Des mécanismes différents mais qui tournent bien ensemble font que les parties ne se ressemblent jamais. Le jeu se renouvelle tout le temps et c\'est toujours un plaisir que d\'entamer une partie.
J'ai dit intrigues ? Ben non en fait pas d'intrigues, c'est juste que je trouvait ça joli. Bon ce jeu est complexe a aborder. Pas que les règles soient si compliquées, c'est juste qu'il y'a 46 12 manières de marquer des points de victoires.
A part ça le nombre de possiblités offertes fait qu'on ne s'ennuie pas, on teste des stratégies, on construit des pyramides (c'est marrant de construire des pyramides (oui je suis un peu gnan gnan des fois)). C'est juste peut être un peu trop équilibré. On a du mal a se détacher au score si tout le monde joue bien. Celui qui gagne est donc celui qui aura le mieux géré son royaume su la durée.
Sinon c'est un jeu qu'il est super bien quand même, un de mes préférés.
Variante a 4 : Pour pallier le problème de non attribution de 3 provinces quand on joue à 4, tirer au sort ces 3 provinces au début de la partie et montrez les à tout le monde. On évite ainsi les mauvaises surprises du genre la province que l'on attend et qui sort pas et qui mets en pièces un stratégie durement bâtie a la sueur de son front ...
A chaque fois que je rejoue à ce jeu, je le redécouvre et je reprends mon pied. et en plus les pyramides c'est bô, raaahhh (ou plutôt devaris je dire Ra ) !
C'est un vrai jeu de gestion, d'encheres et de psychologie. En situation de jeu, on se demande souvent :
Que peut bien avoir l'autre en face pour se battre à ce point sur une region où il n'y a rien a priori ?
Et si je mise gros, est ce que j'aurais assez pour acheter mes pyramides, ou pour avoir des paysans qui me rapporte des pépettes (on est pas pharaons pour rien, faut bien qu'ils bossent ces esclaves!)
Est ce que je mise gros en fin de tour pour essayer d'être prêtre de Re et d'avoir tous les avantages qui vont avec ? (ça gagne bien un prêtre dans l'Egypte des pharaons)
Bref, que de la bonne tension avec des retournements de situation qui font qu'on a jamais gagné avant la fin.
Un magnifique jeu où vous devrez rivaliser de stratégie pour faire évoluer vos provinces égyptiennes et être un pharaon riche et puissant.
Le jeu se déroule en deux grandes époques qui établissent deux décomptes de points. Entr cese deux époques vous perdrez tout, perdureront seulement les pyramides construites qui contemplent les siècles.
Il faudra donc être malin car plus on améliore une province à la première époque, plus elle sera convoitée lors de la dernière phase.
Les provinces s'aquiers aux enchères, on comprendra donc que les enchères de la deuxième époque flambent énormément (des construction étant déjà placer dessus).
Pour gagner vos points vous devrez user de vos cartes pouvoirs et de vos paysans tout en jouer subtilement sur les offrandes que vous donnerez au dieu Amon Rê.
Le jeu est donc très captivant, il laisse une grande place à la stratégie. Les mises et les enchères sont cruciales pour conserver un certain pouvoir durant une époque.
Avec ce jeu vous ne pourrez être déçu, par contre prévoir du temps devant soit car batir des pyramides ça demande du temps !
Très bon jeu de gestion et d'enchères, avec de nombreuses stratégies possibles.[Mon avis complet sur Ludigaume](www.ludigaume.net/Jeux/Amun_Re/amun_re_i.htm)
Amun Re n’est pas une malédiction mais plutôt une bénédiction. Le célèbre auteur de jeux a de nouveau frappé avec cette création excellente à plus d’un titre.
Certains regrettent le manque d’originalité dans les mécanismes. C’ est en partie vrai mais c’est le cas de la grande majorité des éditions sans que cela nuise à la valeur intrinsèque des jeux ni au plaisir qu’on éprouve en les pratiquant. Dans le cas d'Amun Re ce constat n'affecte en rien ses réelles qualités.
Amun Ré nous gratifie d’un matériel très agréable à voir et à manipuler. Le thème de l’Egypte et des ses éternelles pyramides est toujours porteur et on ne se plaindra qu’il soit traité ici avec bonheur.
La grande force de ce jeu est dans les possibilités multiples d’acquérir des points de victoire. Les joueurs sont en permanence tirailler entre les différents choix qui s’offrent à eux. Les tours s’enchaînent néanmoins avec fluidité et les différentes phases rythment les manches sans temps morts.
Certains joueurs vont tout miser sur les cartes pouvoirs en espérant piocher celles qui leur donnera un avantage décisif à un moment ou à un autre. D’autres vont s’attacher à construire harmonieusement leurs pyramides dans des secteurs géographiques qui leur donneront des bonifications. D’autres encore vont miser sur les paysans et les offrandes. La victoire reviendra souvent à celui qui aura su se développer avec opportunisme en ayant soin d’optimiser la gestion de l’or (le nerf de la guerre !) le plus finement possible.
Le hasard intervient dans la pioche des cartes pouvoirs mais n’est pas vraiment déterminant. En effet la possibilité d’ acheter ces cartes et de les utiliser reste à l’appréciation du joueur.
Le système des enchères pour l’acquisition des provinces est un modèle de finesse et d’originalité. Les offrandes sont aussi très originales (possibilités de faire varier la somme en fonction de ses intérêts).
Ce jeu ne détrône pas le chef d’œuvre qu’est Euphrat § Tigris. Il manque ici à mon avis la dimension guerrière et conquête de territoires qui faisait de ce dernier un jeu complet (placement + combat). Le manque d’interaction entre les joueurs peut gêner mais cela reste une critique mineure tant le jeu dans sa catégorie reste une référence. La phase d’enchère et la phase d’offrande sont tout de même des étapes déterminantes dans le processus du jeu. La diplomatie et les échanges verbaux entre les joueurs sont quasiment incontournables dans ces moments cruciaux. L’absence de combats n’est qu’illusoire : la guerre est ici économique et l’attribution des provinces reste toujours un moment clef (souvent douloureux pour certains) de la partie.
En cas de défaite Amun Re vous laisse toujours la même sensation : l’envie de refaire une partie et d’en découdre à nouveau en espérant mieux jouer. Peu de jeu de société peuvent se targuer de laisser cet espoir (fut-il illusoire… ) aux malheureux perdants.
Amun Re est assurément un grand jeu, classique mais efficace dans ses mécanismes. Son thème servi par un matériel de qualité vous transportera avec bonheur dans l’univers des pharaons et de leurs pyramides intemporelles.
Je suis un grand adepte de Knizia.
Donc quand l'occasion de jouer à Amun-re s'est présenté, j'ai dis oui.
Malheuresement, ce fut une deception.
Malgré un bon matériel, un thème que j'adore, je n'ai pas accroché à ce jeu. J'ai l'impression que la partie est gagné ou perdu des le début.
J'ai joué une deuxième partie pour voir si cette impression était justifiée. Même impression au bout du compte.
Plusieurs phase de jeux qui s\'enchainent de facon fluide.
De l\'enchère comme on aime... une foultitude de mécanismes et de facon de gagner des points de victoire. Un matériel agréable et un thème assez bien rendu (rare pour du knizia).
Pour moi, à 5, un des meilleurs jeux avec el grande.
L\'inconvénient, tout comme el grande, n\'est bien qu\'a 5.
Contexte : 2 parties à 5
Points positifs :
- Jeu de placement très riche
- De nombreuses stratégies possibles
- Fin (des petites erreurs ont de grandes conséquences ... que l'on imagine pas immédiatement)
- La phase d'enchere - bluff de chaque tour est excellente
- Jeu assez rapide finalement
- Nécessite de bien gérer son argent (sinon on souffre tout le temps)
Points négatifs :
- Un tirage successif de cartes inadaptées déséquilibre parfois le jeu
- N'offre sa substantifique intensité qu'à 5 joueurs
La mécanique du jeu est bonne mais n impose qu une seule stratégie pour la victoire que l on découvre dès la première partie jouée.
La seconde est une victoire assurée a 90%, apres quel interet d y jouer.
Pour l'instant, une seule partie. Il faut faire un gros effort pour se mettre dedans et piger l'importance des différentes phases, leur ordre et ce qu'on peut y faire dedans. Je pense que l'idéal est de se le faire expliquer par une personne qui maitrise bien le jeu sinon, ça risque d'être un peu indigeste.
Mais tout ça s'enchaine assez bien et j'en referait bien une partie dans pas trop longtemps. Le système d'achat aux enchères, les mises, les cartes bonus ... rendent le jeu agréable.Le thème est sympa, quoique courant et le matos agréable même si le plateau manque un peu de lisibilité à mon gout. Il est à ranger dans la catégorie "gros" jeux je pense, celui qu'on sort pas avec n'importe qui et n'importe quand.
nombre de partie : 1
J'exagère, Amun-re est un tout petit peu en dessous, mais reste excellent : beaucoup de manières de gagner des points de victoire et de stratégies possibles, un matériel somptueux, un système d'enchère très original et très efficace... un très bon Knizia.
Je regrette simplement des cartes spéciales trop puissantes qui laissent une grande part à la chance quand on joue cette stratégie.
Autant le dire tout de suite Amun Re est un bon jeu.
Mais il manque qqch : on s'est pas pris pour un pharaon ou un grand bâtisseur, on a pas eu de four rire, bref on s'est pas amusé.
Donc un bon jeu mais il manque la "vie" autour de la table.
Comme tous ceux qui ont posté un avis mitigé, je trouve qu'il manque une âme à ce jeu, un petit quelque chose qui donnerait de la vie à la partie... Déjà je trouve qu'il y a beaucoup de hasard avec le tirage des cartes (qui peuvent changer du tout au tout la victoire finale sans qu'on puisse rien y faire... je le sais j'ai gagné ma première partie largement grâce à ça) et puis je n'aime pas trop le système d'enchères.... et puis... et puis... ben bof, voilà...
Un très bon jeu, mais où mes parties ont été moyennes.
*3 parties à mon actif*
Le jeu se divise en deux périodes qui durent chacune trois tours lesquels se décomposent en sept phases... Forcément quand une règle commence comme ça, ça fait un peu peur.
Quand on compte le nombre de façon de gagner des points de victoire, ça ne s'arrange pas
En fait Amun Re n'est pas un jeu complexe au niveau de sa règle, il est riche, regroupant plein de mécanismes différents (enchère, placement, bluff et gestion) mais les règles s'assimilent vite.
Après reste à profiter d'une belle mécanique de jeu et des différentes stratégies à essayer. Bref, vous n'êtes pas prêt d'avoir épuisé ce jeu.
Voila un vrai Gros Jeu bien complexe!
Toutes les phases (acquisition des terrains, achats et offrandes) obligent les joueurs à se creuser la tête pour gérer au mieux leur argent.
La phase d'offrande est vraiment très importante et il ne faut donc pas la négliger. Les avantages procurés par l'acquisition du statut de pharaon sont considérables (les 3 actions gagnées sont autant d'argent d'économiser surtout si on observe le système de coût des actions).
Le jeu est vraiment sympa, le thème bien présent et peut être joué assez rapidement, enfin, en tous cas sans ennui.
Seul défaut déja relevé plusieurs fois, la part trop importante du hasard dans le tirage des cartes (objectifs incompatibles, ne pas tirer d'objectifs de la partie, si si ça arrive). Enfin, le coté agréable du jeu permet de passer au dessus de cet inconvénient.
Comment dire ? "Complexe", "fluide", "riche" sont les principales caractéristiques et qualités des jeux de Knizia. "Original", "thème", "fun" ne sont pas leurs principales qualités. Et Amun Re n’échappe pas à cette règle. Mais par contre, quel feu d’artifice ludique ! Quel festival d’actions, de réflexions, de mécanismes (comme toujours parfaitement imbriqués les uns dans les autres) ! Planifier aura rarement eu autant de saveur. On nous donne enfin les moyens de suivre une stratégie depuis le début de la partie et de pouvoir s’y tenir jusqu’à la fin avec ce que cela suppose de doutes, de tension, d’impatience, de déception, d'excitation... On y construit plus que des pyramides: un édifice mental jubilatoire.
Mais essayons d’y voir plus clair. Tout le monde acquiert exactement le même nombre de provinces (la lutte n’est pas territoriale). Chaque province a ses qualités et ses défauts. Mais, premier trait de génie, les provinces n’auront pas la même valeur en fonction du moment où elles seront tirées (1er, 2ème ou 3ème tour), de l’ordre dans lequel elles apparaitront (si elles se complètent entre elles permettant des convergences de visées entre différents joueurs ou s’opposent avec les régions déjà présentes pouvant provoquer l’isolement de l’acquéreur), de la façon dont elles vont se répartir sur le plateau de jeu (si une région est isolée d'un côté du Nil par exemple, son acquéreur pourra prendre une avance significative pour obtenir la majorité de pyramides) et de la stratégie propre à chaque joueur (orientée par le système de décompte des points et les cartes pouvoir d’objectif). Knizia est définitivement passé maître dans l’art de donner du mouvement à des mécanismes qui n’en ont pas (dans un autre genre, le système des conflits externes ou internes à Euphrat & Tigris par exemple).
Puis vient le passage de l’ancienne à la nouvelle époque. Tout disparaît sauf nos constructions qui profiteront éventuellement à d’autres. Et la valeur intrinsèque de chaque province est ainsi radicalement bouleversée ou nuancée (une province très intéressante au début de l’ancienne époque peut devenir nettement plus fade après le passage à la nouvelle époque au regard d’une province naturellement moins dotée mais avec pierres et pyramides sur son sol...). Le kaléidoscope égyptien de Knizia change à nouveau de forme et de couleurs sous nos yeux.
Je ne reviens pas sur les 2 types d’enchères, leur équilibre, leur pertinence, leur intérêt. J’insiste sur l’obligation d’utiliser la variante de Rody pour les cartes pouvoirs (plus de choix, plus grande maîtrise de son destin). Je dirai enfin un mot sur les 3 types de configuration : à 3, 4 ou 5 joueurs.
À 5 joueurs, comme spécifié de nombreuses fois, c’est effectivement la configuration idéale. Mais idéale pour "hardcore gamers". Ici, le kaléidoscope devient casse-tête. Moi, perso, j’adore. Mais cela ne plaira pas à tout le monde, pas à tous les types de public.
À 3, le jeu est plus accessible, plus léger, plus fluide, moins stratégique (quoique... il ne s'agit pas du même type de planification), mais toujours intéressant et intelligent. Il faudra s’adapter aux circonstances et accepter de voguer sur les rives d’un Nil plus capricieux...
À 4, comme tout ce qui est intermédiaire, un peu tiède, j’aime moins. Mais quel que soit le nombre de passagers, la croisière ludique sera fascinante.
Allez, détendez-vous et laissez-vous guider et dériver au fil des tours. Vous allez voir... c’est beau comme un coucher de soleil.
*Vous trouverez sur ce site 3 variantes de mon cru : une à 3 joueurs avec 12 régions distribuées au lieu de 9 ; une à 4 joueurs avec toutes les régions distribuées et une à 2 joueurs (ambiance "casse-tête en tête à tête"...).*
Je suis plutôt fan de Knizia en général...Mais Amun-Re ne m'a pas emballé. Je l'ai trouvé bien pensé, les enchères prenantes, le système d'offrande intéressante, une mécanique assez fluide dans l'ensemble... mais j'ai trouvé qu'il lui me manquait quelque chose. Je conçois qu'il puisse plaire à beaucoup, mais je trouve personnellement qu'il lui manque un je ne sais quoi pour vraiment retenir mon attention. Désolé, je suis vague, un peu flou, mais c'est aussi l'état dans lequel j'étais après ma dernière partie : satisfait mais pas emballé...
1 partie jouée à 5
Vraiment un grand Knizia !
Le matériel est bien, sobre dans des tons orangés.
Le thème accorche plutot bien à la mécanique entre autre grace aux adorations à Amun Ré à la fin de chaque étape, les pyramides, les hieroglyphes.
Quant au jeu, une merveille: des trucs à gérer partout, des prises de risque dans les enchères. Je n'ai pas vu encore trop de stratégie mais il y a quelque chose la dessous. Le hasard des cartes n'est pas trop sensible car on en achète relativement suivant et elles pimentent bien le jeu.
J'ai bien le principe d'enchère des terrains.
Un grand moment.
Un léger défaut, peut être légèrement long avec certains joueurs. Surtout qu'il est difficile de trop planifer son propre tour si on compte sur l'achat de carte...