Le truc qui déchire, c'est le principe qu'à votre tour, un autre joueur a une carte en main et vous regarde jouer. A tout moment vos décisions peuvent déclencher son effet (positif ou négatif). Ca rend le jeu très intéressant, il y a une vrai tension.
Sinon c'est cool d'avoir plusieurs persos, ça permet d'en perdre et de pas être hors jeu comme ça. Et ça encourage à en trouver d'autres.
Enfin, comme tout le monde a un objectif perso, le traître a une marge de manoeuvre appréciable. On pourra regretter que son objectif change quand il est viré de la colonie.
Jeu testé à 4, 3 joueurs et même en version solo (en changeant quelques petits points. Avec et sans traitre. Et top dans toutes les configurations. Il faut juste faire plus ou moins gaffe !
Il faut avoir aucun scrupule à virer un potentiel traitre car quand on le découvre ... il est généralement trop tard !
Immersif, tendu, beau.
Le matériel est conséquent mais la mise en place assez rapide, la règle s'explique assez vite par rapport au coté assez costaud du jeu.
Et surtout du fun!
Dead of Winter, en voilà un bon jeu... dans le genre coopératif (enfin coop'... pas toujours ^^).
Forcément, comme dans beaucoup de jeux de coop, jouer contre le jeu implique une chose; du hasard. Il faudra réussir à piocher les bonnes cartes, il faut parvenir à lancer les bons dés. Mais malgré tout ils sont minimes, vous avez des dés moyen? Pas grave, j'adapte mes actions. Je dois tirer un type de carte spécifique? Je peux m'arranger selon les perso' disponible, les zones et mes copains pour maximiser mes chances. Donc le hasard... oui mais pas tant que ça.
L'autre gros avantage de ce jeu par rapport aux autres coop, notre mission secrète, il faut vraiment que vous ayez en tête que si vous accomplissez votre mission secrète en plus de la mission générale vous gagnez "plus" que les autres. Je vous conseille franchement de dire "les autres perdent, à point c'est tout". Parmit les missions se trouvent aussi les traitres ! Et ça c'est cool.
Je vous conseille donc de jouer avec une forte probabilité de pouvoir choper l'objectif traitre et de jouer cranement votre mission secrète. Cela créera forcément des interprétations, une ambiance beaucoup plus tendue entre les joueurs. "On est copains maiiiis... pas vraiment en fait".
Cette ambiance là, c'est vraiment ce qu'il faut atteindre pour profiter à fond du jeu. Après rien ne vous empêche de jouer plus simplement en coop' gentillet si vous voulez (selon les gouts et les couleurs).
Du côté du matos, de l'immersion en milieu post-apo/zombie et la rejouabilité... rien à dire le jeu est top, les cartes croisés du chemin sont bien sympa aussi pour rajouter un peu de piment.
Pour joueur averti malgré tout.
Ce jeu est vraiment coopératif, je le trouve plus accessible que Zombicide ! Il a déjà un coût plus accessible que Zombicide ! Son plus, être plus interactif ! Les discussions et les évènements permettent la discussion ! Je le conseille ! Zombicide est bien mais je trouve que nous sommes plus dans le coté que frappe de Zombies !
On peut enfin dire que c'est l'un des jeux sur le thème des zombies qui s'y retrouve le plus en question de gestion, survie et collecte de ressource. Le plateau ainsi que le matériels général sont d'une très bonne qualité, illustration vraiment top, mécanisme avec les dés vraiment novateur pour ce jeu, très grande immersion dans le thème, jeu assez difficile mais c'est le but rechercher pour ce type de jeu. Manque de scénario et de diversité. Il manque juste les figurines mais bien entendu le jeu aurai doublé de prix de vente mais les silhouettes en carton sont de très bonne qualité. Au niveau de la règle pour ma part tous est compréhensible, elle est bien écrite, pas touffu et très limpide. Le fais qu'il peut y avoir un traître parmis nous rajoute une difficulté supplémentaire mais aussi une suspicion tous au long du jeu. Si vous aimez les jeu de gestion-survie avec du zombie et que vous êtes en plein dans la saison 6 de the walking dead, il faut acheter ce jeu ;-) ou attendre sur le stand alone du prochain dead of winter, ils vont nous faire le même coup avec last night on earth timber peak ;-).
un jeu d'ambiance, j'adore le travail effectué dans ce domaine, on sent bien ce coté fin du monde bien glauque et les choix nous plongent dans une atmosphère très réaliste.
un jeu où même quand on perd, on s'est bien amusé. gagner n'est pas simple en tout cas.
une petite musique bien huilée de noirceur. sympa alors que les jeux de zombies ne me passionnent pas du tout.
Ce jeu avait clairement de quoi séduire, par son thème (zombies), par son approche (la survie collaborative), par son traitement (un huis-clos avec des rencontres d'ambiances).
Il puise ouvertement dans le mécanisme de crises de Battlestar Galactica, laissant la possibilité d'avoir des gens qui jouent contre leur propre camp. L'intégration de traitres dans un jeu collaboratif peut sembler une ineptie, mais elle est salvatrice pour éviter l'écueil des jeux dans lesquels faute d'avoir des objectifs individuels assez différents, on s'ennuie dans une gestion collective trop directrice.
Mais ça ne prend pas vraiment. Les cartes croisées des chemin ne sont pas assez présentes. Les fouilles des lieux sont trop similaires. Et surtout, les objectifs individuels ne sont pas assez marqués et n'influent pas assez par rapport au souci du collectif.
Bref, ce jeu est hélas trop imparfait pour être vraiment convainquant. C'est terriblement dommage, car il a un gros potentiel. Ces problèmes pourraient être largement corrigés avec des extensions intelligentes : on verra si les auteurs parviennent à franchir le pas.
Les personnages sont intéréssants avec leurs spécificités, j'aime les cartes "scénarios" pour lesquels ont fait des votes pour ou contre. En revanche, il nous manque des joueurs pour profiter du potentiel du jeu car nous ne sommes que deux, du coup le traître qui n'entre en jeu qu'à un nombre de joueur plus élevé n'est pas utilisé et je trouve que l'intérêt du jeu en perd son "essence", car là le jeu peut vraiment prendre une autre tournure !
Il a quasiment tout pour plaire : complexité raisonnable, thème immersif, graphisme et mécanisme géniaux, ambiance, suspicion permanente... et ce fut donc le coup de foudre. Hélas, le thème et la durée rebutent souvent les non joueurs que j'essaie d'initier à ce type de jeu. Ceux qui s'y risquent tombent à tout les coups sous son sombre charme. Avec une bande sonore adéquat c'est une vraie tuerie, l'angoisse vous saisi, et même s'il n'y pas de traite, ce qui est peu probable, tout le monde est suspect et il sera difficile de s'en sortir. J'adore. Encore plus sympa lorsque l'on parvient à exiler le traitre, ou démoralisant lorsque l'exilé n'en était pas un. Au final, tout le sel du jeu vient de l'ambiance qu'il parvient si aisément à créer et s'il fait jeu égal avec Battlestar Galactica, l'un de mes jeux préféré, il est plus simple à gérer et plus rapide, donc tout de même plus facile à sortir. Un must dans le genre donc.
Les jeux de zombies je n’aime pas particulièrement, ça peut se laisser jouer et je n’en refuse pas forcément une partie, je peux même prendre un certain plaisir dessus… mais je commence à frôler l’overdose. Les zombies en ville, les zombies en prison, les zombies à l’hôpital, etc., bientôt on aura les zombies de l’espace. .. stop ! D’accord, les zombies ça fait vendre mais à un moment trop de zombies tue le zombie… bon, là on nous promettait un jeu un peu moins bourrin que la moyenne avec une bonne dose de psychologie, ça valait le coup de risquer un peu plus l’overdose et de se pencher dessus.
Les +
- les illustrations. Les illustrations sont vraiment magnifiques qu’il s’agisse des personnages, des lieux ou des diverses cartes et plongent les joueurs dans l’ambiance.
- Semi-coopératif. Dead of Winter est un jeu coopératif, il va falloir se serrer les coudes pour survivre, pour tuer des zombies, pour trouver à manger, pour nettoyer votre campement et j’en passe… oui mais en pleine apocalypse les plus bas instincts de chacun se réveillent. Chaque petit groupe (les survivants de chaque joueur) va avoir son propre objectif bien à lui… et peut-être que parmi vous se cachera un traitre, désirant la fin de la colonie.
- Le traitre. Je veux m’attarder un peu plus sur le traitre, j’ai vu que certains reprochaient que ce dernier puisse ne pas être en jeu même avec une partie avec traitre (vous mélangez les cartes rôles, 1 « loyal » par joueur + 1 avec traitre). Je trouve personnellement que c’est ce qui fait tout le sel du jeu au contraire, on ne sait jamais s’il y a vraiment un traitre… on se méfie de tout le monde alors que nous sommes peut-être tous dans le même camp.
- Coopératif. A noter, même si ce mode est un peu moins tendu que le semi-coopératif, qu’il est possible de jouer tous ensemble sans objectifs personnels. Je préfère personnellement avoir un objectif bien à moi, mais ça permettra de sortir le jeu (qui reste de très bonne qualité) avec des joueurs un peu moins fourbes.
- Immersion. Le jeu est totalement immersif, entre le matériel, l’ambiance de suspicion qu’il y a autour de la table et les différents mécanismes qui simulent vraiment la survie et la gestion du camp ; on s’y croirait et les choix à accomplir sont parfois des plus cornéliens, on se surprend à vraiment craindre pour sa survie…. Et c’est sans compter sur la très grosse interaction qu’il va y avoir entre les joueurs, interaction qui va contribuer à vous plonger dans l’histoire.
- Le dé de risque. Le dé de risque est violent, on pourra le maudire mais il contribue tellement à la tension… imaginez, vous affrontez un zombie, il va falloir lancer ce dé (sauf cas spécial) ; vous vous déplacez, il va falloir lancer ce dé. On en vient à craindre l’affrontement avec les rôdeurs et les déplacements, on devient prudent, bref on ne fonce pas dans le tas on pense vraiment à sa survie. Pour les déplacements il faut aussi noter qu’on pourra défausser certaines cartes pour ne pas avoir à lancer le dé.
- Rejouabilité. La rejouabilité est extrêmement grande, il s’agit d’un jeu à scénarios et on pourrait se dire qu’il ne part donc pas gagnant sur ce point… mais : vous commencez avec des survivants différents à chaque fois (ou presque), les nombreuses pioches n’offriront jamais la même répartition des cartes, il y a un bon nombre d’objectifs personnels/traitres différents…
- Les dés d’action. A partir du moment où un jeu fait appel aux dés on sait bien que certains vont être réfractaire, c’est juste un jeu où la chance entre en jeu vous voyez… oui mais non. Ici vous lancez un certain nombre de dés (dépendant de votre nombre de survivants) que vous stockez sur votre plateau personnel, au moment où se sera à vous de jouer vous répartirez vos dés sur vos personnages. Certains résultats pourront activer des pouvoirs spéciaux et les autres permettront de réaliser certaines actions ; si vous gérez bien il n’y a pas de résultat inutile… il y a donc une dose de hasard mais dans le fond il s’agit de gestion.
- De la gestion oui mais surtout une aventure. Le thème est immersif, il y a une part non négligeable de hasard (entre les dés et les pioches), on eut se battre et faire de très sales coups aux autres joueurs… sur le principe on est loin d’un kubenbois classique (et ça tombe bien, il n’y a pas de cubes en bois). Mais au fond c’est un jeu de gestion, il faut gérer ses ressources, ses dés, le camps, etc… eh bien moi qui ne suis très jeux de gestions et qui ai besoin d’interaction et d’être plongé dans le thème je me demande si je n’ai pas trouvé ici mon idéal dans ce domaine (enfin, il y a encore quelques points perfectibles).
- Simple. De prime abord les règles peuvent sembler assez touffues (je me souviendrais avec émotion du regard effrayé de certains de mes joueurs quand j’ai commencé à leur expliquer), et il faut dire qu’elles ne sont pas parfaitement écrites, mais au final elles s’avèrent plutôt simples et sont tellement logiques qu’elles sont vite maitrisées.
- Pas éliminatoire. Dans le jeu vous êtes régulièrement en danger de mort, que ce soit à cause des zombies, de vos « amis » ou d’effets de cartes ; il pourrait arriver que tous vos survivants viennent à mourir. C’est la fin pour vous. Eh bien non, si cela venait vraiment à arriver vous pouvez reprendre un survivant pour continuer à jouer. Une variante vous propose de la jouer de manière éliminatoire mais bon, dans un jeu qui peut facilement durer 3h je trouve ça un eu violent (mais c’est peut-être aussi car je n’aime pas les jeux éliminatoires).
- Scénarios. Chaque scénario est bien spécifique, avec un objectif très différent à chaque fois (par exemple vous n’êtes pas dans un zombicide où la majeure partie des scénarios est de trouver la croix de telle couleur, puis celle de telle couleur…) ; ces scénarios sont répartis en trois durées (long, moyen, court… même si mes premières parties en scénario court ont duré 3h…) et surtout vous en avez une version normale et une version difficile (plus adaptée aux jeux 100% coopératifs).
- Diversité des personnages. Chaque personnage possède des compétences et une capacité spéciale bien différente, aucun doublon malgré leur nombre honorable, c’est vraiment très plaisant…
- Sparky. Sparky le chien, le personnage le plus atypique du jeu dans le sens où il s’agit d’un animal qui peut porter une arme… il y a eu beaucoup de discussions autour de ce dernier, ce n’était pas réaliste vous comprenez (bon, si on veut faire dans le réalisme déjà faut pas taper dans le zombie… aux dernières nouvelles on en a encore jamais croisé) et son existence était donc une aberration.
Personnellement je trouve sa présence plus que bienvenue, il permet de mettre une petite dose d’humour dans le jeu et de garder à l’esprit que, même s’il s’agit de survie, il ne faut pas se prendre au sérieux. Bon, après si il vous gène vraiment vous pouvez l’enlever (c’est dommage de se priver d’un personnage qui est intéressant mais bon…) ou adopter une théorie que j’ai vu il y a quelques temps, Sparky est en fait un humain déguisé en chien.
- Les cartes « Croisée des chemins ». Ce qui m’a tout de suite attirer dans Dead of Winter c’est ce mécanisme assez original, que sont les cartes croisées de chemins. Avant votre tour le joueur à votre droite pioche une carte et regarde si vous accomplissez la condition d’activation ; si c’est le cas il vous interrompt pour que l’effet de la carte soit appliqué… parfois, selon votre choix, l’effet pourra être favorable, mais souvent il n’en ressortira pas du bon. Ces cartes contribuent parfaitement à la narration, vous plongeant chaque fois dans une aventure totalement unique et contribuent grandement à augmenter la tension.
Les –
- Figurines cartonnées. C’est mon cœur de figuriniste qui parle, un petit regret devant ces figurines cartonnées… des bouts de plastique auraient rendu le jeu encore plus immersif. Maintenant c’est mon banquier qui parle : « Bien sur, pour augmenter le prix de 100 euros… puis tu penses pas à ceux qui n’ont aucune base en peinture… ». Bon, ok, le matériel (aussi beau soit-il) m’a peut-être un peu déçu au début mais c’est un choix totalement compréhensible et il est très bien comme ça au final.
- Les objectifs personnels. Si l’idée de mettre des objectifs personnels est très bonne ces derniers ne sont pas forcément tous aussi simples à réaliser ; certains joueurs vont donc partir avec un léger handicape. Ajoutez à cela que parfois des joueurs vont vouloir réaliser leur objectif coute que coute même si cela doit causer la défaite de tous (par exemple, une fois si je voulais remplir mon objectif je devais sacrifier un de mes survivants, ce qui aurait fait tomber le moral a zéro entrainant une défaite… à coté de ça j’avais aussi la possibilité de ne pas remplir mon objectif et de réaliser l’objectif global ; j’ai choisi le bien commun pour une raison que je vais aborder tout de suite), ce qui au final n’est pas très cohérent vu que même si on ne rempli pas son objectif on devrait avant tout vouloir survivre (sauf cas du traitre).
Avec mes joueurs nous avons donc généralement pris pour habitude de répartir la victoire de façon un peu moins manichéenne : Si l’objectif commun est rempli le/s grands vainqueurs sont ceux qui ont réussi à accomplir leur objectif personnel mais les autres (sauf le traitre potentiel) sont considérés comme ayant remporté une victoire en demi-teinte, comme s’en étant sorti honorablement… ce qui permet de ne pas voir des comportement quelque peu anti-jeu et/ou totalement incohérents dans un contexte de survie (si je peux pas remplir mon objectif perso je préfère que tout le monde crève...).
- Règles. Comme je l’ai déjà dit les règles ne sont pas très bien écrites et il peut être difficile de s’y retrouver.
- Les cartes « Croisée des Chemins ». Comme je l’ai dit, je trouve que ces cartes sont une très bonne idée… mais leur réalisation est totalement ratée. Elles devaient apporter un peu de roleplay ou du moins permettre de raconter une histoire ; leur rédaction est totalement ratée. Si vous ne brodez pas autour du texte que vous lisez (mais ça vous prendra donc plus de temps de lire et de reformuler sans divulguer d’information essentielle) vous direz le texte d’ambiance et vous demanderez au joueur s’il fait le choix n1 ou n2. Ça vous sort un peu de l’ambiance, surtout qu’il serait idiot de ne dire que des numéros de choix au joueur donc qu’il faudra lui lire quasiment toute la carte enlevant tout mystère (et le poussant à choisir le choix le plus appréciable pour lui).
Il est donc ESSENTIEL de reformuler ces cartes par exemple choisissez de dire (choix inventé) : « Tu te promène dans la rue, tu as l’impression de voir bouger quelque chose derrière les poubelles… qu’est-ce que tu fais ? Est-ce que tu vas voir ce qu’il se passe ou est-ce que tu décide de t’enfuir ? » Au lieu de lui raconter tous les effets de la carte et de ne lui laisser aucune surprise « Alors que X se promène dans la rue il a le sentiment de voir du mouvement derrière les poubelles. Choix 1 : X se jette sur ce qu’il semble avoir vu bouger, se retrouvant nez à nez avec un zombie, lancez le dé de risque, si vous survivez vous pouvez piocher une carte. Choix 2 : vous vous enfuyez, rien ne se passe ».
- Les leaders. Au début du jeu vous choisissez un leader parmi vos survivants… ce leader n’a en fait que très peu d’intérêt (il servira à définir le premier joueur et c’est tout...), on aurait pu espérer une plus grande utilité et des conséquences en cas de morts etc…
- Durée de jeu. Le jeu est assez long, même si vous jouez une partie courte, si tous les joueurs ne maitrisent pas parfaitement le jeu (ou si un d’entre eux souffre d’Analysis Paralysis…), attendez vous à rester un bon moment sur la même partie. Le jeu est prenant et on ne s’y ennui que difficilement ce n’est pas forcément gênant mais il vaut mieux être prévenu… Conséquence de cette durée de jeu, si vous êtes nombreux le temps d’attente entre deux tours est assez long (pour éviter ça il vaut mieux ne pas être 5 joueurs).
- Jeu à 2. Le jeu à 2 n’est pas insupportable, mais ce n’est pas non plus ce qu’il y a de mieux, on perd une bonne partie de la dimension sociale qui fait grandement l’intérêt du jeu. Si vous voulez jouer à 2 je vous conseilles d’utiliser la variante du dilemme du prisonnier proposée par l’auteur sur boardgamegeek (ça enlève de l’aspect coopératif pour rendre le jeu plus tendu… même si ça fait entrer en jeu les objectifs personnels avec lesquels j’ai donc un léger contentieux) : Chaque joueur prend –au hasard- un objectif personnel et une carte traitrise ; si l’objectif commun est rempli la victoire revient à celui qui a rempli son objectif personnel qui gagne (les deux joueurs peuvent donc gagner), si le moral est à 0 le joueur ayant rempli la condition de sa carte traitre gagne (mais si les deux joueurs ont rempli cette condition ils perdent).
Conclusion
J’ai quelques regrets devant Dead of Winter, il s’agit d’un très bon jeu avec de très bonnes idées mais il n’est pas totalement abouti, il manque quelques petites touches finales. Il reste cependant très agréable à jouer (malgré les quelques lourdeurs entrainées par les reformulations des cartes) et je retrouve ici ce que j’attendais d’un jeu de zombies (plus de survie et surtout l’aspect « l’homme est un loup pour l’homme »), ce que je peux esperer d’un jeu gestion (une grande interaction et une très grande immersion) et d’un jeu tout court : vivre une aventure. Un jeu que je recommande fortement (et j’ose espérer que ses défauts seront gommés avec l’extension –ou les prochains jeux crossroads).
Note (basée sur le système bgg) : 9 (Jeu excellent, j’ai toujours envie d’y jouer.)
Je ne commente et note que les jeux auxquels j’ai joué 10 fois minimum
juste ... génial !
J'adore le principe du gars expulsé à tord qui va changer d'objectif. Un coup de génie pour moi.
Hyper thématique, mais sans être améritrash - bourrin à déglinguer du zombie à grand sceau d'hémoglobine
Coopératif, mais avec une petite dose potentielle de trahison
Un jeu d'ambiance sur les zombies ou la psychologie l'emporte sur l'action. De nombreuses variantes qui permettent une véritable rejouabilité. Le rôle du traitre est délicieusement intéressant à jouer. Un de mes coup de coeur.
Bémol: Ou sont les figurines bordel?
Excellent jeu collaboratif, immersif, règles intuitives, grande rejouabilite. Le reste à été dit.
Je conseille de 2a 4 joueurs...à 5 ça devient un peu long
Univers zombie bien retranscrit, adulte
En un mot....FONCEZ!!
Excellent jeu à tous les points de vue. Le matériel est beau et plonge dans l'ambiance, le thème est bien rendu. De nombreux personnages, crises, scénarios, objectifs personnel offrent une bonne rejouabilité, renforcée par les 3 modes de jeux possibles : coopératif pur, avec objectif perso et avec traître, combinés avec un choix de scénario à durée variable et deux niveaux de difficulté. Un bon stress car on n'est jamais à l’abri d'une mort subite, c'est souvent rageant mais bon, il est assez facile de retrouver des alliés. Le meilleur jeu de zombie/survie auquel j'ai joué : bien dosé, stressant mais pas trop, avec des équipements disponibles (entre pénurie permanente ou surarmement d'autres jeux). Indispensable.
Encore un autre jeu de zombies, alors c'est quoi cette manie de jouer avec des cadavres?Ok, thème fortement exploité en ce moment, mais tant pis, la mode est la mode, ce qui ne veut rien dire, on est d'accord, mais on va pas non plus en faire toute une histoire, on joue... Et la partie est tout de suite tendue, un coop digne de ce nom!!Tendu, difficile et passionnant, mais aussi un peu frustrant ce jeu; en conclusion l’expérience est positive. Il faut plus d'une partie pour venir au bout de l’éprouve, pas évident. On remettra ça, c'est certain.Un bon matériel de base. Évidemment on aimerait mieux avoir des figurines, mais bon, c'est moins cher comme ça avec des imprimé sur carton et des bases plastiques.