Petit jeu sans prétention. Règles simples à assimiler. J'aime beaucoup le systéme des cartes à trou qui peut être perturbant pour certains et certaines. Ça se joue vite et bien. Un bon renouvellement des cartes est appréciable et c'est sympa de se faire des petites crasses. Un jeu de cartes amusant👍.
Salut,
Ark Nova a eu de nombreux prix déjà.
L'édition est très bien réalisée. Il n'y a pas d'erreurs de traductions. Et la lecture des règles est aisée. Je regrette la qualité des plateaux joueurs qui sont un peu fins.
Le thème colle bien aux mécaniques du jeu. Nous devons développer notre zoo tout en développant un programme de protection.
Le principe des actions est copié du jeu civilization. Nous avons 5 actions communes à chaque joueur (que nous pouvons améliorer) et dont la force dépend de sa position sur notre plateau joueur.
Le rejouabilité provient du tirage des cartes. Et c'est là que tout peut faire la différence entre un joueur novice et un autre plus aguerri : il faut faire avec ce que l'on a et développer sa stratégie en fonction des objectifs.
Il n'y a pas réellement de manches à ce jeu. Le jeu s'arrête de temps à autre (pause café) pour remettre les compteurs à zéro, maintenir sa main de carte, toucher ses revenus. Pour s'arrêter quand 2 pions scores se croisent.
Qu'est ce que j'ai aimé :
C'est un jeu sans prise de tête. Qui se joue très bien à deux. On essaye (dans son coin) d'optimiser ses cartes pour installer son zoo et cumuler des points sur les deux pistes. On a l'impression de faire grandir son zoo.
Une envie de ark nova. Le jeu s'installe vite. Et se joue sans trop de complexité
Ce que j'ai moins aimé :
Très très peu d'interaction : chacun joue de son coté. On s'embête en piquant les cartes que l'on vise. On peu utiliser les serpents pour bloquer les autres joueurs. Une impression de subir le jeu à la différence de Terraforming Mars. Une courbe de croissance très lente dans le jeu
J'adore les jeux complexes. Mais celui là je m'ennui.
Le jeu est bon mais je ne comprend l'engouement du web autour de ce jeu. Je lui préfère Terraforming Mars. Et après 15 parties à 2 et 3 à quatre joueurs. Je lui préfère Terraforming Mars.
Dans les Kickstarter, on a des jeux de tous genres avec des qualités différentes. Dès que nous sortons des grandes productions, être contributeur devient une aventure parfois riche en ascenseur émotionnel. Bien que j'ai eu la chance de participer au financement d'un précédent jeu Tabula Games qui était plutôt de bonne facture, c'est avec la crainte d'une possible déception que j'ai ouvert le colis contenant tous les équipements pour incarner des Weybits.
Depuis la réception, j'ai eu l'opportunité de faire 3 parties en solo et 2 parties à 3 joueurs. Je me lance donc dans ce premier avis qui ne parcourra que les règles de bases et qui ne prend pas encore en compte les règles optionnelles.
Première impression : Le jeu est d'une très bonne qualité que ce soit sur les éléments en carton ou en plastique. Le rangement est bien pensé et la place est suffisante pour avoir des cartes sleevées. Un léger bémol réside dans le manque de place pour 3 tuiles d'évolution de nos héros mais il faut se rappeler que ces tuiles ont été un ajout KS qui n'avaient pas été prévus initialement dans le package. Malgré tout, elles trouveront de la place dans un autre insert. La direction artistique est agréable et l'impression est de qualité ce qui permet rapidement une immersion dans ce nouvel univers. L'idée des masques sur les héros est très intéressante mais auraient peut-être mérités d'être un peu plus souples pour éviter que les attaches de ceux-ci s'altèrent avec le temps.
Pour les règles : Malgré les apparences, elles sont riches. Très riches ! Il va falloir ingurgiter les différentes actions et sous actions possibles ce qui peut rendre la première partie un peu laborieuse car nous nous retrouvons à faire de nombreux aller-retours dans le livret de règle pour voir si nous n'avons pas oublié un détail. Toutefois, le livret de règle est bien rédigé ce qui permet de retrouver rapidement le point cherché et de ne pas perdre trop de temps. A compter de la seconde partie, les choses deviennent plus fluides et les règles deviennent plus instinctives. De plus, l'installation est merveilleusement bien expliquée avec de nombreuses illustrations ce qui permet de bien intégrer cet élément crucial du jeu.
Les parties solos : J'étais d'abord dubitatif quant à la version solo du jeu mais le plaisir a été au rendez-vous. Le challenge est de taille et on se torture le cerveau pour atteindre nos objectifs autant qu'en partie multi-joueurs. L'avancée de la malédiction fait peur et on tente d'optimiser chaque action au maximum. Après 3 parties, je n'ai pas trouvé de lassitude et le défi a sans cesse été renouvelé au point de ne pas ressentir le besoin d'intégrer les extensions pour l'instant. Seule l'acquisition des ressources plus restreinte peut être un facteur de frustration en cours de partie. Malgré tout, cela reste fun et on en redemande.
Les parties à 3 joueurs : C'est indéniablement la raison pour laquelle ce jeu existe car le mode solo fait l'impasse sur un aspect du jeu... La corruption !! Nous nous retrouvons, à devoir choisir si nous nous laissons ou non céder à la corruption pour avancer dans le jeu. Face aux autres joueurs, nous allons être ballotés entre travailler en équipe pour faire reculer la malédiction, bloquer les autres joueurs pour atteindre nos 5 succès en premiers ou succomber au masque de la corruption et lutter contre les autres joueurs. Les stratégies de jeu sont variées et chaque choix prend une importance capitale vers la victoire ou la défaite. L'aspect gestion de ressources et les placement sont très stratégique et la moindre erreur se paie. Bref, le jeu démontre tout son potentiel.
Le bilan : Ce jeu est une réussite. Plutôt fan de jeux totalement coopératifs, j'ai succombé au charme de ce produit ludique plus proche d'un compétitif que d'un semi-coopératif. Il aurait pu être parfait mais quelques points peuvent être vus comme des aspects bloquants ce qui me fait enlever quelques étoiles.
Ce que je retiens de ce jeu est qu'il est loin d'être familial. Les règles sont dures à ingérer pour des joueurs novices ou peu habitués à ce type de jeu et cela risque de rebuter beaucoup de joueur. Les stratégies de jeu sont difficiles à visualiser à la lecture de rège et il faudra faire 1 à 2 parties pour comprendre comment atteindre les objectifs de victoire avant que les joueurs ne perdent face à la malédiction. C'est un jeu qui est exigent pour le maitrisé mais qui dévoile un potentiel énorme par la suite. Malgré tout, il est difficile de le sortir régulièrement de par sa complexité ce qui nous obligera à se réinvestir à 100% pour pouvoir en refaire une partie si il reste trop longtemps sur les étagères.
Sur la partie matériel, je n'ai pas véritablement de remarques négatives à formuler mais plutôt deux inquiétudes sur le long terme. La première concerne la résistance des masques à la manipulation. Ceux-ci semblent bien rigides malgré tout et j'ai peur qu'ils cassent avec les multiples manipulations. Le second point est assez lié au premier mais reste optionnel. Aimant peindre mes figurines, j'ai peur que le frottement des masques altère la peinture sur les Weybits et les masques même avec un vernissage.
Je ne met habituellement pas d'avis sur les jeux. Mais je trouve assez injuste que celui ci n'en compte que 2.
En terme d'immersion, ce jeu remplit parfaitement son job. On se sent vraiment un chef de Mafia où tu dois négocier avec ton ennemie. L’interaction est primordial et il faut rapidement pardonner les coups bas qu'on s'est prit le tour d'avant pour négocier ses propres coups mesquins !
Plusieurs manières de gagner de pognon (qui est le but du jeu) soit en réalisant des grosses missions, soit en s'accaparant des monopoles. Soit en plaçant son argent chaudement en suisse etc etc. Le tout avec des lancer de dès. Un poil d'aléatoire mais qui peut se gérer, on peut se prendre un ou deux coup de pas de bol, mais globalement c'est de l'aléatoire maitriser (on peut gérer le nombre de dès qu'on va lancer par exemple).
Bref, perso c'est pile poil ce que j'aime. Tous les gens qui ont découvert ce jeu l'ont apprécié. Il peut faire peur au tout début avec toutes ses piles de cartes mais il est plutôt simple à prendre en main. Les tours de jeu se passe assez vite et de toute manière même pendant le tour de nos adversaires on doit être actif pour parler et négocier le prêt du garage de son voisin ou d'un avocat pour faire sa mission
C'est un mystère qu'il ne possède pas plus de note que ça. Perso il fait partie de mon top 10 voir top 5 de mes jeux préférés.
Notre petite détective part en vacances et bien sûr, rien ne va être calme, entre celui qui pète dans le dortoir et une chaîne qui bloque les fonds marins, il y a du boulot. Si l’extension est toujours aussi mimi et glisse par moment vers de l’escape game en ajoutant des cartes transparentes, à trous, images sur la boîte ou encore des codes, l’impression qui en résulte est celle d’une œuvre de commande fait à la va vite. L’ensemble est assez brouillon, manque souvent de clarté et d’explication. Si jamais on se trompe de suspect, aucun indice pour se mettre sur la piste (pas une solution sur le site de l’éditeur au cas où). Se tromper est frustrant. Autant la boîte de base mérite un détour, autant le feu de camp manque de chamallow. Reposes toi Charlie tu en as besoin.
Un excellent jeu d'ambiance ! Le matériel est superbe, les règles simples et le jeu est l'occasion de nombreux coups fourrés. Ce jeu est l'occasion d'excellent souvenir de partie.
Je conseille néanmoins quelques variantes parmi celles proposées du jeu et sur le site officiel.
Vin d'jeu: Si les règles ne sont pas compliquées, il faut malgré tout être bien concentré lors des parties. Il est parfois difficile de repérer les différents schémas qui permettent d’améliorer les prophéties. Il est même possible qu’elles régressent (par exemple, si on recouvre une plume). J’ai trouvé que cette version avait l’avantage d’avoir un petit format et des parties rapides, mais le système des cartes est plus compliqué à gérer que les morceaux de coatl que l’on assemblait.
J’ai trouvé curieux qu’une extension pour le jeu de plateau soit incluse dans cette boîte. Cela incite à acquérir les deux jeux et je ne pense pas que cela soit utile.
Tous les avis sur <https://www.vindjeu.eu/>
Si vous avez aimé Tides of Time, vous devriez y retrouver le plaisir simple des petits choix, des petits blocages de l'Autre, des petites combos... Après quelques parties à 2 et 3, je dois reconnaître que je suis partagé. J'aime bien, c'est frais, simple et fun et j'y retourne volontiers. Toutefois, je ne sais pas si on ne risque pas d'en faire un peu vite le tour, si le fait que le jeu tire un peu les choix pour nous ne va pas limiter la rejouabilité... A voir.
Bon petit jeu de défausse ramiesque. C'est fluide, simple, plaisant bien que ni original ni très tactique. Jolies et grandes cartes qu'on ne pourra malheureusement pas protéger tant la petite boite n'accepterait pas un timbre en plus. Et pourtant on manipule beaucoup... Mise en place un peu lourde pour des manches aussi courtes. Thème plaqué vu 100 fois que je regrette un peu car 20 autres choix auraient été possibles...
Très très fin et prenant. Interactif et subtil... Belle tension.... Tout pour plaire, quoi. Et je préfère cette version (très jolie par ailleurs, selon moi) à Modern Art où les enchères pouvaient traîner en longueur et être inutilement chaotique selon le public. Knizia avec cette variante a finalement su créer un jeu à part et à part entière.
Edit: non, je ne préfère pas cette version. ^^ C'est un jeu différent, c'est tout. Modern Art reste un chef d'oeuvre.
Résumé des épisodes précédents :
**2001** : Martin Wallace crée le jeu Age of Steam et en confie le développement à la société Winsome Games en la personne de John Bohrer.
**2005** : La seconde édition du jeu sort, éditée par Warfrog, la société de Martin Wallace.
Peu de temps après, des dissenssions se font connaître dans le milieu du jeu, qui n'est finalement qu'un tout petit microcosme : John Bohrer reproche à Martin Wallace de ne pas lui reconnaître la propriété d'Age of Steam. Cela va jusqu'en justice...
**2009** : Après bien des histoires, John Bohrer sort la troisième édition d'Age of Steam chez Eagle Games, tandis que Martin Wallace sort sa propre version chez Warfrog : il s'agit de Steam.
Le jeu Age of Steam 3 est absolument identique aux précédentes éditions, si ce n'est son matériel qui a subi un relifting.
Steam quant à lui s'est vu apporter plusieurs modifications de règles qui bien que ne changeant pas le jeu dans ses fondements en modifient radicalement certaines des phases...
Steam :
En ce qui concerne mon avis sur Age of Steam lui-même, voyez donc plutôt ce que j'ai posté sur la fiche d'origine ([ici](//www.trictrac.net/avis/non-c-est-vraiment-mon-jeu-prefere)). Je ne vais parler ici que de ce qui différencie Steam de son ancêtre...
Quelles sont les modifications ?
- Des règles "de base" : Le jeu présente deux niveaux de règles, et ce qui est amusant, c'est que les règles de base apportent quelques notions qui ne sont pas inintéressantes et en feraient presque un jeu à part. En tout cas elles sont bien pensées et permettent déjà d'appréhender certains principes du jeu avant d'y inclure le reste.
- La production : Dans Age of Steam, on sait quelles sont les marchandises qui vont arriver à quel endroit, mais on ne sait pas quand. Elles peuvent même ne jamais sortir. Dans Steam, on sait quels groupes de marchandises sont diponibles, et c'est à nous de les amener sur le plateau, à l'emplacement de notre choix. Cela signifie que dans Age of Steam on reliait certaines couleurs de villes en connaissance de cause, alors que dans Steam on va pouvoir relier des villes d'abord puis seulement après amener les couleurs de marchandises qui vont convenir aux couleurs que l'on aura reliées. La réflexion se trouve en fait carrément inversée.
- La dualité revenus / points de victoire : Dans Age of Steam, quand on déplace des marchandises on gagne des revenus. Ces revenus sont ensuite mis en balance avec les titres que l'on aura émis en cours de jeu pour en fin de partie donner le score du joueur. Dans Steam, le mécanisme des titres est inclus dans la gestion de cette échelle de revenus, mais une seconde échelle a fait son apparition et le joueur va alors devoir choisir quand il transporte des marchandises entre le gain de revenus, ou celui de points de victoire.
Qu'est-ce que j'en pense ?
Objectivement, je pense que Steam est un meilleur jeu qu'Age of Steam. La production est revalorisée, et la mécanique de la double échelle revenus / points de victoire est très astucieuse.
Cependant je n'apprécie pas vraiment ces changements. Age of Steam est devenu mon jeu préféré tel qu'il était, et non seulement j'ai du mal à me faire à ce renversement de réflexion qu'induit la nouvelle mécanique de production, mais en plus je ne supporte carrément pas d'avoir à parler de "points de victoire" en cours de jeu. Il s'agit là d'une notion purement abstraite qui pour moi vient entacher la thématique parfaite qui existait auparavant. Si je suis un grand magnat de l'ère ferroviaire, je comprends ce que représentent des titres que j'émets, et des revenus que je gagne. Je comprends les impôts et les dividendes que j'ai à payer. Mais des *points de victoire*, qu'est-ce que ça représente pour moi ? Rien, absolument rien du tout.
Et le matériel ?
Oui, Steam est plus joli. Il est également plus joli que la troisième édition d'Age of Steam. Il est aussi moins confus que cette dernière en fin de partie, principalement parce qu'il a conservé les pions en bois. Mais il faut croire que la lisibilité ne pourra jamais aller de pair avec la beauté puisque le jeu d'origine lui reste supérieur en ce domaine.
Et la compatibilité avec les multiples cartes sorties auparavant pour Age of Steam ?
Mis à part l'aspect graphique pas très homogène entre les deux, des aides de jeu ont été diffusées sur la toile pour permettre d'utiliser les cartes d'Age of Steam avec Steam. Donc pas d'excuses.
Conclusion :
Pour moi, Age of Steam reste un jeu de Martin Wallace. Il contient trop d'éléments typiques des créations de cet auteur pour avoir le moindre doute quant à la réelle paternité de l'oeuvre. Maintenant, que le nom inscrit sur la boîte change pour des raisons juridiques ne modifie en rien le fait que je considère que ces deux jeux, Steam comme Age of Steam, sont à lui attribuer.
Et parmi ces deux titres, ma préférence reste à Age of Steam, malgré les qualités de Steam.