+20 parties
Mon jeu préféré de 2003, j'ai envie d'y jouer inlassablement dès que je peux avoir 4 autres joueurs partants ! Dans n'importe quelle situation (pauvre, construction non équilibrée des pyramides, pas de majorités) on peut tirer son épingle du jeu. Seul bémol : je déconseille vivement le jeu à 3 car il y a moins de provinces en jeu et s'il s'avère que ceux les régions les moins attractives qui tombent : ça donne une partie étrange avec peu d'enchères et d'achats. Pour moi ça n'est pas le cas du tout mais certains joueurs le trouvent trop long.
Amun-Ré est un jeu que son auteur ne pourrait renier tant il est fidèle aux mécanismes utilisés habituellement par Reiner Knizia dans d'autres créations. On retouve, principalement, la multiplicité des possibilités de gains de points de victoire, qui permet d'adopter des stratégies différentes, ainsi qu'un découpage du jeu en périodes au début desquelles on reprend quasiment tout à zéro (= Râ).
Je trouve le système d'attribution des provinces par enchères trés futé. Le principe des offrandes est également trés bien vu dans la mesure ou celui-ci conditionne la réalisation des stratégies concoctées précédemment.
Le matériel est plutôt soigné. Je trouve le dos des cartes spéciales et le pion Pharaon assez réussi (un vrai Pharaon "apocalyptique"). Un petit bémol tout de même concernant la plateau de jeu que je trouve terne par rapport au reste du matériel: on a l'impression qu'il a été réalisé vite fait au crayons de couleur dans le style dessins de catéchisme.
Les mécanismes de jeu collent assez bien au thème choisi.
En bref, un système trés bien huilé qui tourne à la perfection; du Knizia quoi.
Lorqu'on m'a expliqué les régles j'ai eu un doute, je ne comprenais pas tout...la fatigue peut être?
Et pourtant Amun Re est trés simple, les tours de jeu sont rapides même si une partie peut durer plus de 2h.
Donc c'est un jeu bien fun et pas compliqué pour un sous.
Seul bémol, le plateau n'est pas beau, les cartes minimalistes, ce qui détonne complétement avec le dos des cartes et le pharaon...m'enfin beau jeu ne veut pas dire bon jeu.
A essayer et à adopter...
Encore un super jeu de Knizia.
La preuve: je n'arrête pas de perdre, mais j'aime encore y jouer.
Je crois que c'est comme dans Sankt Petersburg: je n'arrive pas a gérer mon argent. Je dois être trop flambeur.
C'est pas super compliqué, on se fait des petites crasses (les encheres, c'est bon!) mais l'interactivité est un peu limitée (du moins pour le débutant qui va faire son bonhomme de chemin sans se soucier des autres).
Le plus dur est d'anticiper sur plusieurs coups et donc d'en garder sous la pédale.
Le thème: ça sent pas l'egypte a plein nez, mais les hieroglyphes, c'est quand même joli. Alors ça roule.
waouw !
Les berges du Nil, le désert, le dieu soleil, les pyramides, les offrandes, l'or ... Le temps d'une partie nous voilà vraiment transportés dans l'Egypte ancienne. Le thème est assez bien exploité je trouve!
Pour le reste: encore une fois bravo Reiner : une mécanique de jeu bien ficelée, de multiples possibilités d'engranger des chances de victoire, bref : un jeu bien pensé !
Si ce n'est pas encore fait: balancez vos baskets, enfilez des tongs , tartinez-vous d'huile de moringa et embarquez pour les berges du Nil!!!!!!!!!!
( pour infos : nous étions 5 joueurs pour les parties que j'ai testées )
*( petit edit : en lisant des avis je vois que quelques joueurs n'ont pas trouvé ce jeu " fun" ... je dirais juste qu'il arrive de pas mal rire autour de la table de jeu... Dingue hein ?! et vous savez quoi ? je pense que ça dépend beaucoup de : "avec qui on joue" , et de la motivation des joueurs. Non ? )*
Un de mes jeux préférés !
Bon dosage entre enchères et gestion, de plus on peut élaborer une stratégie assez rapidement et s'y tenir. Du tout bon quoi !
Amun-Re est-il un jeu d'enchères, un jeu de placement ?... Un peu des 2 en fait ! Les règles semblent complexes (elles le sont, en fait) mais la sauce prend très très bien et les parties sont toujours bien tendues... à part si un des joueurs arrive à obtenir les cartes adéquates au bon moment (cela peut parfois faire râler, mais ça fait partie du jeu...).
De plus, je trouve le jeu vraiment beau, avec un matériel de grande qualité ! J'avoue que ce matériel me donne régulièrement envie d'y jouer, alors que les parties ne sont pas courtes (compter 1h30 au moins, sachant qu'il faudra être 5, voire 4, pour profiter du jeu à son maximum).
Bref, je vous conseille de vous laisser tenter par ce bien beau bon jeu, complexe, certes, mais tellement riche !
**Type de jeu :** Avec des pyramides. Mais ça pourrait être des dromadaires. Ou des Papous.
**Nombre de parties jouées :** 9
**Avis compendieux :** Je sais pas. Une sorte de coup de foudre. J’y ai joué chez des gens et hop, le lendemain, je suis aller l’acheter. Il n’est peut-être pas objectivement meilleur que des Puerto Rico et consort auxquels je n’ai pas mis 5 à cause de l’absence de thème et d’épisme, caractéristique qui affecte du reste grandement Amun-Rê (oui, parce qu’y pas de thème, ça non), mais sa fluidité, son évidence, la beauté de la mécanique, la juxtaposition parfaite de tout un tas de mécanismes, un piston par-ci, une soupape par-là, le tout extrêmement buriné, pardon, extrêmement agencé, m’a conduit à pardonner le fait que, non, on ne se sent pas un constructeur de pyramide tremblant devant les traits austères de Pharaon (qui chasse ses mouches).
**Clarté des règles (5) :** Les règles sont très bien rédigées et on me les a très clairement expliquées. Voilà, rien de plus à déclarer sur le sujet.
**Qualité du matériel (4) :** Attention, les marqueurs d’enchère et de points, ainsi que les pierres (surtout les pierres) ressemblent fort à de la pâte à mâcher (des chewing-gums, quoi), mais ne vous y laissez pas prendre : ils n’en sont pas. Les pyramides très jolies, le plateau aurait pu être mieux, il porte beaucoup d’informations dessus et ce n’est pas toujours facile à lire, mais là réside justement la clef du jeu, arriver à vite repérer les parcelles les plus intéressantes (j’ai eu longtemps tendance à confondre les pictogrammes représentant les briques et les cartes dans les cartouches en regardant vite). J’aime bien les dromadaires, on les entendrait presque blatérer. Sinon, le matériel est assez simple, finalement. Ah oui, les cartes, pas jolies-jolies, les cartes, mais les dessins sont clairs et rappellent rapidement l’effet de la carte, c’est l’essentiel. Et puis le thermoformage : chaque chose à sa place… Ah, ces Allemands, alors, ils sont forts, quand même… Bien psychorigides comme on les aime.
**Reflet du thème (1) :** Ben, c’est un M. Knizia, fallait pas rêver, non plus. Alors le petit marqueur de premier joueur a beau être un pharaon qui secoue bien fort ses attributs royaux pour chasser les mouches (sans doute celles des Sept Plaies d’Egypte), non, je ne me vois incarner une dynastie de riches constructeurs de pyramides en jouant à Amun-Rê. Mais je ne sais pas pourquoi, là ça ne me dérange pas du tout, pour une fois.
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** Il y a tellement de choix à faire à ce jeu, tous très tendus, ayant des répercussions à plus ou moins long terme, que je ne saurais les commenter parce que j’aurai peur d’être trop long. Il faut s’adapter à la façon de jouer des gens, si on sait qu’on a affaire à des avares lors de la phase d’offres, on sait qu’on peut compter sur les zones à dromadaires qui peuvent rapporter beaucoup pour un très faible investissement en paysans ; mais ce peut être risqué si les gens se mettent à faire des offres importantes et que le temple passe sur les cases 3 ou 4. La fin du troisième tour est très importante à gérer : il vaut mieux emmagasiner des sous pour pouvoir bien aborder la seconde phase, parce que les revenus du 4ème tour ont de grandes chances d’être faibles.
Les gens qui pestent contre le hasard des cartes n’ont qu’à en tirer pas mal : sur le nombre, s’ils n’arrivent pas à en tirer un bon parti, c’est qu’il faut qu’ils se mettent un peu à réfléchir. Certains reprochent également le trop grand nombre de façons de marquer des points. Bon. Le principal, c’est quand même de faire des pyramides. Après, où les faire, évidemment, on va être tiraillé entre la volonté de faire des sets ou d’essayer d’avoir la majorité, qui peut être vite perdue. Un set rapporte 3 points de plus. 2, 6. 3, 9. Une majorité rapporte 5 points. A vous de faire vos choix lors de la pose des pierres. Ensuite, il y a des points à grappiller grâce aux cartes et qui impliquent de faire des choix dans les parcelles à gagner, et qu’il faut gérer au mieux ; potentiellement, ça peut rapporter 9 points (voire 12, je ne sais pas si les paysans et les cartes sont compatibles) par décompte. Enfin, il y a les temples, qui impliquent de faire de plus grosses offrandes aux tours 3 et 6 pour essayer de grappiller des points et puis les sous à la fin. C’est pas si compliqué, non ?
Certains disent aussi qu’à moins de 5, comme il y a moins de provinces attribuées, c’est moins bien. A 3, c’est possible. J’ai toujours joué à 4 et franchement, comme de toutes façon, même à 5 on ne pourra avoir que trois provinces, ça ne change pas la stratégie de choix des provinces. Si, pour gagner les points d’une carte bonus, on compte trop sur la sortie de telle ou telle province, on risque aussi de se la faire chiper par quelqu’un de plus riche. Il faut savoir bien calculer son coup et se laisser le plus d’ouvertures possibles. Et puis lors de la seconde phase, on sait quelles provinces ne seront pas attribuées. Alors franchement, à 4, ce n’est pas gênant.
Bref, on est donc en présence d’un jeu excessivement bien pensé et bien foutu, tendu à souhait, avec de bonnes interactions lors des enchères (originales soit dit en passant ; pour les gens qui n’aiment pas parler, on peut ne pas parler, mais on peut aussi négocier, c’est rigolo), avec un aspect gestion (achat de cartes, paysans, pierres) diablement retors (bon, les paysans, c’est pour avoir des sous pour la suite, mais si j’attends trop pour acheter des pierres, je devrai les acheter en grande quantité, et ça me reviendra plus cher) avec cette histoire de prix qui montent quand on demande beaucoup de la même marchandise (euh, pardon monsieur, mais les paysans, c’est pas de la marchandise), avec les offrandes où on peut, normalement, prédire si les gens vont faire de grosses offrandes ou pas (ceux qui ont peu de paysans et des dromadaires n’y ont pas trop intérêt, ceux qui en ont beaucoup, si ; mais ceci entre en interaction avec les cadeaux qui sont fait aux pus offrants, et qui peuvent être déterminants), parfois en s’adaptant à leur psychologie et à leur façon de jouer. Bref, un jeu auquel Pharaon lui-même n’aurait sans doute pas refusé de jouer. C’est d’ailleurs là le point le plus proche du thème.
Dernier détail, si jamais vous jouez avec des agronomes, évitez d’utiliser l’expression « j’achète un paysan », ça ne nous plait pas.
Malgré le thème du jeu intéressant, il m'a été difficile de rentrer dans la partie (*pas seulement parce que j'ai perdu*), trop de chance, une phase d'enchère très déterminante et beaucoup d'ennui.
Une fois de plus, je suis complètement bluffé par Knizia. J'ai découvert ce jeu à mes débuts, je l'avais trouvé très bon, un peu complexe. J'avais peur en y retournant de ne pas retrouver le même plaisir que j'avais éprouvé... En fait, c'est tout le contraire! Il m'a paru moins complexe peut-être, mais toujours aussi incroyablement jouissif! Ce jeu est tout simplement excellent. Très tendu, plein de possibilité, et en même temps, comme si souvent dans ce type de jeu, peu de choises à faire! Chaque décision est cruciale et peut peser très lourd dans la balance. Enormément de façon d'engranger des points de victoire, mais finalement, c'est ce qui permet d'équilibre du jeu! Ce n'est pas un jeu d'ambiance, il ne faut pas essayer d'initier des non joueurs avec ce type de boîte, mais pour les mordus, quel bonheur... Pour moi, c'est le sans faute absolu, une réussite totale, du condensé de plaisir.
merlin
« Amun-Re » représente à mon sens l'archétype du gros jeu Knizien. Fonctionnant comme une horloge suisse, le mécanisme de ce jeu est réglé avec une finesse qui frise le génie.
Ce que je craignais par contre avec un tel jeu venant d'un tel auteur, aurait été un thème superficiel et un jeu un peu froid. Il faut avouer que la production de « Reiner Knizia » est pléthorique et que mes goûts m'ont jusqu'ici fait plutôt pencher vers des jeux comme "Traumfabrik" ou "le seigneur des anneaux – coopératif ", deux jeux au thème fort.
Là, il faut avouer que le thème est surtout défendu par le matériel qui est de très bonne qualité. Les mécanismes assez froids transpirent derrière les hiéroglyphes et les petites pyramides et vous assaillent toutes les deux minutes pour que vous preniez alors une série de décisions calculatoires et stratégiques.
On en vient donc rapidement à se prendre la tête mais, si vous aimez ça, sachez que vous le ferez dans un contexte qui le mérite bien. Toutes les situations, mécanismes et fonctionnements sont règlés à la perfection par le métronome Knizia. Le jeu est tellement bien ficelé qu'on se rend compte assez rapidement quand quelque chose cloche au niveau de l'interprétation des règles, et il est alors possible de corriger tout de suite le tir. Une belle oeuvre donc.
Malgré ceci, je ne mettrais pas la note maximale de 5 à « Amun-re ». Tout d'abord parce que je reste définitivement assez attiré par les thèmes forts au niveau des jeux, mais aussi parce qu'il me semble avoir décelé une baisse d'intérêt du jeu à trois joueurs. En effet, tout en étant convenablement équilibré pour 3 comme pour 5 joueurs, les phases d'enchères restent un peu plates à 3, et il y'a un peu moins de bagarre dans le jeu.
« Amun-Re » reste tout de même une valeur sure, et probablement un des jeux de Knizia au mécanisme les mieux élaborés.
Parties jouées : 6
Ca fait bien longtemps que je n'y ai joué, 2 ans en fait, mauvais signe.
Pourtant c'est un des rares gros jeux de Knizia (le dernier en date également, si je ne me trompe) qui comme chacun sait (non ?) sont absolument tous des réussites éclatantes (Taj, Euphrat, Seigneur des Anneaux, j'en oublie ?).
L'intérêt du jeu ici est l'imbrication de phases dissemblables et un crescendo bien vu en 2 fois 3 phases. Peu à peu on voit les empires se construire, les choix sont primordiaux et cette enchère bizaroide et commune fonctionne finalement très bien. Le thème pourrait certes être mieux rendu mais ça pourrait aussi être bien pire (voyez Ra du même auteur sur un thème tout aussi Deiu-du-soleil-ien).
Je ne vois aucune raison pour qu'Amun-Re ne revoit pas mon tapis de jeu d'ici la fin de l'année. Et sinon ce sera la semaine prochaine.
Ah oui, et beau matériel, au passage.
En ce qui concerne les jeux de plateaux, on a tellement l'embaras du choix et tant de critiques expérimentés qu'il devient difficile de se tromper. Du coup, si l'on excepte le jeu dit "familial" où les nullités abondent et rafflent les suffrages, je me trouve à distribuer des notes élevées à tout va puisque je n'achète ni ne joue aux jeux médiocres (grâce à Trictrac entre autre...).
Amun-Rê fait partie des jeux pour joueurs passionnés qui ne décevra que les plus blasés.Le mécanisme est parfait, les stratégies possibles très diverses, et contrairement à d'autres, je ne trouve pas le thème artificiel du tout. On peut en effet retrouver dans l'offrande à Amun-Rê et ses effet sur l'abondance des récoltes (particulièrement bien trouvé), la logique de production des provinces, beaucoup d'éléments cohérents à l'économie de l'Egypte ancienne. Bref, une fois encore, le maître n'a pas démérité. Bravo M. Knizia.
Encore un grand jeu de Knizia! Le thème est mieux restitué que dans RA et les mécaniques parfaitement huilées. Enchères puis choix d'actions + cartes bonus: un coktail envoutant!.
Amun-Ré c'est un système de jeu pas si compliqué que cela à base d'enchères, d'achats et de revenus. Là où le jeu devient plus complexe c'est dans l'acquisition de sa maîtrise. Les nombreuses façons de marquer des points ou de gagner de l'or autorisent l'essai de différentes stratégies et sont un critère de longévité.
Assurément il n'y a pas qu'une façon de gagner à Amun-Ré. Les pyramides peuvent donner beaucoup de points mais leur achat coûte cher et si l'on investit trop dans la pierre on risque fort alors de
manquer d'argent pour acquérir les provinces les mieux dotées en pierre lors du Nouvel Age.
Le thème sied fort bien le mécanisme et les faveurs d'Amun-Ré seront fonction du montant de l'offrande collective d'Amun-Ré.
L'édition est d'une exceptionnelle qualité et Knizia signe encore une fois un grand jeu dont on parle finalement peu.
Amun-ré gagne à être pratiqué à 4 ou 5 joueurs.
[Edit 2007 : les jeux de développement ont le vent en poupe, les succès d'Ystari, les rééditions des princes de Florence, Caylus ou Puerto rico en font foi.
Une bonne raison de (re)découvrir Amun-Ré qui n'a pas pris une ride]
Un knizia qui mêle plusieurs saveurs différentes : un jeu d'enchère avec un mécanisme très simple et très rapide qui pousse à mettre le "juste prix" pour l'acquisition de territoire, sous peine de devoir se contenter de second choix. Des enchères en un tour, cachées, pour les offrandes avec des objectifs distincts pour chacun de présents, d'argent et de points de victoire qui poussent à rechercher à qui profite le crime. Des achats de briques, de paysans et de cartes enfin avec ce prix exponentiel (le premier vaut 1, le second vaut 2, etc.) qui force chacun à équilibrer ses achats. Beaucoup de paramètres à prendre en compte pour un bon jeu, dans lequel le facteur chance représenté par les cartes garde une certaine importance. Le thème est bien rendu par un joli matériel et la durée de jeu est fort raisonnable. Un bon achat selon moi dans son format.
J'aime ce jeu de par sa mécanique, il est riche et varié. Seul petit bémol, le tirage des cartes qui apporte son lot de hazard pas toujours le bien venu mais cela dépend des points de vue.