jeu remarquable.
des petites enchères rapides et intelligentes
des alliances ponctuelles
des "pots de vin" que l'on peut proposer(bah! pas bien!) ou recevoir (chouette glop!glop!)
des sècheresses à éviter
des développements de territoires à gérer
Un jeu bien réglé , subtil, riche et complexe .
La seule réserve serait de pouvoir savoir où en sont les joueurs au fil de la partie et d'éviter un décompte final totalement révélateur du vainqueur.
Mais bon, cela est bien minime par rapport à la qualité du jeu.
Les parties les plus intéressantes sont sûrement celles réalisées à 3 joueurs ( avec des sècheresses qui arrivent plus vite).
Un jeu à avoir absolument , pour tout public.
Ce jeu m’a énormément plus lors de mes premières parties. Puis avec le temps la lassitude s’est installée car les parties avaient du mal à se renouveler. Je vous invite à l’essayer si vous avez l’occasion car il arrive à mettre de l'ambiance avec beaucoup d'interaction. Tous les joueurs sont en concurrence pour le rôle de l’irrigateur.
*Nombre de parties : 5 (à 3 et 4 joueurs) dont 4 en ligne*
Excellent jeu qui mèle habilement coopération et compétition. Le thème n'est pas original mais fonctionne bien. je préfère ce principe d'irrigation à celui d'[**Amyitis**](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/amyitis).
Le fait que l'argent et les points de victoire ne soit qu'une seule et même chose en fait un jeu à jouer avec minutie.
Santiago est vraiment le genre de jeu que j'apprécie, c'est assez simple, rapide, trés peu hazardeux.
Le but étant de choper les bons champs et d'arriver à faire en sortes de faire irriguer ses champs soit en y mettant le prix, soit en s'arrangeant d'avoir ses champs pret de ceux du constructeurs de canals actuelle...
Vraiment un bon jeu :)
Ce "moyen" jeu à l'aspect anodin pourrait passer inapeçu, **Grave erreur**, c'est une perle, surtout à 5 joueurs là où le partage de l'eau est le plus disputé, le role de l'irrigateur devenant essentiel alors qu'a 3 joueurs en particulier il est un peu trop en retrait. Dans la configuration à 5 joueurs, c'est un 5/5, enchéres tout en finesse, plantations stratégiques avant que l'eau ne coule si Dieu (oups, pardon l'irrigateur) le veut.
Santiago est un jeu exceptionnel !
Il allie plusieurs mécanismes de pose de tuiles, d'enchères, de négociation et les marie très bien ensemble pour produire un bon petit jeu d'enfoiré aux règles simples.
J'ai toujours plaisir à jouer à Santiago que ce soit avec des gens gentils qui développent leurs champs chacun dans leur coin ou avec des sales "\*\*\*" d'enfoirés qui cherchent à me truander à mort.
J'en fais une partie quand vous voulez.
Ce jeu est simple et très bon. Il repose sur un système d'enchère pas trop ennuyant (souvent les enchères cache la pauvreté du jeu). Plaira aussi bien au débutants qu'aux joueurs confirmés. Il ne souffre que d'un défaut: si vous avez en face de vous une calculatrice, vous risquez de vous ennuyer. Cependant si vous choisissez bien vos partenaires de jeu, le plaisir sera au rendez-vous. D'autant plus que Santiago est un jeu injustement méconnu que vous pourrez faire découvrir à vos amis.
Pour moi Santiago a toutes les qualités requises d'un bon jeu :
- matériel efficace
- relativement rapide (1h-1h30)
- un thème qui colle vraiment au jeu
- des règles simples et originales
- une bonne dose de calcul et de bluff
J'y rejoue très régulièrement avec plaisir.
Par contre je n'aime pas y jouer à trois car il n'y a pas assez d'enjeux sur la construction du canal et cela enlève à mon goûts une très grande part du jeu.
Génial !! un vrai jeu d'enfoiré où alliances de circonstance et coups bas pleuvent à chaque tour. Ce n'est pas le premier, me direz-vous. Certes, mais Santiago, c'est aussi de la finesse, de la diplomatie, du calcul (des sous !!), des promesses, et beaucoup beaucoup de tension !
Ce jeu rentre directement dans mon top du top !!
Voila donc une sorte de concentré de ce que je n'aime plus dans les jeux à l'allemande :
-thème de daube
-matos de daube
-des mécanismes ultra classiques
-froid
Bon j'avoue avoir fait certaines parties sympathiques mais à la fin c'est toujours le même sentiment : mouais, ca tourne bien, mais c'est pas l'éclate ca c'est sur.
Du coup quand je ressors ce jeu c'est vraiment parce que j'ai sais pas a quoi jouer d'autre.
Savant mix de mécanismes légers et rapides, avec interactions s'il vous plaît; faut dire que les enchères, ça interagit bien.
Mais voilà, *Santiago* ne m'a pas donné le frisson nécessaire à un minimum d'addiction.
Et dans mon souvenir je ne crois pas avoir gagné une seule partie. Ça doit être ça la vraie raison de ma tiédeur...
Car comme dirait Guillaume d'Ockham: "Souvent, la solution la plus simple est la bonne."
Alors moi je dits bravo !!!
Les règles sont simples et le jeu est passionnant.
J'aprécie tout particulièrement l'aspect corruption où on peut donner de l'argent au poseur de canal pour qu'il prenne la meilleur direction pour vous...
Dans l'ensemble ce jeu me plaît bien : règles limpides (une fois traduites de l'allemand!), mécanisme bien huilé, interactions entre joueurs... Bref tout pour me plaire!
Sauf que le côté calculatoire m'a un peu empêché de trouver ce jeu vraiment fun.
J'en referai sûrement des parties à l'occasion mais ce n'est pas un jeu que je sortirai en priorité lors de soirées ludiques.
A Santiago, il faut se placer dans le bon champ. C'est-à-dire LE gros qui ne manquera pas de se former au fil des tours.
Alors pour en avoir été absent au cours de mes deux parties (manque d'intuition, manque de réflexion?), j'ai forcément trouvé la fin longue et sans intérêt...
D'ailleurs, le début non plus ne m'avait pas emballé : crasses gratuites et enchères monotones succèdent à d'autres crasses gratuites et enchères monotones.
Pour un jeu qui a un peu le cul entre plusieurs chaises (enchères, développement, placement de tuiles, coups fourrés...), sans exploiter aucun de ces mécanismes avec brio.
Du coup, j'ai un peu de mal à comprendre l'engouement. Menfin, les goûts et les couleurs...
À la base, je trouve l'idée de Santiago excellente. La mise en oeuvre du jeu est plutôt bonne, mais ce jeu comporte pour moi des défauts assez gênants.
Tout d'abord, une impression globale de peu de fluidité, voire carrément de lourdeur, accentuée par une manipulation agaçante de billets (je n'aime pas les billets dans les jeux faut dire). Et c'est quand même l'archétype du jeu où les fins de parties sont atrocement calculatoires, avec l'essentiel des informations disponibles sous les yeux, mais beaucoup de temps pour les exploiter.
Ensuite, on se fait des crasses, on creuse pas où les autres voudraient, on se pique des tuiles, on ferme les plantations des autres... Et puis en fin de compte, avec l'irrigation complémentaire à laquelle chacun a droit, on se retrouve avec un ouvrier éliminé tous les deux tours et 5 cases désertiques en fin de partie. Mouais, pas très violent tout ça, comme crasse...
Encore : on a beau s'acharner à fermer, il y a souvent un champ qui va grossir énormément (ça, c'est purement statistique). Si on s'y met tard, on donne surtout des points à ceux qui y sont déjà. Si on s'efforce de le bloquer, on ne marque pas de points parce qu'on s'éparpille, et on ne profite pas de la manne. Que faire ? Je ne vois pas de solution, et c'est bien ennuyeux, car du coup, pour les malheureux qui n'y sont pas, la partie est cuite à mi-parcours, sans espoir de retour.
Enfin, le jeu n'est bon qu'à 5. Même 4, c'est pas assez. Handicapant.
Au final, le système est bon mais mériterait des aménagements : plateau plus petit, moins de tours de jeu, moins de possibilités d'irrigations, plus de possibilités de blocage... N'en jetez plus. On passe.
Une déception.
*Nombre de parties : 2*
Salut!
Voilà ce que j'appelle un très bon jeu car il est bluffant!
Vous ouvrez la boite et vous regardez le matos, une petite larme commence à couler de vos yeux et vous vous dites que vous en avez marre des petites allumettes en bois colorées, des pauvres billets de banque tout moches! puis le jeu commence et le plaisir efface tous ces aprioris négatifs, vous vous batez pour que votre champ prospère et soit arrosé, vous détournez l'eau du canal en soudoyant un pauvre gars et vos amis voient leur champ asséché et c'est du bonheur à l'état pur!
un grand moment stratégico-putassier-ludique!
génial, à avoir absolument dans votre ludothèque
Les (+) :
- les multiples aspects du jeu qui s'imbriquent bien ensemble : enchère, placement, gestion, majorité et connexion
- le côté simple et beau du matériel, en dehors des billets...
- Le rôle de l'irriguateur accordé à celui qui aura passé le premier au tour précédent. On hésite toujours entre tenter de gagner l'enchère pour les meilleures tuiles ou ne pa sy participer pour s'assurer soit une rente, soit le meilleur placement de l'irrigation
- la finesse stratégique pour ce jeu au règle simple
Les (-) :
- Le côté abstrait du jeu. On peine a s'imaginer dans des champs mais on oublie vite ce détail ;o)
Je ne sais pas si vous avez remarquez, mais les plus fortes émotions que l’on ressent c’est lorsqu’on s’y attend le moins. Un film dont vous n’attendiez pas grand chose et qui vous scotche au fauteuil, un livre, ouvert par hasard, dont vous terminez les 400 derniers pages d’une traite vers 3 heures du matin parce qu’il est hors de question d’attendre le lendemain pour savoir comment ça va finir. Et bien pour ma part, Santiago fait partie de ces phénomènes.
Rien d’alléchant à première vue, une boite vert moche (et je ne parle même pas du thermoformé à l’intérieur, je ne savais pas que cette couleur existait ! ! !), un minuscule plateau quadrillé (Tigre et Euphrate en plus épuré, si, si c’est possible), des tuiles colorées carrées avec des légumes dessus, des billets style mauvaise contrefaçon de monopoly, des petits cubes on ne peut plus classiques, des petits bâtonnets bleu pour la plupart, un cylindre bleu, 3 palmiers en plastoc, un bonhomme en carton qui a du mal à tenir de bout et bien sur la règle du jeu.
« C’est quoi le thème ? » «Plantation et irrigation. » « Tout un programme. Et les mécanismes ? » « Placement et enchères. » « Original. C’est pas un jeu allemand par hasard ? » « Si pourquoi ? » « Pour rien. »
A ce moment précis toute personne normalement constituée referme la boite et passe à autre chose.
Bon, les autres ouvrent le feuillet de règle (enfin la traduction en français, plutôt). Et ça ne commence pas très bien : 11 tours (9 à 5 joueurs), 7 phases de jeu par tour … Ouille ! Va falloir se rappeler de tout et ça promet d’être long en plus …
C’est à ce moment qu’intervient le premier effet Santiago. Les règles sont extrêmement simple et facile à retenir et déjà à leur lecture on sent qu’il va se passer des choses intéressantes. Ce n’est pas la panacée, mais c’est déjà un bon début.
Et puis la partie commence, et là le jeu livre toute sa richesse. Choix cornéliens, interactions omniprésentes, pas une minute pour souffler. C’est tendu autour de la table et ça c’est très bon signe. Ça tourne, et ça tourne même très bien.
Mais déjà la partie se termine. Premiers commentaires à chauds. « Pas mal ton jeu, c’est rapide en plus », « Sympa finalement. On en refait une autre ? » « Ouais une autre, que je prenne ma revanche » …
Beaucoup de plaisir autour de la table cette fois là … et les suivantes … Alors qu’à première vue rien ne laisser imaginer ça. Une magnifique surprise.
Ces temps-ci, un super-héros sur la couverture taillant dans un troll géant à la tronçonneuse, a plus de chance de faire vendre des boîtes de jeu que la culture des légumes au Cabo Verde.
C'est d'autant plus fort d'avoir sorti ce petit jeu génialissime qu'il ne paie vraiment pas de mine, c'est le moins qu'on puisse dire. Il n'y a pratiquement qu'au forum éco-social du Larzac qu'il a des chances de trouver des clients, ou à la limite dans un stage pour retraités sur la diététique végétarienne.
Une fois qu'on a ouvert la boîte sans se laisser rebuter par la tronche de Rémi satisfait qui décore la boîte presque aussi moche que le jeu est bon, on commence à comprendre que ce n'est pas que de la réinsertion par le jardin.
Pour peu qu'on ait joué quelques parties de ce jeu aux règles limpides, l'illusion d'un jeu coopératif et non violent s'efface au fur et à mesure qu'on accumule les piles de brouzouf et que monte l'envie de faire dégager la concurence du jardinet à coups de serfouette.
Un jeu très tendu, bien équilibré entre placement, enchère et gestion, et qui ne sera bientôt plus publié paraît-il.
Ne perdez pas de temps !