Je n'ai fait qu'une partie, mais c'est sûr, je n'y reviendrais pas.
Pourtant, on était le public cible, on adore Agricola, Caylus, Tzolk'in et ne rechignons pas quand il s'agit de sortir un jeu de plus de deux heures.
On explique les règles qui sont assez simple et on s'installe plein d'enthousiasme. Et c'est la douche froide : ce jeu est une overdose.
Trop long : La partie a duré 5 heures, j'imagine qu'avec des joueurs expérimentés on peut faire 3h30, mais c'est beaucoup trop pour un jeu qui n'est pas haletant du début à la fin.
Trop de bâtiments : Premier tour : boum 15 bâtiments à lire et assimiler. Et si on joue la gagne, il faut aussi lire les suivants. Parce que, clairement on ne sait pas comment s'orienter au début (si je prend de la paille, je peux la transformer en céréale avec ce bâtiment et ensuite je pourrais transformer mes céréales en pain avec tel bâtiment. Et maintenant, je fais quoi de mon pain ? Ah oui, dans 12 tours viendra ce bâtiment…)
Trop de choix : Vraiment, il y a trop de choix sans qu'on sache vraiment s'ils sont bons avant un bon bout de temps. C'est pourtant plaisant un jeu qui nous laisse le choix, mais s'il faut passer un quart d'heure à chaque tour pour les jauger, ça en devient pénible.
Trop de points : À quoi servent les derniers tours de jeu ? Qui est motivé pour construire un bâtiment à 10 points quand les scores avoisinent les 200 points ? (d'ailleurs, c'est coton de savoir qui gagne à part compter les points un par un).
Le mécanisme de la roue est apprécié, l'enchainement des tours est assez rapide. On sent que le jeu a été murement réfléchi. Mais franchement, quitte à vouloir un jeu basé sur la vision à long terme, autant prendre Tzolk'in, beaucoup plus fluide et pas bien moins stratégique.
Je veux bien jouer à un jeu très long si je suis à fond du début à la fin, mais là il y a vraiment trop de temps mort et trop d'analysis paralisis pour que ce soit un plaisir.
Après avoir joué à agricola et le havre, je ne pensais pas pouvoir retrouver les mêmes sensations.
Cette idée préconçue a volé en éclat après avoir joué à ora et labora. Ce jeu regroupe habillement les mécaniques des 2 autres jeux cités.
M. Rosenberg aura mis du temps à sortir ce jeu, mais cela en valait la peine...
Ora & Labora est un bon jeu. Le matériel est foisonnant, il y a vraiment une tonne de petite tuile.
Le principe de la roue est bien pensé, pratique, il fait gagner du temps de manipulation.
Mais... j'ai pas été convaincu totalement.
Il m'est resté, plusieurs fois, à la fin d'une partie, cette sensation de "tout ça pour ça".
Le jeu est long, très long, et j'ai l'impression que le premier 1/3 de la partie est vraiment plat. Une fois qu'on a tout mis en place, c'est + intéressant, mais ça ne suffit pas.
Ca reste trop long pour un jeu quasiment sans interaction, dont le thème est moins marrant à jouer qu'Agricola.
Car pour moi, Ora & Labora est un bon spin-off d'Agricola.
Ora § Labora est un jeu de gestion qui donne dès le déballage une impression de déjà vu... Normal diriez-vous quand on sait que l'auteur a signé le célèbre et déjà culte Agricola ou encore Le Havre un rejeton très doué !
Les amateurs des jeux de ce type ne seront donc pas dépaysés. On y trouve (à profusion ) des cartes, des bâtiments et autres denrées qui rappellent fortement les jeux précédemment cités. La présentation n'est pas particulièrement remarquable. Les couleurs sont fades, les cartons fragiles et les illustrations des petites cartes disgracieuses.
On trouve pourtant dans ce jeu un élément qui semble être à la mode: une roue qui permet de s'approprier les ressources. C'est le point essentiel qui le distingue heureusement des autres jeux de l'auteur et qui lui confère un brin d'originalité.
Pour le reste on reste dans le très classique mais néanmoins efficace jeu de gestion avec transformation de matière et développement de domaine.
L'interaction n'est pas en reste car il est possible d'utiliser les bâtiments adverses. La petitesse des inscriptions sur les cartes oblige toutefois à se lever ou à demander sans cesse à ses voisins quelles sont les capacités des bâtiments qu'ils contrôlent. L'analyse complète des possibilités offertes par les autres joueurs demande du temps, trop de temps si l'on veut un tant soit peu optimiser ses coups... Cela peut entraîner une certaine lourdeur quand on ne connaît pas toutes les cartes. Du coup la fluidité peut être entachée par ce manque de lisibilité...
Les combinaisons possibles sont pourtant la clef de réussite et il est malaisé de toutes les appréhender en une seule partie. Ora § Labora est donc un jeu riche qui demande un tant soit peu d'expérience pour être maîtrisé.
Dans le flot des sorties il risque de passer pour un énième jeu de gestion qui pourra décevoir pas son matériel peu engageant et son classicisme trop marqué. La roue apporte un brin de fantaisie mais ne parvient pas à faire tourner les têtes...
Agricola avait à sa sortie séduit par son originalité et son accessibilité.
Le Havre m'avait par la suite convaincu par sa profondeur et son thème plaisant.
Ora § Labora qui procure des sensations de jeu très semblable à ce dernier est pourtant décevant par le manque de soin apporté à sa présentation et par son côté copié-collé trop visible.
Les « gros joueurs » qui ne sont sensibles qu'à la mécanique d'un jeu ne lui en tiendrons pas forcément rigueur. Pour ma part je pense qu'il ne suffit pas de pondre une usine à gaz pour réaliser un bon jeu. Il se doit d'être avant tout bien réalisé dans tous ses aspects. Le plaisir de jouer dépend également de la qualité et de l'ergonomie du matériel, choses oubliés dans Ora § Labora.
Alors je vais faire simple c'est du très très gros jeux de gestion.
L'on passe sont temps a ce tuer la cervelle a calculer tout ces coups longuement à l'avance. Ainsi que de calculer les meilleurs chois a effectuer pour savoir lesquelles sont les plus rentable.
Car des chois tactique il y en a avec toutes les ressource que l'on a à disposition il y a de quoi faire.
Par contre je préviens dans ce jeux il faut faire attention au très haut risque d'analiss paralisiss, qui peuvent agrandir les durer de partie.
La gestion des ressource avec la roue est très bien penser. Le fait d'avoir deux set différent de jeux (France ou Irlande) participe grandement à sa rejouabiliter qui est déjà très grande au vu de toute les possibilités tactique.
Si vous êtes fan de jeu de gestion à l'allemande je vous le recommande chaudement mais je vous préviens les partie peuvent durer longtemps. En gros ce jeu est a réserver aux gros joueurs.
Ora & Labora est pour moi la perle de Uwe Rosenberg où toute la mécanique repose sur une roue de production qui va augmenter les ressources disponibles juqu'à ce qu'un joueurs se positionne sur la partie de roue corresponadante. Ensuite c'est de l'échange de matériaux en autres matériaux qui permettront à leur tour de construire divers bâtiments rapportant des points de vicotire en plus d'effets divers et variés.
Je pourrai en écrire des pages et des pages mais je préfère y retourner pour des heures et des heures de bonheur (lorsque je dis des heures et des heures je parle que d'une partie^^).
Un jeu de placement sans hasard : toutes les cartes à acheter sont connues à l'avance de tous. Et, à l'instar des échecs (je me place là, tu te places là), un jeu aux parties sans cesse renouvelées.
En un mot, un jeu tout en optimisation et opportunisme. C'est très calculatoire, mais ça parvient à rester très plaisant.
Uwe Rosenberg frappe donc encore un grand coup, toujours dans le très peu complexe à expliquer mais très complexe à jouer, et surtout à 'bien' jouer. Et que dire d'autre quand il nous remplit de joie en réinventant la roue (si, si, puisqu'on vous le dit...) : rien, sinon qu'on en redemande !
C'est un jeu dont j'apprécie mes parties, cependant il ne me tarde pas spécialement d'y rejouer. Paeut-être parce qu'au final, on joue quand même un peu trop dans son coin. Mais il reste bon dans sa catégorie, et j'aime cette catégorie, et j'aime varier les jeux auxquels je joue.
l'auteur à pris le thème d'agricole et la mécanique de le havre pour un très bon jeu qui vous fera fondre le cerveau.
vous devrez gérer vos ressource, positionner vos bâtiment pour marquer le + de point possible avec les agglomérations.
seule contrainte enlever, à chaque phase d'agglomérations, vous n'êtes pas obliger de construire, supprimant du même coup la sensation de contrainte très présente dans agricola & le havre.
les bâtiment vous permettront des combos entre eux pour optimiser vos ressources et en tirer le mieux.
quelques bémols pour ma part :
le jeu est long à mettre en place mais rapide à expliquer par contre
une fois plusieurs partie jouer, les combos entre les bâtiments sont connus et donc le jeu offre moins d'intérêt.
à noter comme bon point le système de la roue pour les ressources, très ingénieux de la part de l'auteur.
Non là je vois pas. Après un très bon Agricola et un excellentissime Le Havre, qu'est que tu nous fais Uwe ?
La mécanique de la roue est le seul point positif pour éviter les manipulations de jetons ressources. Et encore, moi ça me gêne pas de voir un petit bordel de jetons sur le plateau comme dans le Havre.
Ici il y a trop de tout.
J'ai le sentiment que tout se joue dans l'organisation de son agglomération et que les autres façons de scorer sont annexes.
Bref pour le thème, je retourne à Agricola.
Pour la mécanique, je retourne à Le Havre !
À la tête d'une abbaye, il faudra la développer et attirer le plus possible de monde dans les bourgades environantes.
De la gestion dans une abbaye tenu comme une firme industrielle moderne. Des mécaniques très bien dosées et un matériel novateur avec cette roue.
Un bon jeu mais malheureusement moins rejouable que les autres jeux de Rosenberg
Mon jeu préféré : la havre... ca permettra de relativiser mon avis ;)
Ora et labora est vraiment un jeu de construction, j'entends par là, que vos derniers coups dépendront de vos premiers coups.
Mais pour arrivé à une stratégie qui roule bien, qui produit du point et encore du point, il faut du temps... et c'est ce qu'offre Ora et Labora : 2h30 / 3h de jeu sans soucis... et à deux plutot 4h. on ne les vois pas passer.
Les cartes sont limpides au niveau de l'ergonomie et des pictos, par contre elles sont petites... on se demande pourquoi, sauf à vouloir économiser de la place sur la table. La roue de ressources est une idée géniale (a réutiliser).
Le thème ? oui bon le thème quoi... Par contre Irlande ou France... finalement peu d'incidence.
Le gros plus par rapport à le Havre ou Agricola c'est qu'on a pas l'impression de devoir péter sa stratégie pour nourrir, car c'est des points que de nourrir (enfin de construire des quartiers avec de la nourrir et de l'énergie (!!!???), et 9a change tout : moins de stress, plus de liberté etc.
Le gros moins c'est l'accessibilité, même si les règles sont assez simple à expliquer dans l'ensemble, il y a tout un tas de petites subtilités ou petites règles, qui sont en fait très importantes, et qui du coup embrouille l'explication de règle. Dans le havre l'explication est faite en quelques minutes, ensuite c'est seulement en lisant les batiments que cela se complique.
Bref c'est vraiment un excellent jeu qui est bien moins frustrant qu'un agricola (pour des débutants surtout) mais plus touffu qu'un le Havre (toujours pour des débutants)
Comme quoi je regrette pas mon option latin en 3ème ,pour une fois enfin ,je m'en sers...
Bon le jeu,ça a été dit est un mixte de le havre et d'agricola, sûrement.
C'est surtout un énième jeu de gestion et de bricolage pour optimiser des ressources avec des bâtiments ,des qui font çi ,d'autres qui font ça et des combos en veux-tu en voilà en posant judicieusement les mêmes bâtiments.
Pas de grande nouveauté.
Si ,peut-être la roue de production,jolie trouvaille ainsi que la possibilité d'utiliser les meilleures cartes des adversaires (avec leur pion ,bien fait pour leur gueule y pourront pas l'utiliser eux,niania)
Bref,personnellement j'en ai un peu marre ,mais bon c'est moi aussi ,ça veut rien dire vu que des fois j'en ai un peu marre de moi...
Et le matériel tant décrié,ça m'a pas choqué plus que çà...
Toute façon je m'en fous je l'ai pas acheté et l'achèterai pas.
P.S: un p'tit conseil pour les débutants qui vont jouer avec des joueurs aguerris,ceux qui connaissent par coeur les bâtiments ,leur coût et leur rapport(gros défaut du jeu qui ne laisse pas de chance au premier venu!)c'est de jouer systématiquement chez les autres sur leurs meilleurs cartes ,ça coute pas cher ( de 2 à 4 pièces,donc faire provende de pièces)) ça rapporte beaucoup et surtout ça les rend dingues,ces enfoirés de winners!!!
Après une premiere partie que je considerais comme interessante, la seconde a été une deception car j'avais l'impression que c'etait encore la premiere : trop de ressources, trop de possibilités tue un peu le jeu et necessite d'y jouer frequemment pour le maitriser. Les bons points du jeu se situent dans la roue et le fait de pas avoir le stress de la nourriture qu'il peut y avoir dans Agricola.
D'abord concernant le matériel, je suis plutôt déçu, comparé à Agricola, le matériel est beaucoup moins bon... Difficile à dépuncher, tout en carton...
J'ai fait 2 parties, une solo complète et un début de partie à 4 (les joueurs ont trouvé ça trop lourd donc partie avortée).
Donc avis mitigé...
Le plus c'est la roue de gestion des ressources :)
J'ai mis du temps à l'acheter celui là! Un nouveau Uwe, avec un thème proche d'Agricola : Le jeu me semblait inutile.
Puis j'ai craqué, et j'ai bien fait!
Les règles sont très bien écrites, en 4 parties pour faciliter l'apprentissage. Le seul défaut, c'est que la règle complète vient seulement compléter la règle d'initiation et on ne retrouve pas forcément rapidement les infos en cas de trou de mémoire durant l'explication.
Ce défaut est absorbé au cours du jeu, puisque seul le récap des bâtiments est nécessaire.
Le jeu maintenant est très plaisant.
Il est d'abord étonnement simple, par rapport à sa richesse : 25 ressources, 80 bâtiments (pour 2 modes de jeu) et des agglomérations permettant de multiplier ses points. Pourtant, le jeu se limite à une seule action par tour à choisir parmi trois : dégager le terrain, construire un bâtiment, utiliser un bâtiment. Efficace.
Le système présente des airs du jeu vidéo "Anno", avec des chaînes de production à bâtir et prévoir ses coups à l'avance. "Je vais me concentrer sur le raison et le blé, le raisin me donnera du vin et le blé une fois en farine me donnera du pain. Je pourrais alors échanger ces-derniers contre des reliques à 8 PV", voici un raisonnement typique en cour de parti.
D'autres seront plus bâtisseur, et essayeront d'optimiser leur espace afin de scorer grâce à leur agglomération.
L’interaction ensuite est bien mieux gérer que dans Agricola. Dans ce dernier, elle était faible et principalement hostile. Ici, elle est omniprésente puisqu'on pourra utiliser les bâtiments des autres joueurs. Mais elle n'est pas pour autant hostile car elle permet également de dégager le plus vite possible ses pions afin d'élargir ses possibilités le tour suivant.
Enfin, je finirai sur la seule et unique note négative : la conception.
Comment un jeu présentant seulement 10 Kubenbois peut-il, à ce prix, être aussi mal réalisé ?
Les tuiles sont mal centrées et mal prédécoupées, les plateaux sont de simples feuilles cartonnées, les cartes sont fragiles... Bref, la qualité n'y est pas et on regrette Ystari !
Pour finir, je dirais simplement qu'Ora & Labora est un jeu génial, le meilleur certainement de M. Rosenberg, mais desservi par une production plus que décevante...
Points forts :
Un thème fort
Une mécanique simple mais innovante avec une roue de production très intéressante.
Pleins de chose à faire tout pleins de productions, tout plein de bâtiment...
Points faibles :
Une rejouabilité limitée, les bâtiments n'étant pas choisis au hasard, la même configuration revient constamment...
Le matériel est de très mauvaise qualité, lopin de terre en papier, jeton indépunchable...
Bref du mitigé... mais bon
Pratiqué plutôt en solo (et pris pour ça)
le système demande un apprentissage, mais une fois un peu maîtrisé, le plaisir de la planification ludique est bien présent.
Mon seul regret : l'occupation de l'espace (j'ai besoin, pour ne pas passer mon temps à farfouiller dans les pions, de toute une table)
Une partie à 2 et 3h de bonheur.
Quelques petites interrogations, d'où les 3h.
Important de choisir ses adversaires, car les parties peuvent devenir très longues, suivant les temps de réflexion