Un joli jeu de majorité, des règles simples, une mise en place un peu tordue, le mélange des inventions et le choix des pièces de départ dans la règle avancée ne facilitent pas l'apprentissage aux débutants.
Mais le reste tourne à merveille, il faut inventer le premier, mais qui dit que l'autre ne fabrique pas en même temps que vous, et puis quel choix dois-je faire un ou deux ateliers, des robots ou pleins d'apprentis.
Voilà un jeu qui permet de varier les approches. Qui a trouvé la bonne tactique ? celle infaillible pour gagner ? Pas moi alors je joue encore.
Cela faisait un moment que j’avais envie d’essayer Leonardo et voici la chose faite !
Verdict ? A vrai dire, j’ai été un peu déçu.
Est-ce parce que j’ai eu l’impression de subir la partie tout du long ? Peut-être un peu, mais globalement je crois que c’est le relatif manque d’originalité des mécanismes qui me laisse dubitatif. Une vague impression de déjà vu...
Certes, le matériel est agréable et il y a plein de pions à bouger un peu partout et de cartes de ressources à prendre. En plus chacun a son plateau individuel appelé pour l’occasion « Laboratoire ». Et tout ceci contribue à rendre la table de jeu « vivante ».
C'est vrai aussi que la mécanique tourne bien. Et le jeu n’est pas désagréable en soi. En fait, on pourrais même s’avancer à dire que si vous chercher un jeu de gestion un peu costaud pour y jouer souvent … pourquoi pas Leonardo ! Mais si vous avez déjà investit du temps sur Caylus, Puerto Rico ou Age of Steam, à vrai dire Leonardo n’apporte pas grand chose.
En conclusion, de part ce que j’ai déjà en ludothèque, je n’achèterai personnellement pas Leonardo même si je ne refuserai pas d’y rejouer à l’occasion.
1 partie config 4.
Le graphisme n'est pas très beau, limite un peu froid. Le jeu pourrait l'être aussi, mais la tension (et les coups dans le dos) lors du placement des apprentis et du contremaître est terrible. Les deux dernières phases la font monter encore d'un cran.
J'ai pris beaucoup de plaisir, du vrai. Le seul point sur lequel je m'interroge est sa rejouabilité... Je suppose également que la config 2 doit-être un peu plate.
Hé bien oui, j'ai foncé tête baissée sur ce jeu car il avait dès sa sortie les allures d'un grand. Les gens le comparaient déjà aux grands, un peu comme s'il était le nouveau Caylus ou le nouveau Zavandor... Mais je ne trouve pas.
Attention, c'est tout de même du "gros" ! Les systèmes de jeu sont méchamment bien huilés, à l'Allemande, et tout à fait fonctionnels. Il est toujours difficile de faire des choix, et il faut faire des sacrifices. Pour le coup oui, ça emprunte vraiment aux deux ténors cités ci-dessus. Au passage, le matos est tout à fait correct, et le jeu bien équilibré.
Mais voilà, il manque la cerise sur le gâteau, le petit quelque chose qui fait qu'on est accro et qu'on ne joue quasiment plus à d'autres jeux pendant une longue période. Peut-être est-ce parce que la fin arrive vite, et qu'on a l'impression de ne pas s'être tant que ça battu pour la victoire ? Ou bien parce que si l'on ne regarde pas la sortie des dernières merveilles à construire, le hasard décide trop de la victoire ? Ou bien tout simplement parce que les principes du jeu sont tellement huilés qu'il n'y a plus véritablement de fun ?
Arf, ça me fait tout de même mal au coeur de devoir mettre un 3/5 à un tel jeu, mais je n'ai guère le choix. Peut-être aurait-il eu une bien meilleur note s'il était sorti avant ses jeux "concurrents" ?
*Nombre de parties : 4 ou 5, toutes configurations testées.*
Voilà un jeu qui laisse un drôle d'arrière goût. On joue, les idées sont bonnes, les mécanismes tournent bien, et pourtant, non... La sauce ne prend pas, le jeu n'est pas agréable, ca fait fouilli et ca manque cruellement d'originalité.
En fait, on dirait un mix de plusieurs idées qui marchent bien : un peu de majorité, un peu d'objectif secret, un peu de gestion. J'adore tout ca, mais tout mélangé, ben, non... J'accroche pas. Ca sent le réchauffé, on dirait une reprise des worlds apart sur un titre de goldman, bref, c'est pas pour moi.
Pourtant j'ai essayé, plusieurs parties, à 2, à 3, à 4.. Rien n'y fait. Pas grave, je l'ai pas acheté :)
Ouh là!!(réaction à la lecture des règles).
Cool!!(réaction pendant le jeu).
Voilà qui résume assez bien Léonardo. On se dit à la lecture des règles que le jeu est confus et lourd, alors que 1 fois enlevé le matériel inutile, le jeu est fluide comme le scénario du dessin animé précité.
Les tours s'enchaînent, les calculs et les manoeuvres d'intimidation vont bon train, et le jeu se trouve finalement plus intéractif et dynamique dans la phase de placement des ouvriers qu'un **Caylus**.
Bon les choix n'ont pas les mêmes répercussions sur la partie car, dans ce jeu, on peut toujours se rattrapper, c'est ce qui fait sa convivialité, sa force, son dynamisme donc, et aussi sa faiblesse pour certains.
Pour nous c'est dans tous les cas un jeu qu'on adore, et le nombre "limité" de stratégies possibles ne se fait pas ressentir si le jeu n'est pas joué tous les jours.
vraiment bon.
[edit]*Aïe! L'enthousiasme autour de ce jeu s'est envolé après 5-6 parties.*
La lassitude a inexorablement ponté le bout de son nez, pour atteindre de façon inexplicable tous les joueurs de mon cercle...
Je l'ai revendu et ne le regrette pas, même si nous avons passé d'excellents moments en sa compagnie.
De 5, la note passe à 3.
Leonardo da Vinci est bourré d'excellentes idées ; à la croisée des chemins entre jeu de majorité et jeu de gestion, il emprunte le système de pose des pions de Caylus pour pouvoir récolter des ressources indispensables pour la bonne gestion de ses inventions. Mais la clé du jeu, c'est l'équilibre entre invention, ressource et argent ; il faut tout calculer au plus juste sous peine de désillusion lors du décompte final et dans les deux derniers tours. Enfin, il faut surveiller attentivement le développement des autres joueurs pour ne pas se laisser prendre sur une invention passée de mode ou sur des ressources qui coûtent plus cher à acheter que ce qu'elles rapportent par la suite
Mais pourtant, là où le bât blesse, c'est que les choix sont quand même limités, le bluff réduit et il y a peu de zones d'action sur le plateau autres que la récolte de ressource qui se fait, il faut le dire, au jugé... Tout du moins, à deux. Quand on passe à plus, le jeu se règle soudainement beaucoup mieux et la partie est un vrai plaisir !
Une bonne découverte à éviter absolument à deux joueurs, donc.
**Type de jeu :** Dont au sujet duquel à la lecture des règles on trouve un air de déjà vu, mais qui a finalement une personnalité bien à lui.
**Nombre de parties jouées :** 4
**Avis compendieux :** Bon, les gens chez lesquels j’ai pratiqué ce jeu n’aiment pas trop, peut-être bien parce qu’ils n’arrivent pas à s’en dépatouiller (j’ai pas dit que c’était des débiles, ils gagnent à Louis XIV, Puerto Rico, Goa, Caylus et tout, c’est dire, quand même), alors du coup je n’ai pas pu approfondir le sujet plus que cela. Mais l’impression qu’il m’en reste est celle d’un jeu malin, finalement assez original (à la lecture des règles, je n’avais pas été spécialement enthousiasmé, contrairement au susdit gens chez lequel j’y ai joué ; comme quoi), avec un ensemble de petits mécanismes bien agencés entre eux : la pose des ouvriers, très opportuniste, très vile aussi parfois (moins à trois où cela reste relativement tranquille, plus à quatre forcément, et à cinq, je n’ai pas essayé, mais ça doit commencer à devenir chaud les marrons comme disaient les jneunes d’il y a quelques années (aujourd’hui, ils disent plus volontiers « tendu du string je crois »)), qui repose à merveille sur le principe qui fait le bonheur\* des jeux allemands, la frustration de ne pouvoir faire que peu de choses alors qu’on en a tout un tas à faire (assurer le coup quelque part en mettant plein d’ouvriers ou se mettre un peu partout ?) ; la pose de l’ouvrier en chef, qui rajoute un plus indéniable de bluff à cette phase ; la cuisson des œuvres dans le four du laboratoire ; le choix des inventions, avec anticipation possible si on a eu les faveurs du conseils… La gestion à long terme de sa partie, l’anticipation, sont fondamentales et requièrent sans doute quelques parties pour pleinement apprécier le jeu : anticiper sur les commandes à venir, sur les améliorations de ses laboratoires, sur sa main-d’œuvre, bref, c’est encore un jeu où il faut être au four et au moulin en même temps (et ce n’est pas simple, hein, disciple ?). C’est un jeu auquel on se laisse facilement surprendre par l’arrivée de la fin de la partie. On peut trouver des points communs avec Caylus : pose des ouvriers sur une sorte de parcours (avec ici bien sûr la grosse différence du principe de majorité), résolution des effets dans l’ordre du parcours (sans le mécanisme vicelard du prévôt et du bailli, originalité de Caylus, qui, si elle avait été reprise ici eût sans doute donné un plagiat (je me demande s’il ne se cache pas un anacoluthe dans cette phrase)), résolution d’effet spéciaux (je veux dire le château ou les laboratoires, pas les effets spéciaux comme à la guerre des étoiles, non) avec ici une petite enchère éventuelle, alors qu’à Caylus un système de faveurs (d’aucuns diraient « gâterie ») vient pimenter le tout, bref, pas mal d’analogies à première vue, mais au final, la gestion du jeu ne fait pas appel aux mêmes ressorts et icelui reste vraiment original.
Ah oui, tiens, encore une chose, et c’est une différence fondamentale avec Caylus : cela fait partie des jeux de gestion où on investit ce que l’on cherche à acquérir (les sous, ce qui n’a rien de très original) pour en gagner plus : ici, en début de partie, on va avoir tendance à claquer tous ses sous (gare cependant à être à cours de liquidités) pour pouvoir acquérir des matériaux. A Caylus, on gagne des points de victoire sans en perdre jamais, et on les gagne en faisant tout un tas de choses, les sous ne sont qu’un moyen parmi d’autres.
Bon, mon avis compendieux est beaucoup trop long, alors je serai privé d’avis comportant ratiocinations et autres superfétations, voilà, bien fait pour moi, vilain bavard incontinent du clavier.
\* Drôle de notion de bonheur, j’en conviens volontiers.
**Clarté des règles (4) :** Elles sont relativement courtes et synthétiques, on comprend à peu près tout par une simple lecture, même sans le matériel sous les yeux. Quelques ambiguïtés pas bien méchantes peuvent gêner lors des premières parties. Le jeu étant très fluide, l’explication des règles est quant à elle assez aisée. Bien veiller néanmoins à attirer l’attention sur les derniers tours, spéciaux puisque abrégés (ce sont de « faux » tours, puisque tout est quasiment joué), la nécessité de les anticiper et le fait que la fin de partie arrive très vite. Comme dit, la lecture des règles ne m’avait pas spécialement enchanté, je ne saurai trop dire pourquoi, j’avais eu une grosse impression de déjà vu qui n’est pas forcément justifiée après l’avoir pratiqué.
**Qualité du matériel (4) :** Pas grand-chose à redire, si ce n’est que l’aide de jeu, recto-verso avec la même chose écrite au recto et au verso, ça m’a toujours laissé pantois. A quoi cela sert-il ? me demandé-je. Aujourd’hui encore, je n’ai pas trouvé d’explication. Les cartes, le plateau sont plutôt jolis (mais bon, les goûts et les couleurs, ma p’tit’ dame). Le matériel est du reste fonctionnel (souvent on dit fonctionnel comme euphémisme pour dire moche : ce n’est pas le cas ici), ce qui explique la fluidité du jeu. Bon, d’un autre côté, le plateau est à peu près aussi utile qu’à Goa : fondamentalement, on eût pu s’en passer, mais il rend les choses bien pratiques puisqu’on peut poser chaque chose a sa place, et ça, moi, l’ordre, les trucs bien rangés et tout, ça me plaît, ça, ouh oui. Par contre, ils se sont trompés sur la photo de Léonard, en tout cas, dans la BD, il ne ressemble pas du tout à ça, et puis bon, on aurait bien aimé voir le disciple et le chat, aussi (non, je ne suis pas spécialement fan de la susdite BD, je connais, c’est tout, bon. Je préfère Le Chat (mais non, pas la lessive, bien sûr)).
**Reflet du thème (3) :** Je ne sais pas trop comment fonctionnait la recherche au temps de Léonard de Vinci, mais cela m’étonnerait que l’on commandât des inventions aux inventeurs, comme ça, pouf, faites moi un avion s’il-vous-plaît monsieur. Parce qu’en fait, là, le vrai inventeur, si on considère qu’un inventeur est celui qui a une idée originale et non celui qui la réalise, c’est finalement le prince, non ? Le prince qui en outre, non content d’être le vrai génie du jeu, va en personne faire le tour des boutiques pour servir les ouvriers qui attendent en file indienne derrière le comptoir selon le principe des plus nombreeux-premiers servis, et non du premier arrivé-premier servi (on peut expliquer cela en supposant que la rareté des matériaux donne lieu à des algarades dans les échoppes et que les plus nombreux gagnant, ils se mettent en premier dans la file ; belle mentalité), ce qui est assez irréaliste bien sûr : non mais vous voyez le prince d’une vile s’adresser à un vil disciple en lui disant « Et avec ça, qu’est-ce que ce sera ? » ; alors l’autre répondrait : « Oh, ben je reprendrai bien encore un p’tit bout de ferraille, mon bon monsieur » (s’adresser de la sorte à son prince, mais que fait la police ?) ; ce à quoi le susdit prince rétorquerait : « Ah ben je suis désolé, mais je vais d’abord servir les gens à l’œil poché et les prix vont monter entre-temps ». Pas réaliste du tout, ça. Et puis les disciples, parlons-en, des disciples : contrairement aux ouvrier de Caylus, on ne les paye pas, mais au contraire, on leur donne des sous pour aller faire les commissions. Ils ne mangent donc pas, ces pauvres disciples ? On peut en utiliser autant qu’on veut, c’est le même prix : ce n’est que lorsqu’on les recrute qu’on leur fait miroiter des sous, et encore il n’est pas certain que ce soit eux qui en voient la couleur (ils se font sans doute en réalité avoir par leurs futurs condisciples : venez avec nous, on s’éclate grave, enfin, vous connaissez la chanson). Ce n’est pas très réaliste, tout ça ; quoique ; ça représente peut-être l’exploitation des gens dans la recherche ? Bon, d’accord, en fait, il est très réaliste, ce jeu, d’accord, vous avez gagné.
Et puis, bon, quand même, les inventions, encore elles, ils croient que c’est un truc qu’on met à cuire dans un four, et que quand c’est prêt ça fait ding et qu’on n’a plus qu’à le démouler ? Et le génie, dans tout ça, où qu’il est, hmm ?
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :**
Je crois avoir compris que j’étais privé d’avis comportant ratiocinations et autres superfétations, cf. l’avis compendieux ci-dessus pour toute sorte de superfétations.
Voilà un jeu qui mèlent de nombreux mécanismes de facon très heureuse. Placement, majorités, gestion de ressources matérielles et humaines, enchères, hasard (maitrisable grace au conseil)... Autant dire que Léonardo da Vinci va porvoquer en vous un sacré remue-méninges !
Un jeu très riche donc, mais pas indigeste grâce à son excellente fluidité.
A réserver toutefois aux joueurs confirmés.
Grosse déception, gros plateau chargé, plein de bons principes, mais jeu sans vie, sans passion.
L'alchimie n'a pas pris pour moi ni pour mes trois partenaires du jour...n'est pas Caylus qui veut !!
et pourquoi c'est pas l'invention que j'attendais qui sort ? hein ?
Un jeu complexe, qui me fait penser en termes d'efforts cérébraux à Louis XIV, mais agréable et doté d'une grande jouabilité (une fois clarifiés 2-3 points de règle).
Je le recommande aux "gros joueurs passionnés" ;)
Leonardo Da Vinci est un excellent jeu de gestion. Il pourrait rivaliser sur certains aspects avec les ténors du moment que sont Caylus ou encore Puerto Rico.
Le matériel est fonctionnel et solide. Le plateau aurait juste mérité des graphismes plus soignés mais l’ensemble est dans la bonne moyenne. Le thème est bien rendu et les règles sont simples et clairement détaillées. On se réjouit de constater que les italiens peuvent rivaliser avec « l’école allemande » avec autant d’élégance.
Leonardo Da Vinci vous met en permanence face à des choix cornéliens. C’est d’abord en ville que tout ce joue puisqu’on va y faire ses emplettes en concurrence avec les autres joueurs. Le placement des ouvriers est alors primordial sous peine de manquer de ressources pour approvisionner les laboratoires. La compétition est âpre et toujours cruelle pour ceux qui en sont les victimes. Il faut anticiper, programmer et même quelquefois bluffer pour arriver à ses fins. Le choix de l’invention au début du tour est crucial. Les plus simples à réaliser sont aussi celles où la concurrence est rude. Des enchères « à poings fermés » départagent les joueurs qui fabriquent la même invention dans le même tour. Il faut donc aussi gérer parcimonieusement son argent pour ne pas en manquer aux différents instants cruciaux de la partie.
Les mécanismes ne sont pas particulièrement originaux mais ont le mérite d’être parfaitement huilés. Les tours s’enchaînent avec une parfaite fluidité. Le démarrage est un peu lent puis le jeu s’accélère sur la fin. On peut alors ressentir une certaine frustration si l’on arrive pas à négocier correctement les deux derniers tours particulièrement difficile à appréhender. Gare alors à ceux qui n’auront pas anticipé suffisamment la récolte des matériaux de base en ville.
Leonardo Da Vinci demande comme tous les bons jeux un minimum de concentration et un temps de rodage durant les deux premières parties.
Un jeu peu innovant certes mais prenant et dynamique. Leonardo Da Vinci réussit aussi la prouesse de rester relativement court et accessible pour un jeu de cette trempe.
On regrettera seulement qu’il se finisse aussi vite en laissant un goût un peu amer « d’œuvre inachevé ». A moins que cette imperfection soit une qualité…
Il faut retenir les débutants à la table lorsqu'on explique les règles car ca peut sembler complexe mais une fois lancé ca roule tout seul.
Après une ou deux parties, on commence à voir les subtilités de la chose et c'est encore meilleur.
Un vrai régal et dans un temps honnête (gràce au nombre de tours limité).
ps : je le conseille aux fans de puerto rico...
Ah! ça c'est du jeux comme j'aime! Pas trop long (2h maxi), facile à expliquer (10 minutes), fluide, interactif, plein de choix cornéliens... Vraiment un chouette jeu. Certains ne semble pas apprécier les 2 derniers tours où l'accès à la ville est interdit : j'y vois pourtant un élément supplémentaire de tension ludique et un effet de gestion sur l'ensemble de la partie qui m'a beaucoup plus.
Seule l'extrême laideur du plateau et son épouvantable ergonomie (non mais c'est quoi ces petits flèches pour indiquer l'invention sur laquelle on travaille et qu'un autre joueur a terminé avant ???) m'interdit de lui mettre la note maximal.
Leonardo est un bon jeu d'enchères mais c'est un peu complexe de prévoir les ingrédients à l'avance et les derniers tours sont toujours décevants quoiqu'on aie planifié.
Nous prenons plaisir à y jouer mais je ne pense pas qu'il ait le même avenir que Puerto Rico, tout en étant quasiment aussi complexe.
dans l'esprit de caylus (donc à réserver à un public de joueurs) mais en plus rapide (1h30). globalement je préfère caylus, mais léonardo a quelques atouts non négligeable. on peut jouer à trois (ce qui est pas trop intéressant pour le jeu d'ystari), et les parties sont plus courtes. au niveau difficulté ça me parait assez proche.
Nombre de parties: une seule pour le moment.(mais je n'y reviendrais que si on me le propose...)
Je comprends la comparaison à Caylus même si le tout petit point en commun n'en fait pas du tout un jeu du même genre ou du même accabit.
D'ailleurs ce jeu est un mélange de "Caylus" et des "princes de Florence" et reste bien plus proche de ce dernier.
Même s'il reste bon, il a la malchance, en plus de faire penser à d'autres jeux, d'en être bien inférieur (même si il reste un bon jeu, je re-précise) tant au point de vue de la richesse que de celui de la logique des mécanismes qui semblent bien servir le thème mais qui paraissent alambiqués, peu fluides.
(le fait de sembler plus fouillis le rend à mes yeux plus complexe, j'entends par là plus difficile à prendre en main, et pourtant plus léger = point noir !)
De plus, la config testée pour le moment (3 joueurs) ne me semble pas exempte de défauts.
Malgré tout, Léonardo est un jeu bien différent de ces deux là et ne ferait pas doublon dans une ludo, même si, j'ai bien peur que même s'il soit très bon et différent, il ai du mal à sortir régulièrement chez moi au profit de ces deux parents que je lui préfère...
Bilan: un bon jeu que je n'ai pas gardé...
Leonardo fait partie de ces jeux qui nous titillent le neurone à la première partie. Une deuxième partie permet de réfléchir à une première stratégie. Puis les parties suivantes permettent d'enchaîner différentes approches. Pour ceux que la répartition des conditions de départ chagrine, la version 'expert' où chacun décide de quel avantage il veut posséder en début de partie est facilement accessible (pas de points compliqués à répartir mais choix de trois faveurs parmi plusieurs possibles).
Je le préfère à Caylus car il est plus facile de suivre une stratégie planifiée à l'avance. A Caylus, si vous avez absolument besoin d'être sur une case particulière et que quelqu'un s'y place avant vous, tout ce que vous aviez préparé depuis trois tours s'effondre. Ici, mise à part l'académie, on a presque toujours la possibilité d'obtenir ce que l'on souhaite. En payant (cher) des fois mais c'est toujours possible. Il est donc plus facile de planifier ses tours à Leonardo !
Un trait de génie assurément !
C'est un jeu bien sympathique ou chaque choix a son importance dans le suite de la partie. Chaque joueru commence avec des atouts différents, c'est intéressant car les stratégies vont différer. Le but est de faire le premier des inventions qui rapporteront de l'argent.
Il est vrai que l'étude des règles est un peu complexe, mais cela en vaut la chandelle.
Qu'est ce que je vais bien pouvoir inventer moi ?