Testé à la maison des jeux de Nantes entre ludopathes à 4 joueurs.
Très attaché à ce thème, j'étais particulièrement motivé pour découvrir Sylla.
Le mécanisme est simple et le jeu semblait très interessant à l'explication des règles.
Au fur et à mesure que la partie avancait, j'ai été un peu déçu par les choix à effectués. En fonction de votre position dans la partie vos choix d'action se restreigne énormément.
Le peu de hazard du jeu dans le tirage des cartes catastrophes contre lesquels nous devons lutté influ beaucoup sur le jeu. Certaines phase sont alors completement prévisibles et perdent donc de l'interet.
Sylla est l'archétype du jeu qui correspond complètement à mes goûts en matière de jeu de société.
Idéal à 4 joueurs, la configuration reine, le jeu me procure une sensation du fluidité absolue, une nécessité de choix permanent et de réflexion constante pour essayer avec ses choix d'influencer le cours du jeu dans la direction idéale pour ses plans. A chaque phase, les choix peuvent sembler simples. Oui mais non, car choisir d'effectuer en début de tour une action a des imbications multiples et entraîne que l'on se prive d'atouts importants pour une phase ultérieure, en général. Il faut donc tenter de planifier ses actions en anticipants les différentes phases du tour, tout en gardant une ligne de conduite générale et surtout en surveillant les potentiels de nuisances des concurrents, car l'interaction dans ce jeu basé sur les enchères, est énorme. On tente ici d'influencer les choses sans certitude de réussite, et c'est ce qui fait aussi le charme.
Cela donne un cocktail passionant, bien mis en scène par un design de jeu et même un esthétisme au dessus de la moyenne. Le thème est bien présent au travers de la mécanique, mais de par chez nous on joue sans trop ressentir l'aspect "politique/négociations". C'est plus de l'influence via la mécanique que via des joutes oratoires.
J'adore tellement ce jeu que je ne parviens pas à comprendre ce qu'on peut lui reprocher, comment on peut ne pas aimer. Et force est de constater que ce jeu ne fait pas l'unanimité, que certains détestent même. C'est le cas dans mon groupe de joueurs, où malheureusement, si nous sommes deux à littéralement adorer, un joueur pourtant "aguerri" et clairement a priori dans le public cible de ce genre de jeu, déteste. Il ne parvient pas à s'y immerger.
*Nbre de parties jouées: 3*
Grand amateur de la série télévisée "Rome", le thème m'attirait. Grand amateur des jeux Ystari en général, le jeu m'attirait. Grand amateur de prétresses dénud... enfin bref le jeu m'attirait. Et pourtant, lors de ma première partie à la Gencon il y a un an et demi, j'ai moyennement accroché. Je sentais le potentiel mais ayant eu une explication de règles assez floue, la partie avait été assez confuse pour moi.
Depuis, j'ai refait une bonne dizaine de parties, et pour être résumer le tout : j'adore (et mes joueurs aussi)
C'est fin, c'est tout en subtilité, chaque partie est différente et les multiples voies pour gagner sont toutes bien équilibrées.
Le top du jeu "politique" selon moi. Et en plus il est assez rapide, ce qui ne gache rien.
Un jeu qu'il est tellement bien que je vais lui dédier mon premier avis ! Pas si difficile que ça, et surtout très prenant car chaque partie est vraiment différente et tendue. Mais surtout beaucoup d'interaction car au delà des enchères on gagne en disputant le bout de gras. l'essyer c'est l'adopter !!
Voilà sans conteste le meilleur Ystari. Et dire que j'ai attendu près de dix mois avant de le faire quitter son étagère, après en avoir fait l'acquisition à Essen l'an passé! Depuis je ne souhaite qu'une chose le sortir et le ressortir encore. C'est le plus jouissif et le plus fluide dans la production d'Ystari. Qui plus est il est facile à expliquer car cohérent en tout point.
Le jeu se renouvelle à chaque fois comme par miracle, du fait des différents projets disponibles en phase VI, mais surtout des différents évènements (phase V) et des axes que les joueurs vont donner à la partie.
J'ajouterais que, de manière surprenante, la variante à 2 joueurs fonctionne aussi à merveille.
Jeu très bien, les joueurs doivent faire plusieurs parties pour voir les interactions et les coups à faire.
à un moment donné, le jeu nous a semblé fade parce que chacun jouait dans coin justement et on a donc loupé la partie "discussion".
je met 5/5 car je pense que ce loupé fait que la partie n'a pas été sous tension ou stress dans les enchères (ce qui devrait être le cas justement).
critique indépendante de la note : je retrouve malheureusement très peu l'ambiance d'un Respublica Romana ou finalement de la rome Antique.
Sylla est un de mes jeux préférés.
Le jeu est riche et immersif. Il ne faut rien laisser au hasard, anticiper sur les choix des autres, gérer au mieux ses revenus et ses voix. Choisir avec discernement ses personnages en fonction des évènements présent, mais aussi des personnages déjà en jeux chez les autres joueurs. Un vrai régal.
La cerise sur le gâteau c'est la configuration de départ changeante qui fait qu'aucune partie ne se ressemble.
Après une petite dizaine de parties, je me permet un avis !
Sylla dénote des autres Ystari que j'ai en ma possession, et c'est tant mieux !
Les points forts du jeu, sont à la fois la coopération des joueurs au niveaux des crises, mais aussi parfois la confrontation au niveau de celle ci.
Car il y a 3 "ressources" à se procurer pour des points de victoires, des jetons loisirs, politiques, et santé. Selon nos jetons majoritaires, on souhaitera les protéger on va dire, faire en sorte que tout le monde s'amuse à Rome par exemple, ou si on fait que un joueur se concentre sur la santé, faire en sorte qu'une bonne épidémie persiste. C'est le point central du jeu.
A côté de ça les autres phases sont vraiment sympathiques.
Celle ou on choisie ses nouveaux personnages, permet de bloquer ses adversaires, ou de se spécialiser / diversifier.
Ensuite, il y a un système d'enchère assez tendu pour se procurer des bâtiments.
Avec en plus de ça un vote secret pour les grands projets.
Non vraiment, un jeu très bien pensé, ou toutes les phases sont intéressantes.
Je pense qu'il est vraiment au top de son potentiel ludique à 4, et il est assez rapide, genre 1h30.
Aller ! En route pour les TT d'or 2009 :)
Mes plus plates excuses pour le jeu de mot du titre ;)
Excellent jeu, qui a pour seul defaut d'etre difficile d'acces pour un nouveau joueur.
En effet les différents choix ne sont pas facile a appréhender lorsque l'on joue pour une première fois.
Mais une fois le premier tour passer, la mecanique bien huilé séduit les joueurs.
Et a la fin de la partie, il est assez facile d'en proposer une nouvelle, vue que les joueurs commencent a bien apprécier les possibilités de ce jeu.
Bon bref, il convient parfaitement a mon entourage de joueur, et il va ressortir souvent.
Très bon jeu même si au premier abord il semble un peu ardu.
Jouable même à partir de 2 joueurs.
Les mécanismes et les tactiques sont assez variés du fait des tirages aléatoires des cartes événements, des bâtiments, des peresonnages.
Les parties sont tendues le décompte des points ne se fait vraiment qu'au dernier instant en fonction des points des jetons respublica.
De très belles illustrations sur les cartes.
bon ben voilà c'est beau , les mécanismes sont novateurs (personnages qui servent à différentes phases et donc qu'il ne faut pas "épuiser" trop tôt), les choix nombreux (argent, votes, ou chréteins ou esclaves pour la fin), y a même une dose de coopératif (lutter contre la fmaine), le thème est quand même très présent, l'interaction permanente...
bon j'va relire Murena du coup
Sylla est un jeu de type "moyen" de gestion par son temps de jeu et dans sa complexité à l'appréhender.Il n'en reste pas moins redoutable par ses enchères à un tour qui rendent le jeu très tendu.L'interactivité entre les joueurs est présente dans plusieurs phases et le thème de la rome antique est très bien rendue par l'importance du 1er consul et le mode de vote pour l'élaboration des grands projets.
le plateau récapitule de façon très clair les différentes phases du jeu et son coté sombre nous plonge davantage dans la rome en crise.
seul petit bémol,les évènements qui à mon avis ne sont pas assez pénalisants à chaque tour (1 seule carte retournée par tour)en particulier dans une partie à 2 joueurs.
Sylla n'en reste pas moins à très bon jeu qui se découvre au fil des parties.
Haa, voila bien un gros dilem. Le jeu n'est pas mal, le plateau assez sombre et le matos pas mal du tout (j'ai les belles pieces).
Mais je ne sais pas trop, une partie à 2, et je dois dire que je n'ai pas le courage d'en refaire une. Pas que le jeu ne soit pas bon, mais je n'ai pas trop accroché.
Bon, courage, je reviendrais vous donner un complement d'avis apres une partie à 3. En attendant, je mets une note "intermediaire".
Un ystari toujours un bonheur ludique
Jeu commandé dés son annonce en version de luxe (bourse et pièce de metal)
Très beau jeu, de nombreuse possibilité et stratégie et un renouvellement en fonction des évènements et choix des opposants.
Après une dizaine de parties je reste un un avis très bon pour un jeu qui combine le placement les enchère et la gestion. Un fourre tout ludique.
Alors pourkoi un 4/5 alors que j'ai l'air aussi enthousiaste : la réponse est simple si la version de luxe intègre les belles pièces je reste un peu déçu par le design des cartes perso et des paravent. Je n'aime pas trop le style mais c'est juste un avis personnel, certain aime moi çà me laisse froid.
hormis ce détail le jeu est parfait en tout point.
Tout ça pour dire qu'il y a un truc qui commence à me questionner. Ce ne sont pas les ricains qui contaminent le monde avec leur soi disant culture (dont on se passerait bien, soit dit en passant) mais les allemands avec la célèbre mécanique de jeux dite "à l'allemande". Merde, en fait ils avaient gagner la seconde guerre mondiale et on me l'avait pas dit...
Comprenons-nous bien. Sylla est un bon jeu, tout beau, bonne mécanique, tendu comme un string, jolies cartes et tout le tralala habituel pour satisfaire les gamers (même si dans un style proche, je lui préfère Amytis).
Seulement voilà, le background n'apporte rien de particulier au jeu, et si la forme y est malgré tout, sur le fond, on est en terrain archi connu. Toujours les mêmes mécanismes où il faut gérer son truc pour être à autant d'endroit que possible à la fois, très calculatoire et tout et tout. Alors je vais sans doute être dur (et pourtant j'ai du respect pour les créateurs) mais Sylla n'apporte pas grand chose au monde du JDS, comme d'autres avant lui (cf. ma critique de l'Age de pierre). Je sais, qui suis-je pour critiquer comme ça, moi qui n'ait jamais réalisé le moindre proto. Je suis juste un joueur qui voit défiler des jeux qui se ressemblent et que ça lasse. On peut pas réinventer l'eau chaude tous les jours et c'est pas moi (enfin pour l'instant, soyons fou !) qui a cette ambition, mais je ne comprends plus ces gens qui bossent comme des malades pour refaire ce que d'autres ont fait avant eux, sans apporter quelque chose de particulier (comme Agricola par exemple). Quel intérêt franchement ? Autant de labeur et autant de temps passé pour les joueurs à décrypter des règles qui se ressemblent, puis à passer du temps à jouer ce qu'on a déjà joué sous une autre forme.
Bref, le jeu est bon, à tester, mais je trouve que la machine ludique s'emballe, où clairement j'y vois là l'exploitation d'un filon, le bon gros jeux pour hard core gamers dans le style "c'est le même mais c'est pas le même" ou inversement. C'est un peu comme les ricains qui nous ressortent toujours les mêmes poncifs dans les films holywoodiens (au hasard, une guerre contre des envahisseurs)
Menfin, ce n'est que l'avis d'un mec derrière son ordi hein ! Décidemment, "La Guerre de l'Anneau" reste un modèle dans bien des sens.
On sent un potentiel intéressant, on sent qu'il a quelque chose à revendre. Mais voilà ... La sauce ne prend pas. Les mécanismes sont ingénieux, certes, mais on a du mal à se dire qu'une vestale ira construire un bâtiment aux côtés d'un esclave, par exemple. Ce genre de choses illogiques me met mal à l'aise face à un thème qui aurait dû être plus présent.
J'attendais peut-être trop de ce jeu, d'où ma petite déception. C'est le problème d'un Ystari, on en attend tellement qu'il ne peut que nous décevoir, s'il n'est pas exceptionnel.
La Rome de la décadence... C'est bien ici que nous nous trouvons. Ambiance crépusculaire, du plateau aux cartes. Déchéance du verbe : pour internationaliser l'édition, on évite toute info textuelle.
Le résultat, c'est un jeu aux mécanismes archi-simples mais dont l'enchaînement se heurte à des problèmes de lisibilité incroyables.
Sylla est un jeu politique au thème plutôt accrocheur, mais dont on ne perçoit pas assez vite les enjeux, car les illustrations, en fait, n'ont pas la charge symbolique qui leur permettrait vraiment de se dispenser de texte.
Les fléaux qui s'abattent sur la ville et les Grands Projets seront donc fréquemment désignés par leur fonction mécanique plutôt que par leur immersif petit nom. Pas la faute aux joueurs.
Au niveau mécanique, le jeu coule bien (aussi bien qu'il est possible considérant son manque d'ergonomie), et au bout de quelques parties, l'on commence à percevoir les enjeux, la nécessité absolue de jouer "à la parlante" pour l'ambiance autour de la table MAIS SURTOUT pour prendre la pleine mesure des qualités ludiques de Sylla. C'est typiquement un jeu où l'implication de chaque joueur est importante. Lors des premières parties, les habitués de gestion à l'Allemande un peu trop fermés passeront certainement à côté du jeu, car Sylla nous demande tout autant de gérer des ressources que de l'Humain.
Je monte ma note à 4, je ne sais pas ce qui m'avait pris de mettre une note si basse alors que j'apprécie chaque partie. Le rythme beaucoup trop haché des premières parties est sûrement ce qui a ôté à beaucoup l'envie d'approfondir leur pratique de Sylla, et dans un sens je les comprends.