J'ai fait une partie à 6 ce week-end.
Le jeu m'a beaucoup plu et tout le monde s'est bien amusé.
Le gros plus c'est que l'interaction est constante entre les joueurs, du début à la fin. Il y a toujours quelque chose à négocier, ou des plans à échafauder.
Les choix tactiques que l'on doit faire sont intéressants : au niveau des déplacements, buter ou pas les zombies (les munitions sont chères), aller chercher des antidotes ou prendre de la bouffe, sacrifier un perso ou se saigner pour le sauver, etc... avec par-dessus le jeu des négociations. La mécanique est vraiment bonne.
Il n'y a pas eu de grosses alliances très durables dans la partie mais plutôt des petites alliances de circonstances sur un point particulier et des négociations ponctuelles : "il faut qu'on bute 3 zombies : je peux en buter 2, tu t'occupes du 3ème, par contre je garde l'antidote et toi tu récupères la carte action ok ?" ou "au tour prochain, on se rend tous les 2 à l'hopital et on sera en surnombre par rapport aux zombies et à nous les antidotes !" ou "on le donne à bouffer aux zombies et je te donne ça ?".
Dans la partie que j'ai jouée, il n'y a pas eu de grosse trahison, les gens ont respecté leur parole, mais je pense que le piment vient justement des grosses trahisons (moi j'aime bien ça !). D'ailleurs, on peut décider de jouer avec la règle soft (on respecte les accords passés) ou hard (on peut trahir sa parole) mais c'est un point de règle qu'il vaut mieux clarifier avant la partie, surtout pour ceux qui ont du mal à faire la part vie réelle/jeu. Bon, nous on a pas eu de problème par rapport à ça.
Sinon, les règles sont assez simples et tout le monde les avait assimilées complètement à la fin du premier tour de jeu.
Le jeu est bien équilibré, ce n'est ni trop facile ni trop difficile de survivre (à la fin de la partie le nombre de persos survivants ont été pour les 6 joueurs : 3, 2, 2, 1, 1, 0). Le joueur qui s'est fait bouffer tous ses persos a perdu le dernier au dernier tour. Les lieux, cartes et persos sont aussi assez équilibrés, même s'il est clair que c'est un gros handicap de se retrouver avec un perso qui a un anti-pouvoir à la place d'un pouvoir (sauver un papi qui a voté une seule fois est plus méritoire que de sauver un businessman qui n'a pas utilisé son pouvoir, et pourtant ça rapporte moins de pdv), mais bon disons que ça fait partie de la part d'aléatoire, qui reste d'un niveau acceptable.
Je n'en ai pas encore parlé mais le jeu est superbement illustré, même si le plateau est un peu sombre.
En résumé, je vous conseille vivement ce jeu, qui est pour moi l'un des meilleurs auquel il m'ait été donné de jouer ces derniers mois.
Nous étions en bonnes mains pour découvrir ce jeu lors d'une soirée d'Asmodée Belgique. Cédric de Repos Production sait distiller une ambiance parfaite et nous introduire avec clarté dans les jeux qu'il choisit et produit !
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Repos Production, contrairement à ce que son nom suggère, ne chôme pas sur le marché du jeu. Alternant des jeux d’ambiance qui lui rapportent des revenus faciles et des jeux d’auteur dans lesquels la firme s’engage sur le meilleur (Ghost Stories, 7 Wonders), l’éditeur belge nous propose cette fois City of Horror dans le très rare registre des jeux de négociation.
Le canevas vient d’un jeu de 2005, Zombies, la blonde, la Brute et le Truand, épuisé à ce jour. Les concepteurs de Repos Production, en accord avec l’auteur Nicolas Normandon, l’ont complètement retravaillé en y ajoutant tantôt des innovations, tantôt un meilleur équilibre dans le mécanisme.
Si vous pourriez avoir quelque résistance devant sa boîte sur laquelle des zombies s’en donnent à cœur joie, dépassez la façade et entrez dans un jeu où tout se joue sur une combinaison entre l’inattendu, la négociation et des cartes qui font rebondir ces dernières à volonté. Très rares sont les jeux où nous pouvons tenter de persuader nos adversaires de se ranger derrière un avis et parfois de les contraindre grâce à une carte jalousement conservée qu’on sort de sa manche au bon moment !
L’idée du jeu est de représenter un groupe de personnages qui subissent dans leur ville l’assaut d’une meute de zombies affamés. Le jeu se joue sur une période de 4 heures symboliques (en réalité une grosse heure quand on connaît les règles) durant lesquelles chaque joueur tente de faire survivre 3 personnages en attendant l’arrivée d’un hélicoptère qui embarquera peut-être ceux qui sont encore en vie. La ville est représentée par 6 lieux sur lesquels débarquent de manière aléatoire des groupes de zombies qui, s’ils sont assez nombreux, tueront presque chaque fois un habitant qui se trouvait exactement là.
Pour éviter ce rendez-vous macabre, les solutions ne sont guère nombreuses : la première est d’être ailleurs – ce qui n’est pas toujours possible et ce qui n’enlève rien aux événements qui se passent précisément dans cet autre lieu ; la seconde est d’abandonner le personnage d’un autre joueur à la gourmandise des zombies. Or c’est précisément dans cet abandon que se noue le meilleur du jeu. Les joueurs présents dans le lieu du sacrifice décident entre eux de qui sera offert aux zombies. Pour influencer les votes lors de la décision finale, toutes les persuasions, toutes les promesses et tous les cadeaux sont permis : les premieres déploient souvent des arguments dithyrambiques qui reposent parfois sur du vent tout en provoquant une ambiance d’humour spectaculaire ; les seconds alignent des appâts ou des doses de vaccins qui permettent de grimper dans un hélicoptère à la toute dernière minute de la partie.
Le jeu passe ainsi par une petite trentaine de négociations tantôt simples, tantôt turbulentes qui donnent au jeu l’éclat de ce que certains ont connu dans le très remarquable jeu allemand Rettet Wie kann. A la différence de ce dernier, les joueurs peuvent introduire des éléments inattendus : voler la voix de l’autre ; lâcher un chat en espérant qu’une partie des zombies le suivra ; découvrir une cachette qui permet d’échapper au sacrifice ; actionner une alarme, lancer du gaz lacrymogène ; etc.
Tout est de bonne guerre et les joueurs qui se risquent dans une partie de City of Horror, sont en principe assez grands pour savoir qu’un jeu n’est jamais qu’un jeu et qu’il permet mille et une choses interdites dans la vie. Il en résulte beaucoup de plaisir que soutiennent l’excellence du graphisme, la qualité du matériel et une règle très mature et parfaitement huilée.
La boîte annonce à partir de 14 ans. En réalité, des familles qui joueraient en incluant des enfants à partir de 10 ans, devraient se régaler. La règle a l’épaisseur qu’il faut pour ne pas être simpliste et, celle-ci maîtrisée, ouvre sur des parties finalement faciles à jouer. Nous avons testé le jeu à six joueurs et nous nous sommes régalés. Les parties sont possibles dès 3 joueurs – ce qui me semble vrai.
J étais pas convaincu par la tttv. Une partie hier apm et j avoue y'a que les imbéciles qui changent pas d avis. Ce jeu est une tuerie si les participants se prête au jeu de je t embrouille, je te trahis et finalement vs l avez ds le c........le thème des zombies ajoute de l intérêt mais je crois que les ennemis aurai pu être n importe quoi tellement que le jeu tourne bien......argg je prépare une partie pour cet apm.
City of horror est un jeu de négociations tendance trahison / coup de pute / couteau planté dans le dos / fausse promesse ... enfin vous avez compris l'idée quoi^^
Le jeu se joue de 3 à 6 mais oubliez tout de suite la configuraton à 3 joueurs car toutes les négociations se font sur une même triangulaire ce qui rend le jeu pas très passionnant.
De 4 à 5 joueurs vous êtes sur la configuration (qui me semble) idéale, où il va falloir jouer serré pour tirer son épingle du jeu en s'alliant avec 1 ou plusieurs survivants pour espéré survivre aux hordes de zombies affamées, puis sur le lieu suivant trahir les personnes qui vous ont aidées il y a 2 mn^^
Il reste la configuration à 6 joueurs que je trouve un peu trop chaotique mais reste envisageable (1 seule partie sur ce format à mon actif)
En réalité l'élément le plus important dans city of horror est le groupe de joueurs, si vous êtes du genre à rester dans votre coin, ne pas parler ...alors fuyez ce jeu, mais si c'est le contraire alors adoptez-le.
La TTTV ne m'avait pas vraiment convaincu et je voulais me faire ma propre idée du jeu histoire de peut-être me faire mentir. Alors je l'ai testé, et une partie m'a suffit, pas envie d'y revenir. On ne contrôle rien, c'est répétitif. Pourvu qu'il n'y ait pas une ou deux grandes gueules autour de la table pour faire "le spectacle" on se fait chier comme un rat mort. La victoire tient seulement au hasard qui pousse à piocher ou jouer telle ou telle carte, comme dans un p'tit jeu d'apéro, mais quitte à jouer à un jeu d'apéro , autant jouer à un truc où il y a moins de matériel à déballer et ou le plaisir sera le même. Bref, trop de matos pour un si p'tit jeu. Une partie pour déconner une fois l'année, oui, mais pas deux.
P.S : Un buzz de plus évité !
Autant j’avais accroché à la version Asmodee, autant celle-ci ne me convainc pas.
En relisant mon commentaire dans tric trac en 2008, je m’aperçois que j’avais justement suggéré que repos prod reprenne l’édition de ce qui était pour moi un excellent jeu d’enfoiré. Visiblement, je ne m’étais pas trompé et c’est chose faite. Mais les joyeux mexicains s’y connaissant en mécanismes ludiques, ils se sont cru obligé de rajouter des pouvoirs à leurs personnages, histoire de permettre un bon renouvellement des parties.
Lle problème, c’est qu’à une première partie, le tout se révèle relativement indigeste pour ce qui reste un simple jeu d’enfoiré. Ils auraient mieux été avisés de créer des règles évolutives à l’instar d’un Cash and Guns et de réserver ce pouvoirs pour un niveau avancé.
A mon humble avis.
ou le petit simulateur de condition humaine.
Alors attention forcement pas pour tout le monde, mise en place et règle demande 1/2 h, pour attaquer( mécanique simple mais une variabilité très bienvenu dans les pouvoirs et les carte), et puis clairement des joueurs à la fibre sociale.
Mais alors, quel pied!
un vrai collaboratif, avec thème immersif et soigné. Je ne suis un fan des zombies, mais le principe de survie colle pile poil, qu'allait vous garder de votre personnalité, quand vous avez besoin des autres pour ne pas perdre, mais devez assurer leurs défaites pour gagner!
Donc
si vous avez les joueurs pour vous impliquer, à base de négociations permanente et d'une gestion diplomatique de bout en bout allez y franchement.
Par contre prévoyez la soirée ( première partie 3 h et demi), et des conséquences d’après jeu style debriefing" mais c’était le rôle, tu sais que tu peux me faire confiance..."
De plus le jeu est particulièrement bien calibrés de ce que j'en ai vu, score très fin au final, malgré des stratégies et des développements très différents( le dernier tour est fatal), rendant chaque mouvement, vote et alliance capital.
Bref je ne sais si on pourra le sortir souvent mais moment ludique exceptionnel, comme un bon film auquel on repense régulièrement.
conquis
Le jeu réussit pleinement son objectif, à savoir un gros et bon jeu de négociations où le thème est parfaitement respecté.
Le gros point fort du jeu (à part le matériel, sublime) est qu'il donne les moyens aux joueurs de négocier. En effet, que ce soit en échangeant ou en menaçant, vous aurez toujours une monnaie d'échange.
Dès lors les discussions ne tournent pas dans le vide et les négociations se basent sur quelque chose de tangible (carte, pouvoir, antidote, nourriture, alliance, menace de trahison...).
De plus, c'est un des rares jeux exploitant un mécanisme d'affrontement entre les joueurs.
Une réussite !
City Of Horror est un assez bon jeu d'ambiance. Au menu : coups fourrés voire pourris, suspense... On est tout à fait dans le délire survivor : profiter du boxon ambiant pour lâcher les autres, passer des accords frelatés, les pousser dehors se faire béqueter à votre place... Celui qui gagne n'a pas nécessairement à développer des trésors de stratégie. C'est au petit bonheur la chance. Ce n'est pas spécialement mon style de jeu, mais il faut reconnaître qu'on se marre quand même un peu.
Une partie à l'occasion, pourquoi pas, mais si vraiment on est sur une île déserte et qu'il n'y a rien d'autre.
CITY OF HORROR est un jeu de zombies divertissant édité par le belgicains, dans lequel tous les ressorts du thème sont présents pour une immersion totale.
Chaque joueur dispose d’un ensemble de personnages qu’il va devoir faire survivre jusqu’à la fin du jeu qui se déroule en un nombre fini de tours. Chaque personnage donnant des points de victoire pour départager les joueurs à la fin.
Les lieux permettent de réaliser des actions différentes (se soigner, piocher des cartes, regarder la carte de départ indiquant les zones d’arrivée des zombies au prochain tour…) et sont résolus dans l’ordre une fois les zombies placés.
Les joueurs vont devoir collaborer en tuant les zombies au moyen de cartes et devront s’arranger pour ne pas être le joueur le plus « appétissant » lorsque les zombies seront assez nombreux pour croquer un personnage. Au passage, j’aurais aimé voir les personnages croqués revenir zombifiés, à la manière d’OFF THE DEAD…
Tout se joue au moyen des effets cartes / personnages / et de négociation. Cela résume le gameplay, trop limité à mon goût.
CITY OF HORROR est un jeu à la mécanique light, qui se concentre avant tout sur la thématique.
A réserver aux inconditionnels des zombies.
Je n'ai pas joué à la version originale donc je ne peux pas comparer.
Personne autour de la table (6) n'a vraiment apprécié...les explications étaient un peu chaotique et le groupe de joueurs avec lequel je me trouvais était un peu trop "gentil" ! Du coup, c'était vraiment tout mou et long...
C'est p-e un peu bon jeu d'enfoiré mais ce jeu s'adresse vraiment à des gens qui n'ont pas peur de faire des coups en douce ou qui ont du bagoût...
A retenter
Vraiment un très bon jeu de négoc et de faucille dans le dos, le mécanisme est superbe et la prise en main très facile, les illustrations de très belles qualité et une grande interractivité entre les joueurs, ce qui permet de ne jamais s'ennuyer. Petit détail : dans le règlement du lieu de l'armurie face B, le pouvoir qui est stipuler dans le règlement est incorect, nous ne devons pas épuisé un personnage pour pouvoir prendre n'importe quelle carte de la défausse, nous devons défausser une de nos carte action pour prendre n'importe laquelle a la défausse. Erreur que Repos Production ma confirmer ;-)
Réédition d'un très bon jeu qui ne m'a pas fait palpiter plus que ça si ce n'est un bien beau matos et de bien belles illustrations quoiqu'un plateau un peu sombre.
Est-ce bien suffisant ?
" Dans le jeu City of Horror, vous jouez un groupe d’humains confronté à une invasion de zombies. La lutte contre les morts est importante mais votre propre survie est primordiale ! Pour gagner, vous allez devoir nouer des alliances mais aussi trahir vos compagnons d’infortune."
Le décor est planté et c'est triste à pleurer.Dans mes yeux, plus aucune lueur d'espoir, car je sais bien que mon ami(e) va me tuer...
2012 a vu une déferlante de jeux de zombies, le nombre de sorties dans ce thème fut assez considérable. Mais city of horror tire son épingle du jeu. City of Horror est un jeu de plateau qui reprend la mécanique de vote et de coups bas pour choisir quel personnage va se manger tous les zombies.
Car dans City of Honor, vous devrez négocier et argumenter afin de persuader les autres de ne pas vous donner en pâture aux zombies, mais aussi des cartes actions ou des médicaments.
Tout s'achète, tout se revend, et tout est très cher.
Pour moi, City of Horror est un jeu génial, et bourré d'interactivité. L'immersion est totale grâce notamment au travail graphique réussi et une finition remarquable !
À défaut de me faire la fille, je me fais une raison et retourne jouer à ce jeu
Un vrai jeu d'enfo.... Des négociations et des promesses (pas toujours facile à tenir si on veut gagner)
Pour ceux qui aiment l'interaction là on est servi, il n'y a que ça !
Très très bon !
Bon bah tout est dans le titre.
A l'époque, gros fan de ["Zombies : la blonde, la brute et le truand"](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/zombies-0), j'étais tout content de découvrir ce reboot.
Ce que j'ai apprécié :
- on retrouve les mêmes grands principes que son grand frère, en particulier que c'est un jeu d'enfoirés, avec son lot d'alliances trahies, ces 6 lieux ou il va falloir se déplacer en attendant l'arrivée de l'hélico
- la partie dure 4 tours avec accumulation des zombies.
- il n'y a plus 3 personnages identiques à chaque joueur, tous les persos ont une capacité unique.
- L'utilisation du pouvoir unique fatigue le perso qui diminue ses points de victoire. Le perso devra être réactivé en passant se détendre à l'église
- Pour monter dans l'hélico il faudra montrer patte blanche avec une seringue d'antidote pour chacun de nos survivants
- On commence la partie avec beaucoup de cartes qu'on pourra jouer pour sauver ses personnages (ou enfoncer ses petits camarades) ou échanger contre des seringues à l’hôpital. Choisir c'est renoncer...
Beaucoup de fun et de coup tordus autour de la table, surtout que l'on peut jouer des cartes et activer les pouvoirs n'importe quand (même si l'on est pas concerné) pour foutre un peu plus de bazar. Très sympa donc.
J ai eu la chance de tester un proto.
Le premier zombie du même auteur (http://www.trictrac.net/index.php3?id=jeux&rub=detail&inf=detail&jeu=4350) est deja vachement sympa mais cette fois ca pousse plus loin. Cette suite reprends pas mal de mécanismes mais humanise encore plus les interactions entre joueurs.
Le résultat va donc beaucoup dépendre des joueurs autour de la table en réalité mais pour les amateurs c est un must du survival avec du cooperatif du genre chacun pour soi dedans !
Si on aime le genre, c est un des must !
A choisir entre le jeux précédent et celui ci ? Je sortirais celui ci avec une vieille bande de gamer tandis que le précédent trouvera plus facilement sa place avec des joueurs moins affirmés.