Super matos (mais un peu fragile), pas révolutionnaire mais le jeu fonctionne très bien, même à deux joueurs, contrairement à ce que j'ai pu lire des fois. Les ouvriers neutres font que l'on peut "intuiter" leur position à l'avance mais le jeu reste néanmoins très plaisant. Un thème assez immersif et des tours de joueurs courts, avec 1 action à faire parmi 2 possibles mais d'où peut découler plusieurs évènements, conservant ainsi un bon taux de fluidité. La rejouabilité est aussi présente grâce au bâtiments et monuments différents à chaque fois, combiné aux tuiles richesses avec lesquelles les joueurs commencent la partie (2 à choisir parmi 4).
Un jeu certes pas forcément hyper innovant mais excellent à jouer.
Très bien pensé ce jeu, subtile et compliqué... difficile de bien penser sa stratégie et de bien jouer ses opportunités. Je me fais encore presque toujours avoir par l'arrivée de la fin prématurément ^^
Pour les amateurs de gestion, ce jeu est parfait !
Réglé au poil, beau matériel, thème original, tactiques nombreuses et toutes intéressantes.
**Génialissime !**
Pour le moment que des parties à 2 joueurs et j’avoue que je n’ai pas trop envie de l’essayer à + de joueurs tellement le jeu est bon et plaisant à 2…
Les nombreuses manières de scorer que nous offre le jeu sous cette forme est un vrai plaisir ludique. Il y a toujours moyen d’ennuyer son adversaire mais sans que cela ne tourne aux règlements de compte. Le jeu reste malgré tout très calculatoire grâce aux nombreux pions « non-joueurs » disposés sur les roues et il n'est pas si facile d'anticiper les mouvements des roues.
A plus de joueurs, je pense que l’on peut tomber très vite dans le chaotique (2 joueurs successifs qui se jettent sur la case premier joueur afin d’avancer la roue de 2 crans…ou bien subir un embouteillage dans la roue des constructions) et on risque de tomber dans l’opportunisme pur et simple, ce qui d’un côté donne un autre sens à ce jeu mais qui d’un autre côté pourra en frustrer plus d’un.
Le plateau quant à lui est juste magnifique et si vous avez la chance d’avoir un petit don pour la peinture, vous pourrez vous amuser sur les roues afin de leur donner un look d’enfer
On regrettera malgré une mise en place un peu laborieuse mais je pense que c’est bien là mon seul vrai reproche à ce jeu
Tzolkin est un jeu où il faudra être patient pour savoir optimiser chacun de ses coups. La stratégie majeure peut se voir comme une respiration, je pose, je pose, je pose et Vlan je reprend tout. Je repose, je repose, je repose et vlan je reprend presque tout.
Mécanisme donc original où pour obtenir des actions intéressantes ils faudra pendre son mal en patience afin que nos mayas aient le temps d'atteindre le bon endroit de la roue. Attention toutefois à ne pas commettre l'erreur de vouloir être bon partout car au final, cela ne rapporte pas tant que ça.
Sinon le jeu est beau, vraiment beau, le mécanisme tient parfaitement la route. Par contre si vous n'aimez pas le calcul et les kubenbois, passez votre chemin !
Et bien que dire fce à un jeu qui sur bien des aspects frise les sommets ludiques. D'habitude les jeux de pose d'ouvriers m'emmerde profondément dans leur grande majorité et bien Tzolk'in m'aura réconcilié avec ce type de jeux.
Le matériel est bô (ok c'est subjectif), le platô est bô et ça c'est une première étape qu'elle est importante. Les règles sont très simple et fluides et ça aussi c'est un bon point.
Les combinaisons offertes m'ont l'air nombreuses et diverses (a ce qu'il me semble après trois parties).
Et bien sur n'oublions pas ces roues qui tournent entrainées par le calendrier maya, c'est la cerise sur le gâteau.
Je vais y revenir c'est sur :)
Encore un jeu qui confirme que le cru d'Essen 2012 était exceptionnel (et si ça devenait la règle ?). Ce jeu qui reprend les bons systèmes Caylus (les travailleurs) mâtiné d'Agricola (la course au maïs) a réussi à faire émerger un nouveau concept. La trouvaille de l'engrenage sur le plateau vaguement ébauchée par Ora et Labora de Rosenberg est tout simplement énorme. On se trouve ici à devoir gérer le temps des actions, leur possible évolution et leur combinaison sur cinq plateaux qui sont pourtant sur un seul, ce qui démultiplie d'autant leur interaction. Le malheureux joueur se fracasse le neurone d'autant plus, pour son plus grand bonheur de joueur. En plus, le thème est excellemment habité. Ce n'est pas la fin du monde, mais peut-être l'émergence d'un concept ludique. Décidément, le jeu de plateau nous surprendra toujours. Magnifique.
Ce qui fait de Tzolk'in un excellent jeu, c'est l'utilisation de la mécanique bien connue du placement d'ouvrier d'une manière très innovante. Les engrenages qui font tourner les ouvriers d'un emplacement à un autre au fil de la partie rendent le mécanisme fascinant, puisqu'il faut toujours prévoir au moins 4 ou 5 coups à l'avance pour faire quoi que ce soit. Comme souvent, les paiements de nourriture et les décomptes ajoutent un élément de pression au jeu, et les bâtiments et monuments donnent une solide rejouabilité.
Si on allie tout ça à un excellent matériel, on a la recette pour un des tout meilleurs jeux de gestion qui soit.
Tzolk'in est un bon gros jeu de gestion de pose d'ouvriers à l'allemande avec plein de tableaux partout sur le plateau et des paramètres à faire bouger en veux tu en voilà. Il repose principalement sur le principe de la roue crantée qui fait avancer les ouvriers sur plusieurs pistes en fonction de là où on les pose. Plus on attends avant de reprendre son ouvrier, plus l'action sera forte.
Le système de pose d'ouvrier fonctionne aussi bien que dans d'autres jeux de ce type comme Caylus ou Agricola, et c'est plutôt au niveau des ces jeux là qu'on le compare qu'à des jeux d'ouvriers plus légers comme l'âge de Pierre. Tzolk'in renouvelle le genre en ajoutant la dimension temporelle et le timing de pose et de récupération des ouvriers.
Bien sûr on est toujours devant un jeu d'ouvriers avec des tableaux et des marqueurs à avancer nous permettant de marquer des points de différentes manières. Seuls les petits crânes de cristal peuvent permettre de ne pas oublier le thème du jeu qui passe bien entendu vite au second plan.
Tzolk'in est ainsi un très bon jeu de gestion bien prise de tête qui ravira les amateurs.
Je n'irais pas par quatre chemins :
Le meilleurs jeu de pose d'ouvrier selon moi.
Son avantage sur les autres : Sa simplicité.
On ne peut pas faire plus simple dans le style de jeu pose d'ouvrier et gestion de ressources. A son tour, on pose un ou plusieurs ouvriers (rien ne se passe) ou on enlève un ou plusieurs ouvrier (et on applique l'effet sur la case sur laquelle on se trouve). Et c'est tout.
Et malgré tout, il reste profond et possède de multiples stratégies.
Qu demander de plus ?
Un des rares que j'ai pratiqué à atteindre la note tant désirée de 5. Au ressenti à 4 joueurs, excellent, impossible de ne pas imaginer tout un tas de solutions différentes pour réussir à marquer des points tellement il y a de possibilités dans ce jeu. Les iconographies une fois expliquées sont très parlantes et simple, les règles ben comment trouver plus élémentaire tu place tes pions en payant le coût ou tu les enlève pour réaliser l'action d'en face, et pourtant quelle profondeur. La charte graphique se rapproche vraiment beaucoup de l'ancien inca, j'aurais aimé le respect des vrais symbole du vrai calendrier sur la roue principale. On tourne, ça bouge d'un cran toutes les autres et là tempête dans le cerveau, comment rendre son tour le plus efficace possible en se plaçant pour après ou en réalisant l'action d'un des pions déjà posé au risque de ne pas atteindre celle vraiment désirée. A côté les ressources, la nourriture à gérer pour les 4 festins, et puis la progression sur les pyramides des dieux, les avancées technologiques et les achats des bâtiments et des monuments pour les points de victoire. Enfin de la très bonne gestion, une vraie bonne idée, une petite merveille.
Le système de la roue d'engrenage est très bien pensé, et le jeu est très riche en stratégie, en différente façon de scoring...un excellent jeu en soit mais au final rien de bien innovant...
mais je n'adhère pas du tout à l'univers maya, et au pictogramme du jeu que je trouve peu lisible, le plateau est fouilli et peu intuitif, où rien n'est clair au premier coups d'oeil surtout dans les cartes objectifs...Je ne vais surement donc jamais rejoué à ce jeu car je n'ai pas été convaincu du tout par le thème...Un jeu qui demande surement de l'investissement et du temps pour se familiariser avec, mais il y a tellement mieux dans le genre, que je passe mon chemin. Deplus le jeu est réellement intéressant qu'à partir de 4 joueurs...
Mais pourquoi donc qu'il est si bien ce jeu nom de nom ??? Je ne comprends pas ! Le genre "jeu de programmation", on connait sur le bout des doigts. Les jeux bien lourds où ça calcule plein tube, il en existe des pleines palettes, et qui plus est de sérieux clients.
Alors ? C'est quoi le truc ? Il est où le secret des mayas ?
Ben je n'en sais foutre rien. C'est juste que j'ai adoré ce jeu. D'abord, il est très beau (ha ! ces roues qui tournent toutes ensemble, c'est magnifique ! Et ces petits crânes bleus...). Ce système d'engrenages fait vraiment songer à Trajan, sauf qu'ici, il est permis de calculer encore plus long, sans ce côté un peu chaotique de l'awalé du jeu de Feld (que j'aime bien, hein !). A Tzolk'in, on peut se projeter très loin dans l'avenir, si tant est que l'on dispose d'un cerveau en état de fonctionner correctement.
Les règles sont simples. En dix minutes, il est possible de les expliquer, à condition toutefois de savoir par quel bout prendre l'affaire parce que c'est parfois pas super simple de démêler tout ça, et tout est très imbriqué.
Le jeu prend finalement peu de place sur la table en dehors du plateau de jeu lui-même. On a peu de pions à manipuler. Et ça, c'est assez fascinant : comment faire un jeu si simple, avec aussi peu de matériel ? Le genre de truc qui me dépasse.
Le thème, bien que peu présent dans la mécanique, s'impose aux joueurs par le caractère très immersif de son esthétique omniprésente et très réussie. En outre la roue de récoltes/défrichages met en branle des implications qui s'inspirent effectivement des conditions d'effondrement de la civilisation Maya (lire Effondrement de Jared Diamond).
S'il fallait absolument lui trouver une faille, je dirais qu'elle se trouve dans l'iconographie. En effet, il faut une bonne partie pour se familiariser avec. En effet, il existe une dizaine de cases par roues, quasiment toutes différentes, et il y a cinq roues. On trouve aussi trois tableaux sur le plateau qui comportent eux aussi des petits symboles d'action. C'est dire, au passage, la grande richesse de ce jeu...
Franchement un gros coup de coeur. Alors si vous aimez les jeux qui fendent le crâne, songez à Tzolk'in. C'est du bien costaud de chez bien costaud, mine de rien.
PS : après de nooooooooooombreuses parties, je cours de défaite en défaite. Plus j'y joue, moins je maîtrise ce jeu. Le mystère des cranes de cristal !?
Bon, oubliez les sacrifices rituels aux dieux protecteurs, ici les mayas sont plus civilisés que dans les légendes répandues sur cette culture. On ne sacrifie guère que du maïs (la monnaie du jeu), et encore il n'est même pas transgénique.
En fait la grande nouveauté du jeu (outre le fait que les mayas ne passent pas pour des tueurs sans pitié) c'est le système d'engrenages. Les actions et leurs coûts sont déterminés par le placement des ouvriers sur différents engrenages (culture, construction, récolte de ressources, offrande aux dieux...). Et cette touche d'originalité pour un jeu de gestion est très appréciable. La gestion des engrenages est primordiale pour bien réussir, d'autant qu'à chaque tour de jeu il faut soit placer un ouvrier, soit en retirer un du plateau et effectuer l'action correspondante (et plus il est resté longtemps sur le plateau plus son action sera intéressante).
Le matériel de jeu est bien adapté et la lecture des différents symboles présent sur le plateau est assez aisée.
Tzolk'in est vraiment un jeu excellent. Un bon jeu de gestion, pas trop long car conditionné par une avancée quasiment identique à chaque partie.
Il est agréable de temps en temps de tomber sur un jeu de ce type, qui vient apporter de la nouveauté sur le monde (que j'aime) des kubenbois... :D
Le principe général de placement / retrait de ses ouvriers est vraiment très intéressant et les différentes façon de remporter les points de victoire viennent soutenir l'attrait du jeu.
A essayer si vous aimez les jeux de gestion, vous ne le regretterez pas ! :)
C'est simple, la roue change un sytème de pose d'ouvriers déjà bien utilisé...
C'est très déroutant, et il faut vraiment bien prévoir à l'avance ce qu'il va se passer avec nos ouvriers.
J'adore le système d'objectif renouvelé, de départ renouvelé, et de bâtiment pour scorer !
A rejouer très vite, car il demande un bon investissement !
Les + :
- joli matériel et original
- Mécanisme des roues qui apporte du renouveau
- Multiples stratégies possibles avec le côté addictif de les tester toutes.
- Renouvellement des parties avec le tirage aléatoire des tuiles monuments , bâtiments et de départ
Les - :
- Brises neurones !
- beaucoup beaucoup de chose à faire ( peut etre trop) en même temps et difficulté pour bien projeter ses coups sans réfléchir longtemps ( attention à pouvoir bien nourrir ses ouvriers à chaque 1/4 de tour!)
- partie pouvant durer longtemps si on réfléchi trop sur chaque coup surtout vers la fin qui voie se concrétiser les stratégies de chacun.
Conclusion:
Un jeu à la mécanique originale qui offre pleins de perspectives.
Peut être trop. Un jeu ou on se casse vraiment la tete si on veut optimiser tout ces coups ( surtout qu'un mauvais timing peut être fatal). Et j'attends de nouvelles parties qui feront évoluer mon avis soit vers un 5 ou un 3, selon si le jeu se révèle prise de tête dans le bon sens ou mauvais sens du terme.