Un excellent jeu de politique où les alliances, trahisons, coups bas et autres assassinats sont monnaie courante mais dans lequel l'interêt particulier de chacun est également soumis à la survie de la république car si elle meurt tout le monde perd.
Les seuls reproches que l'on peut faire à ce jeu est sa longueur (à partir de 5 joueurs les tours deviennent très longs et très animés avec une durée moyenne des parties d'environ 5-6 heures) et la complexité de ses règles.
Un grand dommage qu'il ne soit plus disponible que sur le marché de l'occasion.
Voici un jeu comme on en fait malheureusement plus, prenant, voire limite addictif, Res Publica a été le fossoyeur de bon nombre de mes nuits. Autant dire que le jeu a été plus que rentabilisé et que s'il fallait faire une liste de ses atouts nous en serions encore là demain. Je vais seulement énumérer ceux qui me paraissent les plus important.
Premièrement, et pour moi c'est un des gros points forts du jeu, Res Publica n'est pas un jeu fait pour ceux ayant fait voeu de silence. De plus en plus actuellement, les jeux de société qui paraissent se bornent à un aspect purement stratégique et tactique, transformant la partie en un jeu d'échec ou de bridge subtilement évolué. Dans Res Publica, il faut négocier, manipuler voire intimider pour s'en sortir, la parole représente entre 40 et 50% du jeu, c'est donc un acteur à part entière de la partie.
Le second point fort du jeu découle du premier, le hasard même s'il est omniprésent dans la partie joue un rôle secondaire. Il est néanmoins important de conditionner cette remarque à la bonne volonté des joueurs. En effet, face à la menace extérieure Rome doit s'unir et beaucoup ont du mal à comprendre cela tant les chicanes politiques peuvent être nombreuses.
Le troisième point fort est sa richesse, les possibilités d'action sont tellement nombreuses que l'on regrette à chaque tour de ne pas pouvoir faire plusieurs actions, nous forçant donc à choisir avec beaucoup de finesses ce que l'on compte accomplir.
Du côté des points noirs se trouvent la difficulté de la Haute République. Il s'agit là de la seule exception concernant le hasard. En effet, il nous est arrivé assez souvent que la partie s'arrête dès le deuxième tour de table tant les guerres sortaient vites. L'autre point noir se trouve dans la Moyenne République jugée un peu trop molle. Tout cela se corrige facilement en combinant les Républiques (Haute+Moyenne ou Moyenne+Basse).
En conclusion Res Publica est un excellent jeu qui m'a fait passé un agréable moment à 4, 5 et 6 joueurs, je ne saurais que trop le recommander.
En lisant la critique de Republic of Rome, par Bruno Faidutti, j'ai eu, comme toujours, immédiatement envie d'acquérir le jeu. Il y avait pourtant un je-ne-sais-quoi de déjà vu. Quelques minutes plus tard, alors que j'effectuais des recherches pour me le procurer, ce fut le flash, bon sang mais c'est biensûr : Respublica Romana ! J'ai donc sorti mon exemplaire et vérifié le copyright : le jeu de Descartes était bien la traduction du titre tant vanté d'Avalon Hill. Quoi ! Cette horreur frankestenienne qui prenait la poussière au fond du tiroir ! B. Faidutti avoue humblement : "Ma culture classique est assez maigre, mais je doute que l'historien le plus maniaque puisse trouver à redire à quelque carte personnage ou événement que ce soit". Je lui laisse la responsabilité de ses propos. En effet, le syndrome du wargamer a encore sévi avec les règles les plus longues et les plus écrites tout petit, mélangeant jusqu'à la nausée 1000 ans d'événements disparates. Par exemple, au hasard : on va vous expliquer en long et en travers tous les pouvoirs des redoutables tribuns de la plèbe en oubliant au passage qu'il n'en ont eu aucun sous l'empire. La chronologie, moëlle épinière de l'histoire, est complètement étrangère à l'auteur qui fait voisiner sans complexe la Rome des rois et celles des derniers empereurs. Pour comparaison, je précise que cela revient à considérer que la société n'aurait pas évolué entre l'an mil et aujourd'hui. Les règles, qui s'acharnent à faire tenir ce patchwork historique, se réduisent donc à une tentative d'administration massive par intra-veineuse du thème, si bien que l'ensemble n'est qu'une grande table d'événements aléatoires piquée à D&D : si vous faites ça, les barbares se massent aux frontières, si la plèbe à faim c'est la révolte, etc. Les joueurs sont censés s'allier pour remettre de l'ordre dans tout ça. Pour ma part, ma plus belle victoire est d'avoir réussi à trouver un plébéien pour me racheter ce monstre étrusque.
Un jeu un peu long et assez difficile à maitriser quand on est novice en matiere de jeu. Mais une fois les regles assimilées et quelques parties jouées afin de comprendre les premieres astuces du jeux, le plaisir devient immense et s'agrandit de partie en partie tellement le jeu est riche et inepuisable. A jouer à 4 ou plus. Le jeu en solo est une bonne initiative et assez interessant, mais le jeu normal est tout de meme mieux à partir de 4 joueurs. (ne pas jouer à 3, le jeu est un peu rapide et manque d'interet, son seul point faible)
Ils ne sont pas si nombreux les jeux coopératifs; Celui ci est l'un des meilleurs. A la tête d'une famille de tribuns, vous allez défendre vos intéêts et ceux de Rome. Il peut être joués en trois scénarios (basse, moyenne ethaute république) ou en campagne : en jouant les trois scénarios à la suite.
Attention toutefois il est gourmand en temps.
Tout l'art de ce jeu est de trouver le savant équilibre entre l'entraide entre les joueurs pour parvenir a sauver Rome (sinon c'est le jeu qui gagne) et à mettre des batons dans les roues (des chars) de vos pairs pour parvenir "in fine" a une éclatante victoire. Selon le scenario choisis, vous devrez soit coopérés avec tous els autres joueurs pour tenter de battre l'implacable système de jeu, soit trouver un savant mélange entre opportunisme et coopération, soit être le plus retors et vil des sénateurs une fois que Rome n'aura plus rien a craindre. Une merveille de jeu de négociation.
Cette version française du Respublica Romana d'Avalon Hill est très bien réalisée. A conseiller toutefois aux joueurs d'expérience. Essayez de mettre un peu de rôleplay dans vos interventions au sénat, vous m'en direz des nouvelles !
Un très bon jeu, certes "long" mais sans longueurs.
Je suis étonné de voir avancer dans d'autres avis une durée de 10 à 12 heures.
C'est un jeu que j'ai souvent pratiqué, et si je me rappelle effectivement que la première partie fut très longue (au moins 6 heures), une fois les règles assimilées par tous, le jeu se boucle en 4-5 heures pour voir la victoire d'un joueur... et en beaucoup moins si Rome part en sucette par manque de coopération entre joueurs.
Evidemment, pour les joueurs qui considèrent qu'un bon jeu doit se jouer en 30 minutes ou 1 heure, vade retro.
De même, inutile d'envisager y jouer sans qu'une personne ne se soit "sacrifiée" au préalable pour assimiler les règles velues et indigestes (compter un après-midi ou une bonne soirée pour lire et comprendre les différents mécanismes).
Sortie de ses considérations, j'en revient à mon premier propos : Res Publica Romana est un monument du jeu.
Il n'aurait certes plus sa place chez un éditeur aujourd'hui par ce que la mode n'est plus aux gros jeux complexes et long, mais il reste un vrai bonheur à jouer tant il arrive à créer une ambiance unique autour de la table.
Attention : il faut bien faire saisir aux participants qu'il s'agit avant tout d'un jeu de coopération. Sinon, les joueurs ont tendance à jouer trop "perso" et la partie peut tourner court très rapidement ... sans vaingueur.
Ah, qu’il est beau ce jeu ! Qu’il est malin !… Mais j’ai bien du mal à trouver maintenant des fous prêts à y consacrer l’énergie, la compréhension et surtout le temps nécessaire. Du reste, la superbe de l’Histoire qui se déroule au fil des cartes perd un peu devant un certain nombre de hasards encombrants et peu séduisants (si la mort « naturelle » de sénateurs est logique, les jets de dés à répétition pour attirer des chevaliers dans sa clientèle, le jet de popularité, etc, ça commence à faire beaucoup…). Génial dans ses principes, le jeu présente dans ses détails les défauts habituels aux jeux de simulation à l’américaine : une foule de petits facteurs et modificateurs qui servent finalement à affecter… un jet de dés. Je n’adore pas.
RRR reste ceci dit non pas un jeu de ronflette, mais une machinerie impitoyable (où le destin frappe souvent !) à qui le thème donne une vraie grandeur. J’ai une tendresse particulière pour la façon dont l’assassinat devient une mesure désespérée et très hauts risques politiques pour les commanditaires aussi ! De beaux souvenirs…
Je ne sais plus où j’ai entendu dire que ce même principe (un but vital en commun mais chacun pour soi…) devrait être repris dans un jeu politique sur des… tribus de gobelins. Grandiose. J’ai envie de pleurer, mais il faut bien qu’un principe aussi bien exposé de politique « républicaine » soit remis au jour dans un jeu plus accessible…
"RES PUBLICA"....c'est des trahisons , des tensions, des jalousie, des malversations,des encouragements ,des attentes insoutenables,des déceptions,des joies....!Tout ça en un jeu !Oui c'est possible ; mais attention c'est un jeu de simulation politique très poussée,et donc très long(une nuit c'est bien pour y jouer), avec des règles longues et complexes...Mais ça vaut vraiment le coup pour peu qu'on soit motivé et pas trop paresseux de la tête !
Finalement le plus dur c'est de trouver des joueurs(au moins 5)...
Cela reste mon jeu préféré avec les années!
Ce jeu est excellent, obligatoirement long car il est complet. On attrappe rapidement le virus. Le seul défaut à mon goût et son absence dans les boutiques de jeu, quel dommage !!!
Je me suis senti obligé de parler ici de mon jeu préféré.
Contexte
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Les joueurs jouent chacun une famille de sénateur (ce serait plutot un parti) au sénat de la Rome antique. Des évènements vont intervenir aléatoirement (tirage de cartes), ainsi les guerres, les révoltes (issue exactement de l'histoire de Rome) vont apparaitre dans le jeu. Les joueurs vont lutter pour avoir la faction la plus influente de Rome tout en préservant la mère patrie des invasion barbares.
Aspect Ambiance
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Pour moi, l'ambiance est l'aspect le plus interessant du jeu :
D'une part, RoR permet de revivre toute l'histoire de Rome, et dieu sait que Rome à eu un développement et une histoire hors du commun.
On participe à la première partie avec cette curiosité d'enfant de savoir ce que Rome va endurer et comment elle va triompher. De tout les jeux auxquels j'ai joué, celui-çi est le **seul** où la victoire passait au second plan derrière le plaisir de découvrir et de vivre l'histoire de Rome.
D'autre part, il faut vraiment profiter du contexte du jeu (le sénat) pour se laisser aller à de grandes envolés lyriques ou accusatrices. Laissons parler le tribun qui est en nous.
Exemple :
- Le consul de rome (élu à chaque tour) au moment de faire son discourt à la plèbe : "Moi, andronicus maximus, vous garanti du pain, des jeux, etc ..."
- Le censeur (désigné à chaque tour pour sanctionner les sénateur suspecté de s'enrichir sur le dos de Rome) : "Je me suis laisser dire que certain d'entre nous complote pour leurs propres interets et salissent ainsi leur nom et celui de leur patrie".
etc, etc ...
Les occasions sont multiples (à plupard des phase du jeu) de se glisser dans la peau d'un fier sénateur romain et, par exemple, de condamner implacablement un des autres joueurs pour les 2 ou 3 talens (monnaie) qu'il à reçu de façons contestable.
Donc, cette ambiance "Role-play" est vraiment un plus par rapport au autre jeux.
Aspect tactique
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Pour vous donnez une idées, voici un apperçu des actions possible :
- Les votes, c'est l'action de base puisque toutes les decision du sénat doivent-être votées :
- élire le consul de rome (celui qui fera le discour à la plebe)
- recruter pour Rome des légions et des flottes (Attention, Rome doit pouvoir entretenir tous ses soldats)
- élire de commandant des armée (qui partira sans doute à la guerre, ne lui laissez pas trop de troupe ou gare aux coup d'état à son retour)
- Débaucher un des sénateurs d'un autre joueur
- Assassiner un sénateur avec l'un des siens (attention au censeur !)
- Organiser des jeux du cirque, course de chars, combat de gladiateur ce qui augmentation instantanément de la popularité du sénateur (trés interessant si on prévoit de s'adresser à la plebe (peuple) ou si on prévois de marcher sur rome à son retour de campagne militaire.
- Envoyer l'un de ses sénateurs en tant que pro-consul sur une des terres conquises par Rome. Le proconsul devra développer la province en question en retirant qu'un modeste revenu. (Sinon attention au censeur :))
- etc, etc ... j'en oublie et des meilleures
... et le meilleur pour la fin : **LA VICTOIRE DU JEU** :
Cet aspect là est vraiment bluffant car il pousse les joueurs à coopérer afin de faire survivre Rome. (La coopération s'arrête là, si tout va bien, les fourberies reprendront de plus belle ;)
Le jeu gagne si :
- 3 tribus barbares sont en activité sans intervention de Rome
- Si le peuple atteint son indice de méscontentement maximum, c'est alors la guerre civile, le sénat est brulé et les sénateurs ....
- ... et j'oublie une troisième condition de victoire pour le jeu.
Méfiez-vous, lors de mes premières parties, nous avions tendance à tous perdre ! Ca a l'air de rien une guerre punique, mais si Hannibal et ses élephants arrive, ça devient beaucoup plus dangereux !
Bref, j'espère que je vous aurait donné envie de jouer à ce jeu fantastique !
Republic of Rome, c'est pour les passionnés. Ceux qui dévorent les détails de l'époque romaine et ceux qui aiment les jeux complexes, un peu tordus et conçus comme des simulations avant tout.
Ce jeu est donc d'abord un thème et ensuite une mécanique. Il faut voter, élire, gérer, comploter, gouverner, etc. L'interaction entre les joueurs est immense, les événements collent à la réalité historique et l'ensemble se déroule comme un livre d'histoire. C'est un classique pas assez connu en France (traduit sous le nom de Res Republic) mais très apprécié dans les cercles de joueurs nord américains. Presque impossible à trouver aujourd'hui (hélas), je vous conseille de l'essayer lorsque quelqu'un de votre entourage vous offre une place au Sénat Romain!
Un dernier petit détail : tous les joueurs peuvent perdre (le jeu gagne). S'il n'y a pas de collaboration entre les joueurs, il se peut que personne ne gagne car Rome sera victime de ses ennemis. Attention donc à ne pas jouer avec des anti-joueurs et des mauvais perdants. Le mécanisme est bien fait et la défaite n'est habituellement pas l'oeuvre d'un seul joueur mais vu la durée des parties (>2h, voir 6h avec toutes les époques réunies), il serait dommage que tout le monde perdre après 5h acharnées de complots et de rebondissements en tout genre!
Un des jeux tout là haut dans mon top 3.
(la note 4/5 reflète l'apparente difficulté pour un non-initié)
Res Publica est un de ces jeux dont les règles demandent un certain nombre de parties avant d'être parfaitement maîtrisé. Les parties sont longues, mais très intéresantes, et on est rapidement plongé dans l'ambiance. En ce qui concerne la mécanique du jeu, bien que chaque joueur essaie d'atteindre son objectif (prendre le pouvoir de Rome), une certaine coopération est nécessaire pour assurer la sécurité et la grandeur de Rome. C'est vraiment une excellente idée et c'est à mon avis ce qui donne tout son charme au jeu.
Comme Civilization, un grand ancien et un jeu "mammouth".
Le jeu est un mélange de compétition et de coopération. Bien sûr, chacun veut gagner. Mais il faut aussi gérer Rome, prendre des décisions communes pour éviter la défaite commune. ce qui oblige parfois à élire son pire ennemi comme chef de Rome (pour mieux l'assassiner plus tard). Car le jeu joue contre les joueurs et il est possible de perdre tous ensemble.
Le jeu est juste un peu long (si Rome ne perd pas dans les premiers tours). Mais à part ça, on n'a pas fait beaucoup mieux depuis.
j'adore les gros jeux et le thème de la Rome antique me plait vraiment mais là j'avoue que le gateau était vraiment trop indigeste pour moi.
On m'avait tellement dit de bien sur ce jeu que je suis allé le chercher aux enchères sur le net. Je mets la main sur un exemplaire et réunit tous mes potes stratéges en herbe et fan de gros jeux pour une partie mémorable avec pleins d'armées et beaucoup de role play.
Résultat : les règles les plus indigestes de ma carrière de joueur et de loin. La première journée on a même pas bougé un pion !!!
Ensuite il a fallu attendre plusieurs mois pour pouvoir se réunir à nouveau et faire une partie sur un week end bloqué pour l'occasion car le jeu est vraiment mais vraiment super long !!!
Et là clairement la claque !!! C'est trop lourd, certes on gère 12000 trucs, on est tous unis contre le jeu tout en tirant la couverture à soi mais moi il me faut une version light. Au final il n'y a même pas tant de politique que cela . les choix s'annoncent assez logiques, dès que l'un des joueurs sort du lot ses petits copains l'envoient en visite en gaule et on massacre son parti durant son absence. Nous on a joué une nuit et personne n'a gagné.
Voila depuis la boite n'a plus bougée de l'étagère et on le regarde comme un vénérable sans jamais avoir le courage de remettre le couvert (comptez 8 à 10 heures pour une partie sans compter la relecture des règles indispensable :o(
Ca fais longtemps que je n'ai pas jouer à ce jeux mais il est exceptionnel . Les premières parties sont laborieuses mais une fois que l'on possède 3 ou 4 partie à son actif, c'est dur de décrocher.
Bon c'est vrai malgré toutes les parties auxquelles j'ai joué, nous avons toujours tous perdu (chute de Rome). Au début de la partie tout le monde fais attention à Rome mais plus les tours passent, plus on devient égoïste et Rome s’enfonce inexorablement.
La seule fois où j'aurais pu gagner, c'est quand une partie de mes sénateurs se sont rebellés contre Rome, malheureusement j'ai mis fin à ma rébellion un tour trop tôt.
C'est un gros jeux avec une mécanique bien huilée, des règles un peu lourde à digérer mais pourtant il est grandiose.
Je ne suis pas un grand fan de ces jeux qui s'éternisent et où il faut au moins 3 parties avant d'avoir bien compris toutes les règles et stratégies mais je suis obligé d'admettre que c'est vraiment un jeu superbe et bien pensé. Le fait qu'à certains moments on soit tous obligés de s'unir pour sauver la république en danger même si cela nuit à ses intérêts personnels est une idée fantastique et les périodes d'élections et d'assassinats sont un vrai régal...
Cependant, les premières parties sont réellement pénibles pour les débutants qui sont trop occupés à assimiler les règles pour penser à autre chose et c'est donc un jeu que l'on ne peut que recommander aux amateurs de très gros jeux, à la Dune...
Res Publica, au delà des règles assez complexes, offre un système plein de richesses. Les moyens de gagner sont pléthores et permettent un grand nombre de parties sans redites. Les systèmes à deux et en solo sont aussi très amusants et change du tout au tout par rapport à l'ambiance à plusieurs.
Le mieux reste de jouer à six. Une règle absolue à respecter : la parole du magistrat suprème. Si les joueurs commencent à parler, et à donner des conseils au magistrat suprème, ce qui ne manque jamais d'arriver quand la situation militaire est alarmante, ce dernier n'a plus aucune marche de manoeuvre et ses intrigues pour remettre Rome à flot et dans le même temps gagner la partie reste lettre morte. Tous jouent contre le système de jeu, certes mais aussi pour soi, il ne faut pas l'oublier.