Assyria, à l'aube des cités-État de Mésopotamie, des groupes nomades s'implantent de plus en plus fermement entre le Tigre et l'Euphrate. De la première ziggourat qui marque le début de notre royaume au réseau de villes qui va se dessiner, on vit une période fascinante de l'Antiquité ancienne, subissant les aléas d'une vie âpre où les ressources manquent facilement, créant des puits dans le désert, développant par vagues fragiles un empire que des constructions solides vont pouvoir pourtant fixer dans le marbre. Des offrandes aux dieux ainsi que la puissance de hauts dignitaires d'Assur permettent aux joueurs, qu'ils soient 2, 3 ou 4, de se placer au mieux dans cette course au prestige.
Bref c'est d'la bombe bébé. Wesh.
La vie est rude dans le désert, le moindre grain de raisin peut faire la différence. Mais les tribus sont nombreuses et la course à la nourriture ne sera pas simple.
Beaucoup trop de choses à faire, des dilemmes à chaque choix pour grapiller un point par si un point par là, de l'interraction font d'Assyria un favori.
Une petite dose de hasard très bien gérée, des choix à faire, une gestion intelligente de l'ordre du tour, de la stratégie à long terme, une vision à court également indispensable, du calcul mais pas que, un beau matos aux couleurs ocres des plus agréables, on a là un grand jeu, bien équilibré, réglé au poil comme à l'habitude Ystari.
Une valeur sûre ludique !
Dans le genre jeu tactique, incluant du placement, de la programmation, une gestion du décompte et de l'ordre du tour, jouable en 1h, difficile de faire mieux.
Le jeu est formidablement équilibré, il y a toujours une option pour s'en sortir malgré les tirages. C'est ce que vous en ferez de ces tirages qui déterminera votre position au final.
Certains se plaignent de cet équilibre, prétextant une mise à niveau générale nuisant les efforts des stratèges les plus aguéris. Oui mais au final, c'est celui qui aura le mieux géré son option tactique, sans négliger les autres axes, qui l'emportera.
J'aime les sensations que procure ce jeu et les choix et options stratégiques qu'il propose. Du grand art.
Pour moi, Assyria est un des jeux de l'année 2009.
Je l'ai acheté en décembre 2009 et depuis il sort régulièrement, c'est devenu une valeur sûre.
Assyria propose plusieurs stratégies différentes pour obtenir la victoire, ce qui me plait dans un jeu. Le hasard a peu de place, et évidement la frustration est bien présente car à chaque tour on ne peut pas réaliser toutes les actions que l'on voudrait.
Le seul petit reproche que je pourrais faire est la longueur d'une partie à 4, qui peut dépasser facilement 2h.
A 2, il tourne super bien avec une durée d'1h.
Quant au matériel, je le trouve superbe, les couleurs sont particulèrements bien choisies. Sur le plateau, toutes les actions et leur coût sont résumés.
Bref, pour moi Assyria se classe dans les meilleurs jeux de ma ludothèque.
Bon, pour ne rien vous cacher, je suis un grand fan des jeux produits/distribués par Ystari...
On pourra leur reprocher leur similitude, leur couleur pastel, leur aspect calculatoire...
Mais c'est justement tout ça qui me plaît chez eux...
Assyria n'échappe pas à cette règle...
Choix cornéliens, positionnements décisifs, un peu de hasard quant aux tirages de cartes...
Le jeu est fluide, riche en tactiques...
Bref... encore un tout bon Ystari
Ce jeu laisse une drôle d'impression: on construit ses villages, on s'étend aux quatre coins du désert, on s'aventure même au bord de l'eau ou dans la zone fertile qui s'étend entre les deux fleuves, et quand tout est bien construit, la famine et les crues viennent emporter ce bel ouvrage. Déprimant, à plus d'un titre.
Les afficionados me diront que je n'ai rien pigé au jeu, que les mécanismes de "purge" des villages sont essentiels à la fluidité de la mécanique, et que ce n'est d'ailleurs pas là que se joue la partie, mais dans les choix cornéliens qu'affrontent les participants, entre Ziggourats, offrandes aux dieux et autres majorités.
Certes, mais toute cette mécanisme m'inspire plus les proliférations des bactéries dans les environs des vaisseaux sanguins que la civilisation assyrienne: les assyriens étaient-ils vraiment tellement difficiles qu'ils préféraient se laisser mourir de faim plutôt que consommer autre chose que du sel ou de l'huile de palme?
Au final, on retiendra une belle mécanique à l'allemande de type "usine à points" et un thème plaqué sans saveur particulière. L'ensemble n'est pas désagréable, mais n'est pas non plus ma tasse de thé.
Après quelques excellentes parties d'Assyria, je viens enfin ajouter ma voix au concert de louanges pour ce jeu grisant.
Un grand Ystari, dans la plus pure tradition (ils n'aiment pas qu'on dise ça, mais tant pis). Un vrai jeu de gestion, tendu à souhait, où les conditions de victoire (et donc les stratégies) sont multiples.
Avec en plus, la sensation de parties assez courtes, mais très denses, que demander de mieux ?
J'adore, et je le dis.
Assyria est un jeu qui ASSUR !!
Le jeu est très bien conçu. Il y a beaucoup de possibilités: placement, gestion de ses huttes en fonctions des récoltes, de ses besoins en chameaux (argent), des points de victoires à engranger entre les deux fleuves ou avec des puits...
Mais les huttes servent aussi à obtenir des bonus à ASSUR...
Bref, une bonne dose de stratégie et de réflexion pour des parties tendus et assez courts. La revanche sera quasiment systématique... Assyria est très abordable!
Coté matériel: très beau plateau, pions en bois de bonne qualité et cartes petit format.
Les plus exigeants mettraient sans doute un 4/5. Je suis assez exigeant mais je ne peux pas mettre un 4 donc 5/5 ! Assyria j'adore !
Je dois avouer que le graphisme m'a plu. Ces couleurs chaudes qui changent de l'ordinaire, me donne des envies d'évasion.
La mécanique, elle, est beaucoup plus froide.
Froide, mais fluide et intelligente.
Je prends plaisir à faire mon expansion dans le désert aride et près des fleuves.
J'aime y jouer de temps en temps, assurance d'une partie calme et pas trop longue pour se détendre.
Malgré tout, on ne garde pas un souvenir impérissable des parties.
Les + :
Le choix graphique
La mécanique bien réglée
Relativement rapide
Les - :
Un peu froid et mécanique
Pas très excitant
Comme tous les Ystari, une mécanique au poil mais je n'adhère décidément pas à leurs graphismes.
Sinon, au plan ludique ça se joue avec plaisir avec des mécanismes originaux et une interaction réellement présente.
J'aime assez.
Assyria est à nouveau un excellent Ystari, très bien équilibré, très dense, très dynamique, et très esthétique, ce qui ne gache rien.
Après plusieurs parties, je ne m'en lasse pas. Il sort très facilement du fait de sa faible durée, et surtout du plaisir que l'on éprouve à chaque partie!
Bravo à l'Ystari team!
*Nbre de parties jouées: 5*
Encore un bon jeu de chez Ystari, les parties sont tendues et les phases de jeu rapide. Je le trouve moins addictique qu'à Amytis, moins riche. les deux ne jouent pas dans la même cour. assyria est plus simple mais après plusieurs parties le plaisir d'y jouer est toujours là. finalement je lui remonte sa note.
et bien ça peut devenir monotone, à moins de s'occuper du jeu des autres, c'est à dire leur mettre des bâtons dans les roues.
en effet après 5 parties, c'est toujours celui qui a privilégier la construction des zigourats et la multiplication des offrandes, au lieu de tout miser sur les influences, qui a gagné...
alors si vous voyez votre adversaire jouer ainsi, faites attention, car en général il est à la traîne dans les premiers tours mais 12x4 à la fin, ça fait 48 pts...OK!
le mieux dans ces cas là est de le priver de chameaux, ainsi il ne pourra pas faire suffisamment d'offrandes et encore moins construire.
vous pourrez pas dire que je vous ai pas prévenu.
Assyria est un jeu complexe et très riche dans lequel il faut faire des points de victoire en développant un peuple fragile qui va souvent mourir affamé ou noyer suite à une crue ! Je conseil de regarder la tric trac TV de ce jeu qui permet de bien cerner le mécanisme.
Matériel 5/5 : des pions en bois, des cartes et un joli plateau. Rapport qualité / Prix très satisfaisant.
Plaisir de jeu 5/5 : le jeu permet de nombreuses stratégies différentes qui peuvent toutes s'avérer payantes. Stratégie à long terme (ziggourats), à court terme (puits et huttes), à moyen terme (chameau pour politique), etc. Jeu réfléchis, intéressant et tendu jusqu'au bout.
Accessibilité / Prise en main 4/5 : c'est déjà clairement un jeu pour joueur. Mais : les règles sont bien écrites et claires ; et, je l'ai déjà fais essayer à des enfants, qui ont très bien compris le mécanismes, et qui on même fais une très bonne première partie.
Donc : encore du très bon chez Ystari.
Un jeu bien dans la gamme Ystari, et un tout grand Ystari !
Le meilleur depuis Caylus. Ce jeu peut être un casse-tête permanent si l'on veut vraiment, mais il peut aussi se jouer plus en dilettante.
Sorti en même temps qu’Endeavor ou les extensions de Race for the galaxy chez Ystari, Assyria est sorti plus discrètement que d’autres titres chez ce même éditeur.
J’ai coutume de dire que c’est un Yspahan++. Même écosystème saharien, différentes stratégies de marquage de points, une interactivité un peu plus grande et un thème au service de la mécanique comme les classiques de chez Ystari. Une mécanique aux petits oignons et un game-play équilibré y compris à 2 joueurs qui fait la réputation méritée de l’éditeur. Ce n’est pas du développement (on construit et les famines déconstruisent) mais plutôt de l’opportunisme qu’il faut développer pour l’emporter. On peut adapter sa stratégie assez rapidement à la situation ou au contraire planifier une stratégie sur le long terme. L’incertitude instaurée par la pioche des cartes denrées garantit l’absence d’une option stratégique trop forte.
C’est de l’Ystari et du meilleur avec un très fort goût de Reviens-y vite planter ta hutte entre le Tigre et l’Euphrat.. Merci Mr Ornella qui a dû travailler avec un cahier des charges.
Jeu de mot +2
Très bon, jeu.
Excellente idée de faire le premier tour plus court afin de bien comprendre comment fonctionne le jeu.
Et choisir ça stratégie...
J'aime ce jeu!
J'aime son rythme
On peut considérer 2 phases bien distinctes:
- une première phase de placement et de récupération de chameaux et points de victoire
- une phase d'investissement
Je trouve l'idée du nomadisme formidable. S'installer dans le désert, c'est bien, mais il faut penser à nourrir ses gens!