Les 7 merveilles du monde... voilà un sujet fascinant qui porté par un gameplay efficace et une esthétique sans reproche peut engendrer le meilleur.Amytis nous propose de participer à la construction des mythiques jardins suspendus de Babylone et si la mécanique du jeu nous convainc habilement de la chose (on cultive,on troque,on irrigue et on plante),force et d'avouer que le visuel très austère gâche un peu le plaisir.Attention,le jeu est bon,mais mince alors!Avec un thème si fort,c'est dommage de manquer d'ambition sur l'aspect et le matériel.Une boîte Ystari qui mérite donc sa place dans ma ludothèque et qui la gardera jusqu'à une éventuelle réédition plus réussie.
Sans doute : dommage qu'elle ait été si mal peinte par le frérot du créateur car c'est vraiment ce qui m'a empêché longtemps de jouer (bêtement,je sais,mais j'suis comme ça!) à ce jeu éminemment plaisant.
Cher Arnaud Demaegd (si tu m'entends!) va falloir penser un jour à virer de ta palette le noir ,couleur pas faite pour les peintres ,mais pour les croque-morts! On notera que ton Amyitis a l'air d'avoir pataugé dans ses jardins sans mettre de bottes et bien que j'aime les belles jardinières même un peu terreuses, la tienne fait vraiment trop sale et peu ragoûtante...
Sinon ,le jeu est compact ,concis et efficace ,avec des règles assez simples ,ce que j'aime de plus en plus (marre de me taper des 20 pages pour des jeux au final peu amusants!)
Ici, petits calculs pas prise de tête, interactivité ,petits coups méchants et opportunistes, limpidité et rapidité ,que du bon !
Qu'une partie à mon actif mais déjà :
Les + :
Règles claires
Tactiques multiples
Mécanique intéressante
Équilibrage de la position du dernier joueur à jouer grâce aux temples
Les - :
Peut-être les visuels un peu vieillots mais on s'y fait !
Matériel sobre et élégant pour un jeu d'une finesse extrême.
Le jeu regorge de petits mécanismes et demande une attention de chaque instant entre gestion de l'argent, des ressources, des chameaux, placement dans les temples, irrigation, déplacement de la caravane. Une vraie richesse et une harmonie se dégage de ce jeu, intelligent et astucieux.
Ah ! Amyitis et ses jardins suspendus… Promesses de mille et une essences florales.
Las, moi qui pensait trouver là la palette éclatante de Cézanne, me voilà fort marri. C’était du Goya.
Mille fois Hélas, Amyitis la mal-nommée qui rime si bien avec Myosotis aurait pu s’appeler Bécassyne comme ma cousine qui habite au bord de la mer de Bretagne où elles partagent visiblement les mêmes bunkers.
Disons-le clair. Rarement jeu aussi moche n’aura rejoint mes rayonnages. A ce niveau, c’est de l’Art et assurément le Jeu est entré ce jour-là dans sa Dimension Culturelle.
Je ne sais pourquoi je me suis affairé ce soir-là à débarrasser Amyitis des ses encombrantes protections, rubans adhésifs, piles d’annuaires sous lesquels je l’avais dissimulée. Ayant invité de vieux amis myopes à la table, je m’étais évertué à susciter une saine ambiance de ludicité, dans une semi-obscurité de bon aloi, avant de laisser abouser le jeu sur la table…
Une fois la règle revue rapidement et le plateau installé (le poids des mots, le choc des photos), le jeu commence à égrener le doux ronron de son moteur ludique. Le temps suspend son vol et les neurones savamment titillés s’agitent délicieusement, s’enroulent autour du corps de l’arbre des possibles pour en explorer toutes les terminaisons nerveuses.
Et quand bien même la construction des canaux de Nabucho conduits par acqueduc s’articulent perpendiculairement contre les quatre côtés des carrés de taraxacum en quinconce qui évoque plus un jardin de curé irakien qu’autre chose... Quand bien même… La magie opère et l’on se prend à confondre les arbrisseaux encapsulés avec une fière palmeraie et même à faire fi du village-vacances pour soldats désoeuvrés installés à l’entour.
C’est à ce moment que la réalité nous rappelle. La tension sous contrôle quelques instants auparavant devient palpable. Les regards s’évitent, les derniers soubresauts s’organisent du mieux qu’ils le peuvent. Encore un tour , un tour et demi peut-être… Non. Boum ! Le glas a sonné. La patte d’Ystari a cacheté la partie. C’est emballé. On replie le plateau. On allume la lumière.
Amis joueurs, si la mécanique de jeu compte plus que tout autre chose pour vous, ne passez pas à côté d’Amyitis, ce serait gâcher.
Amis poètes … Bonsoir.
Amis esthètes, ne tournez pas si vite talons. Je ne connais pas d’objet semblable à Amyitis qui puisse si bien mettre en valeur vos superbes plateaux d’Assyria, Princes de Florence, Myrmes, Ys, Caylus ou Yspahan ;)
Scoop, Amyitis est un jeu suisse, et de luxe. Ce n'est pas possible d'avoir conçu une telle mécanique d'horlogerie fine, sans s'appeler Rolex.
S'en est beau à voir tourner. Dommage que l'esthétique du plateau ne soit pas au niveau.
Mais quel pied. A 2... à 3 ou 4... pas d'accro.
Les stratégies sont nombreuses, on peut agir en réaction, il y a pas mal d'interaction et pour un jeu aussi fin, c'est rare.
Et le rythme... Il faut prendre le rythme du jeu, savoir le lire. C'est ainsi qu'on pourra agir en symbiose avec le passage de la caravane, et satisfaire au mieux la princesse Amyitis.
Amyitis est une perle.
Quand j'ai commencé à découvrir les jeux de société, on m'a dit que Ystari était trop complexe pour moi, et finalement, j'ai presque toute la collection Ystari, car je suis fan de la complexité, et des cubes en bois !!! Et Amytis à tout pour me plaire, un thème attirant, divers stratégies, qui se valent, donc il faut faire les bons choix au bon moment, et presque aucun hasard !
je suis aux anges ... :o)
Un très bon jeu qui marche très bien.
Je le trouve fluide, il propose beaucoup de choix déchirants.
Défaut : j'ai souvent l'impression qu'il y a une course au banquier en début de partie, celui qui la perd est en général mal pour le reste de la partie.
Je voulais depuis longtemps rejouer à ce jeu que j'avais découvert à quatre. Je l'avais trouvé un poil long.
J'ai pu y rejouer à trois. Je fus vraiment déçu.
Les différentes actions sont bien découpées. La roue d'action est vraiment intéressante à jouer (bien que très laide). Elle introduit une deuxième monnaie (en plus de l'argent). La façon de sélectionner les personnages est aussi très bien sentie.
Toute la première partie du jeu est passionnante. Mais est arrivé un moment où faire les mêmes actions, très répétitives sans réelles évolution devient lassant. A tel point que l'impression dominante a été que l'on jouait pour permettre à celui en tête de gagner. Bref, on s'ennuyait.
Si l'on ajoute à cela que le jeu ne m'a pas visuellement plu, ça fait une grosse déception.
Je ne rejouerai certainement pas avant longtemps à ce jeu, même je pense être passé à côté de quelque chose. Dommage.
je n'ai pas accroché au jeu. le graphisme est beau mais les règles sont très compliquées à comprendre et en jouant je ne me suis pas vraiment éclaté malgré plusieurs parties. Je suis d'habitude bon public mais là je coince.
Un jeu destiné à des joueurs de niveau intermédiaire.
Les règles seront bien comprises au bout d'une partie et ne poseront pas de problème.
Les stratégies sont nombreuses et il faut faire les bon choix pour gagner. Les cartes, elles sont peu nombreuses et il ne faudra pas tarder si on se dirige vers cette stratégie.
Les graphismes du plateau sont moyens, mais le matériel est de qualité, comme souvent chez Ystari.
Par contre, avec le recul, je me rend compte qu'il ne dégage pas une furieuse envie d'y rejouer.
Globalement, je dirais un classique dans le genre.
Un jeu que je n'achèterai pas mais dont je ne refuserai pas une partie.
Un jeu de gestion avec tout pour plaire : du cube, du choix cornélien, des coups d'attente, 2 ou 3 grandes orientations stratégiques possibles, du guessing pour contrôler la caravane, et enfin un peu d'opportunisme.
Le mécanisme d'éjection dans les temples (depuis partiellement repris dans Troyes), du fait de la notion de procession en fin de tour, est très bon.
Quelques reproches accessoires :
- peut être une légère surdose de majorité (qui intervient à 3 endroits dans le jeu)
- un design/des illustrations un peu limite, même pour l'époque
Clairement le meilleur Cyril Demaegd à mes yeux, voilà un excellent jeu, parfaitement recommandable malgré un habillage pas très joli.
Construisez les jardins de Babylone en envoyant votre caravane aux fins fonds du pays.
Choisir entre irrigation et et développement...
sans oubli la religion et l'or
Un subtil mélange bien dosé.
Ne pas hésiter un instant
Règles simples et mécanique fluide comme une irrigation, les amateurs de Puerto Rico et Caylus apprécieront ce pur jeu de placement avec un petit air d'Yspahan.
Il faudra cependant quelques parties pour comprendre les subtilités de ce petit joyau.
Dans la plus pure tradition des pousseurs de cube, les amateurs de jdp teutons s'y retrouveront.
Amyitis est sans doute le jeu avec le thème le plus plaqué de la gamme Ystari, dans la plus pure tradition allemande kniziesque, qui se retrouve aussi dans les multiples façons de tirer son épingle du jeu.
La laideur du plateau rebute de prime abord, cependant la matériel est de bonne facture et à l'unisson de ce que nous connaissons de cet éditeur, devenu incontournable dans notre panorama.
Doté d'une forte intéraction, à tous les niveaux: *plantations sur le plateau, irrigation, recrutement, procession, récolte, et course aux bonus*, il apporte son lot de tension, d'autant que toutes les voies stratégiques empruntées restent viables.
Je serais tenté de dire qu'Amyitis est une valeur sûre, dans la continuité des précédentes sorties de la gamme Ystari, mais qu'il lui manque ce grain de folie, l'once de sex-appeal, qui aurait pu le rendre incontournable.
ressenti:
- matériel: 4/5
- config idéale: une règle existe pour jouer à 2 (je ne l'ai jamais essayée)
- intérêt: 4/5
- ambiance: froide et tendue
- envie d'y rejouer: faible depuis la sortie d'Assyria que je lui préfère.