Londres, nous y jouons par temps pluvieux, ça aide considérablement à l'immersion. Et à deux, c'est encore mieux.
Graphiquement et niveau matériel, ma foi, je trouve ça superbe. Une belle boîte, que dis-je un superbe écrin avec thermo-machin pour tout disposer, les cartes sont grandes et de qualité or, le plateau est simple mais va à l'essentiel(même si la piste de points ne possède pas tout à fait la bonne fourchette de nombres). C'est chic, c'est choc.
Quant au jeu, sa singularité et ce qui le pimente, c'est son principe de gestion de tas: plus on crée des piles, plus on aura d'actions et donc de possibilités de créer des réactions en chaîne (je gagne de la thune pour pouvoir activer cette carte qui me fera gagner des points de prestige). C'est d'une excitance crasse: voir la partenaire/rivale/ennemie jurée s'impatienter devant ce gavage de points, de fric, de gain de cartes. C'est beau, il faut bien l'avouer. Mais, et comme souvent dans les belles histoires, il y a un "mais", faut se farcir une équivalence de cubes noirs en fonction du nombre de tas et des cartes que l'on a en main (et y rajouter les découverts à la banque). Les cubes noirs seront pénalisants à la fin. Très pénalisants. Et faut savoir une chose: les cubes noirs représentent la pauvreté. Alors, c'est comme la guerre ou les conservateurs dans le pâté de porc, moins y en a, mieux c'est. C'est ça. Faut donc trouver le juste équilibre pour ne pas être trop pénalisé mais gagner assez de bonus. Ou on peut aussi tricher, ça peut aider pour gagner mais faut pas se faire choper.
Sinon, je sais plus trop quoi dire.
Ah si! Londres, je t'aime beaucoup, tu es un très chouette jeu. Porte-toi bien, je t’embrasse.