Moi qui n'aime pas spécialement les jeux de tuiles j'ai été plutôt séduite par Isle of Skye. Non pas par ses illustrations, non non, mais bien par sa mécanique et son dynamisme.
C'est chouette et risqué de miser sur ses tuiles. C'est rageant de voir partir celle qui était tant désirée ou de perdre de l'argent parce que personne n'a voulu de notre tuile.
Le jeu est fluide, rapide. Le scoring à chaque tour est plutôt sympa et dynamise clairement le jeu en cassant la monotonie de la simple pose de tuile.
Après une bonne trentaine de parties j'ai toujours envie d'en faire une autre partie (voir pls).
Ce jeu est rapidement expliqué, rapide à mettre en place, rapide à jouer et reste super intéressant surtout quand on commence à regarder le jeu des autres.
Pfister est un génie même si son nom est imprononçable
Attention dans le titre j'évoque Carcassonne, juste pour la pose de tuiles qu'ils ont en commun. Le jeu est très différent.
Isle of Skye est un de ces jeux que je trouve super forts. Ce sont les jeux "gateway". C'est à dire les machines à convertir les gens aux jeux de société. Il rentre pour moi parmi les Colons de Catane et Carcassonne.
Des jeux intéractifs, simples et suffisamment stratégique pour être plaisants.
Il a l'avantage d'être plus court que les deux autres.
Je favorise largement ce jeu à un Azul où chacun joue dans son coin. Car quand on ne connait pas le jeu de société, il n'y'a rien de mieux qu'un jeu intéractif pour faire passer un bon moment aux gens.
Par exemple malgré les années, ses défauts (hasard) et le temps qu'il prend, Catane, a ce pouvoir unique qu'on ne peut lui nier. Il permet aux gens de passer un bon moment d'échanges.
Et pour un "gateway" game, c'est tout ce que je demande. Donc Bravo aux créateurs de ce superbe jeu.
J'aime beaucoup ce jeu. Les critères accordant les points de victoire changent de partie en partie. Beaucoup de stratégies possibles. Le jeu peut plaire à ceux qui aiment tout calculer pour optimiser (mais qui ne pourront pas tout contrôler...) mais également à ceux qui préfèrent jouer d'instinct.
Contrairement aux apparences, il y a de l'interaction entre les joueurs. Il faut aussi savoir lire les besoins des autres, mais on ne pourra pas forcément anticiper leurs décisions...
L'intégralité de la critique d'Isle of Skye et de l'extension Druides est lisible sur le site VonGuru : <https://vonguru.fr/2018/12/19/isle-of-skye-le-meilleur-comptable-du-clan-regnera-sur-lile/>
Un peu comme les extensions de Tokaido, Druides m’apparaît comme une excellente addition intermittente, pour alterner parties sans extensions et parties avec extensions. La boîte de base d’Isle of Skye est d’une telle simplicité qu’il serait dommage d’y renoncer définitivement au profit de la complexification (même parfaitement abordable) de Druides. A contrario, Druides apporte la variété qu’il pourrait manquer à Isle of Skye au bout d’un certain nombre de parties (et nul doute que vous en ferez un certain nombre), avec une plus grande impression de tacticité. Pour l’heure, j’aime encore mieux jouer à Isle of Skye sans Druides parce que j’en suis encore au stade où le jeu de base me paraît plus maîtrisable, quand la salade de points de l’extension me fait jouer sans vraie vue d’ensemble et donc sans vraie stratégie, mais j’ai fini par préférer Queendomino à Kingdomino (tout en jouant toujours aux deux avec un immense plaisir), et ne doute donc pas que le plaisir pris à Druides ira grandissant au fur et à mesure de mes parties.
Isle of Skye est en tout cas un grand jeu, moins séduisant visuellement que Kingdomino bien sûr, mais calculatoire en diable malgré sa simplicité presque enfantine, d’une élégance mécanique qui force l’admiration.
Après plus de 15 parties dans toutes les configurations, cet Isle of Skye est vraiment excellent.
Je peux le sortir avec mon groupe de joueur, car assez intéressant et stratégique pour des "gros" joueurs. J'y joue régulièrement avec ma femme à 2 et il est également très bien. Et j'ai pu le sortir avec des couples d'amis moins joueurs, et qui ont tous très apprécié le jeu.
Après 1 tour, tous le monde à compris le jeu et voir évoluer son petit royaume est vraiment très sympa.
Pour moi le jeu à un seul défaut, c'est la piste de scoring qui est assez pénible entre chaque tour.
Bref, un excellent jeu
Ce jeu est bon mais frustrant par son nombre de tour de jeu imposé. Du coup, on a toujours envie d'en refaire une partie!
Je le sors souvent quand il y a des amis qui ne connaissent pas les jeux de sociétés moderne, ca marche a tout les coups!
Un jeu malin de par sa mécanique d’achat de tuile originale.
Ca tourne bien : des règles finalement simples pour des choix toujours intéressants grâce à des objectifs bien définis. Ça manque juste de punch pendant la partie de placement dans son clan.
2016/06/01
Toutes les qualités du jeu ont sûrement déjà été citées dans d'autres avis (rejouabilité, durée courte, hasard peu présent), donc je me contenterai d'appuyer le fait qu'Isle of Skye n'a rien à voir avec Carcassonne, qui est si souvent cité à propos de ce jeu.
On pose des tuiles en respectant le paysage et on marque des points de victoire, mais la comparaison s'arrête là.
Sont très différents dans les deux jeux :
- la dose de hasard
- la façon d'obtenir les tuiles
- la façon de marquer des points
De plus, Isle of Skye, contrairement à Carcassonne :
- n'est pas un jeu de blocage
- n'est pas un jeu de majorité
- n'est pas un jeu de pose de meeples (il n'y en a aucun)
- se joue en quasi-simultané
- contient de la monnaie
Donc ce n'est pas parce que vous avez (pas) apprécié Carcassonne que vous apprécierez (pas) Isle of Skye. Ce sont seulement deux jeux très différents et Isle of Skye est très bon.
EDIT 2018/05/16
J’émets de grosses réserves sur la contrôlabilité du jeu, notamment à nombre de joueurs élevé et avec le setup officiel (chez moi, je donne 5$ supplémentaires à chaque joueur au départ).
A la lecture des règles d'Isle of Skye j'ai pensé avoir trouvé un bon remplaçant de Carcassonne avec qui il partage le système de tuiles et à qui il rajoute un astucieux mécanisme d'achat de tuiles et des scorings variés.
Malheureusement le jeu n'a pas tenu la distance essentiellement en raison de la lenteur de la phase d'achat, en particulier à plus de 3 joueurs.
En effet il faut examiner les tuiles de vos voisins, ce qui n'est pas toujours simple si la table est grande et décider s'il vaut le coup d'acheter chez eux ou s'il vaut mieux garder votre argent pour vos tuiles. En général il y plusieurs options intéressantes et vous pouvez passer beaucoup de temps à les examiner. Et comme vous ne savez pas ce que vont faire vos adversaires vos calculs tomberont peut-être à l'eau.
Cette phase alourdit considérablement sans proposer de stratégie fiable pour un jeu qui se destine plutôt à un public familial.
L'autre petit bémol est que souvent le joueur qui démarre le mieux au score, ayant bénéficié des bonnes tuiles pour les premiers décomptes, est très difficile à rattraper malgré les compensations financières.
Mes parties les plus agréables ont eu lieu à deux voire trois joueurs où le jeu retrouve une certaine fluidité.
On voit bien que l'auteur a voulu gommer l'aspect aléatoire d'un Carcassonne avec la phase d'achat des tuiles mais si l'idée semblait séduisante sa mise en pratique s'avère besogneuse.
Les amateurs de jeux rapides et rythmés risquent d'être déçus.
On m'a dit que Isle of Skye était un jeu facile d'accès et agréable à jouer. Je confirme.
On m'a dit que la mécanique était originale. Je confirme.
On m'a dit qu'on passait un très bon moment autour de la table. Je ne confirme qu'à moitié...
Isle of Skye est un jeu beau, bien pensé et au thème accrocheur (l'Ecosse, ça fait davantage envie que la Corée du nord) mais qui ne parvient pas à éveiller mon intérêt de joueur.
Le jeu a beau se dérouler en cinq tours uniquement, je les trouve longs et un peu soporifiques. L'interaction est présente sans être présente : on peut se concentrer uniquement sur son petit bled sans se soucier de celui des autres ou alors agir en fonction des autres joueurs. C'est d'ailleurs ce qui fait la différence entre les stratèges et les autres.
De plus, certaines tuiles de points apparaissent un peu déséquilibrées, ce qui provoque des ruées sur les terrains qu'elles concernent. C'est un peu frustrant de se dire qu'on ne pourra pas lutter autrement contre un joueur l'ayant exploité à son quasi maximum.
A part ça, comme je l'ai dit, le jeu reste agréable à jouer et nous donne la sensation de parcourir les terres d'Ecosse, ce qui est toujours sympathique.
Un bon jeu mais qui ne s'adresse pas vraiment à moi.
Pour l'instant, j'ai joué très peu de partie... J'aime bien le côté enchère... j'aime moins le côté ressemblance à Carcassonne... et je déteste qu'on peut couper la route. Je recherchais un autre jeu de tuile pour ma collection, celui ci n'apporte pas ce que je cherchais en terme de nouveautés.... Beaucoup d'avis positifs sur ce jeu mais cela doit être de récents joueurs. Il est trop un copié coller d'autres jeux.
Maintenant, si vous découvrez les jeux, vous l'apprécierez sans doute.
Ce jeu fadasse visuellement, dirigiste et sèchement calculatoire, est parvenu à faire son trou parmi les joueurs, apparemment. Comme dit le poète, il faut de tout pour faire un monde.
Pour moi, "Isle of Skye" se fourvoie et ne vaut pas tripettes.
Dans la famille des jeux de connexion de tuiles où chacun gère son petit plateau personnel en piochant dans un "marché" commun à ressources visibles et limitées (ce que n'est PAS Carcassonne soit dit en passant ; les gens devraient plus réfléchir aux spécificités des gameplays avant de mettre tous les jeux de tuiles dans le même sac !), "Isle of Skye" ne peut échapper à la comparaison avec le canonique "Alhambra", jeu jadis novateur, mais dont l'heure de gloire dans les années 2000 cache mal aujourd'hui les points noirs : chacun y joue dans son coin, subit le hasard de la pioche et regarde l'adversaire prendre les bonnes cartes sans pouvoir influer en retour sur le "marché" commun.
"Isle of Skye" s'efforce d'atténuer ce déficit d'équilibrage de la pioche en proposant une mécanique de mise à prix des tuiles par les joueurs. Ce faisant, "Isle" disperse la sensation de jeu entre des procédures et des feelings qui n'ont rien à voir, l'acquisition au juste prix occupant finalement le devant de la scène au détriment de l'aspect visuel-spatial de la connexion, quelque peu transformé en formalité. En effet, le choix des tuiles se faisant sous l'emprise d'objectifs de décompte communs, les joueurs ont tendance à lorgner les mêmes tuiles (d'où le dirigisme) et de ce fait à transformer immanquablement le jeu en bataille d'argent. Or, pour aimer ce qui s'apparente à des enchères fixes, à mise unique, il faut aimer devoir mémoriser qui gagne quoi à chaque tour et la froideur calculatoire sans rétroaction possible. Pour un jeu dont le "cœur" devrait être topologique (à quoi bon les tuiles, sinon ?), c'est un beau hors-sujet.
Au sein de la même famille de jeux, des créations ludiques comme "Glen More" ou plus récemment "Azul" me semblent bien plus pertinentes dans leur manière de s'émanciper d'"Alhambra" par un accès équilibré au "marché" de tuiles (et par leurs contraintes de connexion). Dans "Azul" par exemple, le jeu des adversaires est intégralement lisible et la manière d'influer sur les tuiles disponibles pour les autres s'avère bien plus élégante et plus dynamique (voir ma critique).
Bref, l'argent et sa gestion prennent trop de place dans "Isle of Skye", sans réelle plus-value tactique ; tout au plus peut-on priver les adversaires d'une tuile juteuse pour le scoring, et ensuite ? Chacun chez soi, encore et toujours. Pour l'interaction, on repassera.
Même en kilt, un comptable reste un comptable, n'est-ce pas ?
Tout d'abord j'apprécie le matériel, j'aime beaucoup les illustrations des tuiles. Et la mécanique est vraiment bonne, une grosse rejouabilité avec toutes les différentes façon de scorer...du tout bon!
Un jeu de tuiles avez-vous dit ? Comme Carcassonne, alors ! Que nenni mon cher Mc Leod, ici nous sommes en Écosse pardi, pays où les routes servent au transport du whisky et même si les tuiles font vaguement penser au très bon jeu de Klaus-Jürgen Wrede, la ressemblance s'arrête là.
Les tuiles se monnayent avec l'adversaire et les objectifs, variés, diffèrent à chaque tour de jeu. Autant le dire, les fins stratèges seront comblés. Ce jeu possède une excellente mécanique et la re-jouabilité est au rendez-vous.
Seul bémol, à l'exception des tuiles qui possèdent un sac, les nombreux éléments du jeu se retrouvent en vrac dans la boîte faute de compartiments ou de sachets adaptés. Dommage, car un si beau jeu méritai une finition plus aboutie.
Isle of Skye est un petit jeu tout ce qu'il y a de plus basic. Du placement de tuiles avec une micro phase de commerce au début du tour. Sur le principe beaucoup font référence à Carcassonne, pour ma part je n'ai pas eu les mêmes sensations en jouant aux deux jeux.
Ici on gère un clan qui essaye d'étendre son territoire et, se faisant, s'enrichir si possible. Le jeu est très simple d'accès et occupe sans problème une bonne heure. J'aime bien, je le garde et j'y rejoue sans rechigner.
Le mélange de Carcassonne (avec chacun son domaine à construire) et du système de commerce/enchères avec les autres joueurs pour s'attribuer les tuiles les plus intéressantes est vraiment bien pensé. Tout comme le fait que les objectifs changent à chaque tour, et que leur ordre change à chaque partie, offrant une bonne rejouabilité et obligeant à varier ses stratégies. Et également le bonus d'argent au dernier, qui fait qu'on a toujours une chance de se rattraper, même en étant à la traîne au départ ou en n'ayant pas eu de pot sur certains tirages de cartes.
Alors pourquoi cette note en demi-teinte? Tout simplement parce que la partie est beaucoup (mais vraiment beaucoup) trop courte. On commence tout juste à voir son assemblage de tuiles prendre forme que c'est déjà fini. C'est extrêmement frustrant, et ce sentiment a été partagé par tous les joueurs autour de notre table. Du coup on a vraiment du mal à entrer dans l'ambiance et à accrocher au thème. Impossible de croire qu'on est devenu roi parce qu'on possède simplement un mouton, un bateau ou un tonneau de whisky de plus que les autres (car c'est souvent à ce peu de choses que se joue la victoire). Bref, sur le fond on a tous aimé, mais on ne le cite jamais quand arrive la question : "à quoi on joue ce soir?". Et c'est bien dommage, car je le répète, la mécanique est vraiment bien faite.