Réédition soignée et réussié par Super Meeple du vieux jeu allemand Attika, US Telegraph garde de nombreuses traces de son origine un peu vieillote, abtraite dans un pur style allemand, en particulier au niveau des règles qui donnent une sensation d'arbitraire.
Un fois passé cette petite déception dûe à un thème totalement plaqué (le télégraphe d'y joue d'ailleurs pas une importance particulière) on n'y repense plus et on profite d'un petit jeu de placement génial et fluide, qui conviendra à tous les âges à partie de 8 ou 9 ans.
Concernant la réédition, le thème est passé de la Grèce Antique au Far West américain mais ça n'a guère d'importance. Notons juste que les couleurs des bâtiments se voient mieux dans Attika puisqu'elles sont plus flashy et que les tuiles de base sont toutes blanches au lieu du brun chaud de US Télégraph qui rend le plateau moins lisible. Au niveau des mécaniques, c'est presque identique (un jeton indicatif bien pratique pour noter les bâtiments construits et un peu de plus de facilité à piocher le meeple action supplémentaires). Les nouvelles illustrations sont top niveau, et les petites aides en français sont très bien faites et très appréciables, sachant que le jeu n'existait pas en français.
Le système est assez original: on a le choix entre piocher des bâtiments au hasard (ce dernier joue une place énorme mais donne un charme de gain aléatoire de type loto) ou bien construire des bâtiments déjà piochés, que l'on a range sur son plateau personnel qui sert exclusivement à ça -une très bonne idée qui a été très peu reprise dans d'autres jeux. Pour vous donner une idée de l'arbitraire des règles, un peu à la Rudiger Dorn, je pourrais vous dire par exemple que ces deux actions s'appellent piocher et construire, mais que la première permet tout à fait de construire si vous avez fait une bonne pioche. Ca fonctionne super, évidemment, mais au début on franchement une impression de kamoulox.
Finalement, c'est un pur jeu de placement qui rappelle les meilleurs du genre, parfois signé Reiner Knizia comme la Traversée du désert ou Samouraï. Il ne ressemble vraiment à aucun autre jeu, et l’interaction est forte puisque les blocages possibles nombreux. De plus, on boucle une partie en 30 minutes une fois les règles bien maîtrisées, ce qui incite à en refaire une aussitôt. Je n'ai pas d'avis tranché sur la meilleure configuration en termes de nombre de joueurs: à deux c'est plus sérieux et stratégique, à 3 ou 4 plus fun et hasardeux.
Le twist, c'est que des chaînages (indiqués très pédagogiquement sur le plateau de rangement personnel) permettent de placer des bâtiments gratuits, donc de combotter à tout-va. Il y a aussi une règle astucieuse qui permet de partir de plusieurs zones séparées mais implique un coût supplémentaire (on utilise peu cette règle au début, mais elle devient essentielle quand on devient expérimenté).
Bref, c'est vraiment un jeu familial parfait, on ne peut plus fluide, même si (encore une fois) il faudra passer l'étape d'acceptation des règles abstraites et arbitraires -avant de reconnaître qu'elles sont géniales.
EDIT !!! Après quelques parties, je baisse la note car nous avons détecté un problème au niveau des teintes choisies pour cette réédition. Mes premières parties étaient jouées sous les néons bien francs et clairs d'un local, ce qui est rarement l'éclairage des maisons. A basse lumière ou lumière chaude (les deux sont fréquentes avec les LED qu'on trouve aujourd'hui) le jeu devient beaucoup moins lisible!!! C'est réellement un problème, on ne distingue plus vraiment les planches des briques et tout semble exagérément rouge. Les blocages deviennent également beaucoup plus difficiles à voir, le plateau devient fouillis, ce qui n'est jamais le cas avec ATTIKA. Gros bug au niveau de la charte couleur donc, qu'ils ont voulue chaude mais qui devient illisible avec les éclairages modernes économiques.
Attika est un jeu simple et efficace. La mise en place est très rapide, chacun a les mêmes pièces et doit construire la totalité de ses bâtiments (ou relier deux des bords du plateau) pour remporter la partie.
On apprend les règles en 10 minutes et c'est parti pour un jeu accessible aux enfants comme aux adultes.
Par contre seul petit bémol, la qualité du matériel qui mériterait d'être un peu plus élevée, notamment avec l'ajout de marqueurs permettant de signaler les bâtiments déjà construits. On peut bien sûr utiliser n'importe quel pion ou jeton qu'on a chez soi pour le symboliser mais jouer sans force à recompter sans cesse les bâtiments de son jeu au lieu de visualiser la chose rapidement en jetant un œil à sa carte individuelle.
Simplicité, profondeur de jeu, mécanismes parfaitement calibrés, US Telegraph est ma gifle ludique du moment. Une claque de cow-boy qui m'a laissé groggy avec un sourire béat, idiot heureux face à tant d'intelligence de jeu.Un doux vertige qui ne me quitte pas de la partie, alimenté par tout ce qu'implique le choix entre les 2 actions du jeu. En un mot je suis subjugué. Dans cet état d'euphorie, j'en oublierais presque de mentionner le travail de Supermeeple qui reste sur sa ligne éditoriale courageuse et de qualité.Un grand jeu chez un grand éditeur.
Les + :
Règles simples
Parties fluides et relativement courtes
Fonctionne dans toutes les configurations
Bonne rejouabilité avec un plateau commun dont la taille dépend du nombre de joueurs
Poser toutes ses tuiles ou relier 2 temples mais aussi surveiller et parfois bloquer les autres, pas si simple mais tellement prenant.
Possibilité de poser des tuiles gratuitement (si l’on construit dans un certain ordre)
Les - :
Le thème artificiel
Le look que j’avais qualifié de spartiate pour Attika est toujours un peu là
Le hasard de la pioche
Donc :
Si vous avez apprécié les parties avec Attika, vous retrouverez les mêmes sensations avec U.S. Telegrah
L'intégralité de ma critique est lisible sur VonGuru : <https://vonguru.fr/2018/07/19/aventure-lancez-vous-dans-la-7eme-box-du-coffre-des-joueurs/>
U.S. Telegraph frappe par sa cohérence, bien plus grande que pour son ancêtre Attika. La compétition acharnée entre sociétés de consommation pour relier des villes se prête ainsi parfaitement à un jeu de pose de tuiles aussi retors, malgré l’absence d’interactivité directe. La simplicité des règles n’empêchent pas de longues minutes d’hésitation entre les trois actions possibles (piocher des bâtiments, construire, piocher des ressources), une décision prise trop vite, négligeant l’avancée de ses adversaires ou au contraire négligeant ses propres possibilités d’extension, pouvant vite s’avérer fatidique. Super Meeple nous gratifie ainsi d’une introduction bienvenue et étonnamment complète au jeu de pose de tuiles, juste thématisée ce qu’il faut et bien plus nerveuse qu’il n’y paraissait.
Les + : Règles simplesParties fluides et relativement courtesFonctionne dans toutes les configurationsUn plateau de jeu personnel ET un plateau commun (dont la taille dépend du nombre de joueurs)Poser toutes ses tuiles ou relier 2 temples mais aussi surveiller et parfois bloquer les autres, pas si simple mais tellement prenant.Possibilité de poser des tuiles gratuitement (si l’on construit dans un certain ordre)Les - : Le thème artificielLe look spartiateLe hasard de la pioche Donc : Ma première partie ne m’avait pas enthousiasmée. J’y suis revenue et c’est tant mieux, Attika est un jeu qui fonctionne bien.
Encore une très bonne qualité du jeu ( stratégie, calcul coup d'enfoiré, amusement !!!.... "super meeple", la classe !!! toujours hâte de découvrir les rééditions des jeux super meeple !!!! ils m'ont jamais déçu !!!!!....
Réédition d’Attika, nous quittons la Grèce et les cités pour se diriger vers les plaines du Far west et son fil qui chante. Jeu léger mais malin où il faut créer une route reliant deux maisons pour gagner. Pour construire cette route, il faut poser des hexagones en payant leur coût en cartes (façon les aventuriers du rail). Certaines tuiles du plateau donnent des ressources pour vous faire économiser des cartes et vous pouvez « chainer » gratuitement vos hexagones. Le but du jeu est double puisqu’il faut rejoindre les maisons mais surtout bloquer les routes des autres, soyez attentif. Si vous êtes susceptible, ce jeu n’est pas pour vous, les autres passant leur temps à vous mettre des bâtons dans les roues (de charriot).
Jeu de placement qui ne réinvente pas le genre malgré son système de chaînage, qui sera plus ou moins efficient selon la chance que l'on aura au tirage des tuiles : si on sort les bonnes tuiles, on peut chaîner à tout va et aller vite (c'est bien), sinon on attend en regardant les autres étendre leur territoire (c'est moins bien). Ni fun ni beau (à part la boîte) ni intéressant pour moi. On reste dans du placement classique poussif qui stagne dans les années 2000.
Personnellement, ce que je demande à un jeu, d'abord, c'est de me faire passer un bon moment avec mes amis. Et "Attika" me fait passer un bon moment avec mes amis. J'en veux pour preuve les au moins 10 parties, sans me forcer et en peu de temps, que j'ai au compteur... (ça, c'est histoire de dire que j'ai quand même pas mal joué avant de poster un avis).
Mais pourquoi donc, me demanderez-vous, je m'amuse avec "Attika"... Parce qu'il fait partie de ces jeux qui dosent comme il faut la part de réflexion, de hasard, de choix cornéliens, de prise de risques, d'intox... Bon, bien sûr, ce n'est pas du haut niveau d'intelligence pure. Non. Il y aura toujours la possibilité qu'un de vos adversaires tire dans le bon ordre les "bâtiments" et quels que soient vos efforts, vous vous ferez avoir. Mais tout de même. Il est aussi question de gestion. On ne peut pas gagner si on fait n'importe quoi.
Le jeu offre deux possibilités de victoire assez intéressantes parce qu'elles peuvent s'avérer antinomiques. Ben oui, si vous partez avec l'objectif de relier 2 temples en posant rapidement vos "bâtiments", sans prendre soin de calculer la potentielle gratuité des suivants, et que vous vous faites coincer, forcément, vous allez avoir de grande difficulté à remplir les secondes conditions de victoire. Du moins, ça va vous coûter cher de "*Zut, j'ai coincé ma capitale...*".
La jonction de 2 temples, parlons en. Il apparaît assez difficile de gagner comme ça si tout le monde fait attention. Alors, c'est un vrai challenge de motivation. Surtout si vous avez pigé la gestion des "*carottes*" (c'est comme ça qu'on appelle les amphores qui donnent un coup supplémentaire) et celle des fins de piles qui permettent de poser une nouvelle tuile territoire de "*Hop, je te contourne et j'ai gagné !!!*"... Et puis quel bonheur de voir vos camarades discuter du "sacrifice". Ben oui, il faut parfois se sacrifier pour éviter qu'un "usurpateur" gagne en reliant les 2 temples.
Bref, ce que j'aime dans "Attika", ce sont les prises de décisions au niveau des actions.
- Piochais-je dans les piles ?
- Prends-je du plateau devant moi ?
- Piochais-je des cartes ?
- Posais-je en jeu ou dans mon "*petit plateau à moi*"...
Le challenge de liaison de temples qu'on ne peut s'empêcher de tenter. Le sourire quand on tire la bonne tuile... En plus, je trouve le jeu assez "beau" et rapide. Et ça, ça compte aussi.
Excellent jeu.
Présentation épurée, élégante dans son efficacité. Mécanismes à la fois simples dans leur compréhension et subtils dans leur application.
Plusieurs stratégies peuvent être élaborées.
Jeu poids moyen très agréable. On ressent bien ce sentiment de course où il faut optimiser nos actions à chaque tour et faire mieux que nos adversaires. J'aime beaucoup. Un petit truc pour faciliter la lecture du plateau, mettre des jetons sur chaque construction déjà posée. J
Attika est un jeu de placement astucieux qui présente une caractéristique qui me plaît particulièrement : la nécessité d'optimiser ses poses pour aller plus vite que les autres. L'optimisation est une de mes caractéristiques favorites dans les jeux, et c'est ce qu'est en bonne partie Attika.
Chaque tuile représente un bâtiment et son coût associé. Un coût qu'il vous faudra payer, et qui s'avère généralement très élevé, vous forçant à piocher inlassablement des cartes. Du moins lorsqu'on a pas encore lu la règle. Mais une fois compris les règles d'obtention d'une bâtiment gratuit commence alors une longue investigation des possibilités et nécessités imposées par le plateau de jeu, sur lequel vous n'êtes pas tout seul.
Dois-je laisser cet emplacement vide afin de pouvoir profiter de la dernière place libre autour de ce bâtiment pour en placer un gratuitement dans le futur, ou dois-je plutôt m'y poser immédiatement afin de laisser moins de place à l'adversaire pour linker ses propres bâtiments ? Et lui là, il croit qu'il va traverser le plateau impunément ? Et paf, comme ça je bloque les deux. Ca m'arrange pas tellement non plus, mais j'espère bien que ça les arrange encore moins. En plus comme ça je me réserve toute cette zone pour mon seul usage, niark niark ni... mais que ? Pourquoi il rajoute une tuile l'autre là ? Hey ! C'est chez moi ici. On aime pas trop les gens dans votre genre par chez nous !
Attika, c'est un dilemme permanent entre favoriser sa propre civilisation et défavoriser celle des autres. C'est un dilemme également entre bloquer un adversaire tout de suite ou lui planter sa stratégie au dernier moment, en espérant que son plan B ne soit pas trop solide. C'est un dilemme aussi entre s'exprimer sur ce que les autres devraient faire pour se bloquer entre eux, au risque d'attirer l'attention sur soi. C'est, enfin, un dilemme constant entre piocher plus de tuiles, peut-être très bonne, peut-être complètement à l'ouest, ou poser celles qu'on a déjà, même si c'est pas super-combo.
On reproche souvent à ce jeu d'être un jeu de hasard. Et effectivement, comme tout jeu à information incomplète, c'est à dire comme 99% des jeux, il y a du hasard. On s'en plaindrait si celui-ci était déterminant pour la victoire, mais c'est rarement le cas. Etant donné la quantité de tuiles que chaque joueur doit poser et le nombre de possibilités pour poser chacune d'entre elles, il est quasiment impossible qu'un joueur pioche dans le bon ordre les tuiles qu'il lui faut - premier coup de bol incroyable -, et les dépose gratuitement sur le plateau - deuxième coup de bol invraisemblable -, et sans que personne n'y mette le holà - faut arrêter de jouer seul contre des huîtres là monsieur.
A la table, chaque joueur à ses chances, débutant comme pro. Le hasard ? En partie, évidemment. Mais si le tirage vous déplaît, rien ne vous empêche de stocker des tas de tuiles sur votre plateau pour les poser au dernier moment devant la tronche déconfite de votre adversaire le plus avancé afin de lui bloquer ses meilleurs mouvements, le forçant ainsi à revoir sa stratégie de fond en comble. Et pendant qu'il médite sur le revers qu'il vient de se prendre, vous avez le champ libre. Montrez que vous avez un plan B plus solide, et vous vous en sortirez sans perdre votre dignité.
Attika fonctionne bien à deux joueurs. Et à trois joueurs. Ainsi qu'à quatre joueurs. Rien n'est jamais définitivement perdu dans une partie. N'est-ce pas déjà assez exceptionnel en soi ?
Les points positifs :
+ un matériel agréable, même s'il est sobre, et des règles aussi simples que compréhensibles
+ les tuiles de terrain modulables renouvellent sans cesse le plateau de jeu
+ selon les circonstances, on a 2 buts du jeu différents l'un de l'autre, et requérant des approches particulières
+ l'idée de permettre des combinaisons, selon les familles de bâtiments et leur chronologie
+ on économise des ressources en plaçant les bâtiments selon la configuration du terrain
+ les amphores offrent un avantage non négligeable
Les points négatifs :
- le hasard de la pioche peut réduire à néant toute réflexion, et une partie entière
- on n'a pas vraiment le sentiment de construire une ville
- à 2 joueurs, il est quasiment impossible de relier 2 temples, ce qui réduit un peu le jeu à un seul but
Verdict sans (r)appel :
Attika m'a beaucoup plu. On est face a un jeu combinatoire, dont les mécanismes s'emboitent parfaitement, et créent un tout bien savoureux. L'intérêt et le plaisir sont présents, quel que soit le nombre de joueurs. Cependant, la chance et l'ordre dans lequel on pioche les tuiles ont une trop grande emprise sur l'issue de la partie, ce que je trouve dommage dans un jeu aussi tactique. Il s'agit donc de faire preuve d'opportunisme et d'attention. Voici la raison qui m'empêche d'encore mieux noter cette œuvre, par ailleurs de grande qualité.
Un très bon jeu de placement et de blocage qui est malheureusement un peu éloigné du thème.
C'est un très bon choix pour un jeu à 3 joueurs, ce qui n'est pas très courant.
Parties jouées : une dizaine à deux et une à trois (mais pas toujours au coin du feu).
Matériel : Chacun des joueurs a sa planche personnelle, en carton fin, très sobre et limpide, à sa couleur. Et puis, chacun a son lot de tuiles, des tuiles rondes, superbement décorées. J’aime beaucoup le style du dessin : réaliste, léger, reproduisant très bien l’idée que je me fais de l’ambiance méditerranéenne. Pour un peu, on aimerait que les tuiles soient deux fois plus grandes pour pouvoir mieux en profiter (d’autant qu’il fait parfois sombre, au coin du feu). Il y a aussi les amphores en bois, très mignonnes. Et puis les cartes, dont le style épuré me plait aussi énormément, on aurait presqu’envie de s’en servir davantage. Evidemment, tout est écrit en allemand (pas sur les cartes, il n’y a pas de texte, sur les cartes), mais ce n’est pas un problème sur ce jeu (et je ne suis absolument pas bilingue). La boîte est jolie aussi, c’est pour ça qu’on l’a acheté, ce jeu, sans savoir ce qu’il y avait dedans ! Cette fois, le risque a payé.
Thème, mécanisme : bon, là, forcément, le thème, c’est quand même pas tout à fait ça. On n’a pas vraiment l’impression de construire une cité. D’ailleurs celle-ci peut être construite en dernier, ou en premier, être connectée à une route ou complètement isolée à l’autre bout de la planche. On aurait pu parler de n’importe quoi d’autre, c’est sûr. Mais bon, j’aime bien l’Antiquité alors ça m’arrange qu’on ait évité les Gobelins et les elfes. (c’est un exemple de thème qui m’agace pas mal). Le mécanisme, lui, est sympa. Chacun gère son rythme de pioche, de pose, stocker, attendre, marcher à flux tendu, chacun son style. Il faut juste faire attention à ne pas laisser l’autre rejoindre les deux temples, sinon, on peut finir prématurément (et gâcher ainsi cette belle soirée au coin du feu)… A trois, forcément, ça peut obliger un joueur à se sacrifier pour empêcher le premier de finir, et dans ce cas, c’est le troisième qui en profite… C’est possible…Mais je joue beaucoup à deux, alors…
Remarques subsidiaires : je trouve qu’on a là un bon exemple de jeu tranquille : un peu de réflexion mais pas trop, un rythme régulier sans être haletant, une durée de partie facile à caser (à peine assez longue à mon goût, en y allant tranquillement, on doit pouvoir monter à 45 minutes), un renouvellement lié à l’ordre de pioche des tuiles et à la pioche des grandes tuiles qui constituent le plateau de jeu… Une petite soirée jeu au coin du feu, qu’on peut reproduire régulièrement sans se lasser.
Bref, un très bon jeu pour une soirée entre amis. Et si vos amis n’aiment pas jouer au coin du feu, changez d'amis.
Ha la Grèce antique, ses monuments, ses rivalités... Et Attika
Déjà nous avons à faire à une mécanisme de jeu assez original.
Au premier abord, la pause de tuiles avec une coût en cartes peut sembler très classique voire redondante avec d'autres jeux. Pourtant il n'en est rien. Déjà avec deux types de victoires possibles, ce qui oblige à surveiller les adversaires sans arrêt, ensuite des choix à chaque tour qui peuvent sembler laisser une part à la chance mais que l'on arrive à maîtriser peu à peu. Enfin le thème est assez bien rendu.
Bref un jeu "classique" qui pourtant renouvelle agréablement le genre.
PS: Je vous conseille d'utiliser des marqueurs afin de noter les bâtiments déjà construits (les petits cubes de Carolus Magnus sont bien adaptés)
Bon petit jeu bien foutu, j'aime l'idée des bâtiments qui se suivent, ça donne une bonne petite impression de développement.
Ce jeu est indéniablement très bon pour l'initiation aux jeux de gestion/développement/etc :
- Les règles sont juste comme il faut pour ne pas rebuter, mais suffisantes pour susciter une réflexion qui prépare très bien à des jeux plus lourds.
- Très important aussi dans un cadre d'initiation : les parties sont courtes! Disons de 30 à 50 minutes.
- L'interaction est bien présente, ce qui rajoute à l'amusement et à la convivialité.
Attika pourra aussi très bien plaire à des gros joueurs an manque de temps ou qui souhaitent se reposer les neurones tout en les gardant en activité.
Très agréable.
Voila un jeu qui mériterais d'etre TOTALEMENT en français, alors pourquoi il ne l'est pas Mystère avec un grand M.
Jeu de pose de batiment en défaussant des resources (cartes a symbole : eau, bois, pierre et argile), sachant que l'on peut economiser des ressources en posant son batiment sur une ressource déjà exitante qui est imprimer sur le plateaux.
Il y a deux conditions de victoire possible soit on pose tout ses batiments soit on relie deux pieces que l'on appel monument.
Jeu très très très agréable, auquel je joue régulièrement.