Nombre de parties :20 (+3 de l'extension)
Parfois, quand on veut donner une note ou émettre un avis, on a envie de mettre des X,5.
Avoir la possibilité de noter deux versions différentes permet de remédier à ça.
Habituellement je met donc la note supérieure à la VF mais ici, je ferais le contraire, le jeu étant plus cher en français (pour des raisons certes logiques mais quand il n'y a pas de texte dans le jeu, excepté les règles, bien mieux rédigées dans cette boite que dans les autres traductions proposées) d'une part et pour le fait qu'il n'a finalement pas été possible à l'éditeur de sortir le jeu sous le même thème que la version deux joueurs : "Les cités perdues", finalement peut être pour un bien.
La troisième version, celle de l'éditeur américain, nous le dira.
Edit : et c'est dit. Keltis est mieux que "Lost Cities, the Boardgame. Ce qui entraine une note remontée à 5.
En attendant, je ne saurais que vous conseiller de vous procurer Keltis, le jeu étant très bon.
Dommage qu'il soit parfois trop de bon gout de condamner un SDJ, ou d'en attendre trop au point d'avoir la dent dure envers le jeu primé ...
"Les cités perdues" n'avait pas réussi à réveiller chez moi un soupçon d'intérêt probant malgré plusieurs parties.
Et voilà que Knizia nous sort la même chose mais pour quatre joueurs maximum. Un réchauffé amélioré. Différences supplémentaires: la possibilité de monter ou de descendre en posant ses numéros, les symboles de chance qui permettent de rejouer et les pierres précieuses qui donnent des points et annihilent les effets négatifs subis par les pions restés loin derrière, et dès qu'un quatrième pion arrive dans une des deux dernières zones supérieures la partie se termine.
Bien.
Tout cela, je l'admets, donne plus de piquant à la partie, en plus le jeu est beau ce qui ne gâche rien. Mais voilà...le hic de la version pour deux joueurs persiste encore dans cette nouvelle version.
Même s'il est moins fort le hasard fait encore des siennes, un tirage pourri et c'est l'ennui assuré.
On espère une carte, elle ne vient pas et c'est vers la fin que la défausse est certes importante mais ne sert pas l'intérêt général puisque chacun va souvent défausser ce qui ne l'arrange plus et qui n'arrangera finalement personne ou si peu.
Les pions restés à quai ne servent à rien et on peut se demander pourquoi Knizia les a intégré.
Le placement des pierres ou des chances étant aléatoire, il suffit que la main de départ d'un joueur soit en accord avec un très bon filon et c'est parti mon kiki! Je rafle tout et tant qu'à faire avec mon pion qui compte double! Même si les cartes sont en doubles exemplaires.
Ce qui offre la possibilité à tout le monde d'emprunter le même chemin fortuné.
Mais cela n'est pas sans risques, c'est à double tranchant, car celui qui a déjà une main de chef peut poser deux fois le même chiffre et avancer quand même! Le plateau est confus avec des symboles irlandais tarabiscotés où les couleurs n'apparaissent pas bien. Il n'est également pas suffisamment grand pour accueillir les défausses de chaque couleur.
Un petit plus pour ce jeu qui est mieux que "Les cités perdues" mais qui a toujours le même problème de mécanique.
La thématique n'y changera rien non plus (et pourquoi pas les Barbapapas font un tournoi de rugby perdus dans une galaxie lointaine?).
En plus, pour le prix, les éditeurs auraient pu proposer des vrais cailloux venus d'Irlande que l'on puisse croire un peu plus au thème...
Et en parlant de prix... attribuer le Spiel à ce jeu sorti tout droit du micro-onde...bref...le monde va mal les amis!
Bref, vraiment pas terrible
Les cités perdues sont un véritable petit bijou, un des tous meilleurs jeux à 2
c'est simple et subtil
Le même jeu pour 2-4 joueurs a beaucoup perdu de son intérêt, il devient beaucoup plus difficile de "raisonner" sur les cartes des autres et sur les défausses, fondamentales pour les cités perdues, inutiles ici (ou alors c'est du mal joué : il est peu probable que sur les 8 cartes en main, vous ne pouviez rien jouer)
en d'autres termes tout dépendra de la chance au tirage, de la chance dans la distribution des jetons, la chance joue un rôle trop important à mon goût
certes, il restera un jeu "familial" vite expliqué et vite joué et qui a quand même quelques atouts, sa simplicité par exemple
Je n'ai rien contre le tournant qu'a pris le SdJ depuis quelques années en favorisant les jeux familiaux simples et pas trop prise de tête ; l'aventure postale et zooloretto sont pour moi de bons jeux ; Keltis ne l'est pas ; j'ai la très nette impression que le jury du SdJ a voulu enfin récompenser Knizia, c'est certes justice, mais pour moi qui possède 70 ou 80 jeux du maître, je peux vous garantir que c'est l'un des moins bons !
Donc bravo à lui pour l'ensemble de son oeuvre, mais pas pour ce jeu là, hésitations entre 2/5 et 3/5 ; 3/5 vu le bonhomme ...
Keltis et Villa Paletti : mes deux grosses déceptions des SdJ
Comme pour son aîné, le thème ne vous apparaîtra pas en adéquation avec les mécanismes du jeu.
Ceux ci s'inspirent très largement des Cités Perdues mais des améliorations amènent plus de possibilités, de renouvellement dans les parties.
De plus, mais cela ne concerne que moi, je trouve la boîte de jeu et le matériel dans son ensemble plus jolis.
**Keltis remporte le match contre les cités Perdues 4 à 3.**
Salut les Ecossais!
Ca y est! Le Spiel des Jahres reprend un peu de sa superbe avec ce sympathique Keltis!
En effet, les deux derniers lauréats m'avaient vraiment deçus au point que j'ai revendu mes 2 boites de jeu (l'aventure postale et Zooloretto).
Alors évidement on pourra reprocher à Keltis son thème bidon et ses parties ultra rapides pour un jeu de plateau à 4 joueurs (j'ai fait 2 parties en 40 mimutes en incluant le temps d'explication des règle!!!!).
Cependant, cela ne doit pas faire oublier que Keltis est également un jeu très simple d'accès, fédérateur et terriblement malin! Le style de jeu qui, comme "les aventuriers de rail", permet de faire découvrir le dynamisme des jeux de sociétés actuels des joueurs occasionels!
Bref une belle réussite et enfin un Spiel des Jahres que je ne compte pas revendre! cool! ;)
C'est du Knizia, donc ca tourne. Sans problème.
Mais rien de très excitant. Très peu d'interaction entre les joueurs et un thème tout ce qu'il y a de plus plaqué sur une mécanique de jeu. Oui, du Knizia donc... Et pas le meilleur à mon humble avis.
Franchement, j'y ai joué une fois et ce n'était pas désagréable. Mais avec l'offre actuelle, ce ne sera pas mon choix pour une prochaine soirée jeux. J'ai un peu de mal à comprendre comment cela a pu être le choix du prix le plus prestigieux du monde...
Fidèle transcription mécanique des Cités perdues pour 3 ou 4 joueurs.
Knizia, toujours vert, remplace le comptage fastidieux de fin de partie par de verdoyants chemins jalonnés ne menant nulle part mais serpentant droitement sur le vertueux plateau celtique sur lequel il a parsemé de petits bonus émeraude tout de vert vêtus.
Si j’aime les parti pris graphiques, j’aime aussi la lisibilité. Or ces petits rondins teintés de nuance d’essence de tronc d’arbre en bois peints qui mouchètent ce vert plateau irlandais si peu ombragé n’apporte pas la lisibilité nécessaire à une course lutine en forêt.
Finalement, il est plus rapide pour évaluer les positions d’un joueur de regarder les originels chemins de cartes constitués devant lui plutôt que la clairière ensoleillée en demi-lune du plateau de jeu.
Pour moi, l’adaptation des Cités perdues pour 4 joueurs ne restitue ni la lisibilité, ni le contrôle notamment de la défausse, ni la tension de la prise de risque qui rendaient si précieuse l’alchimie de ce classique des jeux à deux.
Reste un petit jeu convivial et familial à la portée de tous qui doit porter auprès des joueurs avertis le lourd héritage de son illustre prédecesseur.
C'est tout le problème. Même en imaginant des variantes le réduisant, le hasard, il est tellement au cœur de la mécanique générale, que cela en devient presqu'un sacerdoce: les dieux celtes sont tellement imprévisibles. Un poil de longueur en plus aurait peut-être permis de le réduire, le hasard, et de lui donner une plus grande dimension stratégique. Dommage.
Des jetons permettent de varier les parties, et d'ajouter un peu de variété tactique, c'est déjà ça.
Un bel objet de détente qui lui donne une superbe tête de *Spiel des Jahres*, surtout face à la concurrence 2008.
Wow, wow, wow.
1er Wow: Le matériel de jeu est superbe. Le plateau est grand et son décor celtique de très bon gout. Vert tendre irlandais avec entrelacs et knots du plus bel effet. Les cartes sont belles, de dimension standard et très bien plastifiées, un vrai plaisir tactile. 5 Pions en bois en forme de trèfle + 1 pion compteur par joueur et 1 trèfle en carton pour mémoriser chacun sa couleur. Et puis, encore des tuiles à poser aléatoirement sur les cinq chemins de pierres du plateau. (ce jeux très frais peut se servir accompagné d'une bonne bière rousse à la même température ainsi qu'une douce musique à la harpe celtique)(attention, l'abus de bière ne fait pas gagner au jeu!)
2ème Wow: Le jeu est simple. Cinq symboles celtiques de couleurs différentes. 2 fois 11 cartes numérotées de 0 à 10 par symbole coloré soit (2 X 11) X 5 = 110 cartes.
Le jeu consiste, par des séries croissantes ou décroissantes de cartes de chaque symbole, à avancer ses pions sur les chemins de pierres repérés par les symboles correspondants. Au passage, des tuiles donnent des bonus de points ou de déplacement.
3ème Wow: Jeu simple et pourtant très prenant. En début de partie tout le monde avance relativement vite ses pions. Mais plus on progresse et plus cela devient excitant et tendu. Le suspense est à couper au couteau... Il faut faire des choix de défausse et d'avancée de ses pions...La joie éclate dés qu'une bonne carte est piochée et posée...AhhhhAhhhhh...
En conclusion: ce petit jeu familial remplit très bien son rôle. Agréable, simple et prenant. Les parties sont courtes et se succèdent.
Merci Doktor Knisia pour ce jeu très amusant à la symbolique celtique si haute en couleur.
Excellent jeu, quand le hasard se même admirablement à la gestion des cartes. Simple mais loin d'être évident...
De plus, le matos est joli.
A faire et à refaire...
Les + (par rapport aux Cités perdues) :
Jouable à 4
Les tuiles bonus
Possibilités de commencer une série par une carte haute pour ensuite descendre. Du coup, les cartes défaussées sont plus compliquées à choisir
Le look celtique
Les - (par rapport aux Cités perdues) :
Un peu trop de vert (Il n’y a que les irlandais qui vont apprécier)
Thème plaqué et pas du tout convaincant
Donc :
Si vous aimez Les cités perdues, vous aimerez Keltis.
Enfin on peut jouer aux Cités Perdues à 4 !
10 ans qu'on attendait ça! (bon on avait essayé avec 2 boites de jeux mais c'est pas pareil et Docteur K a rajouté de nouveaux petits aménagements de règles sympas...
Mécanique intéressante, du pur Schotten / Cité Perd, on pose on attend ? Très bon à 4, à 2 moins intense.
La fin du jeu peut venir très vite, et le système de décompte des pierres magiques est bien maligne et pousse à aller de l'avant, vite, avant les autres.
Le jeu est bien huilé, fluide et captivant.
Petit bémol, on a rarement vu un thème aussi bidon que ça. Mais pourquoi Knizia est si méchant avec ses thèmes? PARCE QUE!
Mise à part le changement de thème, Keltis est une version 4 joueurs du célèbre jeu de Papy Reiner: les Cités Perdues.
Cette version est vraiment la bienvenue car elle transforme un trés bon jeu à deux en un jeu familial à la portée de tous.
Les quelques modifications apportées sont les bienvenues notamment les tuiles Trèfle qui permettent de rejouer dans la foulée. Plusieurs petits bonus viennent agrémenter les différents parcours.
Si une version française venait à voir le jour, il serait peut être judicieux d'axer le jeu sur un thème plus attrayant pour le grand public en adéquation avec la simplicité des mécanismes.
Il s'agit ici de l'une des nombreuses resucées du très prolifique Knizia, qui revisite son best-seller (justifié) Les Cités Perdues, où maintenant jusqu'à 4 joueurs peuvent prendre part.
Passons sur le thème, inexistant (comme dans le jeu originel), pour saluer une mécanique toujours aussi efficace, celle de la pose de cartes dans un ordre défini (c'est maintenant croissant ou décroissant) avec un gain proportionnel au nombre de cartes posées (négatif pour les 3 premières, donc éviter de trop se disperser).
Les dilemmes sont toujours là (commencer ou non une famille, se défausser ou poursuivre un chemin...) agrémentés de petites cases action disposées aléatoirement mais qui renouvelle le plateau à chaque partie sans introduire trop de chance à un jeu qui n'en manque déjà pas...
On peut regretter une légère perte d'emprise sur le jeu surtout à 4 (quand 3 joueurs interviennent entre chacun de vos tours + une fin de partie régie par la position des pions et non plus l'épuisement de la pioche - ou rarement), mais en contrepartie l'interaction est bien plus grande (ha le bonheur de subtiliser une pierre à la barbe de l'un de ses concurrents) et les parties plus nerveuses.
Toilettage réussi donc pour un jeu qui a fait ses preuves dans la catégorie Convivial.