Age of steam fait parti de ces jeux qui bouleversent votre vie de pousseur de cube.
Pourtant la première approche est assez rude. Le matériel n'est pas un exemple de joyeuse-rie; le plateau est terne (épurer au maximum) et les différents éléments du jeu sont plus proche du prototype que d'une production.
Mais voila, malgré ce faciès de boxeur à la retraite, Age of Steam fait parti de la crème de la crème du jeu de gestion (avec du cube en bois).
Le plaisir ludique est immense (si l'on aime ce type de jeu) et les stratégies envisageables sont multiples.
Un pur joyau qui résiste à l'épreuve du temps, un jeu dont je n'arrive pas à me lasser.
Il ne me reste plus qu'à essayer Steam, la nouvelle version proposé par l'auteur, qui "corrige" cette première mouture.
Un impitoyable jeu duquel il n'est pas exclu de se voir éjecter faute de pouvoir honorer une dette... Certainement le meilleur jeu de train, je lui préfère toutefois sa renaissance "STEAM" plus léchée et plus accessible, car moins impitoyable...
que deux parties au compteur, mais j'ai adoré. un super jeu, une rejouabilité énorme, un thème pas si connu que ça (pour les joueurs néophytes, pas pour les hardcore gamers qui jouent à 18XX, of course)et ce n'est pas si difficile à jouer... par contre il est évident qu’avec des joueurs spécialistes, ça doit devenir beaucoup plus réfléchi.
Vraiment un grand jeu... quand est-ce qu'on s'en refait une... ??
Après 4 parties, je suis conquis. Durant la première on navigue un peu dans le brouillard mais quel plaisir lorsque certains automatismes commencent à venir et qu'une personne se charge d'animer le jeu. En effet, son principal défaut peut-être ma propension à durer très longtemps mais une fois aguerri et discipliné les parties peuvent aller très vite.
AoS n'est pas un jeu où l'on joue dans son coin, les capacités de pourrissages/siphonnages des adversaires sont redoutables et machiavéliques.
Alors, oui, Age of Steam est complexe. Oui, Age of Steam n'est pas le plus beau jeu jamais réalisé. Mais non, ce n'est pas une raison pour bouder notre plaisir, tant ce jeu de construction de réseau est bâti solidement, avec des mécanismes malins et vicieux, qui permettent vraiment de se mettre dans la peau d'un entrepreneur de chemin de fer. Un de mes jeux favoris, et, en tout cas, une référence absolue!
jeu super mais il faut se farcir des regles plutot complexes,au debut mais apres c'est tellement bien,
je le conseil à 4 joueurs,
je n'ai pas mis la note max car,pas de rangement pour les tuiles et ce n'est pas mon style de jeu
Résumé des épisodes précédents :
**2001** : Martin Wallace crée le jeu Age of Steam et en confie le développement à la société Winsome Games en la personne de John Bohrer.
**2005** : La seconde édition du jeu sort, éditée par Warfrog, la société de Martin Wallace.
Peu de temps après, des dissenssions se font connaître dans le milieu du jeu, qui n'est finalement qu'un tout petit microcosme : John Bohrer reproche à Martin Wallace de ne pas lui reconnaître la propriété d'Age of Steam. Cela va jusqu'en justice...
**2009** : Après bien des histoires, John Bohrer sort la troisième édition d'Age of Steam chez Eagle Games, tandis que Martin Wallace sort sa propre version chez Warfrog : il s'agit de Steam.
Le jeu Age of Steam 3 est absolument identique aux précédentes éditions, si ce n'est son matériel qui a subi un relifting.
Steam quant à lui s'est vu apporter plusieurs modifications de règles qui bien que ne changeant pas le jeu dans ses fondements modifient radicalement certaines des phases du jeu...
Age of Steam 3 :
Pour moi, Age of Steam reste un jeu de Martin Wallace. Il contient trop d'éléments typiques des créations de cet auteur pour avoir le moindre doute quant à la réelle paternité de l'oeuvre. Maintenant, que le nom inscrit sur la boîte change pour des raisons juridiques ne modifie en rien le contenu de la boîte : c'est toujours le même jeu auquel j'avais attribué la note de 5/5, et qui reste encore aujourd'hui mon jeu préféré.
En ce qui concerne mon avis sur le jeu lui-même, voyez donc plutôt ce que j'ai posté sur la fiche d'origine ([ici](//www.trictrac.net/avis/non-c-est-vraiment-mon-jeu-prefere)). Je ne vais parler ici que des spécificités de cette troisième édition...
Pourquoi alors est-ce que je ne mets que 4 à cette édition ? Parce que je préfère continuer à jouer avec le matériel de la précédente.
Quelles sont les modifications ?
- Un graphisme refait : Comme ça, il est réellement bien plus joli. Age of Steam souffrait d'un graphisme austère et ce défaut a bien été gommé. Oui mais voilà, là où le jeu restait parfaitement lisible en fin de partie malgré l'encombrement du plateau, les nouveaux graphismes le rendent beaucoup plus fouillis et difficile à déchiffrer une fois les multiples réseaux croisés en place.
- De petites locomotives en plastique à la place de simples pions en bois : Elles ont un aspect jouet qui esthétiquement ne colle finalement pas tant que ça avec le reste du jeu, et de plus elles contribuent au manque de lisibilité de l'ensemble quand le plateau commence à s'encombrer.
- Des grands billets papier à la place des jetons plastiques qui servaient de pièce : Oui les jetons c'était moche, mais je déteste la monnaie papier dans les jeux, c'est comme ça. C'est fragile, ça se déchire, ça se salit avec l'humidité des mains des joueurs qui les manipulent, il faut faire attention à bien les séparer pour ne pas donner deux billets au lieu d'un seul, ça prend plus de place...
Et la compatibilité avec les multiples cartes sorties auparavant ?
Sur le papier, elle est totale, puisque les règles n'ont pas changé d'un iota. En pratique, utiliser les nouvelles tuiles sur les anciennes cartes va d'abord être très laid, les jolies tuiles de la 3ème édition ne s'accordant pas du tout avec les aplats de couleur qui constituaient le graphisme précédent. Ensuite elles sont un poil plus grandes, ce qui va créer un léger problème d'alignement sur le quadrillage.
Conclusion :
J'adore toujours autant ce jeu, et j'en recommande très fortement l'acquisition à tout joueur amateur de jeu de gestion et de jeu de réseau. Sa richesse initiale est encore décuplée grâce aux multiples extensions existantes, officielles ou non, que l'on peut trouver dans le commerce ou sur la toile.
Cette réédition aura le mérite de permettre à ceux qui auraient manqué le jeu auparavant d'y avoir enfin accès, et il est juste dommage que cette maladroite tentative d'améliorer ce qui constituait la principale critique adressée à ce jeu ne s'avère finalement pas si réussie que cela.
Age of Steam est un jeu merveilleux. La quintessence du jeu de gestion et de réseaux. Vraiment à voir et essayer.
... enfin surtout à essayer hein. Parce qu'à voir, c'est pas trop ça. Le jeu est moche, quoique fonctionnel, et a quelques limites comme son exigence et sa difficulté.
En fait, je ne lui reprocherais pas ça, et le comparerais à l'Everest de ce type de jeux si Steam n'était pas arrivé depuis.
Steam a l'avantage d'être la version améliorée de ce superbe jeu. Steam est plus beau, gomme le problème que j'avais avec l'approvisionnement aléatoire, et optimise le temps de jeu et la lisibilité.
Bref AoS ne perd de sa superbe à mes yeux parce que son petit frère est meilleur. Mais AoS a pour lui une pléthore d'extension et un public de joueurs fidèles.
Si vous avez l'occasion goûtez-y. Mais si vous avez le choix entre Steam et AoS, essayez Steam d'abord ;)
Age of Steam est un bon jeu sans aucun doute. Maintenant comparé aux autres très bons jeux de contruction/placement je vois pas très bien ce qui pourrait en faire un jeu exceptionnel.
J'ai surtout trouvé les tours répétitifs et je ne sais pas si cela vient du matériel mais j'ai vraiment eu beaucoup de mal à me croire dans la conquête ferroviaire alors que pour cette longueur de jeu cela me paraît essentiel.
J'aime bien les trains, j'aime bien les Aventuriers du Rail et je me suis dit pourquoi pas lorsqu'on m'a proposé de jouer à ce jeu. Soit on m'a vraiment mal expliqué les règles (ou alors que je suis trop bête ou trop insensible au concept) mais je n'ai vraiment, mais vraiment pas, accroché à ce jeu, désolé.
Autant vous dire tout de suite je n'ai pas une expérience énorme d'Age of Steam, 2-3 parties seulement pas mal de plaisir tout de même, et au final un jeu bien agréable et quelques remarques :
Je pensais que c'était un jeu aux règles difficiles, ben non! Expliquée par un tier connaissant bien le jeu, elles ne m'ont pas semblé indigestes et les mécanismes derrières sont plutot simples (et malins!).
Par contre à l'inverse la maitrise du jeu au premier abord ne laisse peu de place aux écarts, aux erreurs, à cause du système de dettes, nous obligeant à surfer avec la banqueroute pour ensuite générer un maximum d'argent. Une bascule délicate à appréhender et assez complexe à maitriser... Cela nécessite donc pas mal de concentration pour éviter de se faire balloter par le jeu et les adversaires.
Le système poussant fortement à l'intéraction et c'est notable pour un jeu de gestion de ce type, on est appelé à lutter souvent contre tous, pour prendre telle ou telle place, marchandise, actions...
Un bon gros jeu de gestion donc qui appréhendé de la bonne manière se laisse jouer, mais demande au minimum 2 bonnes heures de jeu (faire moins reste rare). Je comprends son succès!
Ce jeu est pour moi la perfection même.
1/ Graphisme : bon ok c'est sobre (pas laid) mais c'est usuel, et le jeu a bien besoin de ne pas avoir des graphisme qui gènent la lisibilité.
2/ Durée : la durée est insignifiante, car on ne voit pas le temps passer. On discute, on réfléchit, on se chambre (qui a dit que ce n'était pas un jeu d'ambiance).
3/ Les mécanismes : fluides, logiques, le tout s'explique en très peu de temps. L'enchainement des actions par tour se fait de manière inée, seul problème dans ces mécanismes, c'est pour les novices, il n'est pas évident d'appréhender les enchères.
4/ Le plus: mais qu'a-t-il de plus qu'un Puerto, qu'un Brass ou autre? Et bien, le coté le plus jouissif du jeu et personnel... C'est d'arriver à rendre son entreprise rentable. Donc c'est déjà de gagner face au jeu. Ensuite ya le coté classique, essayer de gagner contre les autres joueurs. Mais cet aspect, qui signifie que l'on peut perdre la partie mais gagner quand même contre le jeu est vraiment jouissif.
Bref, à 2 ou plus, ce jeu est une merveille mais il faut compter au moins 2h grosso modo.
Oui cette accroche pour rappeler le cœur du jeu : pour gagner il faut passer par le plus de villes possible. Donc ami des lignes droites passez votre chemin, ce jeu n'est pas pour vous.
Passons avant le panégyrique à sa gloire, les petits défauts en revue :
Le matériel est au gout des meilleurs réalisations staliniennes, bon on aime ou on aime pas, mais les tuiles sont de qualités, les cartes lisibles, donc c'est suffisant pour jouer confortablement. N'étant pas moi même un adepte de la surenchère graphique, je dois avouer que le look du jeu me suffit amplement.
Le thème est plaqué, mais qu'importe, le jeu est tellement prenant que cela s'oublie vite. Ce n'est pas un jeu de train c'est un jeu de placement de tuiles, avec un audacieux système bancaire et de rôles.
La logique de placement est quelque peu tarabiscotée, car il faut faire le plus d'étape possible avec ses marchandises : donc ne pas privilégier les lignes droites, on n'est clairement pas dans la logistique moderne, d'où mon accroche : "il faut flâner pour gagner".
C'est un jeu qui se mérite, il est plutôt long, cela dépend toutefois du groupe de joueurs expérimentés où non (bannissons l'analysis paralysis) et les règles ne s'appréhendent pas en 5 minutes, il faut pratiquer, ce qui peut être pour certain, un défaut rédhibitoire.
Après ce petit préambule , je peux le crier haut et fort : ce jeux est une pure merveille, un classique indispensable à tous passionnés des jeux de sociétés modernes.
L'interaction est là, entre les joueurs sans être trop violente, car l'on peut emprunter le chemin ferroviaire d'un autre joueur, on est jamais complètement bloqué, quoique...
Un audacieux système de gestion de son capital avec l'émission d'action pour renflouer sa trésorerie, d'imposition proportionnelle à sa richesse, d'achat de locomotives, génèrent un stress de début de partie assez amusant. Car au début, on se bat surtout contre le jeu en essayant de ne pas trop s'endetter, voir de faire faillite. Je l'avoue une fois je me suis trouvé en banqueroute, erreur du débutant...
La chance est présente, mais très limitée, elle interviendra sur le renouvellement des marchandises.
Une communauté de passionné renouvelle les cartes disponibles et donc la durée de vie du jeu est pour moi quasi illimitée.
Le jeu est logique, les phases s'enchainent bien, une fois passé le stade de l'apprentissage, au moins une ou deux parties sont nécessaire, on commence des parties plus fluides et rapides.
Et il a ce don si particulier que donne les grands jeux : le gout d'en refaire une, juste pour voir...
Un classique sans aucun doute.
***32 parties jouées depuis 2004 (6 avec le jeu de base)***
Il aura fallu 25 ans pour que j'honore la gent masculine, mais c'est fait, j'ai totalement succombé à ce magnifique jeu de Wallace !
Un thème très fort : il faut des sous, donc j'emprunte auprès des actionnaires, pour développer mon réseau et convoyer les marchandises. Oui, mais il faut rétribue les actionnaires, payer des impôts, entretenir le matériel... C'est pas ce tour-ci que je serai à l'équilibre.
Un jeu pas simple à expliquer (10 phases par tour dixit la règle), mais facile à comprendre une fois dans le cambouis.
Une autre mise en garde : ça fume beaucoup dans la chaudière, et c'est un long voyage (au moins 2 bonnes heures).
Voici certainement un des jeux de gestions les plus fins et lezs plus aboutis. Avec les cartes supplémentaires la durée de vie est infinie.
Je n'en ajouterai pas plus...Les autres avis résument tout ce que j'en pense.
Ah si, une chose : CE JEU N'EST PAS LAID IL EST SOBRE.
Point.