Un jeu sympa avec des mécanismes intéressants basés sur les enchères pour partie mais aussi sur un placement à tour de rôle.
On s'amuse bien mais il manque un je ne sais quoi en fin de partie car on reste sur un "ben voilà, t'as gagné, c'est fini et maintenant on fait quoi ?" Paradoxalement, alors que la boîte ne comprend pas de variantes pour deux joueurs (celle-ci est en ligne sur le site de l'éditeur) c'est à deux joueurs que je me suis le plus amusé.
Avi après une seule partie !
Testé sur la version pièce métallique.
J'avoue que le bruit des pièces de monnaie rajoute un petit plus pour l'ambiance ! Après, il faut être prêt à payer beaucoup plus pour ce petit détail de matériel !
J'ai apprécié la qualité des cartes et des graphismes !
Le jeu peux sembler un peu compliqué au départ car il y a pas mal de paramètres à suivre mais plusieurs stratégies semblent possible pour l'emporter et pour marquer des points !
J'ai trouvé que ce jeu ne ressemblait à aucun autre, même si les mécanismes ne sont pas hyper révolutionnaires !
Pour moi ce jeux est l'équivalent d'un amyitis en terme de complexité et de durée de jeu !
J'affinerai mon avi après d'autres parties !!
Vous voici plongé dans un jeu de gestion en pleine république romaine, il vous faudra choisir des personnages (sénateurs, marchands, légionnaire, vestales, esclaves) pour construire des bâtiments (échoppe, champ, arc de triomphe, taverne, banque), participer à des grands projets (édification d’un panthéon) et lutter contre les menaces qui risquent de faire chuter la république (épidémie, éruption, révolte d’esclave). Lors de chacune des 7 phases successives, les joueurs devront parier et enchérir avec leurs deniers et leurs personnages, se disputer, négocier pour accumuler le plus de prestige possible. Gérez ces intérêts en se servant de la république n’est pas une chose aisée, il ne vous reste plus qu’à relever le défi
Bon ok je l'avoue, j'ai craqué pour le thème de ce jeu... du moins au début. En effet, je joue surtout à deux joueurs, ce qui m'a fait pas mal hésiter à l'acquérir. Mais bon, j'ai bien fait de ne pas m'arrêter à ce détail.
Donc, après l'attente (deux semaines à baver sur les jetons RP) de la publication de la variante pour deux, j'ai enfin pu l'essayer (à 2 joueurs donc). Cette première partie fut agréable, rafraichissante, amusante.
J'ai trouvé que le thème était bien retranscrit pour peu qu'on se donne la peine de donner un nom aux choses, une révolte d'esclaves c'est pas juste un machin qui retourne des bidules qui font chose.
Et aujourd'hui, on l'a enfin testé à 4. Le jeu a pris une nouvelle dimension. Que de calculs, de coups bas, d'évaluation des intérêts communs entre joueurs.
En bref, je regrette juste de ne pas avoir plus d'amis pour y jouer à 3 ou 4 plus souvent. Ceci dit, à 2 on s'amuse bien aussi, disons que c'est juste moins riche niveau chafouinage.
En bref, un très bon jeu, qui a le don de nous donner de nouvelles sensations ludiques.
Voici une production "Ystari" qui ne jurera pas dans la collection qui va de "Ys" à "Amithys" et maintenant "Sylla". Autant au niveau esthétique (c'est normal) qu'au niveau des mécanismes (c'est à chaque fois aussi étonnant !), on retrouve la patte de la ligne originale de l'éditeur. C'est difficile a cerner, probablement pas voulu par l'éditeur, mais dans le cas qui nous concerne, je trouve que le premier jeu « Ystari » du prolifique « Dominique Erhart » possède quelques gènes historiques qui ne sont pas qu'esthétique.
Nous avons donc un jeu aux mécanismes nombreux mais simples, qui génèrent un jeu fluide avec une dimension à la fois stratégique et tactique. Il y'a des brouettes de façons de marquer des points de victoire, aussi bien de manière directe qu'indirecte et il va vous falloir évaluer constamment ou se trouvent les meilleurs rendements en points de victoire. Le tout est servi par un ensemble de mécanismes à base d'enchères, de majorités, de bâtiments, de personnages, etc… et avec un thème romain par dessus tout ceci.
La réalisation est ainsi irréprochable en termes d'ergonomie et de mécanismes. Il manque probablement ce petit sentiment d'âme, ce truc affectif qui ne m'a pas touché. Ce sentiment provient peut être d'un manque d’identification avec une situation historique qui, mêlée au caractère tout de même sacrement abstrait des différentes phases de jeu, plongent les parties dans une atmosphère froide et consciencieuse. Il y'a tout de même pas mal d'occasion de faire des crasses amusantes à ses concurrents, mais leurs rendements final restent souvent à démontrer.
A tester, voire à posséder si vous n'avez pas toute la gamme "Ystari".
Beaucoup de tensions, quelques alliances qui se font et se défont pour résoudre les crises ou faire grimper les jetons sur l'échelle Res publica. Il faut "sentir" ce que vont jouer les autres pour savoir passer entre les crises...
Beaucoup de choix cruciaux :
"vais-je acheter un bâtiment au risque de ne plus avoir assez de sénateurs, de légionnaires ou de vestales pour les phases suivantes?"
"vais-je faire monter les enchères pour pas que mon adversaire ait un bâtiment trop facilement"
"Vais-je prendre un bâtiment qui m'intéresse moins pour garder la main sur la phase d'enchère?"
Et bien d'autres questions auquel il est difficile de répondre... Mais qu'est ce que c'est bon!!
Les différents anachronismes ne gachent en rien le plaisir du jeu... Et je dirais même qu'il ne s'agit pas d'anachronismes si on prend en compte le fait que le jeu couvre une période de plusieurs siècles...
Enfin bref, excellent !
Hannn mais qu'il est bon ce jeu !
Alors oui il est "difficile" d'accès à l'explication des règles car toutes les phases s'imbriquent les unes dans les autres, et une erreur dans une phase peut se payer chère ensuite... Mais au final les règles sont simples et le jeu très fluide, les enchères sont rapides et impliquantes.
Et c'est là ce qui fait la beauté des mécanismes, chacune des phases nous met face à des choix cruciaux. Engager ou pas ses sénateurs? Aurai-je assez de légionnaires pour combattre les purges sénatoriales? Aurai-je assez de voix pour participer activement à ce grand projet?
En jouant à Sylla, on a vraiment l'impression d'être un consul de Rome, prêt à faire des coups bas ou cherchant à se faire aimer de la Plèbe !
Enfin, le jeu s'achève en beauté sur l'avènement du christianisme (si on a su combattre la persécution) et l'affranchissement des esclaves, la larme à l'oeil...
Concernant le matériel, même si je ne suis pas fan du plateau un peu sombre et que j'aurais préféré un plateau du style de celui de Tribun où on puisse poser toutes les cartes dessus, je trouve l'esthétique des cartes sublime et Sylla est selon moi l'un des plus beaux Ystari Games.
Pour finir, on ne peut qu'applaudir l'équilibrage du jeu où selon les stratégies on peut passer toute la partie loin derrière et revenir en tête, ou bien préserver sa mince avance avec des adversaires qui resteront toujours très menaçants. Les parties se finissent souvent dans un mouchoir de poche malgré des stratégies radicalement opposées, et ça j'adore !
4 parties jouees(3 a 3j, 1 a 4j).
Premiere impression:
le jeu est ambitieux, les mecanismes interessants et on percoit du potentiel la-dedans.
Neanmoins je le trouve un peu confus (dans le sens difficile a apprehender), l'enchainement des phases n'est pas toujours fluide (question d'habitude sans doute) et l'unite visuelle laisse un peu a desirer. J'entends par la que j'ai du mal a me reperer dans ce jeu...
Je suis convaincu qu'un plus grand nombre de parties sera benefique pour dompter le monstre et qu'il ne revelera sa vraie richesse qu'a partir de ce moment la (du moins je l'espere!).
Dans l'etat, je dois avouer que *Sylla* me laisse un peu froid de par l'imbrication obscure de ses mecanismes le rendant difficile a cerner et son graphisme plutot austere.
Je pense tout simplement que je n'ai pas encore compris ce que le jeu attend de moi (a moins que ce ne soit le contraire?).
[i]Nb de parties: 4
En fait, je n'ai fait que deux parties (deux de suite d'ailleurs). Le jeu est très sympa dans sa mécanique, dans le thème même si finalement on ne parle pas de Sylla vu que le jeu débute à sa mort. Ca fait un peu drôle du coup. C'est comme si on faisait un jeu qui s'appellerait Napoléon et qu'on commencerait à jouer en 1815 sous la restauration. On passe de toute façon très vite sur cette question (surtout lorsqu'on sait qu'ystari recherche les lettres Y et S et qu'il n'y a plus de personnages historiques avec ces deux lettres après Sylla :-]), comme souvent dans la plupart des jeux, pour ne s'intéresser qu'à l'émulation qui est très motivante. J'ai apprécié dans les 2 parties faites ;
- les possibilités tactiques et les différentes façons de gagner (et de perdre ; je me suis fait avoir la première fois par la famine)
- le matériel
- la fluidité des mécanismes
- une règle assez facilement intégrée (au cours de la première partie partiellement, et totalement au bout de deux)
- des parties rythmées par des évènements aléatoires mais maîtrisables.
J'attends avec hate de le réessayer pour affiner ma critique.
Edit après une troisième partie à 4. Je mets 5/5 plutôt que 4/5. Les parties gagnent vraiment en intérêt à mesure qu'on y rejoue. Cela me rappelle un peu Amitys à cet égard.
Sylla a une mécanique qui tourne bien, on ne s'ennuie pas en jouant, le jeu est dynamique et on passe un bon moment.
Par contre le thème aurait pu être n'importe quoi. Bon la succession de Sylla pourquoi pas. Mais avec des chrétiens... Le Colisé construit lui aussi 150 en avance... Et le pire c'est que personne n'a relevé ces anachronismes avant la publication (bon le Colisé on peut encore se dire que c'est une autre arène, mais les chrétiens ça passe pas même avec de l'imagination).
Et là ça fait vraiment thème plaquer et ça gâche tout le plaisir ludique. On aurait finalement préféré jouer avec un thème abstrait.
Au final un jeu qui tourne, mais qui fait que ça. Dommage il aurait fallu peu de chose pour donner envie d'y jouer avec plaisir...
Vraiment rien de neuf sous le soleil du jeu et d'Ystari. Ce jeu est un fourre-tout de mécaniques galvaudées avec un thème abscons comme finalement assez souvent chez Ystari.
En vrac: enchères, enchères secrètes, majorité, construction, etc. Non, vraiment rien d'original.
Il est temps qu'Ystari change un peu de fond de commerce, parce qu'à force, ce qui faisait l'intérêt de leurs jeux au début commence furieusement à s'essouffler là, et avec Sylla ça se sent.
Illus sympatoches, plateau sombre et plat. On a bcp apprécié la carte "décadence" en 2 exemplaires, une plus affriolante que l'autre...
Encore un jeu bien huilé. Tester deux fois j'apprécie son efficacité : durée raisonnable et tour de jeu concis. Pour le thème certains y sont restés insensibles. Personnellement je suis dedans, entre la construction de grands monuments et les différentes plaies qui s'abattent sur Rome, on lutte avec acharnement pour récolter le maximum de prestige.
Les possibilités sont assez variées, et dès la deuxième partie, nous avons senti la nécessité d'engager plus grandement les discussions d'influences pour réussir à orienter un groupe pour lutter contre un désastre de fin de tour.
Au final un très bon jeu, avec lequel je rejoue pour l'instant avec plaisir.
Je n'ai qu'une seule partie à mon actif, c'est avouons-le un peu léger pour réellement donner un avis objectif mais çà me semble suffisant pour déjà affirmer qu'il est équilibré et fluide. Par contre, je déplore le fait que le thème ne soit pas bien ressenti, en tout cas beaucoup moins qu'un Age of Empire III ou un Agricola. Il semble plus "plaqué" sur une mécanique d'enchère. Ca reste un bon jeu, mais pas suffisamment pour le préférer à d'autres plus immersifs.
A voir avec d'autres parties si j'en ai l'occasion.
les +
joli matos
regles claires
pleins de strategies possibles
aucune strategie vainqueur a coup sur
bien equilibre on a jamais eu l impression de subir les autres
la possibilite de persecuter des chretiens (ceci est une private joke pour les lecteurs du forum, merci de ne pas prendre cette phrase au pied de la lettre)
les -
on aurait aime que chaque carte personnalite porte un nom pour le ptit coté ambiance en + :)