Autant j'ai détesté Alhambra, autant j'ai adoré Attika!!! Ce jeu m'a fortement enthousiasmé, et m'a réconcilié avec le genre. Pourtant certains pourront me dire que ces deux jeux se ressemblent beaucoup, qu'il y a plein de hasard (certains j'ai dit, pas tous, hein), mais avec Attika, on a plus la sensation de construire quelquechose alors qu'a Alhambra, on collectionne les tuiles. Enfin je ne vais pas faire un comparatif, mais je dirai que ce jeu se joue super bien à deux, comme Carcassonne, et que le plateau commun permet bien des fourberies et provoque de cruels dilemnes...je pose ça tout de suite pask'il y a les ressources sur le terrain ou j'attends un peu car avec cet autre bâtiment ça sera gratuit...oui mais il faut aussi que j'atteigne l'autre temple...et que je bloque mon adversaire qui essaye d'en faire autant!!! A utiliser avec la variante des premières tuiles visibles. Jeu excellent et rapide, on en recommence une partie tout de suite!!!!
1 partie à 4
Matériel: très joli, solide avec un peu d'allemand pour le nom des villes. Le + dur est de retrouver les pions sur le plateau perso, on doit s'y faire si on y joue régulièrement.
Le mécanisme: des idées intéressante comme le plateau perso sur lequel on peut poser des pions avant de les poser sur le plateau commun. La double conditions de victoires, positionnelle (avec le lien de 2 temples) et en nombre avec le fait de terminer ses pions avant les autres.
Donc plusieurs stratégies (au moins 2 !) et des choix à faire, des prises de risques, des calculs qui devrait valoir 5 tellement ca parait riche.
Le pb, c'est que à 4, si chacun joue pour soi uniquement, un joueur s'envolant vers la victoire ne sera pas contré. Dans la partie jouée, j'ai du sacrifier des ressources alors que j'étais le plus mal parti (dernier joueur du tour) pour empecher le 1er de gagner à ce tour, les autres joueurs n'ayant pas voulu jouer contre.
Ceci dit, cela m'a permis de gagner car à mon tour, je me suis approché de la victoire et personne n'a rien fait. D'ou une fin foudoyante un peu trop rapide.
D'ou le 4.
On verra plus tard pour le 5 aux autres parties.
Ha, que ce jeu est bon !
Ca faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé un tel engouement à la découverte d'un jeu (Carcassonne, Puerto Rico, Amun-Re)! Dès une partie finie, je n'ai qu'une envie : en relancer une autre pour tenter de nouvelles tactiques et approfondir les richesses du jeu.
Dans Attika, on s'amuse donc a construire une des quatres cités grecques proposées sur un plateau commun grandissant peu à peu. Le but du jeu?
Soit poser le premier ses 30 batiments (identiques pour chaque joueurs) ou alors relier par une chaîne continue deux temples présents aux extrèmités du terrain.
A chaque tour, deux actions possibles : soit piocher deux fois (et ainsi découvrir ses batiments), soit construire trois fois (et ainsi placer ses batiments déjà découvert). Et toute construction doit s'opérer avec des ressources disponibles sur le terrain principal ou sur des cartes présentes dans la main de chaque joueur.
Je vous épargne la description de toutes les petites subtilités possibles se gréffant autour de ces deux choix (construction gratuite, amphore permettant de refaire une action, pose de tuile de terrain, pioche de cartes au lieu d'une action,...).
Une fois dans la partie, on gère, on observe, on contre son adversaire mais dans une ambiance "light" sans avoir à se prendre la tête pendant trois plombes. Et c'est ce point qui me séduit particulièrement : avec Attika, on est devant un jeu jamais poussif ou trop agressif, mais plutôt face à un jeu amenant à une réflexion lègére et vraiment agréable. De plus, ce coté est évidemment renforcé par des parties relativement courte (environ une heure!).
Alors certes, et j'entends dèjà ces détracteurs ;-) : le hasard est présent ! Mais à aucun moment je n'ai eu l'impression de le subir et de sentir le jeu jouer à ma place. En cas de mauvaise pioche, le tout est de maitriser au maximum cette infortune en traquant les erreurs adverses (passage laissé pour acceder à une temple, mauvaise gestion de ses actions...) et en prévilégiant les combos de batiments : celui qui est bien parti, n'est jamais sur de remporter la partie!
Encore une fois, Hans Im gluck nous sort un grand jeu et M.A Cassolla Merkle reussit avec brio son passage du jeu de carte au jeu de plateau.
Après quelques partie, ce jeu me rend plutôt enthousiaste. Il y a une getion à niveaux multiples des construction. C'est un jeu où il faut constamment réagir aux coups adverses. Les stratégies gagnates sont rès nombreuses et je n'en ai pas du tout fait le tour. Le jeu est vraiment très différent selon le nombre de participants, ce qui renouvelle encore les sensations qu'il procure. Vous pouvez l'acheter en toute sécurité, il donnera du fil à retordre à des joueurs. Les tuiles sont très jolies. Voilà un jeu rafraîchissant. Ne vous inquiétez plus pour la traduction. Je viens de la mettre en libre accès sur bordgamegeek.
J'aime bien les jeux de MACM... ils sont intéressants, tournent bien et possèdent un dosage sympathique entre chance et stratégie. En plus, ils tiennent souvent dans une toute petite boîte. Eh bien, les qualités n'ont pas été diluées dans le passage au format supérieur.
C'est marrant, Attika me fait beaucoup penser à Alhambra (et pas seulement parce qu'ils commencent et terminent par la même lettre). Et malgré tout mon respect pour le jeu de l'année, je prends plus de plaisir au développement de ma cité-état qu'à la construction de mon domaine andalou. Le thème est meilleur, il y a plus d'interaction, bref j'ai moins l'impression de passer mon temps à collectionner des tuiles.