant d'acheter, il y avait une ambiance pourrie à la table. Je déteste les jeux où le but c'est de pourrir les voisins et de jouer la p-te. Le matériel est ok mais il faut aimer ce type de jeu. Pas pour moi.
On pouvait légitimement se poser la question du pourquoi changer un jeu qui fonctionnait si bien (voir l'édition Asmodee). On pouvait même craindre, comme au cinéma, un numéro deux avec plus de règles et d'"effets spéciaux".
C'est d'ailleurs ce qu'il semble quand on découvre les nouveaux persos. Et puis les parties s'enchaînent et on retrouve effectivement le plaisir méchant de la première version avec une adéquation au thème encore plus grande. On se prend à jouer des rôles, à s'attacher aux persos. Ceux-ci donnent plus de liberté à la paroles et négociations, aux menaces et aux pleurs destinée à attirer le peu de pitié qui ne viendra pas.
C'est toujours aussi méchant mais en plus c'est une histoire à chaque partie. Beau travail d'auteur et d'éditeur.
Ils n'ont donc pas mangé tous les cerveaux. Ouf !
J'avais joué à la première version que j'avais adorée.
Devenue introuvable, j'ai été enchantée à l'annonce de la V2, que je me suis décidée à acheter pour une soirée jeu avec des copines. C'était un peu téméraire, car j'étais ado à l'époque et il fallait lire les règles en quatrième vitesse pour pouvoir y jouer. Mais tout est revenu assez vite en tête.
Sauf que je n'ai pas retrouvé le plaisir que j'avais eu quelques années plus tôt. En fait, Mall of Horror et City of Horror sont des jeux assez différents partageant les mêmes mécanismes de base.
Et puis le délire des zombies a dépassé mon seuil de saturation.
Ce jeu marche très bien à la maison et retranscrit très bien l'ambiance des films de zombie type série B. Ceux qui comme moi apprécient la série Z nation y trouveront certainement leur compte.
Les règles sont relativement simples et reposent principalement sur un guessing au niveau des déplacements ainsi que sur la négociation : tu butes 2 zombis à l'église et je t'aide à la banque/je te passe une seringue, etc...
Certes, le jeu repose essentiellement sur la capacité à négocier, forger des alliances éphémères et autorise de multiples crasses entre joueurs, mais justement, c'est ce qui fait tout le sel et l'ambiance des parties et qui permet de retrouver autour de la table l'ambiance des séries B du genre. Les enfants et les ados adorent, à condition de ne pas prendre le jeu trop au sérieux mais avant tout pour un jeu d'ambiance. J'aime également beaucoup l'humour distillé ici et là, notamment concernant les personnages, c'est très bien vu.
La grande force de ce jeu est ... que c'est un jeu d'enfoirés. Alors oui, si la simple idée de trahir votre meilleur ami, de lui mentir, de le manipuler et de l'envoyer se faire bouffer à votre place vous révulse : il ne faut pas acheter City of Horror. Ici, on aime plus Mordred que Lancelot (Sauf les zombies qui s'en foutent et bouffent celui qui leur tombe sous la main). Par contre, si pensez pouvoir, le temps d'une partie, vous comporter comme le dernier des enfoirés, ce jeu devrait beaucoup vous plaire.
Partie : 1
Une seule partie de City of Horror, mais quelle partie. Et pas besoin de plus pour savoir qu'on a affaire a une perle, une etoile filante, qui illuminera par son essence, son talent inne, nos soirees de trahisons, regards perdus, remplis de larmes, hurlements desperes, et autres promesses de vengeances sur plusieurs generations. Quel bonheur.
Un univers zombie. j'accroche pas plus que ca. Mais ca colle, et permet de mettre une bonne petite pression a l'ensemble du groupe. Des personnages tellement attachants : une femme enceinte, un skater, une vieille, une blonde... Des evenements, des cartes actions, des elements de decors que l'on brise, explose, incendie.... Pffff... quel bonheur.
Le tout est bien desequilibre, l' injustice regne partout... Il faudra savoir se trouver des alliances de circonstance, briser cette alliance avec classe, negocier les bonnes contreparties, trouver les arguments pour convaincre nos precedentes victime de collaborer de nouveau. Et parfois accepter, soi meme de collaborer avec l'ordure qui a balance deux de vos persos aux zombies... Ouh la la quel bonheur!
On ne critique pas un jeu de pourri parce qu'il y a de la mechancete, ou des trahisons. C'est n'importe quoi. On peut lui trouver des desequilibres, c'est vrai, et du chaos... c'est meme totalement chaotique, (et pourtant moins qu'un Small World ou Hansa Teutonica, a mon sens) et pourtant chaque decision, chaque coup de p.... a une logique, c'est beau comme le sourire d'un nouveau ne!
Pour moi ce jeu est parfait. Je ne l'achete pas, parceque je ne veux pas etre a l'origine de divorces ou d'episodes depressifs... mais s'il sort, il est dans mes 1er choix de jeu. Bien sur, le jeu va beaucoup dependre du groupe, bien sur il faudra fuir les joueurs qui ne peuvent mettre de la distance entre le jeu et la realite, et de toute facon, sur une partie on pourra prendre cher... Mais quel defouloir, quelle baston pour sa survie! Autre chose que le cumul de cubes de 15 couleurs sur 3,5 saisons.
A essayer avant d'acheter, evidemment, ce type de jeu est tres subjectif.
Mais pour moi, c'est un jeu parfait.
Allez, tu me fais une petite place, dans l'armurerie? Je te laisse les seringues si on en trouve, mais tu me laisses le flingue, ok?
Joué une fois, à 6 personnes, une bonne moitié du groupe n'a pas passé un bon moment.
Mon principal problème avec ce jeu est qu'il donne très très peu de possibilités. On ne déplace qu'un personnage vers un lieu chaque tour. On ne nous donne que 4 cartes d'action en début de partie et c'est à peu près tout. Le pouvoir spécial de chaque personnage ne s'utilise qu'une fois (ou se recharge en utilisant une carte action...).
Comme en plus la partie est courte (4 tours), ça a pour effet de donner énormément d'enjeu à chaque négociation de la partie (ce qui est un plus, j'en conviens). Le côté pervers de ça (qui nous a beaucoup déplu) c'est qu'on peut assez rapidement se retrouver à ne rien pouvoir faire, sans action possible, juste une voix à un vote. Sans compter que les possibilités de base de chaque joueur est lié à sa main de cartes initiales et à ses personnages (donc sujettes au hasard...).
Peut-être que les choses se passeraient mieux pour une seconde partie (chacun gérerait mieux ses ressources) et peut-être que les choses se passeront mieux pour votre groupe (ce jeu offre de jolis moments de négociations et de trahisons...) mais j'ai passé un mauvais moment sur ce jeu...
Après 2 parties à 6 joueurs je trouve le jeu correct. Le problème vient du fait que les pouvoirs des personnages ne sont pas équilibrés, ni la distribution initiale des cartes (cela peut légèrement se corriger en faisant un draft je pense...). Après l'ambiance générée vient beaucoup des joueurs car les coups tordus et négociations / traîtrises sont très présents. Le hasard peut légèrement se contrôler si vous êtes un bon négociateur.
Il y a les jeux de zombies dans lesquels l'humanité se serre les coudes (Dawn of the Zeds), ceux dans lesquels l'entraide s'impose mais non sans une certaine méfiance envers son voisin (Dead of Winter) et ceux dans lesquels la mort des autres est quasi plus importante que sa propre survie. City of Horror en fait partie.
Comme l'ont dit certains, City of Horror est davantage un "chacun pour soi" qu'un semi-coopéarif. Si vous pensez que les autres joueurs vous tirent d'affaire parce qu'ils vous apprécient, c'est que vous êtes très naïf. Car dans City of Horror, on ne gagne rien à s'entraider, du moins pas à long terme. Il faut donc se montrer le plus sournois possible en poignardant ses adversaires dans le dos au moment où ils s'y attendent le moins. Car on ne parle pas ici de laisser un camarade malchanceux se faire bouffer par les zombies, il s'agit plutôt de faire sauter le château d'eau sur lequel il se trouve. Joyeux, n'est-il pas ? On aurait même pu aller plus loin en permettant aux joueurs de couper les jambes de leurs adversaires pour les empêcher de fuir la menace. Parce quitte à se débarrasser des autres, autant que ce soit marrant !
Vous l'aurez compris, City of Horror est un joli jeu d'enfoirés. Et malheureusement pour moi, j'ai de la peine à l'être dans les jeux de négociation et de votes. Trahir, trahir, trahir... cela me fatigue et m'attriste, sans doute parce que comme n'importe qui ou presque, je désapprouve totalement cette attitude dans la vraie vie. Alors certes, les jeux sont là pour nous dépayser et nous permettre d'incarner ce qu'on est pas, mais cela reste difficile pour moi.
Bon, quant au jeu lui-même, il est... acceptable. L'invasion de zombies rend la partie tendue et intéressante, bien que les votes incessants m'agacent un peu. Le matériel est à mon goût bien trop abondant pour ce que le jeu propose, à l'instar du plateau démesuré.
J'ai acheté ce jeu en 2012 à sa sortie, pour seulement cinq parties. Pas terrible.
Il ne me manquera pas vraiment quand je l'aurai vendu.
Je comprends parfaitement que City Of Horreur soit un jeu incitant les joueurs à avoir un avis très tranché dessus (J'aime ou j'aime pas) car en effet, tout dépend du type de mentalité des joueurs qui y participent.
Si il existe déjà des tensions dans le groupe, si un joueur est particulièrement mauvais perdant ou n'a aucun second degrés, si un ou plusieurs joueurs sont du genre à se prendre la tête simplement par incapacité à se dire "Hé, ce n'est qu'un jeu". Alors il est vrai que c'est à éviter.
Si par contre vous êtes un groupe d'amis capable de comprendre que l'enjeu est simplement une soirée de divertissement (que l'on perde ou que l'on gagne) et qu'il n'est en aucun cas question de jouer sa vie ni même l'avenir de l'espèce humaine alors n'hésitez pas et sautez sur l'occasion. Ca négocie, ça magouille, ça s'allie et ça se délie à tout va. Je m'amuse quand je trahis et je m'amuse tout autant lorsque l'on me trahit (Après tout c'est le jeu). Bon sang qu'est-ce que c'est drôle et ce, tout autant lorsque l'on perd que lorsque l'on gagne (Non, un peu plus quand on gagne quand même pour être honnête).
Ce genre de jeu à au moins le mérite d'apprendre aux gens à s'amuser, peu importe que l'on gagne ou que l'on perde car en fin de compte, un jeu de société doit avant tout rester un divertissement pour tous et peu importe l'issue, sinon je ne vois pas l'intérêt, autant regarder un bon film.
Afin de remettre les pendules à l'heure, il est noter que City Of Horreur n'est pas un jeu plus malsain qu'un autre. Certains diront que ce n'est pas drôle de jouer à trahir. A cela peut-on répondre que ce n'est pas drôle de regarder des gens mourir dans un film à la télé, que ce n'est pas drôle de ruiner un autre joueur en lui faisant payer des sommes mirobolantes au monopoly et que ce n'est pas drôle de jouer sur son smartphone à des jeux où il faut détruire le château de son adversaire.
Sauf que, on oublie un léger détail, ce n'est qu'un jeu et il me semble normal de ne jamais oublier ça.
- Côté technique
. Graphiquement, je le trouve assez sympa mais j'ai conscience que les goûts et les couleurs, c'est bien souvent subjectif aussi je ne peux que vous conseiller d'en juger vous-même sur internet ou au dos de la boîte avant de l'acheter.
. Les mécanismes ne sont pas une première mais il faut avouer qu'ils demeurent assez originaux. Enfin un jeu de société qui oblige ses joueurs à communiquer ensemble. Ca change des soirées jeu de société où tout le monde discute de tout ou même de rien en se contentant de lancer un dé à tour de rôle.
. Le temps de jeu est très raisonnable. Attention toutefois pour les joueurs dont il s'agit de la première partie, il faudra consacrer beaucoup plus de temps au début afin de bien expliquer. Une partie pour de beurre sera donc vivement conseillée lorsque vous accueillerez un nouveau joueur. compter une petite heure pour une partie mais consacrez le double lorsqu'il y aura un nouveau joueur afin d'éviter qu'il se sente dépassé et ne comprenne pas ce qui se passe.
. Le côté aléatoire du jeu est je pense ce qui divise également les opinions. Personnellement, je le trouve bien dosé. La vie elle-même contient une part "d'aléatoire" alors pourquoi pas. Il faut savoir cependant que le principal va se trouver dans votre choix lors de vos déplacement de personnage et surtout dans votre capacité à convaincre les autres de joueur indirectement votre jeu. Au niveau de la place que prend l'aléatoire dans une partie, nous sommes donc très loin d'un tirage du lotto mais je comprendrais parfaitement que l'on puisse préférer des jeu ou tout reste basé sur la stratégie. Encore une fois une question de goûts et de couleurs qui ne se discute pas.
- Les points négatifs
. Le matériel comme les petits socles doivent être manipulés avec un minimum de précaution. Personnellement, je laisse les zombies sur leur socle lorsque je range le jeu dans sa boîte. Ca m'évite de risquer de les abîmer.
. Les règles ne sont pas forcément évidente surtout pour ceux n'ayant pas particulièrement l'habitude des jeux de plateau. Sans être inabordables, la complexité du règlement est une donnée à prendre en compte selon l'acheteur.
. Une impression que tout cela pourrait encore être amélioré et optimisé. Cependant, rien ne nous empêche d'y apporter des améliorations soi-même, ne serait-ce qu'au niveau des règles.
En espérant que ces quelques lignes pourront vous être utiles afin de savoir si ce jeu vous correspond ou pas.
Un jeu qui tourne bien, mais qui est une énorme déception, car il fait appel à tout ce qu'il y a de pire en l'être humain.
Ce jeu se présente comme un semi coopératif quand il est en fait un "chacun pour soi". Il instaure une ambiance pourrie entre les joueurs, à l'instar des réactions qu'il déclenche: au programme chantage, trahison, mensonge. Rien de drôle là-dedans, surtout quand on se rend compte qu'on peut faire un carnage chez les adversaires en se débarrassant de ses cartes action au dernier tour: tiens, je te pique une carte, et je te balance un coktail Molotov pour faire s'effondrer le château d'eau, et puis je te dévie les zombies dessus, et pourquoi je m'arrêterais de te balancer des saloperies puisque je veux gagner ? Si, si, c'est ce que j'ai fait, mais cela ne m'a pas fait rire du tout. A la fin de la partie je me suis demandé, complètement effaré, comment on pouvait trouver tout cela "amusant".
Pour ceux qui aiment le "tout pour ma gueule, les autres n'ont qu'à crever" au sens propre du terme, ce "jeu" tourne bien.
Quant à moi, je vais retourner regarder la suite de "The walking dead". Là au moins, je sais pourquoi j'aurai la nausée.
PS: après discussions et réflexion, j'ai relevé la note initiale, parce qu'après tout, le jeu tourne bien techniquement. Mais j'ai d'autres propositions de jeu dans le même genre:
"Les femmes et les enfants d'abord!" , où vous êtes un des patrons de la White Star Line et vous devez pousser hommes, femmes et enfants à l'eau pour avoir une place dans une chaloupe avant que le Titanic ne coule (avec argument massue: "basé sur des faits réels ! ").
"Arbeit macht frei", où vous êtes prisonnier dans un camp d'extermination, et vous devez faire en sorte que les SS sélectionnent les autres prisonniers avant le grand nettoyage et l'arrivée de l'Armée Rouge.
Comment ça, "pas drôle" ?
Exactement, pas drôle.
Bref, un truc qui s'adresse à des gens tordus.
A savoir : rien n'est gagné avant la fin de la partie, et avant que vous ayez vos seringues. Moins vous en dites, mieux vous vous porterez. Ne soyez pas le premier à proposer une trahison.
Je trouve que le concept du jeu est tout simplement excellent. Un hybrid entre coopération et trahison est vraiment fun, encore faut-il y trouver le bon public, masi en génerale on ne s'aventure pas dessus par hasard.
Ce côté hybrid, avec une qualité d'immersion impressionnante via les items qui se consomment assez vite souligné d'un design vraiment impliqué sont les élements positifs qui m'ont le plus marqué.
Pourtant quelques points de vigilance méritent d'être remarqué, dont certains remette aussi en cause la règle.
\_Permettre que l'on puisse utiliser le pouvoir d'un personnage sur une zone autre que celle ou il se trouve n'est pas cohérent (ex : par quel moyen la housewife pourrait-elle tuer deux zombies devant l'hopital alors qu'elle se trouve dans l'armurerie, c'est aberrant)
\_Une fois qu'une carte déplacement a été utilisée, doit-elle être remise dans la pile pour le prochain tirage ou est elle écartée jusqu'à la fin de la partie ????
\_dans la réalité il n'y a pas vraiment d'utilité à séquencé; l'attaque de zombie-> action ->vote de celui qui se fait manger -> discussion sur le partage -> vote sur le partage. En général tout se joue lors de la première discussion.
Voilà pour mon avis qui n'est que le miens. Perso quand on joue nous avons modifié la règle du pouvoir des persos pour que se soit comme la logique des choses.
Et si quelqu'un à une réponse concernant les cartes déplacements je suis preneur.
Merci !!
Déception sur ce jeu inspiré d'un Grand Ancien.
Mon avis s'appuie sur une version précédente du jeu qui n'existait plus.
Repos a le mérite de ressortir ce bon jeu disparu. Hélas pour moi, j'ai connu l'autre et du coup la comparaison est inévitable.
Dans ce jeu de zombies vous incarner 3 personnages stéréoypés et drôles qui sont dans une ville qui va peu à peu se faire envahir par des hordes de zombies. Votre mission faire survivre le plus de monde, sans vous faire jeter dehors comme un mal propre par vos petits camarades de jeu. Pour cela vous bénéficierez de matériels et de fonctions associés aux lieux
Voici pour mon ressentis comparatif :
Rajouter du fun c'est bien mais hélas cela noit l'idée de base (votons pour savoir qui va mourir) dans une orgie de zombies, de pouvoirs particuliers et d'armes à gogo.
On passe de la diplomatie et de la négociation qui étaient le coeur du jeu avant, au hasard des pioches pour le matériel avec des successions d'évènements où l'on ne maitrisent pas grand chose.
On subit l'aléatoire, alors qu'avant on jouait avec.
Alors oui on vote toujours pour savoir qui va mourir, mais cela est noyé dans la profusion des effets et des pouvoirs et on retombe vite dans un jeu de chasse au zombies classique.
Pour plagier le Dr Mops : On pouvait légitimement se poser la question du pourquoi changer un jeu qui fonctionnait si bien (voir l'édition Asmodee). On pouvait même craindre, comme au cinéma, un numéro deux avec plus de règles et d'"effets spéciaux".
Et bien malheureusement c'est le cas ! (ceci dit ce n'est que mon humble avis personnel) .
Oui j'aime pas le coopératif car je lui trouve des défauts rédhibitoires : souvent un joueur connaît déjà le jeu, domine la table, donne les indications (souvent bonnes), mène le groupe...et m'enlève tout intérêt au jeu car je n'ai aucune liberté. Le jeu coopératif se résume souvent à dominer le groupe en le guidant ou à faire le mouton pour suivre ! Il faut une réelle volonté pour un joueur à ne pas dire à l'autre LA bonne décision qu'il doit prendre pour l'intérêt commun et laisser le joueur décider (et parfois se planter), dans mon groupe j'ai des joueurs assez intelligent pour faire cela et jouer le jeu à fond mais c'est rare.
Bref lorsqu'on me parle de coopératif j'ai une fâcheuse tendance à fuir...
Mais voila parfois l'auteur doit penser à moi et propose à côté du coopératif le petit twist qui va faire que bon mon copain de table il est mon copain mais pas que, que peut-être derrière ses remarques se cache une petite arrière pensée pas trop sympa... En cela j'ai aimé les chevaliers de la table ronde pour le félon, archipelago pour indépendantiste et le fait de tendre à laisser aux autres les sacrifices pour le bien commun, bref si le jeu propose de l'entraide nécessaire mais pas que je deviens tout à coup beaucoup plus fan !
Ici c'est exactement le cas car ON DOIT collaborer et s'entraider, mais si l'on en vient à faire confiance à quelqu'un on va généralement très mal finir ! Bref c'est une impérieuse nécessité de s'allier pour survivre mais tout en ayant en tête que c'est à l'autre de faire le plus d'efforts, et que si par hasard il pouvait y laisser quelques plumes ce serait pas pour nous déplaire ! Délicieusement méchant...
City of horror c'est aussi le jeu qui surf sur la vague des zombies mais qui sait rendre l'atmosphère de l'inexorable fin du monde : vous aurez beau faire ce que vous voulez il y aura des morts, une bonne partie du plateau va devenir impossible à tenir, vous trahirez votre ami de 20 ans et la question n'est pas de tuer tous les zombies, mais bien de savoir si vous arriverez tout simplement à fuir. C'est tout de même plus sympa pour l'atmosphère qu'un certain concurrent ou l'on fait du dungeon crawler comme il y a 30 ans avec juste thème de zombie de plaqué dessus.
Alors oui il est pas exempt de chance, oui le plateau fait parfois un peu fouilli et les figurines sont moins clinquantes que d'autres jeux, oui... mais au moins on éprouve un vrai plaisir ludique à y jouer.
**Compatible deutéranomalie avec quelques diffilcultées de distinction entre deux couleurs** (mais rien de gênant pour le déroulement du jeu)
Gros matériel, mais qui ne sert a rien.
Le château est bancal et n'amène rien. Les flammes en 3D ont aucun intérêt.
Bref, beaucoup de paillette pour un jeu moyen.
C'est sur que les zombie c'est drôle, mais il y a pas de quoi faire sourire un mort.
Et puis le squat a l'hôpital me gonfle un peu !
Très bon jeu d'ambiance où on essaye au maximum de sauver ses personnages plus que de marquer du score.
La négociation est au cœur du jeu et les alliances se font et se défont très vite, si vous n'aimez que les jeux calculatoire n'y jouez pas, car la partie aléatoire est très présente et participe à l'ambiance de ce jeu.