La nature, la forêt et les animaux. Jolies illustrations, un peu de culture sur les bestioles, c’est la tendance du moment mon bon monsieur. Pour se dédouaner de surproduire ? Le jeu est un ping pong de combos où il faut s’adapter en permanence. Pour poser une carte, on paie en se séparant d’autres cartes, il faudra donc passer un tour pour repiocher si on n’a plus rien. A vous de trouver des parades permettant des doubles actions. D’abord il faut planter un arbre pour y coller…par exemple un lynx qui donne plus de points si un chevreuil est dans le quartier, ou un loir qui score si son arbre abrite une chauve souris qui, si elle est avec deux copines donnera des points supplémentaires à condition que… Tout peut compter, les arbres identiques, les arbres différents, le nombre de papillons (je vus raconte pas la salade de points). La comparaison avec Earth (c’est moins pénible quand même) vient d’elle-même. On joue dans son coin, on puzzle, on change de direction… Le jeu ravi son public quelques tours et puis ça devient long, répétitif, linéaire et on prie pour que la fin arrive vite malgré le gros tas de cartes qu’il nous reste à épuiser. Le jeu déroule avec un fonctionnement auquel il n’y a rien à redire, pas de friction, mais pas de vie non plus. Parfait mais mécanique et froid. J’en suis venu à me demander si ce titre n’a pas été conçu par une IA tellement il sonne artificiel.