Les + :
Règles simples
Matériel très réussi
Jouable de 1 à 5 (voire 6 avec l'extension)
Principe d'enchères intéressant. Il faut savoir gérer sa réserve d'argent pour pouvoir acheter, même cher, les tuiles convoitées
Les désastres qu'il faut anticiper
Parties fluides et tendues
Les - :
Tout le jeu se décide au niveau de la phase d'enchères
Terminer avec 0 point
Rien d'original
Donc :
Jeu agréable mais il faut apprécier les enchères
Voici un petit jeu où le principal but est de développer la civilisation d'une cité grecque ancienne. Il faudra acquérir des points de victoire en achetant des tuiles aux enchères (bâtiments ou terrain) qui nous octroieront des revenus (pièces de monnaie et ressources) tout en augmentant sa population. A la fin de la partie il y aura deux décomptes pour les points de victoire (l'un pour les bâtiments et terrains et l'autre pour la population) et seul le plus faible sera retenu. Mais attention, des catastrophes naturelles et le besoin de nourrir les habitants de notre cité viendront perturber notre progression. Le jeu est plutôt simple et équilibré. le sytème d'enchère est original puisqu'on ne pourra surenchérir idem pour le calcul des points. Petit bémol : les revenus sont parfois un peu fastidieux à comptabiliser et il est parfois facile de se tromper sur les pistes de décompte pour les ressources et la population. Le fait de commencer avec des civilisations différentes est aussi un atout pour ce jeu finalement très stratégique.
Excellent jeu d'enchères et de développement où il faudra trouver l'harmonie entre travail et gloire.
Alors, certes, il n'est pas visuellement sexy, mais offre un objectif assez peu courant.
Simplement le jeu qui tourne le plus à la maison. Un petit bijou, intéraction, réflexion, anticipation, Rejouabilité ENORME. Un des jeux dans mon top 5. Pour ceux qui sont réticents je conseille d'essayer l'appli avant. De plus de nombreuses extensions existent (personnellement j'ai l'extension 6 ieme joueur, la mer et surtout Hellas). On construit sa civilisation, mais attention aux désastres et aussi à la nourriture, il faut bien planifier tant que l'on peut. Seul points négatifs pour certains (pas pour ma part) les graphismes ternes et gris. Sinon c'est que du bon, du très bon même
Un jeu de gestion et d'enchères jouable en 15 minutes par joueur. Il n'est sans doute le meilleur jeu de gestion mais si vous êtes 5 ou 6 et que vous n'avez pas deux heures devant vous et enfin que vous voulez développer votre cité. C'est Péloponnes qu'il vous faut.
Son graphisme est désuet depuis le jour de sa sortie mais il apporte justement un peu de repos pour nos yeux.
Par contre M. Eisenstein a bien du mal à faire aussi bien avec ces autres jeux. Je vous déconseille Porto Carthago, Panthalos ou Pax bien décevants par rapport à ce Peloponnes
Peloponnes n'est certainement pas le jeu qu'on sort pour sa beauté. Il est assez repoussant (même s'il y a pire). Evidemment, ça reste subjectif.
Outre ce défaut (pour moi), Peloponnes est un bon jeu qui mêle enchères et gestion de ressources, tout en restant assez simple.
Il y a une part d'aléatoire, qui peut être assez gênante, avec le tirage des catastrophes.
Il a une bonne rejouabilité puisque le tirage des tuiles est différent à chaque partie.
Les parties se jouent assez vite et on peut y jouer jusqu'à 5, ce qui mérite d'être souligné pour un jeu de stratégie.
Les + (par rapport à l'édition IronGames) :
Jeu distribué en France
Boîte plus petite
Les - (par rapport à l'édition IronGames) :
La traduction des règles
Donc :
Jeu agréable mais il faut apprécier les enchères
Pas super joli
Quelques interrogations à la lecture des règles alors que c’est tout simple
Plusieurs extensions qui apportent un peu plus de piment.
Ca se laisse jouer
Ce jeu pas très attirant se révèle une excellente surprise, jeu d'enchères et gestion pas simple à maitriser, on y construit une civilisation mais que dans le Péloponnèse avec les peuples qui vont avec.
Il faut bien mettre de coté les ressources nécessaires pour battre les désastres qui vous frappent, sinon en prime la défaite!
A essayer d'urgence
Dans ce jeu, on commence par développer peinard sa petite cité grecque. On acquiert des territoires aux enchères, on produit des ressources, on construit des bâtiments, on accroît sa population.
Evidemment, qui dit enchères dit gestion d'argent et compétition acharnée pour les meilleures tuiles, ce qui rend les choix cruciaux et parfois difficiles. Mais ce n'est pas tout. Très vite, notre relative tranquilité sera bouleversée par diverses catastrophes. Impossible de ne pas en souffrir, le but sera alors d'y être préparé aux mieux, afin de s'en tirer avec moins de dégâts que ses camarades. Sans compter qu'il faudra régulièrement nourrir sa population, ce qui peut vite devenir compliqué lorsqu'elle commence à devenir nombreuse. Comme le jeu est somme toute assez court, tout cela s'enchaîne très rapidement, et l'anticipation aidera tout autant que l'adaptation.
Un jeu où on lutte pour éviter que soit détruit ce que l'on a bâti, voilà qui est intéressant, même si ce n'est pas nouveau. Pas nouvelle non plus, mais tout aussi intéressante, est la manière de compter les points. Une cité peuplée mais méconnue ne rapportera pas grand chose, tout comme une cité prestigieuse mais vide. Tout est dans l'équilibre, et celui qui aura développé au mieux ces deux aspects parallèlement emportera la victoire.
J'ajouterai également que j'aime beaucoup la présence des cités de départ, qui fait que chaque joueur ne partira pas avec les mêmes avantages. Cela permet des stratégies différentes à chaque parties, et évite donc de rendre leur déroulement trop stéréotypé.
Une question : qu'est-ce qui distingue ce jeu d'autres jeux de gestion vachement plus mieux ?
Une réponse : rien mon amiral !
Je préfère oublier tout ça dans un bon verre de Whisky sans glace. Un Glen More sinon rien...[b]
"Peloponnes" contient trop de tableaux de chiffres à mon goût. Trop de jetons qui glissent d'une case à l'autre : je n'ai pas réussi à saisir l'ambiance et la subtilité de ce jeu...
Monsieur Phal en avait fait la pub dans la TTTV, et ça avait l'air bien - ballot que je suis, je l'ai acheté.
Au final, après y avoir joué en solo, à 2, à 4, à 5 et à 6, je peux clairement dire que ce jeu m'a gonflé.
Toutes les parties étaient invariablement plates comme des planches, et même les phases d'enchères ont réussi l'exploit de n'enthousiasmer personne (la mécanique avait pourtant l'air bien)
ça nous a tellement rasés qu'on a cru plusieurs s'être plantés dans la règle - mais après moult relectures : que nenni.
Bien sûr, l'aspect général ne ralliait pas spontanément les suffrages, mais cela n'explique pas tout.
Les optimisateurs fous de la bande n'y verront que hasard partout (tirage des tuiles et des catastrophes), et les adorateurs des choses légères trouveront qu'il s'agit d'un jeu de comptable fou, avec ce côté calculatoire au tour-par-tour et de vas-y-que-je-bouge-plein-de-petits-pions-sur-12-échelles-différentes bien trop prononcé
Clairement un jeu d'opportunistes pas trop regardants, à peu près aussi glamour qu'un tableur Excel.
A ce prix et pour cette durée, je trouve qu'il y a de meilleurs clients.
un thème très plaqué, des graphismes pour le moins sommaires, mais un bon jeu de gestion rapide et efficace. assez intéressant dans le système d'enchères. bien équilibré. j'y rejouerai avec plaisir mais je ne l'achèterai pas (trop moche pour convaincre mes amis d'y jouer...) c'est dommage car le jeu est excellent!
**Ça raconte quoi ?**
Tu es à la tête d’une civilisation grecque à la fin de l’âge du bronze. Tu as soif de croissance démographique, d’aménagement du territoire et de gestion des risques.
**Ça marche comment ?**
Comme un jeu à l’allemande avec des enchères à un tour. Chaque joueur a un départ spécifique en termes de ressources, thunes, population et revenu initial. Le but du jeu est d’avoir le score le plus élevé au bout des 8 tours de jeu, mais attention, on retiendra le plus faible parmi deux décomptes finaux :
Points des bâtiments et des terrains + (thune/3)
Population x 3.
L’essentiel du jeu consiste donc dans la construction et dans la maîtrise de la démographie. À chaque tour, on pioche autant de tuiles que de joueurs, tuiles accessibles aux enchères, et on pioche pour la rangée « Conquête » autant de tuiles qu’il faut pour qu’il y ait 5 tuiles révélées au total. Le 1er joueur a alors 3 possibilités :
***Enchérir*** : il place son jeton couleur et au moins autant de thune qu’indiqué à côté de la tuile convoitée.
***Conquérir*** : il acquiert directement la tuile de son choix dans la rangée « Conquête » à condition de payer 3 thunes de plus que le coût indiqué.
***Faire fructifier son capital*** : il touche 3 thunes mais ne construira rien ce tour-ci.
Les joueurs suivants peuvent faire de même, mais ils ont en outre la possibilité de **surenchérir**. Dans ce cas, le joueur précédent a le choix :
***Modifier sa cible*** : à condition d’avoir auparavant misé assez pour pouvoir payer le coût minimal (ou le coût et le surcoût de la conquête).
***Se retirer*** et toucher 1 thune en compensation pour ce lamentable foirage.
Car, oui, ce sont bien des enchères à un tour. Il vaut mieux y réfléchir deux fois avant de miser. Une fois les achats effectués, on détermine le nouvel ordre du tour : de la plus forte à la plus faible enchère.
On peut alors construire. Il y a deux types de tuiles :
***Les bâtiments***. Ils nécessitent des matériaux de construction. On peut et on veut les dépenser : on gagne immédiatement le bonus immédiat et on bénéficiera de son revenu et de son éventuel bonus.
On ne peut ou ne veut pas les dépenser : on place l’une de ses thunes dessus, on gagne le bonus immédiat, mais on ne profite ni de son revenu ni de son éventuel bonus tant qu’il n’est pas construit.
***Les terrains***. Ils ne nécessitent pas de matériaux de construction. Par contre, à part pour le 1er terrain, ils doivent être construits « en domino », c’est-à-dire qu’ils doivent avoir au moins une production (bois / pierre / blé) commune avec le terrain précédent. Si on se rend compte après l’avoir acheté que ce n’est pas le cas, le terrain est défaussé définitivement. Et il n’y a pas de compensation, parce que là c’est un foirage vraiment trop honteux.
On peut ensuite toucher les revenus du tour, d’où un petit moment de poussage de marqueurs sur son plateau individuel mais si vous aimez jouer à *Through The Ages*, vous trouverez que c’est un tout petit moment.
On retourne enfin 2 jetons **Désastre**. Tous les désastres se produiront au cours de la partie, et se réalisent dès qu’on révèle le 3ème jeton du Désastre en cause (2 x 8 tours de jeu = 5 Désastres x 3 jetons + 1 jeton « pas de désastre »). Les désastres sont loin d’être négligeables :
***Tremblement de terre*** : on doit payer 1 bois + 1 pierre par bâtiment, ET perdre les bâtiments pour lesquels on ne peut ou ne veut pas payer.
***Tempête*** : on doit payer 1 nourriture et 1 thune par terrain, ET perdre les terrains pour lesquels on ne peut ou ne veut pas payer.
***Sécheresse*** : on perd un tiers de sa nourriture (le blé). Arrondi au supérieur (t’as cru que c’était un jeu facile ??)
***Peste*** : on perd un tiers de sa population. Même remarque que précédemment.
***Déclin*** : on perd 10 biens de luxe.
Les biens de luxe sont obtenus dès que l’on dépasse le maximum de l’une des pistes de ressources : 10 pour le bois et la pierre, 13 pour le blé. On peut ensuite se servir des biens luxueux comme bonus à raison de 2 pour 1 ressource ou 1 thune.
Des bâtiments permettent d’éviter les désastres. Ils n’ont pas besoin d’être achevés pour que le joueur bénéficient de cette protection.
Des terrains comportent un symbole « Tour d’approvisionnement ». Il faut alors dépenser 1 blé / population et payer le coût de construction des bâtiments achevés (auquel cas on récupère la pièce qui était dessus). On perd autant de population que le déficit en blé, on défausse les bâtiments qu’on ne peut pas construire.
**Ça vaut quoi ?**
C’est un jeu de gestion qui permet de remplir très densément un laps de temps trop court pour la plupart des vrais jeu de gestion / civilisation. Les mécaniques sont nombreuses, mais assez simples à appréhender. La difficulté n’est pas dans la complexité des règles, mais bel et bien dans la gestion. Il faut prévoir à la fois les désastres et les tours d’approvisionnement (2 en cours de partie + 1 en fin de partie). Le risque de finir avec un score ridicule de 0 ou 1 est bien réel, d’où une pression assez forte tout au long de la partie.
Il m'arrive d'apprecier des jeux qui ne soulèvent pas les foules.Il est alors particulièrement gratifiant de laisser un avis favorable sur ces derniers.J'aime à penser que mon humble avis va pouvoir apporter un éclairage sur un jeu qui reste dans l'ombre et peut-être convaincre quelques uns de lui accorder une chance.Parfois c'est le contraire.Je me demande pourquoi un titre soulève tant d'engouement et dans ce cas,laisser un avis est un exercice périlleux.Périlleux,mais nécessaire car la moyenne générale d'un jeu doit représenter tous les avis.C'est ce que je m'apprête à faire.De cet auteur,j'aime particulièrement Pergamemnon et Pax,mais là,c'est l'incompréhension.Si je devais résumer Peloponnes en quelques mots,je dirais de lui qu'il est austère,limité et hasardeux.Ok,je développe.Le matériel est correct mais le visuel nous renvoie 30 ans en arrière.C'est triste et sans éclat.La mécanique du jeu se limite à une phase d'enchère réduite à sa plus simple expression. Une mise et c'est tout.Les bons,voir les excellents jeux d'enchères ne manquent pas.Peloponnes ne propose que ça et le fait moins bien qu'un Modern Art,Cyclades ou la fièvre de l'or.Quant au hasard,il est plus ou moins variable selon le nombre de joueur.A 2,3 tuiles vont coûter 3 pièces de plus que les autres,et quand lors d'une partie,vous voyez les tuiles indispensables à votre développement ou à votre préservation,être plus chères que celles de votre adversaire,cela ne peut que soulever qu'un sentiment d'injustice.L'idée des cataclysmes, ce n'est pas nouveau et je pourrais à nouveau citer plus d'un titre où ce genre d'évenements néfastes est beaucoup plus intéressant à gerer.Ici,2 tuiles seulement par catastrophes peuvent vous protéger de leur effet et leur acquisition est bien sûr grandement soumise au hasard du tirage.Rarement un jeu m'aura autant privé du plaisir de gagner,puisque je sais que ce n'est pas seulement mon dû.A contrario, quand je perds,je m'en fous un peu pour les mêmes raisons.Donc pour ma part,c'est non.
Un bon petit jeu d'enchère, sur un thème moyennement rendu. Rapide à expliquer, rapide à jouer car en temps limité. Matériel sobre et fonctionnel. Gros plus : un jeu de base pour 5 joueurs et des extensions qui permettent d'aller jusqu'à 8 joueurs. C'est juste dommage que la forme des tuiles soient différentes du jeu de base. Les catastrophes ajoutent une tension intéressante : on sait qu'elles vont toutes intervenir, mais quand et dans quel ordre ? Juste ce qu'il faut de stress, en plus de la crainte de se faire piquer son enchère. A ce sujet, les tours d'enchère sont assez tactiques, sans être trop long, la mécanique est bien faite.
Une mécanique surprenante, une règle assez facile à assimiler, des parties rapides, et beaucoup de subtilités. A la limite du jeu de gestion, du jeu d'enchère, il s'inspire de nombreux jeu du genre, tout en développant une identité ludique propre. parfait pour des parties rapides et riches. Le système de points pour la victoire oblige à avoir un développement équilibré. A noter qu'il se joue très bien en solo.