Les points positifs :
+ les illustrations de bandes dessinnées façon « comics » passent parfaitement dans le thème
+ jeu coopératif, ça change un peu
+ 4 personnages « méchants » aux caractéristiques différentes
+ 10 « gentils » héros eux aussi jouables très différemment pour varier les plaisirs
+ résolution d’effets du méchant à chaque nouveau tour
+ ce jeu raconte une nouvelle histoire à chaque partie
+ demande du rythme et de la cohésion
+ la multitude de cartes offre beaucoup d’actions et de synergies possibles
Les points négatifs :
- le fait d’avoir des decks fixes empêche de personnaliser son deck, mais permet de vite démarrer la partie
- le hasard de la pioche a une assez grande importance
- certains héros sont très typés et leur façon de jouer est un peu monotone
Verdict sans (r)appel :
Sentinels of the Multiverse est un bon petit jeu de cartes coopératif, ancré dans un vrai thème « comics » (ce que traduisent fidèlement les illustrations). On s’amuse autour de la table, les méchants sont fidèles à leur rôle, les gentils sont potentiellement au nombre de 10, ce qui permet un vrai renouvellement des parties et des histoires vécues par leur biais. L’entraide est importante, chacun devant penser pour le groupe. L’effet de leader n’est pas trop prononcé puisque chacun ne peut jouer qu’en fonction de son jeu et de ses cartes en main. Et voilà aussi un petit inconvénient rencontré lors d’une partie : si les cartes ne viennent pas, on devient un peu spectateur du jeu et les partenaires doivent compenser, ce qui n’allège pas la tâche. De plus, quelques héros ne sont axés que sur une stratégie particulière. Je me rappelle de l’un d’eux (collant bleu – cape rouge) qui n’est là que pour soigner ou presque. Du coup, on passe sa partie à aider les autres sans vraiment avoir l’impression de soi-même jouer. Servir de faire-valoir et se contenter de contribuer au bien du groupe sans personnellement vraiment agir peut toutefois un peu lasser. Chacun veut donner sa petite claque au méchant, non mais ! Bref, c’est un bon petit jeu, comme évoqué plus haut, mais son style particulier n’obtient pas ma faveur inconditionnelle.