Goa est un super jeu de développement dans lequel chaque phase apporte son lot de stratégie avec des mécanismes bien pensés. On commence par une phase d'enchères pour récupérer une, voire 2 tuiles, on peut aussi gagner une action supplémentaire. Lors de la 2° phase, à tour de rôle, les joueurs effectuent des actions pour développer leur propre domaine matérialisé par un tableau personnel comprenant différentes capacités. Et là les choix sont véritablement cornéliens car, évidemment, on ne peut pas tout faire puisque le nombre de tours est limité. Les choix sont d'autant plus compliqués que chaque progression dans une capacité va avoir des incidences sur les autres. De plus, on peut gagner des actions de jeu en atteignant le premier tel niveau de progression.
Goa est un jeu très riche, pas simple et où les parties se renouvellent constamment. Indispensable.
Les + :
Placement des tuiles aléatoirement sur le plateau = parties renouvelées
Fonctionne dans toutes les configurations de joueurs (de 2 à 4)
Principe des enchères
Subtil, riche, varié et pourtant fluide
Parties tactiques avec interaction entre les joueurs (mais sans affrontement direct)
Mécanismes diversifiés
Plusieurs stratégies possibles
Les - :
Ce n’est pas un jeu dit ‘familial’. Pas évident pour les débutants s’il faut décortiquer les règles et maîtriser le jeu
Le hasard au niveau des cartes Expédition et lors de la fondation des colonies (mais dans ce cas, quand même maîtrisable)
Donc :
J’adore
Très bon jeu. Plusieurs possibilités de gagner même si la stratégie "cartes" reste la meilleure (bien qu'incertaine). Le fonctionnement est sympa et plutôt rigolo, seul problème, le manque d'interactivité. On joue un peu à coté les uns des autres, et en plus, c'est maximum quatre. ça reste un bon jeu néanmoins.
Rien ne nous oblige à toujours coller à l’actualité. N’est-ce pas ?
C’est comme l’immobilier. Il est parfois judicieux d’investir dans l’ancien.
Avec la crise, les lendemains incertains, moi, j’ai placé mes ronds dans une valeur refuge. Goa.
On a déjà longuement glosé sur Goa. Je m’en tiendrai donc à une chose ou deux, ici et maintenant.
Goa est un jeu d’optimisation. Peut-être, le jeu d’optimisation par excellence.
Optimisation d’abord d’une mécanique, le tableau de bord, le tableau d’avancement, appelez cela comme ça vous chante, que l’auteur exploite comme on presse un citron jusqu’à la dernière goutte, en faisant de ce tableau le terrain d’élection de son jeu. Car, ne nous y trompons pas, le vrai plateau de jeu à Goa, celui sur lequel se mesure, en principe, la position et l’avance relative des joueurs, n’est pas cette matrice à enchères fourre-tout faisant office de banque et de réserve pour les cartes et les tuiles. Ce plateau là, on aurait pu certainement s’en passer. Le plateau central, l’assiette commune de la rivalité, n’existe pas à Goa. Il a été atomisé en différents tableaux individuels que quelqu’un a identifié, à raison, comme un avatar bureautique excelien. A la différence d’un Puerto, où l’on dicerne encore, sur le tableau de chacun, un cadastre de bâtiments et de plantations. D’où cette impression foncièrement abstraite qui se dégage de Goa, d’être, hélas, une expérience ludique totalement déconnectée de son environnement thématique. D’où aussi ce sentiment d’une interactivité fantomatique. Pour un peu, on se croirait presque au burlingue à surveiller jalousement l’avancement des collègues ! Alors, certes, il y a cette fabuleuse phase d’enchères pour injecter un peu de sociabilité dans cet ensemble assez froid, mais convenons cependant que planter un étendart rouge sur la marge d’une matrice d’actions qu’on arpente ensuite comme un roi aux échecs c’est la palme du n’importe quoi ! Si l’on est en droit d’attendre quelque amélioration d’une future version, mesdames et messieurs de chez Filo, elle se situerait là, à mon humble avis, dessiner un plan de ville, un comptoir, quelque chose, je ne sais pas, moi. Et non pas espérer une dimunition de l’aléa sur l’action fonder une colonie. Le jeu est assez sec comme cela, de grâce, ne lui retirez pas son seul piment !
Goa souffre en fait d’un malentendu typologique. Perçu essentiellement comme un jeu de gestion, ce qu’il est, bien entendu, c’est surtout un jeu de course. Tout le monde est dans des starting-blocks (des cubes gris) sur une grille de départ. Sa grille de départ. Une course où la tactique commande de rouler groupé avec ses petits cubes pour grappiller les actions supplémentaires. Puis de gicler en échappées solitaires pour les sprints de bonification qui rapportent des cartes spéciales.
Pris de la sorte, Goa apparait comme un jeu atypique. Attelage insolite de course et d’enchères.
Malgré une thématique aussi tenue qu’un cheveu arraché à un chauve, le plus étonnant dans l’histoire, c’est que Goa fonctionne parfaitement.
On se demande encore comment !
Voilà un excellent jeu, qui doit avoir une bonne place dans toute bonne ludothèque !
Certain lui reproche une certaine froideur graphique, moi perso j'm'en fou, j'ai déjà vu plus laid !
Il est vrai qu'il peut rappeler un certain puerto rico dans la thématique et un vocabulaire similaire. Mais la comparaison s'arrête là.
Car dans ce jeu vous avez une phase d'enchère très intéressante et très intelligente. J'adore faire monter les enchères pour ensuite encaisser la monnaie.
Il y a toujours beaucoup de choix à faire. La difficulté est de savoir gérer les priorités les plus fructueuses et là c'est pas évident du tout mais que c'est BON !!!
Ce jeu est vraiment tout en finesse ! très peu de place au hasard, un brin peut-être dans la pioche des expéditions, mais bon....
Si non, seul léger bémol --> l'interaction, il n'y en a que dans la phase d'enchère. Le reste du temps on a la tête dans son plateau à réfléchir comment maximiser ses 3 prochaines actions !
Vivement sa prochaine ré-édition.
Très bon jeu de développement, avec un système d'enchères bien pensé.
Pas le plus interactif qui soit -c'est pourquoi je le recommande surtout à deux- mais vraiment plaisant.
Goa c'est le principe de la couverture trop petite : si je la tire trop à gauche, j'ai la jambe droite à l'air, si je la monte trop haut, j'ai les pieds à l'air mais le cou au chaud.
Ce jeu est stressant car on a toujours l'impression de ne pas avoir assez optimisé mais c'est tellement bon de savoir qu'on peut toujours faire mieux.
Quant aux choix à effectuer, la première partie en est l'image : "quest-ce que je fait ?, par quoi je commence ? je vais jamais pouvoir aller jusqu'au bout ! " Et pourtant, peu à peu tout s'éclaire, reste néanmoins cette question lancinante ? "Cà ou Cà ?
Le système des enchères qui parait alambiqué n'en est pas moins très efficace : on stresse devant la mise potentielle de l'autre car si elle est aisément devinable au premier tour, elle devient franchement obscure lors des tours suivants et passe alors par une évaluation précise du prix que 'lon est pret mettre pour telle tuile. Dommage qu'elle ne soit qu'à un seul tour.
Mais c'est tellement bon au final ! Petit regret, un bon exemple de thème plaqué mais on l'oublie vite tellement ce jeu remue les neurones
Superbe équilibre entre réflexion et hasard des pioches de cartes, Goa est un gros jeu de gestion qui se joue en 8 phases, où les 3 actions qui vous sont allouées par défaut ne seront pas de trop. Le mécanisme d'enchères des tuiles plantations et bonus est bien réglé, et n'impose pas son rythme à tout le jeu. Les possibilités de développement et d'investissement sont nombreuses, et le jeu présente une réelle profondeur : les stratégies ne sont pas évidentes et ne se maîtriseront pas lors de la première partie. Un seul défaut : la règle est mal organisée et nécessite des lectures multiples pour en synthétiser tous les points, les aides de jeu trouvées sur le web seront les bienvenues. Certainement un jeu pour joueurs et pas pour débutants, vous l'aimerez très probablement si vous avez apprécié "Louis XIV" du même auteur, qui s'en inspire pour certains mécanismes (les jeux sont toutefois bien différents et nullement redondants).
C'est un des jeux de ma ludothèque que je ne revendrais jamais !
Il ressemble à mull & money pour le petit plateau individuel sur lequel les joueurs doivent faire progresser leurs petits cubes ! Le système des PV est identique. Pas de piste de score, tout se calcul à la fin !
Un placement des jetons d'enchère qui a inspiré l'auteur de Metropolys. Quel plaisir de pourrir le placement du joueur qui vous suis en posant le drapeau à coté d'une tuile isolée !!!
Très peu de hasard dans le jeu mis à part le tirage des cartes expéditions ! Ces cartes ont certainement un peu inspiré Yspahan (même auteur que Métropolys tient !!!) avec la possibilité d'être dispensé de payer les épices ou les cartes bateau pour progresser dans son tableau de développement !!
Ce jeu est pour moi une perle !! Et je dis pas ça parce que je gagne souvent !!
Très bon jeu d'optimisation de ses (nombreux) choix, assez subtil à plusieurs points de vue, notamment le système d'enchère. Très très bien pour qui aime le genre et n'a pas peur de faire chauffer ses neurones.
Voilà un jeu de gestion à la "Prince de Florence" avec comme unique interaction entre les joueurs la phase d'enchère.
Mais la comparaison ne s'arrête pas là puisque le jeu est très bon. On gère, on calcule et on gère.
Magnifiquement fait, magnifiquement équilibré.
Le nombre de tactiques gagnantes est impressionnant.
Pourquoi manque-t-il un pouic alors?
Le jeu pèche par l'étendue de façons à obtenir des points de victoire. En gros, quoiqu'on fasse, on gagne des points de victoire. On ne sait alors pas trop bien qu'est ce qui fait qu'une personne a plus de points qu'une autre. OK il a gagné, mais pourquoi?...
Dans Goa, on joue presque chacun de son côté. Certes la petite phase d'enchères amène de l'interactivité, mais on peut nettement jouer sans regarder ou presque, le developpement de son adversaire.
C'est peut être ceci que j'apprécie le moins dans ce jeu : on planifie, on a une tactique dont on ne doit pas déroger pour tenter de remporter la partie.
La mécanique est assurément excellente, et on se demande souvent comment on va pouvoir tour réaliser : récolter, prendre de l'argent ou des cartes navires ou expéditions, fonder des colonies ou bien encore avancer ses compteurs; de nombreuses actions vous sont proposées dans GOA ce qui en fait aussi son charme.
Au final, un bon jeu mais pour planificateurs, ce qui me déçoit un chouia !
Un très bon jeu au mécanisme bien huilé.
On compte beaucoup et les enchères en début de tour sont un moment de forte intensité permettant des interactions entre les joueurs.
Le hasard dans le tirage des cartes expédition empêche le jeu d'être un simple jeu de calcul et aide à faire passer l'amère pilule de la défaite :)
Une remarque simplement : les règles sont assez complexes. Ce jeu n'est donc pas, à mon avis, un jeu d'initiation.
Super jeu qui tourne très bien à deux. Le thème est un peu secondaire mais les mécanismes sont très subtils. Il nous manque toujours des tours d'action pour bâtir sa stratégie.
A posséder sans hésitation.
***18 parties jouées***
Ce jeu fait immanquablement penser aux Princes de Florence :
- nombre de tours imposé
- une phase d'enchères et une phase d'actions.
Le placement des enchères sur le plateau, et celles-ci réduites à un tour est très bien trouvé (proposer des tuiles intéressantes, mais pas trop si on la souhaite pour soi).
Le tableau de progression et d'actions, où plusieurs combinaisons sont possibles, provoque des échauffements de neurones conséquents (sur quoi se lancer ?).
Et ne surtout pas négliger les actions supllémentaires !!
Un très bon jeu, mais qui ne conviendra pas à tout le monde, par sa durée (au moins 2 heures à 4) et sa complexité (plusieurs voies de développement possibles).
(quelques parties)
Un bon "gros" jeu de développement et d'enchères, dans la lignée d'un "princes de florence", peut-être en un peu plus riche... c'est possible que la chance soit un facteur qui décide un peu trop de la victoire entre joueurs expérimentés ?
Quand je dis sous côté, je ne parle pas que de la "vindict populaire" mais également de mes choix !
En effet, ce n'est jamais au grand jamais le jeu que j'ai envie de sortir lors d'une soirée. Pour y jouer il faut donc qu'une bonne âme ait envie de faire un Goa à table. Force est de constater que celà n'arrive pas souvent...et c'est carrément crétin !
A chaque fois que l'on sort du jeu, chacun a la même réaction : mais il est quand même carrément bon ce jeu, on devrait y jouer plus souvent ! Et puis paf, il retourne dans les limbes, en attendant une nouvelle bonne âme. La faute à quoi ? Je ne sais pas, peut-être cette couleur hideuse de la couv...
Parce que pour le reste, le jeu est interactif avec la phase d'enchère et très dynamique pendant la phase d'actions. Celà tourne très bien, c'est très fluide...la preuve, je sors le jeu tous les 36 du mois et pourtant, c'est comme le vélo, celà ne s'oublie pas !
Il y a des jours comme ça, on est peinard à la maison, des potes arrivent, on décide de faire un jeu (tiens comme c'est original), on choisit un peu au hasard cette grosse boîte plutôt moche avec sa couleur orange qui prenait la poussière sur l'étagère du haut, on épluche laborieusement les règles, et puis sans trop de conviction, on commence le jeu et là :
**Une bonne grosse baffe ludique dans ma face de ludopathe attardé.**
Un bon gros jeu bien dosé, un savant mélange d'enchères assassines et d'actions cornéliennes. Dans ce jeu, c'est simple, il faut savoir tout faire, bluffer, gérer, mémoriser, anticiper, bref une véritable anthologie du jeu moderne et le plus étonnant, c'est que tout ce qui paraissait lourd ou confus lors de l'explication des règles devient maintenant limpide, évident. Les deux grosses heures de jeu sont avalées sans sourciller et la partie finie on salive déjà sur la suivante tant le potentiel parait ici, énorme.
Tiens ! Je ne l'ai pas volée celle-là, ça m'apprendra à éviter le délit de sale gueule orange la prochaine fois...
*Nombre de parties : 5 (à 2 et 4 joueurs)*
Un des tous meilleurs jeux de tous les temps à mon goût. A la manière de **[Müll+Money](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/mull-money)** et avec un thème éthiquement tout aussi discutable, Goa propose un tableau de bord à chaque joueur et c'est un principe qui me plait énormément. Goa et ses 9 façons de marquer des points promet des parties inoubliables avec des surprises de dernière minute. On voudrait tout faire en même temps et la limitation du nombre d'action apporte juste la dose de frustration nécessaire pour que la tension du jeu soit motrice.
Vous l'avez compris : je suis une inconditionnelle de Goa et ça n'est pas prêt de changer !