Voilà encore une perle signée Ystari...mais jusqu'où vont-ils aller ? Evidemment, ce jeu change des précédents Ystari dans la mécanique mais après tout chaque Ystari est différent (et heureusement). Le fait de pouvoir incarner un consul romain est tout à fait jouissif. Il y a plusieurs stratégies gagnantes et le jeu se joue en 90 minutes maxi à 4 joueurs (ce qui est appréciable pour le placer plus souvent). Franchement les illustrations sont superbes et le thème volontairement sombre est très cohérent.
A essayer sans nul doute...pour finalement le posséder !
Un peu comme tout le monde, j'ai fait ma petite overdose de jeu de gestion super bien huilé avec plein de mécanique qui arrache tout mais qui au final laisse tous la même impression de déja vu , déja joué...
Du coup, Sylla ne m'atirait pas trop trop et puis je me suis lancé et c'est une bonne surprise avec un jeu pas trop long qui demande pas mal d'anticipation et de réaction au jeu adverse.
Cela m'a bien plus.
C'est bien huilé, avec plein de mécanisme bien trouvé, le thème n'est pas ultra immersif...
1 partie mais j'y rejouerai avec plaisir.
Son gros point fort: sa fluidité
Un jeu à réserver à un public averti et rodé aux jeux de société.
Les règles ne sont pas extrêmement compliquées mais nécessitent quand même quelques tours d'apprentissage pour être pleinement assimilées.
Le matériel est de bonne facture sans pour autant soulever les foules.
Sylla est un bon jeu mais qui requiert quelques efforts pour être pleinement apprécié.
sylla est formidable
partie tendu ,renouvellée, thème omni present,sensation réelle d etre un senateur de rome
jouissance de la puissance du pouvoir
un des meilleurs de jeux de ma ludotheque a classer parmi des classique comme tikal el grande caylus agricola sankt petersburg
merci Ystari et dominique ehrhard
Un bon Ystari,bien équilibré, assez rapide et intelligent. On dispose de toutes les informations d'un coup d'oeil et on devine rapidement la stratégie des adversaires, ce qui fait de Sylla un jeu très réactif, où la lutte est ouverte et présente à chaque phase. Cette grande lisibilité de jeu se fait, hélas, au détriment de l'esthétique.
Alors moi j'aime bien... Découvert lors d'un weekend jeux organisé à lausanne (enfin découvert aussi sur la trictrac TV). Très réticent au début ; le jeux me semblais confus et fouilli dans les images de la TT TV, j'ai tout de même accepté une partie et là Ho grande surprise tout s'emboite, tout devient logique, et on s'amuse beaucoup avec ce jeux qui mele stratégie, fourberie, collaboration (pas trop) et un poil de chance.
Bref très très bien
Ne nous y trompons pas c'est un Ystari et ça se voit dans tous les détails du jeu.
Mecanismes fluides, intreaction limitée, grosse gestion, systeme d'encheres, boite de rangement inadaptée :))
Rien à lui reprocher mais l'alchimie ne prend pas, le thème a déjà été usé puis encore te encore, tout ça pour dire que le résultat serait le meme si on etait des pingouins à la recherche de poissons...
donc 4/5 puisque le theme n'est pas aussi présent que dans un prince de FLorence, pour ne citer que lui...
**J'aime :**- thème
- mécanisme de base
- matériel
- durée (assez courte)
**J'aime moins :**- manque de fun
- trop de mécanismes rajoutés
- symboles sans texte
*Fan des jeux Ystari je suis cette-fois moyennement satisfait. Le jeu est bon, avec une mécanique de base vraiment sympa par rapport au thème (gestion de la popularité...). Par contre ce jeu est la révélation d'un Ystari qui va trop loin dans l'ajoût de mécanismes satellites en pagaille, qui pour le coup, nuisent à la lisibilité sans intérêt majeur. C'est dommage. Si on cumule à ça l'utilisation de pléthore de symboles contre du texte pour avoir une édition mondiale -> lisibilité affreuse (on navigue dans le brouillard), pour un jeu tactique c'est préjudiciable.
Bon, après plusieurs parties c'est mieux mais faut passer le cap et le manque de fun fera qu'il restera certainement au placard.
Vraiment dommage car le coeur du jeu est vraiment sympa.*
Je n'aime généralement pas les jeux d'enchères mais Sylla m'a plu car le système d'enchère est une enchère à un tour et il permet d'avoir un système assez tendu où les joueurs essaye de mettre en difficulté leurs adversaires. Le jeu est une suite d'influences à plusieurs niveau est l'ensemble est très fluide, il y a plusieurs stratégies possibles et les cartes projets et événements font que les parties ne se ressembleront pas. Par contre, je trouve le plateau très laid est assez mal trouvé contrairement à la suite de mécanisme qui en fait un jeu tendu est très agréable.
J'ai achete la version luxe en me disant chouette un theme romain a la sauce ystari ca doit vraiment etre un super jeu.....bah en fait pas du tout!
La version luxe que j'ai achetee est dotee des pieces en metal qui rajoutent enormement de charme et de la carte decadence non censuree completement inutile mais les compliments s'arretent la.
Le rangement est une version clodo dans le plus pur style ystari......... qui consiste a mettre tout son bordel au milieu de la boite, on continue dans les desagrements avec des graphismes fadasses et denudes pour les personnages (le legionnaire du paravent ressemble a un zombie) et des couleurs tres sombre pour le plateau et les cartes evenements!
La mecanique n'est pas fluide pour une sesterce et les 7 phases (immuables) cassent vraiment le rythme de la partie, le resultat est extremement repetitif....premier consul, persos, batiments, revenus, evenements, grand projet, famine et ca recommence comme ca pendant une heure!!!
C'est egalement la premiere fois que je vois un plateau de jeu completement inutile puisque c'est juste un resume des differentes phases.
Un theme pas tres credible..... on pourrait situer sylla 2000 ans plus tard dans une guerre des mafias pour devenir le parrain de Rome et ou les esclaves, legionnaires et senateurs pourraient etre des pickpockets, portes - flingues et usuriers!
Il y a egalement des problemes d'equilibre, si tavernes et grues sont tres recommandees, esclaves et chretiens sont indispensables a la victoire!
Les strategies sont donc tres limitees surtout si on neglige ces details!
Pas fluide, theme transparent, tres repetitif, mal mis en boite, esthetique pauvre.....je baisse le pouce pour condamner sylla!
Sylla est
- Tres repetitif
- Assez moche
- Poussif
Sylla n'est pas
- Bien mis en boite
- Immersif
- Une reussite
Le théme est accrocheur , le systeme trés en rapport avec l'univers qu'il decrit.
Ici c'est par petite touche que se décide la victoire finale, certains repprocheront son manque de volume mais c'est volontaire et c'est le prix à payer pour rester dans une durée de jeu relativement courte.
Il y a un double effet à ce jeu :
A la lecture des régles on est fortement seduit.
Puis il faut patienter trois parties pour retrouver l'excitation et la satisfaction dans le jeu.
Sylla s'apprivoise plus qu'il ne se fait desirer.
Pour moi c'est plutôt un gage de qualité.
C'est évidemment ce que le joueur inconditionnel d'Ystari (que je suis) s'est dit dès qu'il a appris la naissance du dernier-né. Pas le temps de lire une critique, c'est Ystari donc c'est super. Puisque ça l'a toujours été, pas de raison que ça change...
Et pourtant cette fois-ci, la mayonnaise n'a pas pris pareil. Pour l'instant en tout cas. Deux parties, c'est sûrement trop peu pour tirer des conclusions définitives, mais j'ai trouvé le jeu compliqué, laborieux à jouer. J'ai certes apprécié la tentative de proposer un mécanisme qui modélise l'Histoire au lieu d'habiller un mécanisme avec un déguisement historique. Pas de doute, ce n'est pas un jeu allemand.
Même si la gestion politique de la République romaine m'intéresse, j'ai eu l'impression de devoir me concentrer beaucoup trop sur la règle et passer à côté du vrai propos du jeu. Manque de fluidité, de spontanéité, le jeu paraît construit, bricolé même, un peu trop pour donner du vrai plaisir à jouer. Cela dit, mon impression peut évoluer et mes adversaires ont beaucoup aimé, alors je nuance (comme toujours).
Au départ, j'ai été très septique sur le jeu : petit plateau, cartes pas vraiment esthétiques (on a connu mieux chez Ystari), et une mécanique difficile à comprendre. Mais dès la règle acquise, dès le 1er tour, on se laisse entièrement envahir par cet excellent jeu dont les stratégies restent nombreuses et variées. Après la 1ère partie, on a envie que d'une chose : y rejouer le plus tôt possible. Jeu génial !
Jeu de gestion d’événements plutôt que des habituels matériaux, il peut déstabiliser dans son premier abord. Il doit être appréhender comme un jeu d’aventure où les bonnes stratégies ne vont pas forcement désigner les vainqueurs. Pour autant, la chance n’est pas le maître du jeu…
Ma note est un peu sévère mais pour autant justifié.
Sévère car:
- le jeu est très soigné les graphismes et le matériel sont vraiment très bien faits
- ça tourne bien, le temps de jeu est bon
Justifié:
- La production ludique est telle aujourd'hui que les jeux se doivent d'apporter un plus notable.
- Ici on est sur un thème archisurexploité (Rome Antique)et malheureusement j'ai l'impression de jouer à un nième jeu du genre. S'il fallait sortir au cours d'une soirée un jeu enchère/placement une bonne quinzaine passerait avant celui-ci...
Pour ceux qui "débutent" dans le jeu de société et qui possèdent moins de référence ce jeu apparaîtra certainement sous une meilleure vision.
Voilà donc venu le dernier né de l'éditeur aux jeux à cubes, celui nous a déjà proposé tant de bons jeux de gestion et/ou majorité, avec de gros morceaux de stratégie dedans. Et c'est peut-être ce qui surprend avec *Sylla* de prime abord, et qui en fait à mes yeux l'un des Ystari les moins immédiats: cette impression d'avoir affaire à des mécanismes relativement connus, mais qui sont imbriqués de telle sorte que les sensations de jeu et les tournures que peuvent prendre la partie sont nettement plus originales. Car *Sylla* est un jeu dont les subtiles richesses ne se dévoilent finalement qu'au fil des parties: les interpénétrations entre les phases, les jeux d'alliances opportunistes, qui se défont aussi vite qu'elles se forment, la manière de deviner les intérêts communs qui se dessinent, ou d'orienter le jeu en sa faveur, notamment au travers des évènements et de l'optimisation de ses personnages-surtout vestales et légionnaires, sont autant d'aspects difficiles à appréhender au départ, et qui ne s'apprivoisent qu'avec la pratique. L'ensemble se révèle au final original, offrant des parties et des stratégies variées, basées sur une mécanique très fine. Et ce qui ne gâte rien, le background historique est fort, et les graphismes de toute beauté (c'est je trouve l'un des Ystari les plus réussis esthétiquement). Le seul bémol (si ou la bémol, au choix) à mes yeux vient du mécanisme des enchères à poing fermé pour la construction des grands projets: c'est certes une très belle trouvaille thématique, mais qui peut parfois se révéler impitoyable, dans la mesure où même les perdants doivent payer. Mais bon, c’est la vie, et la vie est injuste, diront certains, surtout au temps des décadents romains. *Sylla* n'en demeure pas moins un jeu très réussi, immersif, et que j’apprécie de plus en plus au fil des parties.
Voila ce que j'avais dit sur le forum après ma 1ère partie:
*Encore un jeu atypique, original, intriguant et subtil où on a envie d'éssayer un tas de trucs différents pour voir comment ça peut marcher.
Simple dans sa mécanique, mais difficile à cerner de prime abord, ce qui laisse donc présager d'une belle durée de vie.*
J'aime les enchères, là, elle sont épurées, à un tour, très tendues. En plus, elles sont doubles, influence des personnages pour les 1eres, argent et Sénateurs pour les secondes, ces deux facettes enrichissent et apportent une diversité très agréable au jeu, en renforçant son aspect "politique".
Le système tricolore des personnages utilisés pour enchérir est vraiment très très bien trouvé, il fonctionne à merveille, rend le jeu vicieux et très tendu.
Combiné à la mécanique de choix de mise aux enchère des batiments, également très maline, ça permet de très belles entourloupes.
Le vote/enchère à poings fermés est bien vu aussi, en plus d'être important pour le jeu, il installe le thème agréablement dans la partie.
Tout ça tourne super fluide, les phases s'enchainent sans temps mort, la tension monte peu à peu, du beau, du très bon jeu !
Cette première impression se confirme et s'amplifie, Sylla, au fil des parties se dévoile, livre peu à peu ses richesses et ses secrets.
Un jeu très fin et envoutant, où les alliances tacites se forment et se déforment au gré des différents évènements qui surviennent dans la partie.
Le jeu à deux joueurs est différent, mais très prenant, un vrai duel à couteaux tirés, sans affrontement direct, mais avec beaucoup d'interactions.
Plus j'y joue plus je l'apprécie, dans ce format poids moyen avec des parties qui durent environ 90 minutes, c'est du tout tout bon.
Le matos est de qualité, le plateau avec ses différents icônes, est un résumé précis des différentes phases de jeu, l'ambiance sombre qui s'en dégage est très très agréable.
PS:
Je ne note que les jeux que j'aime, auquel je joue, et qui ont reçu peu d'avis.
Ystari n’en finit plus… de ne pas surprendre ! Sylla est encore une fois un jeu parfaitement réalisé par cet éditeur.
Le thème est attractif et le matériel très soigné le sert idéalement : graphismes des cartes et du plateau plaisant et pièces en métal (sur l’édition limitée) de toute beauté.
Les mécanismes même s’ils ont un air de déjà vus (comment pourrait-il en être autrement ?) sont ici appliquées de manière fort originale ou du moins suffisamment inhabituelle pour éveiller la curiosité et l’intérêt. Sylla arrive à « faire du neuf avec du vieux ». Rien que pour cette raison le jeu mérite d’être connu… et reconnu.
Le jeu est prenant, rapide et fluide. Il y de multiples façons de marquer ou de perdre des points. Les choix et les dilemmes sont légions. L’argent tout comme les cartes ont plusieurs fonctions dans le jeu. Il faut savamment peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui peut être pénalisante plus tard durant le tour à une phase ou à une autre. La gestion des vestales et des légionnaires en particulier me semble primordiale pour lutter contre les événements et orienter le jeu à son avantage. Beaucoup d’autres subtilités fourmillent dans ce jeu comme le pouvoir non négligeable du premier joueur qui est mise aux enchères au début du tour. Il ne faut pas aussi oublier les nombreux points attribués en fin de partie par les jetons respublica. Leurs valeurs fluctuent tout au long de la partie notamment par le biais des constructions effectuées en commun par les joueurs. Très subtil ! Les chrétiens rapportent également à la fin à condition de ne pas avoir été écartés lors des événements… On ne doit rien délaisser et la surveillance des adversaires est essentielle pour gérer sa fortune et ses cartes. De petits mécanismes sont reliés les uns aux autres par une savante alchimie pas si simple à discerner à la première partie.
Le manque de chaleur dénoncé par certains est réel mais le thème est agréable et la beauté du matériel compense un peu ce ressenti. En tout cas Sylla est si captivant et tendu qu’ il fait très chaud autour de la table…
C’est un jeu qui paraît assez difficile quand on l'aborde pour la première fois mais qui finalement se révèle d’une complexité raisonnable et accessible par tout type de joueurs.
Pour ma part j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu qui mêle avec bonheur des mécanismes parfaitement imbriqués les uns dans les autres.
Après Amyitis et l'antique Babylone, Ystari s'attaque à la Rome Antique, son cirque, sa décadence, ses révoltes d'esclaves, ses purges sénatoriales... Après la beauté des jardins, le romantisme du sang romain!
Sylla ne s'adresse vraiment aux joueurs tendres.
Ici comme pour Amyitis, il faudra plusieurs parties pour gouter la substantifique moelle d'une mécanique de jeu exigente et maitrisée.
Au menu, des enchères. Des enchères ouvertes en 1 tour pour le consulat, des enchères fermées pour les grands projets, des enchères en pose pour les évènements... Et du boursicotage sur les valeurs de la république (santé, loisirs, politique et faim).
Est-ce que ça colle? Pas complètement. Le thème parait parfois éloigné, malgré un graphisme et des idées bien choisis. Pour une fois, il arrive qu'on ne soit plus envouté par le jeu comme pour tant de merveilles d'Ystari.
N'empêche que le jeu en lui-même offre un challenge intéressant. Le jeu des valeurs et l'avènement de la chrétienté à la fin offrent des retournements de situation bien sentis. Comme à Ys ou Mykerinos, on sent qu'une erreur peut vite faire mal, et que le jeu est exigent.
Les parties sont donc tendues et se renouvèlent assez. Ce qui fait de Sylla un très bon jeu dans son domaine.
Sauf que ce domaine n'est pas vraiment le mien. Un peu froid, calculatoire et pas assez envoutant à mon gout pour mériter la meilleure note.