Amyitis est passé un peu inaperçu alors qu'il possède une grande profondeur.
Les règles sont très bien écrite, par contre il faudra quelques parties pour anticiper certains points (la procession et le déplacement du chameau...)
Si vous prenez le temps de vous y intéresser vous ne serez pas déçu...
Le timing a une grande importance dans le choix des actions, parfois il vaudra mieux reporter une action a la manche suivante pour embêter vos adversaires...
de nombreuses stratégies
Si tu aimes les jeu de gestion, il faut lui donner sa chance ;-)
Je réagis un peu à ce qui a été écrit ces derniers temps sur le forum.
J'ai envie de mettre une très bonne note à ce jeu là maintenant, tout de suite. Je ne peux pas me retenir, c'est un avis à chaud mais mes doigts bougent tout seuls sur le clavier, je suis pris de convulsions incontrôlées et ne peux me freiner...
J'ai adoré cette partie...voici le jeu auquel j'ai le plus envie de rejouer.
Typiquement allemand dans ces mécanismes : on doit être partout mais on ne peut être partout, il va falloir optimiser ses coups, s'adapter en permanence au jeu de l'adversaire, se développer sans trop dévier de sa tactique tout en s'y échapant de temps en temps pour contrer les autres, y'a du choix à chaque tour, que c'est bon...
Ce n'est absolument pas argumenté, c'est purement subjectif, aucune analyse stratégique, juste une franche envie d'approfondir ce jeu. Une bonne claque ludique après une seule partie, j'ai juste envie de noter le plaisir immédiat que j'ai pris. Prendre cet avis pour ce qu'il est, je ne peux rien dire sur la durée de vie du jeu même si j'ai ma petite idée
Voilà, j'avais juste envie de le dire ;)
EDIT du 18/02/13: Evidemment, avec le temps, j'en ai refait moultes parties, et le jeu est toujours aussi bon. Mon préféré de chez Ystari.
**19/20**
parties : 100+
**Découverte**
Première partie : mon cœur sombre. Deuxième, je comprends que je ne guérirai pas. *Amyitis* explique à lui seul pourquoi je mets peu de 5/5 : parce que 5/5, c'est ça.
**Adjectifs**
Avocifiant, gifloïde, fulminogène, ou simplement époustouflant, fluide, prodigieux.
**Coup d'œil**
Stratégie aux mille visages, habilement mêlée de tactique, possibilité permanente de revenir dans la course...
Amyitis ne se joue pas que sur le long terme et rien ne peut faire qu'un joueur bien parti ait la garantie de le rester, tant les bonnes décisions doivent se faire au tour le tour.
**Développement**
Une grande partie repose sur le rythme du jeu et sur la possibilité de profiter des bonnes occasions au bon moment, voire des forces des autres. Anticiper leurs actions, ne pas se laisser dépasser, trouver le tempo, se faufiler dans la brèche avant qu'elle se referme. Trois fois rien de hasard, juste assez pour renouveler le jeu... à merveille.
Une interaction exquise qui requiert une constante observation des possessions adverses, laquelle permet d'avoir une idée précise des possibilités de jeu tant il est fluide. Et tout cela sans être si calculatoire ni lourd.
Le thème est plutôt présent, malgré des mécanismes abstraits. Paradoxe.
Même le graphisme ne parvient pas à gâcher mon plaisir. Au contraire d'autres avis, je le trouve plus agréable, plus frais que les autres productions Ystari. C'est peut-être le thème qui fait ça. Eau, verdure...
Je vais m'arrêter là, mais vous aurez compris que je parlais ici de mon jeu préféré.
Amy a tissé sa toile sur moi et je n'en veux oncques m'échapper.
**En bref**
Les +
* fluide
* cornélien
* riche
* grande durée de vie
* tout est toujours possible\*
* \* on peut même gagner avec zéro développementLes -
[\*]une ou deux parties peuvent être nécessaires pour avoir une bonne lisibilité
Un jeu de gestion, de timing et de développement très fin, aux mécanismes élégants et très intelligents, très profond et riche, règlé au millième de poil de chameau, une vraie petite merveille.
Comme tous les "grands" jeux de stratégie c'est très fluide, limpide. Pour moi, un des meilleurs jeux sortis ces dernières années, du plaisir ludique en concentré. Un must absolu, pour les aficionados.
Il fonctionne parfaitement dans toutes les configurations, 2,3 ou 4 joueurs.
Ce jeu doit s'apprivoiser, quelques parties sont nécéssaires pour commencer à maitriser le système. Quand on aime ce genre, on sait qu'on va y jouer très longtemps en y prenant toujours autant de plaisir. Ces jeux sont très rares, il ne faut pas passer à coté, ce sont ceux qui restent, qui résistent aux temps et aux modes, les classiques quoi.
Amyitis est pour moi, avec Caylus, le fleuron de la gamme Ystari, et ce n'est pas un petit compliment quand on connait tous les jeux qu'ils ont édité.
PS: Je ne note que les jeux que j'aime et auxquels je joue.
*A l'instant où je sentis le regard envoûtant de La Belle Amyitis se poser sur mon humble personne, je compris que toute résistance serait inutile et vaine. Je n'aurais désormais plus d'autre ambition que de satisfaire le moindre de Ses désirs.
Ses yeux de Reine, Sa silhouette divine et farouche, Sa légère nonchalance lascive... de tout Son Être irradiait un mysticisme sensuel qui résonnait en mon coeur comme une invitation à irriguer son jardin.*
Lors de son passage à la Radio des Jeux en décembre 2010, Cyril Demaegd expliquait qu'il n'imaginait pas associer le jeu et la musique, deux de ses passions, en une création commune; selon lui, la musique est une notion tellement sensitive qu'il n'est pas envisageable de la cloisonner à un support de jeu de plateau.
Paradoxalement, Cyril Demaegd a aussi présenté Amyitis comme un jeu où le tempo était essentiel. En effet, le rythme de la caravane conditionne les actions possibles et il est nécessaire de s'adapter à celui-ci afin de se présenter sur les marchés avec les ressources adéquates.
Au-delà de ses considérations, et au-delà de l'enivrement perçu à la découverte de cette perle, à l'esthétisme exigeant tout en étant subtil et délicat, j'ai le sentiment qu'Amyitis crée sa propre musique, propice à l'ensorcellement, voire à la fascination; une musique sur laquelle viennent se régler notre respiration et notre métabolisme, pendant et après le jeu. Il est étonnant de constater à quel point l'esprit est encore troublé par les scènes de vie babyloniennes la nuit qui suit une partie d'Amyitis.
Je comprends que certains puissent ne pas être sensibles à l'univers d'Amyitis et j'en suis désolé pour eux. L'histoire que vivent les joueurs lors de l'édification des jardins de Babylone est une expérience unique. Il n'est pas de quête plus noble que l'épanouissement d'une Reine.
Je n'ai découvert le jeu de plateau que récemment, et j'ai probablement passé jusqu'à présent plus de temps à m'informer sur les oeuvres existantes qu'à jouer.
Je dois reconnaitre que l'équipe d'Ystari (puisqu'il convient d'associer à Cyril Demaegd toutes les personnes avec qui il travaille) a fortement contribué à mon parcours initiatique au travers ses productions, ou ses choix éditoriaux en matière de localisation.
J'y ai découvert un véritable feeling de joueur, une perception de la narration qui émane de mécanismes riches et pourtant évidents, un véritable plaisir de voir s'animer les personnages de l'histoire...
Amyitis est probablement la plus belle manifestation de cet état d'esprit.
Et l'état de sérénité dans lequel on se trouve après avoir jouer à Amyitis est encore signé Ystari.
Un grand merci à toute l'équipe d'Ystari pour ce joyau qui semble ne révéler sa pureté qu'aux yeux de ceux qui y croient.[i]
Je l'avais acheté suite à son excellente réputation. On a mis 2 mois avant d'y jouer mais clairement, le jeu paye son âge presque canonique.
Les graphismes ont plus envie de donner envie de vomir qu'autre chose. C'était dans la norme de l'époque (et encore, même à côté d'agricola ou caylus, je le place un cran en dessous), mais ça a très très mal vieilli. L'iconographie est pauvre, la juxtaposition des couleurs donne mal à la tête et c'est très triste.
Après, la règle est du même acabit : mise en page vieillotte, pas claire du tout et qui ne donne pas super envie d'y jouer.
Une fois tout ça surmonté (je suis passé par une vidéo youtube pour apprendre les règles vu le charabia et l'aridité de la règle). Très claire et bien tournée (la vidéo), les 15-20 minutes de visionnage ont bien permis de saisir les nuances du jeu. Une fois la partie lancée (à deux), la tension est restée bien présente tout au long de la partie avec quelques erreurs de débutants mais un plaisir non feint.
Une fois la partie terminée, on a été d'accord avec ma moitié pour dire que l'enrobage ne fait pas la qualité et heureusement : Amyitis est aussi laid qu'il est bon ! et honnêtement, les mécanismes eux n'ont pas pris une ride et le jeu mérite sa place dans le panthéon ludique sans problème. Car oui, après avoir beaucoup critiqué le jeu sur son aspect design, je le recommande tout de même très chaudement vu la qualité de sa mécanique : il y en a sous le capot et c'est du très grand cru.
Le plus gros regret, c'est que ce jeu mériterait une actualisation pour le re-démocratiser et lui rendre justice (un kickstarter pour limiter les risques de production ?). Il est un peu à contre-courant de ce qui se fait actuellement (la durée des parties est tout de même élevée) mais dès la première partie, nous avons senti son fort potentiel et le jeu nous a terriblement plu. Il ressortira à coup sûr et on a quelques amis à qui on veut montrer ce petit bijou ludique.
L'interaction entre joueur est très présente à deux, à plus c'est peut être un peu moins contrôlable ? On attend de tester à plus pour en prendre la pleine mesure. Bref, pour ceux qui veulent du jeu pseudo-velu (les règles sont simples, mais le jeu est très profond) sans s'arrêter au graphisme. Pour les fashionistas, passez votre chemin mais tant pis pour vous, vous aurez perdu une occasion de jouer à un (très ?) bon jeu.
Pour ma première incursion chez Ystari, me voilà fort déçu. Non pas que Amyitis soit en soi un mauvais jeu, loin de là, mais disons qu'il emprunte ses mécanismes à d'autres de ses ainés plus glorieux.
J'aime les choix cornéliens auquels nous confronte le jeu, mais après un jeu comme l'Année du Dragon, ou Puerto Rico, franchement, on se lasse assez vite.
Pour ce qui est de l'interaction entre les joueurs, elle n'intervient qu'aux marges du jeu, autant dire qu'elle est absente. Pour l'Année du Dragon, où il n'y a pas des masses d'interaction non plus, ce problème est largement compensé par la rapidité du jeu (1 heure max) et la somme de réflexion à engager, ce qui fait que même lorsque c'est au tour de ses adversaires, on ne s'ennuie pas une seconde puisque l'on est soi-même en train de cogiter. Ici, dans Amyitis, on a largement le temps de s'ennuyer.
Je ne sais pas vraiment, n'arrive pas à cerner véritablement la source de la déception. Peut-être simplement la mécanique du jeu, sa dynamique... Tout est en effet brut, mis à nu, froid... Mécanique, purement et simplement. Il y a ici comme un bug de conception. Je m'explique : à Amyitis, chose curieuse, tout semble se tenir un peu comme une planète de gaz, avancer sur le sol restant assez hasardeux. Puis on sent poindre une sorte de contradiction. En effet, quelques (trop rares) actions restent évidentes, à condition d'avoir encore la possibilité d'opérer les bons choix au moment où vient votre tour (contrairement à Puerto Rico qui lui est très élastique et tolère les improvisations). Les choix, si l'on peut les appeler ainsi, sont de faux choix puisque choix par défaut. La stratégie que vous tentiez d'élaborer tant bien que mal depuis le début de la partie peut ainsi se voir fortement contrecarrée, sans pour autant vous laissez d'alternative. La sanction est immédiate et alors bonjour pour rattrapper le retard... Une inquiètante sensation d'avancer comme dans du beurre rance vous envahit au cours de la partie.
Quand j'ajoute à cela un graphisme glacial et très "graphiste", justement, où l'on sent l'assistance par logiciel pro interposé, on comprendra ma déception, partagée par l'ensemble de mes complices de jeu.
Ce jeu est une merveille d'équilibre, de tactique, d'opportunisme, tout en gardant un notion de stratégie intéressante.
Les parties sont tendu et LE timing est hyper important
Un Excellent jeu de gestion de ressources.
On m'avait recommandé ce jeu, je l'ai acheté, et je n'ai pas été déçu. Bravo à Ystari car jusqu'à présent tous leurs jeux m'ont toujours convaincu !
Amyitis est très équilibré, permet aux joueurs de se développer sur plusieurs axes, mais chacun ne joue pas de son côté, il faut surveiller les actions des autres. La durée des parties, une bonne heure, est raisonnable et idéale.
Seuls défauts, et malheureusement pas des moindres, le thème est plaqué, et surtout le jeu est particulièrement laid. Les "décors" du plateau semblent avoir été réalisés sous un vieux Paint sous Windows 3.1, là où on devrait trouver des jardins luxuriants on a que quelques tuiles maronnasses toutes identiques...Quel dommage !
Avec un nouveau design, ce serait le sans faute !
Prenez un porc et sa viande:
-vous avez le morceau de premier prix qui est une sorte de mélange de tous les trucs mauvais de la bête
-vous avez le jambon: le morceau noble de l'animal, le moins gras, que tout le monde connaît et adore.
-la queue, le pied et l'oreille: Les morceaux qui sortent de l'ordinaire et qui sont pourtant excellents.
-La poitrine, les côtes: Des morceaux que tout le monde connaît. Certains aiment, d'autres pas, mais on peut objectivement dire qu'ils sont de très bon goût.
-L'échine: un morceau qu'on a pas forcément l'habitude de consommer mais qui s'avère en réalité à la fois moelleux et savoureux.
Et bien sachez qu'Ystari c'est un peu tout ça. Vous avez quelques morceaux de premiers prix (assez rares disons le) qui ne sont pas très bons (je ne cite pas de noms, c'est purement personnel) ; vous avez le jeu noble, très connu qu'une grande majorité de personnes adore (Caylus) ; vous avez les jeux qui sortent de l'ordinaire, qu'on ne s'attend pas à voir sortir et déguster quand on achète Ystari (Sherlock Holmes et Witness) ; il y a les jeux que tout le monde connait. Qu'on aime ou pas, ils sont très bons (Myrmes, Spyrium, Olympos...). Enfin, il y a le morceau/jeu qu'on connaît moins. On en a déjà entendu parlé, on veut goûter mais on ne sait pas si il va nous plaire. Et bien mes amis, sachez qu'Amyitis c'est de l'échine ! Le titre est un peu intimidant, le thème n'est pas très attrayant, mais alors il se mange sans faim ! Miam !
Dans Amyitis on ne pose pas d'ouvriers, on ne gère pas de ressources (ou alors très peu) et on ne mène pas une stratégie sur une longue durée. Ce jeu est en grande partie un jeu de tempo, d'adaptation et de majorité ! Ce qui est tout particulièrement intéressant c'est qu'il ne faut pas toujours faire ce qui nous arrange mais ce qui pourrait déranger nos adversaires. L'idée principale ce n'est pas de savoir quoi faire (tout est plus ou moins important, mieux: rien n'est fondamental) mais de savoir quand le faire ! Si vous jouez sans vous préoccuper des autres vous risquez de faire le jeu de vos amis et de vous faire ramasser à la fin de la partie (un peu comme dans Puerto Rico je trouve même si les jeux n'ont rien à voir). Il y a donc une part très importante d'intéraction indirecte. Le plus intéressant c'est qu'il est possible pour un joueur à la ramasse de revenir dans la partie. Toutes les stratégies sont plus ou moins gagnantes. Je le répète: l'objectif c'est d'agir au tour par tour donc vous ne pouvez pas réfléchir à long terme. Si vous êtes en retard et que vous réussissez à tenir à l'écart pendant quelques tours votre adversaire vous pouvez très bien le rattraper.
Les règles sont assez simples. J'ai réussi à les expliquer en six minutes à ma copine tout à l'heure ! Dingue !
Quelques petits reproches cependant: 1) J'aime beaucoup le thème mais je trouve le matériel un peu sombre et austère même si ça reste jolie. 2) La configuration à deux joueurs est bien mais reste moins intéressante qu'à trois ou quatre joueurs. 3) Je ne sais pas pourquoi mais ce n'est jamais le jeu auquel je pense quand je veux jouer. Vous me direz, et vous aurez raison, qu'on mange généralement plus souvent du jambon et des côtes de porc que de l'échine. Là c'est pareil, je préfère manger plus souvent Caylus et Myrmes mais manger Amyitis de temps en temps reste excellent !
Bravo à Ystari et à l'auteur... A tiens, c'est les mêmes ! Bravo Cyril !
Nous sommes vraiment dans le jeu de stratégie! Pas d’action inutile ou en dehors de sa stratégie. On est autour de la table pour optimiser et régler nos actions sur la stratégie que nous avons dessinées.
Pas d'aléatoire. On perd, on n'a qu'à s'en prendre à nous-même ! L'interaction est omniprésente et plusieurs stratégies sont offertes dans Amyitis.
Rien à dire! Jeu pour expert, le kubenbois par excellence !
Un must
Amyitis est un jeu de gestion pour 2 à 4 joueurs publié chez Ysari en 2007. Même si les graphismes ont bien vieilli en bientôt 10 ans, le jeu n’est pas dénué d’intérêt. Il s’agit ici de construire l’une des sept merveilles du monde classique : les Jardins suspendus de Babylone, qui furent précisément érigés en l’honneur de la reine éponyme au VIème siècle avant JC.
D’abord, il faut savoir qu’il n’y a rigoureusement aucun hasard dans Amyitis : tous les éléments du jeu sont au vu et au su de tout le monde dès le départ (cartes, coût des déplacements, temples, tuiles jardin). On va donc progressivement construire son jeu au gré des cartes personnages disponibles.
Successivement, chacun sera 1er joueur, et les joueurs auront ensuite le choix entre recruter un des 4 types de personnages (prêtre, paysan, caravanier ou ingénieur) pour respectivement se placer sur un des trois temps, acquérir un cube ressource, gagner un mouvement de caravane ou placer un cube irrigation. Chacune de ses actions vous aidera à récupérer des mouvements de caravanes, qui eux-mêmes vous permettront de récupérer des plantes à installer sur les jardins quand ceux-ci ont accès à l’eau sur un côté (ils doivent être préalablement irrigués). Voilà en gros ce que l’on attend de vous dans ce jeu.
Et le plus vite vous le ferez, le mieux ce sera car il y a deux aspects courses : la faveur d’Amyitis, en toute fin de partie, qui récompense celui qui a placé le plus de tuiles jardins, et la course à l’acquisition des cartes (qui ne peuvent être prises que sur les cases d’angle du plateau Mésopotamie) pour gagner en permanence des revenus, des déplacements gratuits en début de tour ou des points de victoire. Ces cartes ont un certain niveau ; au début, chaque joueur se procure une carte de niveau 1 et à mesure que l’on progresse, leur nombre décroît, et la perspective pour chaque joueur d’augmenter ses aptitudes diminuent. Dès que la carte de niveau immédiatement supérieur n’est plus disponible, il est impossible pour un joueur de progresser encore dans la voie sélectionnée.
Le jeu s’arrête lorsqu’il reste 4 tuiles à planter ou moins
Et mon feeling dans tout ça ?
Bizarrement, je ne me sens pas très libre dans Amyitis où j’ai toujours l’impression qu’il me manque quelquechose pour accomplir ce que je veux : des chameaux pour bouger la caravane sur la case qui m’intéresse, des ressources (qui sont aussi limitées dans leur choix au moment où on les gagne, et aussi limitées en stockage en fin de tour de jeu), d’où une certaine aridité et le sentiment d’enchaîner « des tours à vide » dans les débuts de partie, juste pour récupérer les « bonnes » ressources…. Et devinez quoi ? Quand j’ai enfin réuni les conditions pour pouvoir déplacer la caravane sur un site qui m’intéresse, un de mes adversaires l’a déjà bougé et tout est à refaire ! Amyitis est donc un jeu aux contraintes fortes où la course à l’acquisition des cartes (notamment celles de caravanier) est cruciale car elle donne des bonus significatifs, sous peine de se voir distancé facilement par ses adversaires sans pouvoir revenir dans la partie. Cet aspect punitif et frustrant conjugué à son apparence surannée limite mon appréciation du jeu. On aurait pu par exemple assouplir les règles pour récupérer une ressource de son choix avec le paysan, mouvoir la caravane également dans le sens anti-horaire ou pouvoir accomplir l’action si elle reste en place. Toutefois, Amyitis offre une expérience intéressante aux amateurs de jeux de gestion, servie par une thématique originale. Mais je lui préfère « son faux jumeau » Assyria sorti 2 ans plus tard, avec un plateau plus lisible et plus simple à prendre en main, même si la part de hasard y est supérieure. 8.2/10
Un de mes jeux préférés , une vrai profondeur et une grande rejouabilité .
c'est vrai les graphisme ont un peu vieillis , mais la mécanique reste , le jeu est bon à trois et a quatre , à deux, celui qui arrive à posséder le bonus pièce peut prendre un peu d'avance.
Plusieurs choix s'offre à nous et il y a une vrai complexité à choisir ( aller au temple , construire une irrigation, prendre des ressources ,faire avancer la caravane? ) l'argent vient à manquer et il faut savoir passer au bon moment.
je fais connaitre le jeu à de jeunes joueurs et il ont tous adoré , mais il est plus trop dispo ......
Petit apel à YSTARI une réédition pour quand ?
du tout bon
Je suis de ceux qui ont plus d'admiration pour une petite église romane en place depuis des siècles au coeur de son village, plutôt que pour certaines grandes cathédrales gothiques bourrées de vices architecturaux et qui ne tiennent que par rafistolages et autres cerclages métalliques.
Stratégie, opportunisme, choix cornéliens, interaction: dans Amyitis tout est parfaitement dosé. Tout est à sa place, rien ne dépasse, rien n'est là pour la fioriture…
Tous les mécanismes s'imbriquent parfaitement et avec une grand cohérence.
Amyitis n'est pas une oeuvre baroque. C'est une mécanique parfaitement huilée, réglée au micron, équilibrée au poil de fondement de dromadaire et qui se suffit à elle-même.
La place d'une telle réussite ludique n'est pas dans les rayons "déstockage" mais sur les tables de jeu!
Si je ne devais garder que trois jeux dans ma ludothèque, sans hésiter, Amyitis en ferait partie.
**Le top :**
* La qualité du matos
* La simplicité des règles
* C'est super fluide !
* Les différents axes de développement
* La tension sur la gestion de son stock : Chameau, Argent et Ressources
* Les majorités sur les temples
**Le flop :**
* Le plateau qui pique les yeux quand même ^^
* C'est froid, brut et mécanique (Tout est visible)
*Un Ystari pur jus (gage de qualité), même si ce n'est pas mon préféré chez cet éditeur.*
J'aime tellement ce jeu que j'ai imaginé dans ma tête une version 3D pour les jardins suspendus.
C'est un jeu où le seul défaut est qu'on ne sait pas trop où orienter sa stratégie. Mais c'est précisément ce qui le rend intéressant.
Je retrouve dans ce jeu ce qui m'éclate dans les jeux d'Ystari. Toujours un truc à faire, intéressant en plus. Plusieurs choix et stratégie qui s'offre à vous, mais laquelle choisir ? et faut il faire un peu de tout ? Comment rentabiliser ?
Des petits bouts de règles de rien du tout, mais malines et qui font le sel du jeu. Je pense à l'ouverture des parcelles aux plantations possible que si l'eau arrive.
Et ce rien de stress, sur le plateau du choix des actions.
Seul bémol la réalisation austère de mise à l'époque chez Ystari. Un peu terne mais drôlement efficace.
"J'aurais bien voulu... Un jardin !"
Tel est le souhait de la reine Amyitis, que nous allons nous efforcer d'exaucer.
Les possibilités, ici, sont simples. Recruter des personnages pour profiter de leurs compétences, ou déplacer la caravane pour importer des plantes ou obtenir d'autres avantages. Les choix eux, le seront beaucoup moins, et c'est ce qui rend ce jeu aussi exceptionnel. Toutes les actions sont attirantes, chaque stratégie aura ses avantages et ses inconvénients, sans qu'aucune n'offre l'avantage systématiquement.
On peut agir sur tout ici, même sur la durée de la partie. Là encore, certaines stratégies incitent à faire durer la partie pour se révéler payante, quand d'autres appelleront à la conclure le plus rapidement possible.
Les mécaniques sont toutes excellentes, et s'imbriquent parfaitement, en plus d'être parfaitement logique. Ce jeu, au même titre que les jardins dont il est question, est une merveille.
Ah oui j'aime pas du tout le graphisme du jeu (et pourtant j'aime bien Ystari ^^)
Mais bon l'essentiel lorsqu'on joue c'est que le jeu soit bon, et là c'est bel et bien le cas ! Aucun soucis on a bien en face de nous un Ystari pour tout ce qu'il a de meilleur : de la stratégie, du choix, de la réflexion (mais non paralysante), de l'équilibre...
La thématique est bonne et ressort bien (sauf que le graphisme ne le valorise pas, mention spéciale pour les jardins suspendus qui sont d'une platitude déroutante), et on y joue sans voir le temps passer. Une partie finie donne juste le goût d'en refaire une autre la fois prochaine.
**Difficilement compatible deutéranomalie (nécessite une grande concentration)**
Les jeux un peu austères à la Ystari ne sont habituellement pas ma came, mais je reconnais que Amyitis est vraiment unique dans son genre.
En terme de sensation de jeu, je ne lui trouve pas vraiment d'équivalent. La lecture des règles est très mystérieuse (elles sont pourtant très bien rédigées, mais la structure du jeu avec énormément de choix imbriqués fait qu'il est difficile de se rendre compte où tout cela nous mène).
Au final, nous ne sommes pas dans un jeu de gestion de ressources (on ne possède que très peu de ressources à Amyitis), ni dans un jeu de placement d'ouvrier classique. C'est un pur jeu de timing, et la question n'est pas "quel coup ferais-je mieux de jouer" mais "à quel moment je ferais mieux de jouer ce coup" ? Il y a beaucoup d'actions intéressantes mais il faut savoir retarder l'une ou avancer l'autre en fonction des opportunités qui s'offrent à nous et aux adversaires.
C'est en ceci que l'interaction est très présente: non pas parce qu'on se tape dessus, mais parce qu'on surveille constamment ce que font les autres pour adapter nos actions: quelles ressources lui reste-t-il ? Que va-t-il faire ? Quand va-t-il le faire ? Comment puis-je en profiter / le gêner ?
Il reste finalement la sensation d'un jeu ni trop calculatoire (l'anticipation 10 tours à l'avance est impossible et contre-productive) ni trop méchant (on peut même avoir une fausse sensation de "zen" : après tout on construit des jardins et on fait avancer la caravane tous ensemble). Mais d'un jeu extrêmement tactique qui demande une vigilance constante et où aucune chemin à la victoire n'est tout tracé.
Je regrette quand même l'austérité génerale du plateau, des cartes etc. C'est d'autant plus dommage que pour une fois le thème du jeu n'est pas artificiel, la sensation de jeu est très particulière (orientale ?) et le jeu aurait mérité d'avoir un look invitant davantage à l'évasion (à l'image de la superbe illustration de boîte, mystérieuse à souhait).