... pour lequel je découvre une stratégie gagnante à chaque partie ou presque !
J'ai eu après 2/3 parties la peur de faire face à un jeu au faible renouvellement, croyant alors, naïvement, avoir trouvé la stratégie gagnante. En fait j'aimais bien le jeu mais je sentais alors un potentiel limité qui m'aurait laissé à penser que c'était pas mal mais sans plus. Je craignais en fait que toutes les parties se ressemblent.
Mais après une dizaine de parties à mon actif (à 2/3 et 4) j'ai vraiment un grand coup de coeur pour ce jeu ! Après un côté fouillis lors de la première lecture, quelques tâtonnements dans les premiers tours je lui trouve une très grande fluidité dans le déroulement de la partie mais avec une profondeur stratégie abyssale. Je crois sincèrement qu'on peut gagner de toutes les façons ou presque à ce jeu, le tout étant d'avoir une stratégie et de s'y tenir (mais l'opportunisme n'est pas interdit pour autant), et que cela donne une furieuse envie de rejouer de suite après une partie.
Le jeu n'est pas trop long mais peut durer tout de même vu qu'il invite fortement à la réflexion :) Mais même lorsqu'une partie dure 2H à 4 (pour 1H/1H15 à deux joueurs) on ne trouve pas le temps long, les tours s'enchaînent, les actions des autres ont une incidence sur les nôtres créant suffisamment d'interactions sans pour autant alourdir le jeu. Alors oui c'est très kubenbois et cela réflechit plus que cela rigole, mais pour ce genre de jeu le public visé s'y retrouve sans problèmes.
Au final un très bon jeu pour joueur très joueurs.
**Compatible deutéranomalie**
Le thème est assez arbitraire, pour les géographe la position des villes étrange, mais le jeu ne réside pas sur cet aspect.
En fait il s'agit d'un pur jeu de gestion de ressource, où il fallait bien (surement) coller un thème.
Pour ma part je trouve donc le thème pas très adapaté, mais la mécanique excellente, les règles un peu longue à appréhender, demeurent néanmoins très simples (pour les personnes un peu joueuses), et les icônes sont très parlantes..
Un nouveau jeu de pose d'ouvrier néanmoins original.
Russian Railroads fait dans la mécanique classique de la pose d'ouvriers. On dispose de "cheminots" qu'on envoie travailler sur des cases actions qui, une fois prises, ne seront plus disponibles pour les autres joueurs. Il faut donc donner des priorités à ses actions pour éviter qu'un autre joueur ne vienne nous empêcher de développer notre stratégie. Certaines actions sont disponibles en plusieurs exemplaires, mais avec des coûts plus importants pour le second.
Les manières de scorer sont multiples : par les rails que l'on construit, par les bonus x2, par l'aboutissement d'une ligne, par le nombre de pilotes, par les objectifs "secrets", par les usines, etc.. etc... Du coup, on finit par marquer une centaine de points de victoire par tour (oui oui par tour) et calculer cela est parfois un peu long. D'ailleurs, les erreurs de comptage sont fréquentes entre les rails noirs qui ne rapportent que 1 point, sauf celles qui sont en x2, les marrons 2, mais que celles qui ne sont pas recouvertes par les grises et qui sont desservies par une locomotive etc... etc...
Bref, la gestion est très présente, l'optimisation de nos actions aussi, et sur ce point, Russian Railroads remplit son contrat.
Maintenant, voilà. Il manque, à mes yeux, clairement de personnalité. Il n'y a rien de bien nouveau dans les mécanismes, rien en tout cas qui ne m'est donné envie de l'ajouter à ma ludothèque. Sans compter que, même en y mettant beaucoup d'efforts et de bonne volonté, on n'entre que très difficilement dans le thème...
Très content de continuer à se faire surprendre par des jeux de pose d'ouvrier qui ont l'air classique en apparence.
d'abord attiré par le beau matériel, on comprend ensuite qu'il sera difficile d'obtenir une table. Tout le monde veut aller jusqu'au bout de sa partie et ne veut lâcher sa table. Essen 2013 venait de nous produire un de ses plus beau bébé.
Ce que j'aime
une belle production, de la tension dans les actions et la pose d'ouvriers (=interaction), une part belle au développement de son plateau, une originalité pour un thème très gestion, une belle alchimie qui donne une impression d'un jeu net et sans bavure
Ce que je n'aime pas
apres 4-5 parties, je n'ai toujours pas trouvé
Russian Railroads est un un jeu de pose d'ouvriers assez exigeant, si il ne brille pas spécialement par son originalité il n'a pas de défauts majeurs non plus. A la place des cubes en bois on a des rails à poser ce qui demande un bon timing, le thème n'est pas spécialement présent ce qui est dommage le matériel étant de bonne qualité.
Les amateurs de jeux de gestion classique apprécieront, moi je ne refuserais pas une partie de temps en temps mais sans plus.
Un bon jeu dans le genre mais trop prévisible.
Je ne m'exprime pas souvent mais si je le fais c'est pour donner un avis dithyrambique à ce jeu sorti de nulle part ou d'une gare. Un TGV devait le cacher.
LA règle peut paraître une petite longue mais ce jeu s'apprivoise en quelques minutes tant la règle et simple et les tours totalement limpides.
C'est un jeu d'optimisation à la Tzolk'in.
Vraiment il en vaut le détour.
On espérerait presque une petite extension.
Sautez dans le train
Eisenbahnspiele finde ich persönlich sehr interessant. Nicht etwa weil ich - im Gegensatz zu meinen Söhnen - ein großer Fan von Brio, Thomas oder Chuggington bin, sondern weil Eisenbahnspiele immer auch Wirtschafts- und Planspiele sind. Und darauf stehe ich sehr. Wer die 18xx-Spiele kennt, weiß, worum es geht: Investieren und Optimieren. Von denen habe ich aus Zeitmangel inzwischen alle bis auf 1830 und1835 abgestoßen. 1835 erschien Anno 1990 bei Hans im Glück. Jetzt versuchen es die Münchner erneut mit Gleisen und Loks. Und wo wurde Planwirtschaft größer geschrieben als im alten Russland. Womit wir bereits mitten drin sind bei Russian Railroads!
Herlmut Ohley und Leonhard Orgler sind tatsächlich alte 18xx-Veteranen, beide haben bereits eine ganze Reihe Achtzehnhunderter herausgebracht. Zuletzt erschien ihr Poseidon bei Lookout Games. Und auch das war in seinen Grundelementen ja ein Eisenbahnspiel, aber ohne Eisenbahnen. Dafür mit hellenischen Stadtstaaten, Handelsposten und Galeerenflotten.
Diesmal helfen wir Zar Alexander III. beim Bau der Transsibirischen Eisenbahn. Denn schließlich gehörte es sich für ein großes Reich auf dem Sprung in die Moderne, eine anständige Infrastruktur zu haben, damit der Fortschritt in seinem Lauf weder von Ochs noch Esel noch Schotterpisten aufgehalten wird. So reifte im russischen Reich noch in den 1890ern die Idee, per Dampflok die sibirischen Rohstoffreservoire genauso wie den chinesischen Markt schneller und einfacher zu erreichen.
Wir Spieler setzen bei Russian Railroads unsere Arbeiter ein, um in vier unterschiedlichen Bereichen zu glänzen wir frisch polierter Gleis-Stahl: Drei Strecken plus Industrie. Weil Hans im Glück mit seinen Ankündigungen sehr reserviert umgeht, man aber in München geheime Sympathien für Tric Trac hegt, wurde mir schon ein wenig mehr verraten:
Auf der Hauptstrecke der Transsib werden die Gleise modernisiert und der lange Ausbau bringt ordentlich Punkte.
Die Strecke Moskau - St. Petersburg wiederum ist wichtig, um sich während des Spiel zu entwickeln.
Drittens wäre da noch der Gleisweg von Moskau nach Kiew. Hier winken schnelle Punkte und schnelle Spielvorteile.
Und schließlich wäre da noch die Industrie, um am eigenen Tableau Verbesserungen in Form von Fabriken anzubauen, mit denen der Eisenbahnbau erst so richtig flutscht.
Alles ist fein vernetzt und eingleisiges Fahren bringt keinen Spielsieg. Es gilt, bei Einsetzen auf dem zentralen Spielplan Worker Placement-typisch Schwerpunkte und Prioritäten zu setzen, während das eigene Tableau optimiert und ausgebaut werden will.
Übrigens endete die Geschichte mit Zar Alexander und der Eisenbahn heldenhaft, aber leider nicht gut: Während der Rückreise aus dem Kaukasus entgleiste 1888 der Hofzug und stürzte einen Abhang hinab. Das Dach des Speisewagens drohte auf die Fahrgäste zu kippen, also hielt es der Zar (wahrscheinlich mit heroisch nacktem Oberkörper) mit den Schultern, bis alle in Sicherheit waren. Dieser atlantische Akt hinterließ allerdings dauerhafte körperliche Spuren, was zu einem schweren Nierenleiden führte, an dem Alexander III. 1894 verstarb. Den ersten Spatenstich 1891 und die Fertigstellung der Transsib 1916 war Sache seines Sohns Nikolaus.
Kurz nach dem Bau der Transsibirischen Eisenbahn kamen Menschen und Industrie in die angeschlossenen Regionen, die sich wirtschaftlich exzellent entwickelten. Genug Material für eine Erweiterung ist theoretisch also schon vorhanden. Aber wir erwarten jetzt erstmal die Russian Railroads.
Dans Russian Railroad, vous devrez améliorer vos réseaux de chemin de fer afin de gagner des points de victoire. Dit comme ça, ça n'a pas l'air funky. Et vous aurez raison !
Le principe est de poser des ouvrier sur un plateau central, ce qui vous permettra de faire des actions sur votre plateau individuel. Ce plateau se compose de 3 lignes ferroviaires, à améliorer en faisant avancer des "rails" de différentes couleurs, chaque couleur correspondant à une "qualité" de rail. Plus les rails seront de bonnes qualités, plus vous marquerez de points à chaque tour. En faisant avancer des rails, vous débloquerez certains bonus qui vous permettront de marquer encore plus de points, plus vite. Bref, on est dans l'usine à points !
Comme dans tout bon jeu de pose d'ouvriers, on ne peut être qu'un seul joueur sur une case action du plateau central à son tour, ce qui amène son lot d'interactions indirectes : "il a besoin de ça, alors, je vais faire ça avant lui, mais si je fait ça alors, peut être que quelqu'un me prendra la place là..." Dit comme ça, ça n'a pas l'air funky. Et vous aurez raison !
Et pourtant, ça marche du tonnerre. De l'ouverture de la boite jusqu'à la fin de la partie, on se régale. Déjà, la lecture des règles est un modèle du genre : illustrés, bien écrites. Le matériel fonctionnel. Le jeu se comprend assez facilement pour un jeu de cette catégorie : une fois le principe de scoring compris (après 1 ou 2 tours) ça roule, on est en terrain connu. On pose un ouvrier, on fait l'action associée. Tout est clair, tout est limpide, même les voix stratégiques qui sont elles aussi limpides : "Cette partie, je vais me concentrer sur les usines et la voie 1", ou "cette partie je m'en fout des usines". Rarement dans un jeu les différentes stratégies possibles sautent aux yeux de cette manière, ce qui fait qu'on sait ce que va faire l'adversaire, donc, ce qui l'arrange, donc, comment le gêner.
Le reproche que je lui fais est, finalement, son certain manque d'originalité. Un jeu qui tourne très bien, un rouleau compresseur à points (plus de 100 points par tour sur les derniers tours), mais qui dégage, selon moi, moins de tensions que dans certains autres jeux du genre.
Lors de la première partie, il est facile de se sentir désorienté lors des deux premiers tours mais une fois la mécanique assimilée, tout est sur les rails.
Tout au long de la partie il faudra bien se tenir à une des deux (plus ou moins) pour vouloir gagner. On ne peut pas jouer sur tous les fronts.
Seul petit bémol, une des deux stratégies (je tairais laquelle pour ceux ou celles qui n'y ont pas encore joué), est légèrement plus faible comparé à l'autre et il faudra compter sur quelques autres petits soutiens pour tenter de l'emporter.
Mise à part ce défaut, nous sommes dans du très beau jeu bien riche sans être trop lourd. Il plaira à tous les amateurs de gros jeux.
Tout simplement un des meilleurs jeux de développement que j'ai joué dernièrement, une très bonne alternative à TERRA MYSTICA. Du beau matériel et de belles illustrations
Pour en savoir plus :
<http://alchimistegames.wordpress.com/2014/04/03/russian-railroads-test-du-grimoire-de-lalchimiste/>
2H à 4 explication comprise.
Russian railroads est un très bon jeu d’opportunisme avec placement d’ouvrier qui verrouille les emplacements. En gros à votre tour vous poser votre ouvrier et plus personne ne peut plus faire l’action dans le tour.
Les plus :
- C’est un très bon jeu car il est simple et fluide.
- Les voies sont très nombreuses.
- L’interaction est froide mais bien présente.
- On ne voie pas trop où on va à la première partie ce qui donne furieusement envie d’en refaire une…
Les moins :
- … mais du coup on peut être premier au score toute la partie et se faire largement distancer à la fin.
- Le bonus de carte ralentit énormément le rythme du jeu dommage car sinon le jeu est très fluide.
Après 4 parties le jeu m'a d'abord interpellé par tous les petits réglages intelligents et bien trouvés pour un énième système de pose d'ouvriers. Mais finalement on voit trop tôt qui va l'emporter et le retard n'est pas rattrapable. Le combo sur la 4ème ligne avec la Médaille de Kiev me semble être trop puissant.
Bon jeu plaisant au matériel agréable.
Jeu un peu linéaire qui se répète un peu au fil des parties.
je trouve que la stratégie médaille de Kiev , usines est un peu trop forte par rapport aux autres (sur une dizaine de parties). La stratégie transsibérien me semble assez difficile à mettre en place et peut être plus facilement contré. Au final cela me donne l'impression de ne pas avoir tant de stratégie différentes que çà et on fait toujours un peu la même chose.
Pas mal mais pas un top pour moi
Bon jeu de gestion de pose d'ouvriers dans le thème des chemins de fer (mais le thème ne se fait pas beaucoup sentir, comme dans la plupart des jeux "à l'allemande"). De nombreux choix, des règles simples, de la fluidité, des parties calibrées sur 7 tours de jeu qui en font un jeu pas trop long (compter 1h30 à 4 joueurs) donnent au final un jeu très équilibré et jamais lassant. Mes reproches seraient un manque certain d'interactivité et un décompte des points à chaque tour un peu barbant. Sinon ça roule, ah ah, ça roule... bon ok je ->
Mis à part le thème ! Russian Railroads n'a pas grand chose à voir avec son illustre collègue ...
Si "Les Aventuriers" est un must en jeu familial, un brin stratégique et totalement frustrant (ce qui fait de lui un des meilleurs jeux encore aujourd'hui) , je ne classerais pas R.R dans la catégorie poids lourd non plus. C'est un jeu tout a fait accessible pour peu qu'on ne soit pas rebuté par les décomptes un peu fastidieux et des plateaux aux allures alambiqués.
R.R à beaucoup de qualité, notamment une règle écrite au cordeau !! entendez par là que c'est tout simplement la première fois que je lis une règle et que j'en comprend 90% à la première lecture ... un exemple de rédaction, clair, organisé, un régal, les quelques 20aine de pages s'engloutissent d'un trait.
Second atout, le graphisme du jeu est alléchant, la boîte est magnifique et les illustrations du jeu sont vraiment dans le thème, cela contribue à l'immersion. Car, avouons le, le jeu semble un peu abstrait à première vue ... (faire se suivre des petits rails noir, gris, marron ... pour finir par un GROS blanc sur plusieurs voies jalonnées d'icônes étranges qui ne ressemblent ni de loin ni de près à des gares ou des stations, ça peu refroidir le joueur qui pensait faire avancer des trains !!)
Le matériel est très agréable à manipuler et on en a pour son pesant de roubles.
Quant au jeu en lui même, malgré son apparence un peu austère, on va réellement se prendre au jeu de construire les 3 chemins de fer principaux de la Russie en tentant d'aller le plus loin possible, d'améliorer leur qualité en accompagnant ce périple avec des loco toujours plus puissante ou en optant pour une stratégie d'industrialisation.
Rien de plus compliqué que poser vos ouvriers sur le plateau principal dans les cases très représentatives des actions à réaliser ! Le jeu est d'une fluidité évidente, seul le décompte à chaque manche est un peu lourd et surtout source d'erreur, mais globalement les parties sont rapide, 30 minutes à 2, 45 à 3 et 60 à 4 !!!
Et quel excitation de réaliser des combos en fin de partie et d'engranger des points à gogo alors que bien souvent le 1er tour chaque joueur dépassera difficilement les 10 pts :)
Je recommande !! même si comme beaucoup j'ai un doute sur les différentes stratégies gagnantes, mais c'est peut être un faux semblant ! difficile de toute façon de changer de cap en cours de partie, donc il est recommandé d'en refaire encore et encore :)
Les + :
- mécanique ultra-fluide
- jeu prenant
- explication des règles très rapide
- plateau esthétiquement réussi et clair
Les - :
- thème plaqué de chez plaqué de chez plaqué (pas 1 seconde je n'ai l'impression de construire une voie de chemin de fer)
- rien de vraiment novateur
- rejouabilité? A voir avec le temps si le jeu ne tourne pas en rond
ou Da Da puisqu'on parle de chevaux vapeurs.
RRR est un jeu de pose d'ouvriers (encore) qui vont selon les cases où ils s'installent pouvoir acheter des loco, des rails, poser les rails, acheter des conducteurs, poser des usines etc.... jusque là, rien de bien innovant.
Sauf que.... et c est ça qui fait le succès d'un jeu de ce type, il y a le truc..
ici ce sont les façons de poser des rails de façon hiérarchique par rapport à un code couleur. Ah non monsieur, si tu veux poser du gris, il va falloir bouger ton noir....(le rail).
Il y a bien entendu plusieurs façons de gagner, des stratégies par rapport à ses conducteurs, des bonus à ne pa s louper et comme d'habitude, les choix qui sont toujours trop nombreux par rapport aux actions disponibles. Non, on ne pourra pas tout faire !
bref on aurait pu tomber dans le train train à l'allemande (deutsche bahn) , on est bien dans le luxe de l'orient express
Russian RailRoad est un excellent jeu de pose d'ouvrier où les différentes façons de marquer des points de victoire sont très bien équilibrées.
C'est un jeu de réflexion, plutôt cérébral, mais qui est fort plaisant à jouer pour les amateurs du genre.
A notre le livret de règle parfaitement écrit (et traduit!) qui permet de comprendre sans difficulté l'ensemble des règles dans les moindre détails.
Le thème de ce jeu est très bizarre ; c'est un jeu ou l'on fait avancer des rails-meeples sur 3 pistes afin de relier 3 grandes villes russes. jusque là ça colle bien avec le nom, ce qui est étrange c'est qu'on peut faire avancer des rails-meeples de plusieurs couleurs, des noirs, des gris, des bruns, des beige et des blancs. Mais bon sang, qu'est ce que ça veut dire des rails beiges ?!? Bon bref, j'ai pas du tout accroché au thème. Concernant la mécanique c'est de la pose d'ouvriers classique. Classique mais bien pensée, avec pleins d'options. Certaines ont l'air néanmoins évidentes et le premier tour de table de chaque tour de jeu m'a l'air un peu scripté, ensuite les possibilités sont par contre assez impressionnantes. L’échelle des points de victoire est très éclatée ( 499 point), les gains sont exponentiels et il n'y a pas beaucoup de mécanismes d'équilibrage. Un beau challenge intellectuel donc.
Sorti au dernier salon d’Essen, Russian RailRoads (RRR dans le jargon) est un jeu de pose d’ouvrier qui n’a rien d’original dans sa mécanique mais qui se permet malgré cela d’être un excellent jeu de « scoring » où le but est de faire le plus de PV possible. Pour se faire, les joueurs vont pouvoir construire les trois lignes principales de Russie (représentées sur un plateau individuel) Moscou-Vladivostok (le trans-siberien), Moscou-St Petersburg, et Moscou-Kiev, où les améliorer avec des rails de plus en plus récents, qui valent donc de plus en plus de points. Ils peuvent aussi s’orienter vers l’industrialisation et le développement afin de marquer aussi des points.
Un tour de jeu est très simple puisqu’il consiste à poser de un à trois ouvrier pour faire une action. Les actions principales sont au nombre de 7. Il y a les actions de construction de voies, de construction de locomotives et/ou d’usines, de progression sur la piste de développement, d’actions dites « spéciales » au nombre de trois, de recrutement d’ingénieurs, d’utilisation d’ingénieurs (sans les recruter), et de positionnement pour l’ordre du tour suivant. Tous les joueurs possèdent donc un plateau personnel ou sera représenté l’évolution des trois voies en terme de locomotives et de types de rails, ainsi que l’évolution technologique (qui en gros est une piste pour scorer et avoir des bonus).
Lors de la fin d’une manche (qui est variable en fonction du nombre de joueurs), tous les joueurs procèdent à un décompte de point en fonction des trois voies et de leur développement.
Oui, RRR est donc un jeu de pose d’ouvrier.
Oui, RRR n’a pas vraiment d’originalité dans sa mécanique.
Mais franchement, allez savoir pourquoi, tous fonctionne comme une horloge suisse qui vient de sortir d’usine. Tout est réglé au millimètre près et beaucoup de possibilité de scorer s’offre à nous lors de la première partie !
On avance à tâtons mais on comprend très bien les principes et les actions qu’il faut réaliser pour essayer de scorer le plus possible à la fin de la manche.
Je dis essayer car évidemment, comme c’est un jeu de pose d’ouvriers, il faudra aussi observer ce que font les adversaires pour leur souffler une action sous le nez avant que ces dernier s ne la prenne, tout en allant dans votre sens ! Bon. Ben du coup, cela amène forcément à réfléchir un minimum sur nos actions et il faudra aussi anticiper et prévoir un plan B au cas où.
Le jeu étant à nombre de tour définit, il faudra optimiser un maximum pour réaliser le plus d’actions possible pour le scoring et ainsi sortir son épingle du jeu!
Je n’ai fait que deux parties à trois joueurs pour le moment, et la deuxième partie a été presque deux fois plus vite que la première !
RRR est un excellent jeu de pose d’ingénieurs (pour changer^^). Le jeu semble avoir une rejouabilité certaine puisque plusieurs façon de scorer, mais les seules choses qui vont se différencier d’une partie à l’autre sont les ingénieurs qui seront différents et qui arriveront donc jamais dans le même ordre. Il s’agira donc aussi de s’adapter en fonction de ces derniers.
Le jeu possède un sacré goût de « reviens-y » et fait parti, avec Archon, de ces jeux qui ont brillé à Essen, qui propose de la pose d’ouvrier mais avec ce petit quelque chose qui les différencient des autres…
En ce début d’année, voici mon premier coup de cœur 2014 !