Leonardo da Vinci est un très bon jeu.
Plein de choses à faire et trop peu de temps.
On se bat sur les emplacements pour ne pas payer ses ressources ou autres.
Le jeu est tendu, très tendu.
Clairement pas un jeu à mettre entre toutes les mains, mais qui ravira à coup sûr les joueurs les plus acharnés.
Leonardo Da Vinci rappelle éminemment Caylus par sa mécanique, la variabilité en moins d'une partie à l'autre, la stratégie à long terme en plus. Il faut avoir joué quelques parties pour bien en saisir les enjeux, pour bien intégrer que chaque tour de jeu est à la fois un investissement ET un pari sur les tours à venir.
Un investissement, car le nombre limité de vos actions vous oblige à faire des choix de priorité en fonction de ce que vous souhaitez accomplir (et vous ne pourrez jamais tout avoir !)
Un pari, car l'un ou l'autre joueur a peut-être les mêmes priorités que vous et convoite probablement les mêmes éléments. Que ce joueur soit suffisamment déterminé et mobilise une bonne partie de sa main d'oeuvre pour obtenir les mêmes items que vous, et vous risquez soit de vous ruiner pour lui damer le pion, soit de voir vos objectifs ébranlés et d'être contraint de vous rabattre sur des objectifs secondaires, en attendant le tour suivant pour acquérir à moindre coût ce que vous convoitiez.
Tous les paramètres ont leur importance dans ce jeu parfaitement équilibré, mais potentiellement frustrant proportionnellement au nombre de vos adversaires. Prévision et flexibilité stratégique sont les meilleurs atouts de la victoire.
Si vous n'aimez pas prévoir vos actions plusieurs tours à l'avance, si vous ne supportez pas voir vos espoirs réduits à néant parce que les actions des autres joueurs vous empêchent d'accomplir vos objectifs immédiats, si vous préférez jouer le tout pour le tout plutôt que prévoir des plans de secours, alors ce jeu n'est pas fait pour vous.
Si au contraire vous aimez exploiter vos cellules grises jusqu'à en fumer des oreilles, si vous êtes capables de retomber sur vos pattes en cas d'imprévu, de rebondir avec style en appliquant le plan B que vous conserviez sous la manche en cas de déconvenue malheureuse, ou d'accepter l'échec de bonne grâce sans vous offusquer, alors Leonardo Da Vinci vous fera jubiler à chaque partie.
Assez facile à 2 ou 3 joueurs, très dur mais aussi bien plus intéressant à 4 ou 5 : plus on est de fous, plus on doit jouer des coudes sur le plateau.
Un petit bémol : les aides de jeu, quasi indispensables, sont trop petites (on distingue mal les détails) et trop peu nombreuses (pour bien faire, il en faut vraiment une par joueur). Photocopiez-les, agrandissez-les, plastifiez-les et remplacez-les.
J'attendais beaucoup de ce jeu, car il me semblait que les premiers avis etaient bons. Et bien je suis très déçus, leonardo da vinci lorgne beaucoup sur les "piliers de la terre" sur sa mecanique mais s'en eloigne beaucoup par l'interêt et le plaisir.
Ce jeu est n'a rien de prenant, on s'ennuie ferme !
Jeu de gestion pur et dur où il faut souvent compter (ses ressources, le nombre de semaines de travail etc...) mais où il faut aussi (et c'est tant mieux) tenir compte des possibilités des adversaires et essayer de deviner leurs intentions pour mieux les bloquer.
La cassure du rythme sur les 2 derniers tours est assez étrange lors de la première partie, mais cela impose une planification aux tours précédents très intéressante.
Seul bémol, le design ! Dans le genre plateau moche on fait difficilement mieux !
Leonardo fait partie des jeux qui me font chauffer le cerveau, non pas qu'il soit plus compliqué qu'un autre, mais voila, il est comme caylus, exigeant pour mon petit cerveau !!
La moindre erreur dans ce jeu coûte extrêmement cher et il est difficile de revenir dans la course à moins que vos adversaires se loupent à leur tour !!
Malgré cela, je suis fan !!
tres bon jeu de placement ou la chance n'a pas beaucoup de place les inventions restent tres jolies le plateau un peu moins les phases de jeu restent fluide je regrette le manque d'interactivité entre les joueurs un jeu pour bien débuter les jeux de placements
Un jeu qui n'a rien de révolutionnaire mais qui reste agréable et fluide.
Il fait quand même pas mal penser à Caylus (le placement des ouvriers, euh des apprentis je veux dire; la résolution dans un certain ordre rappelant la route), au Princes de Florence (le thème général et le nombre limité de tours qui nécessite de bien préparer la fin du jeu), mais il n'apporte pas grand chose de plus, si ce n'est les automates, la notion de "remise de temps" pour la fabrication d'une invention et l'objectif secret de réalisation d'une invention. Bon, c'est vrai que à ce niveau là c'est sympa de se dire, mais qu'est-ce qu'il fabrique dans son coin celui-là, hein? Y voudrait pas barboter mon invention à moi que j'ai, non?
Caylus en plus léger alors, peut-être...
**Type de jeu :** Où on peut se poiler (pas se dépoiler, non, qu’allez-vous penser là)
**Nombre de parties jouées :** 5
**Avis compendieux :**
Leonardo de Vinci n’est pas un jeu qui brille par son originalité au niveau des mécanismes : on se bat, avec un mécanisme de type majorité, pour récupérer des ressources, qu’on peut mettre dans un four (les laboratoires) pour en tirer des points de victoire, le tout en dépensant des sortes de points d’action (l’homme au chapeau et ses lutins, voire les automatitottis) pour faire tout ceci et d’autres choses encore, comme d’aller récupérer de futurs points d’actions. A noter que les points de victoire sont ici l’argent qui permet de récupérer ses diverses ingrédients, ce qui fait qu’il faut savoir le dépenser avec discernement. Mais ces mécanismes sont réellement bien agencés entre eux, pour donner, à mon grand étonnement alors, un jeu qui a une vraie personnalité bien à lui.
**Clarté des règles (4) :** Si je me souviens bien, j’avais lors de ma lecture des règles glanées sur internet sans matériel sous les yeux eu quelques petits problèmes de compréhension, mais rien de bien méchant. Une fois le matériel en place, tout est clair. Mais il me semble qu’il y a une petite ambiguïté quelque part.
**Qualité du matériel (4) :** Autant vous dire que j’ai la boîte dont l’illustration a été réalisée par Mike Doyle (un peu tordue d’ailleurs, la tête du père da Vinci, dessus. Bref. Pour ce qui est du reste, le plateau est plutôt pas mal, même si les aspects graphiques servant le jeu lui-même le dénaturent un peu, mais bon, faut ce qu’il faut, hein. Ensuite tout le reste est aussi de facture classique, avec des pions en bois pour l’homme au chapeau et pour ses petits lutins qui ont un air de déjà vu, des pions en cartons pour les automates qui sont plutôt marrants avec leur rondelet ventre de barrique (le recyclage, déjà, à l’époque, sacré Léonard, toujours en avance de quelques siècles), et les laboratoires, plutôt pas beau, mais les laboratoires, pour les gens qui auraient eu l’occasion d’y user leurs fonds de culotte à un moment ou un autre de leur vie, c’est rarement une bénédiction pour les yeux. Le point noir, ce sont les aides de jeu. Elles sont en quatre exemplaire, soit une de moins que le nombre maximum de joueurs. Ça passe encore. Eggertspiele nous gratifie souvent de ce genre de mesquinerie de bouts de chandelle. Mais là où c’est plus ennuyeux, c’est que ces aides de jeu sont recto verso, ce qui fait qu’en fait, il n’y a que deux aides de jeux, certes imprimées des deux côtés, mais ce n’est guère utile. En plus, c’est écrit en tout petit. Et ces aides de jeu, en fait, elles sont plutôt utiles pour prévoir ses petits achats en ville.
**Reflet du thème (3) :**
Euh, je me suis rendu compte que j’avais déjà fait un avis sur Leonardo da Vinci ; honte sur moi. Alors revoici ce que j’avais écrit alors :
Je ne sais pas trop comment fonctionnait la recherche au temps de Léonard de Vinci, mais cela m’étonnerait que l’on commandât des inventions aux inventeurs, comme ça, pouf, faites moi un avion s’il-vous-plaît monsieur. Parce qu’en fait, là, le vrai inventeur, si on considère qu’un inventeur est celui qui a une idée originale et non celui qui la réalise, c’est finalement le prince, non ? Le prince qui en outre, non content d’être le vrai génie du jeu, va en personne faire le tour des boutiques pour servir les ouvriers qui attendent en file indienne derrière le comptoir selon le principe des plus nombreux-premiers servis, et non du premier arrivé-premier servi (on peut expliquer cela en supposant que la rareté des matériaux donne lieu à des algarades dans les échoppes et que les plus nombreux gagnant, ils se mettent en premier dans la file ; belle mentalité), ce qui est assez irréaliste bien sûr : non mais vous voyez le prince d’une vile s’adresser à un vil disciple en lui disant « Et avec ça, qu’est-ce que ce sera ? » ; alors l’autre répondrait : « Oh, ben je reprendrai bien encore un p’tit bout de ferraille, mon bon monsieur » (s’adresser de la sorte à son prince, mais que fait la police ?) ; ce à quoi le susdit prince rétorquerait : « Ah ben je suis désolé, mais je vais d’abord servir les gens à l’œil poché et les prix vont monter entre-temps ». Pas réaliste du tout, ça. Et puis les disciples, parlons-en, des disciples : contrairement aux ouvrier de Caylus, on ne les paye pas, mais au contraire, on leur donne des sous pour aller faire les commissions. Ils ne mangent donc pas, ces pauvres disciples ? On peut en utiliser autant qu’on veut, c’est le même prix : ce n’est que lorsqu’on les recrute qu’on leur fait miroiter des sous, et encore il n’est pas certain que ce soit eux qui en voient la couleur (ils se font sans doute en réalité avoir par leurs futurs condisciples : venez avec nous, on s’éclate grave, enfin, vous connaissez la chanson). Ce n’est pas très réaliste, tout ça ; quoique ; ça représente peut-être l’exploitation des gens dans la recherche ? Bon, d’accord, en fait, il est très réaliste, ce jeu, d’accord, vous avez gagné.
Et puis, bon, quand même, les inventions, encore elles, ils croient que c’est un truc qu’on met à cuire dans un four, et que quand c’est prêt ça fait ding et qu’on n’a plus qu’à le démouler ? Et le génie, dans tout ça, où qu’il est, hmm ?
Un petit rajout : ce qui est réaliste, c’est que les automates n’aillent pas faire les courses en ville. Vous voyez un automate portant un cabas avec des fanes de poireaux dépasser, vous ? Il aurait l’air cnon. Et puis comment voudriez vous qu’il discute les prix (oui, en Italie, on doit forcément discuter les prix) en parlant avec les mains (oui, parce qu’en Italie bien évidemment, non seulement on discute les prix, mais c’est forcément en parlant avec les mains) ? Avec ses bras tout raides ? Alors bien sûr qu’il reste au laboratoire, l’automate, pas fou.
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :**
A la sortie de ce jeu, on en a beaucoup parlé, certains l’ont encensé, à juste titre et puis, la folle course des sorties aidant, on n’en a plus guère entendu parler. J’ai fait mes premières parties avec des joueurs qui n’y ont pas accroché, je ne m’explique pas trop pourquoi, vu que c’est plutôt leur type de jeu et, de fait, lors des parties que nous avons faites, je pouvais faire un peu les actions que je voulais, ce qui est un peu frustrant. Puis, poussé par une sorte de doylite aiguë, j’ai acquis la version Doyle et ai voulu la rentabiliser, ce qui m’a permis d’en refaire une partie, à cinq, qui a montré tout le sel de ce jeu. En plus, la bonne humeur aidant, contrastant avec une certaine morosité de la quotidienneté de l’époque, cette partie fut on ne peut plus animée et sympathique, on s’est marré comme des bossus en enchaînant jeux de mots et calembours ; dont je ne me rappelle plus pour la plupart et qui sortis de leur contexte, tomberaient sans doute à plat du reste. Les automates y étaient pour beaucoup à ce que je me rappelle et l’explication des règles elle-même fut très agitée, gage d’une bonne partie à suivre (entre gens de bonne compagnie). Bref, je m’égare. Sur ces entrefaites, quelqu’un a demandé, sur le forum, ce qu’il en était, si LdV conservait toujours, après quelques longs mois, son crédit. Il semblerait que oui et que, si l’on n’en parle plus guère, c’est uniquement que la roue tourne, et que l’on ne peut pas parler de tout. Alors, a-t-il sa place au panthéon des Puerto Rico et Tigre & Euphrate, je n’en sais rien, d’aucuns jugeront que oui, d’autres que non, je n’ai malheureusement pas assez de parties pour le dire. Mais il s’agit assurément d’un très bon jeu « à l’allemande » (à la sauce italienne cela dit), qui fait une très bonne synthèse de mécanismes existant par ailleurs.
Sur un plateau pas toujours très lisible, nous trouvons un jeu qui mélange placement, enchère, prévisions et bluff tout en restant simple et accessible.
Servi par des cartes magnifiquement illustrés, ce jeu est un bon jeu d'introducion avant de s'attaqquer à de gros jeu de gestion (qui a dit Caylus?).
Nombre de parties : 3 (2 en débutant et 1 en expert)
Commençons par le matériel, il est de bonne facture. Je ne reprocherais que deux choses, le dessin du plateau qui n'est pas du gout de tout le monde(même des moins regardant) ainsi que la symbolique des cartes qui est difficilement identifiable si l'on est en bout de table.
Concernant la mécanique, le jeu est bien huilé et plaisant malgré une première lecture qui m'a laissé stoïque. Le système de placement ainsi que l'augmentation du cout de l'action est bien trouvé même s'il y a un air de déjà vu.
Le conseil que je donnerai pour une première partie est de ne pas jouer avec la règle de placement débutant car elle oriente trop la stratégie.
Préferez lui la règle experte qui n'est pas plus compliquée et qui augmente la sensation de contrôle.
De plus, la configuration parfaite semble être 4 ou 5 joueurs, à moins les blocages seront évidemment moins fréquents et le jeu perdra de son piquant.
Pour conclure, le jeu n'est vraiment pas mauvais, loin de là mais il souffre à mes yeux de la comparaison avec les mastodontes du même genre (caylus en tête).
Une seule partie, tard dans la nuit et moyennement sobre. Mais ça m'a suffit pour savoir que ce n'était vraiment pas mon genre de jeu.
La quasi-absence de hasard n'aide pas pour que je trouve le jeu fun mais ce n'est pas que ça. Je le trouve inutilement compliqué et surtout, peu original. On dirait Les Piliers de la Terre version hardcore. Bon... les Piliers sont sortis après Leonardo je crois mais le système à choix multiples de prendre des matières premières (Colons de Catane) ou des cases bonus en prenant l'initiative sur les autres joueurs afin d'acquérir des cartes qui faciliteront l'achat d'autres cartes (Civilization) pour avoir le plus de pognon à la fin (Monopoly! ;o)), ben... j'ai l'impression d'avoir vu tous ces mécanismes dans plein d'autres jeux.
Je me lasse, donc.
Une seule partie, c'est peut-être injuste de mettre une étoile, mais quand on est sûr qu'on n'a pas envie de refaire une partie... Sur un jeu court et aux règles facilement assimilables, ce n'est pas grave, on peut même jouer pour faire plaisir aux autres. Mais là, c'est un peu too much.
Si les règles de Leonardo ne sont pas fondamentalement très difficiles, le jeu en lui même n'est pas d'un abord évident.
On est en effet laissé devant une belle panoplie de choix, et il n'est vraiment pas évident de savoir par quel bout prendre les choses.
Si le principe de pose/récolte fait penser à Caylus, il diffère cependant de son illustre confrère sur plusieurs points. Tout d'abord, la variété des stratégies me semble ici moindre. En revanche, Leonardo est plus interactif, et peut même se transformer en un véritable jeu d'enfoirés. Enfin, Il s'agit d'un jeu à la dimension stratégique plus importante, car la planification sur plusieurs tours de certaines actions est possible et même indispensable.
Le matériel est joli mais le plateau n'est pas super lisible.
*Nombre de parties : 3*
Léonardo Da Vinci est arrivé au mauvais moment, il semble trop léger pour les amateurs de Caylus et autres jeux de cubes et de gestion. Néanmoins il a des qualités comme une durée rapide pour le style et une règle très accessible pour tous. Une bonne entrèe en matière pour s'initier aux jeux de gestion, dommage que le plateau soit si fade cela n'aide pas à se mettre dans l'ambiance des inventeurs de la renaissance.
C'est un des jeux que j'ai trouvé difficile à maitriser. Les regles sont complexes et longues à expliquer.
Par contre le systeme de placement des ouvriers et de bluff est excellent.
C'est un jeu où l'on a l'impression d'un grande finesse de raisonnement mais que l'on arrive pas bien à maitriser? Du coup à la fin on arrive pas tres bien à comprendre poruquoi on a gagné ou perdu!
Un peu frustrant.
Bon jeu de gestion à objectifs secrets et majorité / enchères. On pose ses artisans pour remporter des ressources pour pouvoir ensuite construire. Ca vous rappelle Caylus ?
Leonardo est toutefois moins riche, les stratégies sont peu variées, mais la construction secrète épice le tout.
Attention, le matériel est véritablement hideux!
Amis de Vinci (l'autre jeu), vous allez aimer : pas de dé, que de la tactique pure pour parvenir à son unique but : devenir le génie de l'inventivité. Mais que faire en premier : développer le laboratoire, engager des chercheurs, se procurer des matières premières ? thats the questions et pour y répondre ... Ben les gars faut y jouer ! Bon jeu tactique où les stratégies payantes ne doivent pas manquer. Bon achat pour ceux qui aiment se prendre un peu la tête.
Je classerais ce jeu entre "Les princes de Florence", et "Caylus". Et c'est bien là que le bas blesse! S'il s'avère être un jeu efficace, avec des mécanismes huilés à la graisse de mammouth, et agréable à jouer, Leonardo da vinci n'a rien inventé (si j'ose dire)!
Il n'empêche, ce jeu est agréable, la part de hasard est toute raisonnable, et l'aspect réflexion y est important.
Alors, oui, c'est un bon jeu, mais pas le meilleur dans sa catégorie.
*Nombre de parties : 1 (à 4 joueurs)*
Alors que le thème m'enchante, le jeu en lui-même me laisse peu convaincue.
En début de partie, on pense qu'on pourra fabriquer plein d'inventions et en réalité on en réalise suffisamment peu pour qu'il en reste une certaine frustration.
Le principe du jeu est la planification et pourtant, si on a mal planifié et qu'on se retrouve un tour sans pouvoir faire avancer ses chantiers, tous les petits bonhommes disponibles pour la ville permettent au joueur de gagner et de voler la victoire à des adversaires bien plus organisés (je peux le dire, j'ai gagné comme ça alors que je n'avais pas anticipé suffisamment de toute la partie). Certains diront que celà prouve que toutes les stratégies sont bonnes pour gagner...pour moi, celà confirme que cela manque de mise au point.
Dans un genre proche, je lui préfère largement [[b]Les piliers de la Terre[b]](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/les-piliers-de-la-terre)
Après plus de dix parties je ne me lasse vraiment pas de ce jeux.
C'est vraiment pour moi le jeu de l'année 2006/2007.
Que de dilemme dans le départ avec les règles avancés que vais je prendre, quel sera ma position de départ ...
Que de dilemme dans le choix des inventions à faire, vais je commencer par une petite invention pour avoir des réducs sur une plus grosse ? Ne vais je pas me faire chaparder la plus grosse avant ...
Que de dilemme, je paie trois points de victoire pour cette ressource ou pas ...
J'adore la petite tension apporté par la phrase fatidique : tu paies 2 pour refaire l'action, oui, tu paies 3 pour refaire l'action ....
Vraiment un très très bon jeu.
Les qualités pour gagner à ce jeu :
- observation : une bonne observation va vous permettre de jouer là ou les autres ne jouent pas et donc de payer moins cher.
- anticipation : savoir quelles cartes vont sortir en les regardant au forum, ou alors en regardant ce qui n'est pas encore tombé. Et puis surtout faire les inventions dans le bon sens.
Un must