Très beau jeu de stratégie combinant les cartes et un plateau de jeu évolutif ainsi que le but est double sans être cumulatif : relier 2 temples ou placer le 1er toutes ses constructions.
Les parties à 4 joueurs sont vraiment les plus intéressantes car très interactives.
Les coups sont multiples compte tenu des possibilités offertes par le jeu donc la fin peut-être très spectaculaires si on calcule bien son coup de maître !
Jeu que l'on ressort volontiers après plusieurs parties jouées.
Seul petit défaut : ne pas avoir prévu sur le carton de sa cité un signe distinctif permettant de savoir quelles constructions sont posées sur le jeu.
L'impression générale que j'ai de ce jeu est l'équilibre.
Les possibilités sont suffisamment larges pour se donner les moyens de prévoir ses coups à l'avance tout en ayant une vision du jeu des adversaires.
On peut y jouer "light" ou se prendre la tête, optimiser ou bloquer, bref jouer comme on le sent et garder une chance de victoire.
La multiplicité des possibilités de coups à jouer ne rend pourtant pas le jeu "lourd".
Ca passe tout seul en somme :)
J'ai pris du plaisir à y jouer, vraiment.
Attention, quand on bloque à tout va, la partie peut durer un bon moment.
Attika est un jeu de course : comprendre, le premier arrivé au but gagne. J'aime beaucoup cette façon d'atteindre la victoire, ça change du sempiternel "alors combien de points tu fais ? 52, moi 53, je gagne"
Après, le jeu en lui même, subtil mélange de gestion de mains, placement, hasard, le jeu convient très élégamment, de par chez moi, aux joueurs ainsi qu'aux autres, c'est à dire, les fameux occasionnels (voisins, belle mère, etc...)
Il fonctionne de plus très bien à 2-3 ou 4.
De la mécanique allemande avec son lot d'impondérable et de suspens (la pioche des batiments), j'en redemande.
Sympa au demeurant mais ça n'est pas non plus mon préféré et de loin car :
- les règles en allemand, dommage.
- le matériel, pas des plus jouissif non plus bien que la beauté ne fasse pas la qualité !
- Au bout d'un moment, le plateau devient de moins en moins "lisible".
- la mayonnaise du thème ne prend pas forcément.
Aspects positifs :
- règles simples à comprendre
- bonne fluidité du jeu
- très peu de place à la chance
- 100% stratège
J'aurais aimer tester une éventuelle version française, merci Mr les éditeurs !
***12 parties jouées depuis 2004***
Je m'explique :
- comme à Magna Grecia, on est dans la Grèce antique
- comme à Magna Grecia, le plateau est moche
- comme à Magna Grecia, c'est assez abstrait
- comme à Magna Grecia, les temples sont très importants.
Mais là s'arrête la comparaison. Ici, on construit son réseau de bâtiments en essayant de ne pas les payer trop cher, tout en reliant 2 temples. Cette condition est rarement atteinte, il faut donc poser tous ses bâtiments.
C'est simple, rapide, et l'interaction est bien présente via le blocage et l'étroitesse du plateau (on se bat pour les ressources accessibles).
Bien sûr, il y a tout de même quelques défauts non négligeables :
- la pioche des bâtiments peut vraiment être gênante.
- je plains les "vrais" daltoniens (ceux qui confondent rouge et vert)
- il manque des cubes pour savoir ce qui a été construit sur le plateau (cubes que je vais intégrer).
Mais je ne boude jamais une partie.
La boîte présente bien, le matériel est tout à fait satisfaisant (c'est du Hans Im Glück tout de même, symbole de qualité) ; un bémol pour commencer : c'est fort dommage que ce jeu n'existe pas en français et ne soit plus disponible qu'en néerlandais !
Heureusement, les symboles utilisés sont universels et l'on peut jouer sans que la langue ne pénalise la stratégie.
Car stratégie il y a dans ce jeu de réflexion où il y a deux façons de l'emporter. C'est aussi ce qui donne du piment à ce jeu car si l'on ne peut joindre deux merveilles par des constructions en continuité, il y a toujours la solution de poser toutes ses tuiles.
Les choix à effectuer chaque tour de jeu (pioche ou construction voire cartes) sont décisifs et il n'y a que peu de hasard et il est "contrôlable".
Un bon jeu dans cet univers de la Grèce Antique qui a de quoi faire chauffer un peu les neurones très agréablement...
On pourrait croire qu'Attika est simple d'abord : on pioche des bâtiments, et donc, le facteur chance s'invite d'emblée dans la partie. Mais, ne nous y trompons pas, les choix sont difficiles à faire entre :
- Piocher de nouveaux bâtiments,
- construire ceux dont on dispose
- Accumuler de nouvelles ressources
De plus, il faut aussi gérer le fait de prendre les bonnes décisions : vaut-il mieux attendre une meilleure adéquation du terrain, finir une pioche pour disposer d'une nouvelle carte de terrains, construire gratuitement mais sans une vraie symbiose entre les bâtiments ?
Ou bien encore gêner un adversaire en posant une tuile plus chère qu'elle ne valait en ressources, tenter de rejoindre 2 lieux Saint ?
Vous l'aurez compris, Attika réussit le pari d'être accessible mais d'une bonne profondeur stratégique, bravo à l'auteur !
Voilà un drôle d'oiseau que cet Attika !
Un jeu de tuiles, de connections, oui, mais aussi de mini-combos, de blocages...
Mais qu'en est il du jeu ?
Et bien, il n'est pas très beau mais ne rebute pas.
Pour le thème, on repassera : on y rentre pas un instant.
Des choix à faire, il y en a, certes. Mais on reste assez guidé par ses tirages de cartes, de tuiles, de "map" qui grandie doucement...
Bref, on se laisse guider par de nombreux tirages... aléatoires !
Crotte flute, pour un jeu qui mise sur la tactique et qui délaisse le thème pour les mécanismes, c'est pas super super...
Un aléatoire néanmoins contrôlable, pas énervant. Mais on semble juste attendre le bon moment pour lâcher la bête et la laisser s'emballer...
De plus, le jeu manque un peu de lisibilité pour bien voir rapidement les pions déjà posés sur le plateau ou pas, pour bien différencier les "familles". Des marqueurs n'auraient pas été de trop pour montrer sur le plateau personnel quels édifices ont déjà été construits...
Ajoutez à cela que le jeu semble mieux tourner à deux qu'à un plus grand nombre et vous serez déçu, les jeux conçus spécialement pour deux étant somme toute logique, bien plus satisfaisant.
Un avis qui semble assassin donc, mais tiré d'un trait, pour un jeu duquel on attendait assez quand même.
Un jeu certes pas mauvais et auquel je rejouerais si on me le propose. Oh oui...
Mais tant de jeux... : que si on me le propose...
un jeu de positionnement qui ne casse pas des briques, a la lecture des règles, le jeu à l'air très bien mais une fois dans le jeu on se demande ce que viennent faire les batiments, des couleurs et des numéros auraient suffit, on s'amuse pas , on fait juste du placement
Le jeu est parfaitement huilé, stratégique, tactique, avec une évolution du terrain interressante, qui arrive au fur et à mesure que les joueurs le remplisse. Un summum d'équilibre et de finesse.
A chaque tour de jeu, les choix sont cornéliens. En fin de partie, tout s'accélère, et le palpitant commence à battre fort.
Mais ...
Le jeu est compliqué, surtout pour un non joueur, qui va décrocher vite selon moi : Il n'est pas aisé de voir où le jeu ammène. Et un joueur qui fait une erreur favorise grandement l'adversaire. Si l'un des joueurs arrive à prendre de l'avance, il est très difficile de le rattrapper. Autant arréter la partie de suite !
Enfin, le jeu de l'adversaire est difficile à lire.
En bref, plusieurs parties sont nécessaires pour appréhender ce jeu, dont j'admire pourtant la mécanique.
Même si le thème est comme pour beaucoup de jeux allemands totalement transparent, Attika est un jeu prenant, facile à jouer et qui tourne partiulièrement bien, surtout à 2 joueurs.
Pouvoir bloquer son adversaire est un régal, poser certaines tuiles coute cher, mais en étant malin, il peut arriver que leur pose soit gratuite.
Nombre de parties : 4
Configuration : 2 joueurs
Version : allemande
Ce jeu fort sympathique vous propose d'affronter votre adversaire sur deux fronts : relier deux lieux saints par une ligne ininterrompue de vos bâtiments, ou construire en premier vos 30 bâtiments.
Le premier est très alléchant, mais vous devrez sans doute vous rabattre sur le second.
Blocage, piquage de ressources disponibles pour les constructions gratuites, même si l'interaction n'est pas son point fort, elle est présente.
Vous serez sans cesse tiraillé entre construire vite, ou construire gratuitement.
Les parties sont assez rapides (+- 60 minutes), et une part de chance liée au tirage vous donne un excuse en cas de défaite :D
Strausse!! (La nouvelle insulte par chez nous :D ) -> encore une route!
Qualités :
- Personnellement je trouve le design soigné
- Les règles sont assez simples mais pas simplistes
- Les choix à faire : construire le jeton tiré (payer le prix), ou le poser sur son plateau ("perdre" un tour) en espérant pouvoir le construire gratuitement? Aurais-je dû tirer des cartes? Ou construire mes bâtiment ?
- Le jeu est très fluide
- Plait à madame :-D
Défauts :
- Pas de marqueurs pour les constructions déjà effectuées. A 2 on prend les séries de jetons disponibles pour le jeu à 3 et 4.
- Quasiment impossible de relier deux lieux saints, sauf si l'adversaire dort
- Les arbres de constructions sont déséquilibrés, mais donnent tous le même avantage : une amphore seulement
Remarque : Chaque ville a les mêmes bâtiments -> équilibré, mais est-ce un mieux?
edit : passage à 5/5 :)
Plusieurs parties à deux
Le theme n'est pas trés important mais se prète bien au principe du jeu.
Même en allemand, il est facilement jouable car les actions à effectuer restent simples et limitées: piocher une ou deux tuiles ou poser de une à trois tuiles ou/et piocher des cartes "terrain".
Le principe de la pose gratuite en fonction de l'ordre des bâtiements est excellente et oblige à retarder certaines construction pour optimiser ses coups.
Un peu de hasard, de l'interaction pour bloquer son adversaire, le choix de poser beaucoup et n'importe comment en payant cher ou attendre le bon tirage qui permettra d'avancer gratuitement. Bref! que du bon.
Jeu au régles simples mais efficaces, au design sympa.
Ce jeu de pose de tuile s'appréhende très rapidement. Même pour des non initiés. Deux objectifs : relié deux temps ou posé tout ces bâtiments. Les tours sont rapides ce qui donne un rythme agréable au jeu avec des parties assez courtes.
Seul bémol : ils manques des points de marquage sur les plaques joueurs afin de repérer plus rapidement les bâtiments déjà posés. Même si la boite, qui possède un système de rangement des pièces (ce qui se fait de plus en plus rares), et les pièces sont de qualités. Pour 35€ on aurait pu attendre des marqueurs supplémentaires.
Ce jeux mérite a être jouer à un nombre pair. A 3 cela tourne rapidement à 2 contre 1. Ce qui gâche un peu le plaisir de la tête de turc.
Je n'ai pas encore beaucoup joué à ce jeux, mais je l'aime bien. Personnellement j'aime beaucoup les jeux de pose de tuiles. Celui-ci répond bien au genre avec des principes de poses à moindre coût, d'extension de sa ville et bien sûr de blocage de l'adversaire.
Pour moi le seul vrai défaut du jeu réside dans la difficulté à savoir ce qui est déjà construit de sa propre ville, en effet l'ensemble des tuiles que l'on pose sont relativement proches concernant leur apparence. De plus la langue allemande n'arrange rien. Donc pour moi il y a tout de même un souci d'ergonomie.
Une belle idée de départ servie par un matériel impeccable, bien illustré et compréhensible.
Après une première partie terminée très rapidement ou chacun a fourbi ses armes de son coté, tout le monde se regarde et : "c'est tout ????"
Au final, une prise der conscience rapide qu'il n'y qu'un moyen de s'en sortir, c'est empecher les autres d'avancer...
A partir de ce moment, toute la stratégie se met en place et on decouvre un jeu bien ficelé avec beaucoup de moyens divers de gagner la partie...
A chaque partie pour le moment, l'interet s'est renouvellé et les stratégies ont été différentes.
Bref, un bon jeu tactique et très interessant
Bon jeu à deux, sans cesse renouvelé par le nombre de cartes plateaux et leurs dispositions possibles. Les parties durent environ une heure (parfois moins longtemps).
La traduction des règles est toutefois moyenne et cela complique la mise en route, une fois passé cet obstacle, on découvre plein de subtilités. Il faut beaucoup de place également pour jouer car on étend rapidement le plateau et les tableaux de chaque joueur sont grands.